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* 01 – 02 – Visite de la Basilique
01 – 02 – Visite de la Basilique
Visite de la Basilique Notre-Dame d'Avioth
La Basilique Notre-Dame d'Avioth, édifice religieux de style gothique édifié au 13ème siècle, est située dans l'ancien comté de Chiny, dans le nord du département français de la Meuse.
Si c'est à l'extérieur que se trouve la « Recevresse », l'intérieur recèle de très beaux ornements et notamment, dans le chœur, un mobilier de pierre parfaitement conservé des 14ème et 15ème siècles.
Les armoiries sur le mur sont celles de Gilles de Rodemack, prévôt de Montmédy et gouverneur du Luxembourg au début du 15ème siècle.
Cet édifice classé Monument historique dès 1840 m’a surpris par ses dimensions (41 m de long et 18 m de haut sous les voûtes) et son extraordinaire architecture extérieure : le Portail Ouest compte plus de 100 statues !
Les scènes sculptées des voussures représentent les travaux des champs, les saisons, certains apôtres ainsi que la parabole des vierges folles et des vierges sages.
Sur la façade occidentale, un médaillon énigmatique comprenant huit têtes serait le symbole des sept péchés capitaux entourant l’âme.
L’édifice est doté de gargouilles fantastiques admirablement conservées.
Le Portail Sud, quant à lui, retrace l’enfance de Jésus et le couronnement de la Vierge.
Le Portail Sud
Les vitraux de l’église d’Avioth ont souffert des outrages du temps et des restaurations parfois agressives. De la vitrerie ancienne il ne subsiste que deux baies dans le chœur du 14ème siècle et quinze médaillons dans la baie nord de la deuxième travée de la nef.
Vitrail d’une des baies du chœur Vitrail de la vie de St Jean l'Évangéliste
Vitrail de Sainte-Catherine et d'un saint martyr restauré au 19ème siècle
Les nombreuses œuvres d’art que contient l’église permettent de conclure que le développement de ce lieu de pèlerinage atteignit une certaine apogée durant la première moitié du 15ème siècle.
La chaire à prêcher est placée au nord, adossée au pilier de la nef précédant le transept. Datée du 16ème siècle, sa cuve se compose de trois faces. Au centre : le couronnement de la vierge par les anges. Sur le panneau de gauche : une jeune femme coiffée d’un bonnet à résille très richement vêtue tient dans ses mains un livre de prières. Et sur le panneau de droite : un évêque coiffé d’une mitre ornée de pierres fines, lui aussi tenant un livre de prières. Ce dernier et la jeune noble sont surmontés d’un écu jadis armorié mais aujourd’hui nu. Ces deux personnes sont considérées comme les donateurs de la chaire à prêcher.
La chaire à prêcher Les stalles des Bernardines Réparatrices
Dans les églises à déambulatoire, l’armoire eucharistique murale était remplacée par une tour eucharistique placée à gauche ou à droite de l’autel majeur. Pyramide de dentelle de pierre datée du début du 15ème siècle, son clocheton est orné de crochets de feuillages. Elle repose sur une colonne cylindrique dont le chapiteau est décoré d’un ange portant une banderole. Le tabernacle proprement dit est ajouré de toutes parts. Sa porte en fer est ornée de quadrilobes et de deux rosaces. Il présente une inscription qui n’a pas encore pu être élucidée.
La tour eucharistique
Quatorze statues, adossées aux murs et aux piliers du chœur et de la nef, sont dues à la générosité du duc Louis d’Orléans qui fut gouverneur du Luxembourg de 1402 à 1407. Elles reposent sur des culots figurés et huit d’entre elles, sont surmontées de dais finement sculptés. Ce sont les statues des apôtres.
Deux des statues des Apôtres
Dans la chapelle Saint-Jean, du nom de mon actuel saint protecteur, Jean l’Évangéliste, le maître verrier Jean-Jacques Gruber a réalisé, en 1930, deux vitraux de style « Art Nouveau » dont l’un représente la vie de saint Jean l’Évangéliste. J’ai pu observer l’utilisation de couleurs chaudes et vives ainsi que la prédominance de décors végétaux.
J’ai aussi remarqué la présence d’un beau lutrin en forme d’Aigle de Patmos, symbolisant précisément Jean l’Évangéliste.
Frère André B.
Eques a continua quaestione
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