• * 04 - Les sacrements

    Les sacrements

    Introduction

     * 04 - Les sacrements

    L’Esprit-Saint prépare aux sacrements par la Parole de Dieu. Les sacrements fortifient et expriment la foi, leur fruit, s’il est d’abord personnel contribue à la communion de toute l’Église « une âme qui s’élève, élève le monde ».

    Les sacrements sont des signes visibles du don gratuit (la grâce) de Dieu, institués par le Christ et confiés à l’Église. Par les sacrements, le croyant entre et participe à la vie divine. Les rites visibles (eau, imposition des mains, onction …) sous lesquels les sacrements sont célébrés, signifient et réalisent les grâces propres de chaque sacrement (pardon de Dieu, vie de Dieu par le baptême, service des frères par l’ordination…). Les sacrements jalonnent la vie chrétienne. Mais que sont-ils ?

    Qu’est-ce qu’un sacrement ?

    Les sacrements sont les signes sensibles et efficaces de la grâce, les témoins visibles que le Christ est présent au milieu de nous pour nous vivifier et nous guérir.

    • Un signe sensible de la présence du Christ

    Un sacrement est un signe sensible qui permet de nous rendre compte de la présence de Dieu au milieu de nous. Nous ne sommes pas uniquement des êtres de raison, nous avons un corps. Nous avons besoin de voir, de toucher, comme les gens du temps de Jésus n’hésitaient pas parfois à le toucher pour être guéri (voir Marc 5, 25-30) !

    Jésus n’est plus visible aujourd’hui, mais le Christ ressuscité est bien présent auprès de nous, et les sacrements sont des signes, donnés par son Église, de cette présence.

    • Un signe efficace qui nous transmet la force du Christ

    Plus que des signes, les sacrements sont des forces qui sortent du corps du Christ, toujours vivant, pour nous guérir et nous vivifier. Au nombre de sept, ils n’ont qu’un seul but : donner la vie et la donner en abondance. À travers eux, Dieu lui-même se donne à nous.

    On dit que le signe du sacrement réalise la grâce qu’il signifie. Par exemple, l’eau versée trois fois sur le candidat au baptême, accompagnée des paroles « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit », a comme effet immédiat d’effacer en lui la marque du péché originel, de l’absoudre de ses péchés personnels s’il y a lieu, et de le faire renaître à une vie nouvelle, dans le Christ.

    Les sacrements nous rappellent que la Parole de Dieu est efficace. « Jésus dit : va, tes péchés sont pardonnés » (Marc 2, 5) : ce qu’il dit, sa parole le réalise effectivement et immédiatement. Dans les sacrements se manifeste cette même efficacité, même si celle-ci est invisible à nos yeux : l’hostie a toujours les apparences du pain, le confirmé est toujours le même physiquement… C’est avec les yeux de la foi que nous pouvons voir la transformation opérée.

    Signes extérieurs de la grâce intérieure, les sacrements correspondent à la nature humaine, à la fois spirituelle et sensible. Des gestes, des paroles, des symboles sont utilisés tout au long de la liturgie sacramentelle car, en tant qu’être humain, nous avons besoin de voir, d’entendre, de toucher et de sentir.

    A travers ces actes d’Église que sont les sacrements, ce sont les actes du Christ qui continuent : les sacrements tirent leur source des gestes mêmes du Christ.

    Quand l’Église baptise, confirme, réconcilie, célèbre l’Eucharistie, c’est Dieu lui-même qui baptise, confirme… C’est le Christ qui agit dans les sacrements par l’intermédiaire des ministres de l’Église et son action est fondée sur les mystères de la vie de Jésus le Christ parmi nous.

    Les sacrements sont des actes qui nous unissent au Christ par l’action de l’Esprit-Saint : ils relient les hommes à Dieu mais aussi à leurs frères. En nous permettant d’être en communion avec Dieu mais aussi avec nos frères, ils nous font entrer dans le Corps du Christ, donc de l’Église.

    Signes, paroles et symboles

    Un sacrement associe toujours deux choses :

    • Un signe (que les théologiens appellent la matière du sacrement) : l’eau, l’huile, le geste d’imposer les mains… Il est le canal de la grâce, un peu comme le fil électrique permet de faire passer le courant !
    • Une parole (la forme du sacrement) : elle explicite le sens du sacrement et le réalise. Par exemple, lors du mariage, les fiancés se disent : « Je te reçois comme époux et je me donne à toi pour t’aimer fidèlement tout au long de notre vie ». À ce moment, l’homme et la femme sont faits mari et femme. Pour les autres sacrements, cette parole est prononcée par un diacre, un prêtre ou un évêque.

    La célébration sacramentelle qui se déploie autour de ce signe central est pleine d’autres signes et symboles montrant les richesses du don qui est fait. Ainsi, le candidat au baptême est marqué du signe de la Croix, pour signifier qu’il appartient désormais au Christ. Son front est imprégné d’huile parfumée, symbole de l’Esprit-Saint qui lui est donné, qui imprègne sa vie et le pousse à répandre dans sa vie la « bonne odeur du Christ ».

    Tous ces signes et symboles renvoient aux dons de la Création (l’eau, le pain tiré du blé, le vin tiré du raisin…) et à l’histoire du peuple de Dieu (l’eau du baptême fait penser par exemple à la traversée de la Mer rouge par le peuple hébreu). Leur sens se révèle pleinement dans la personne et l’œuvre du Christ : il est lui-même le sens de tous ces signes, c’est lui-même qui parle et qui agit en eux.

    Que célébrons-nous dans les sacrements ?

    Les sacrements sont des signes sensibles et efficaces de la grâce, institués par le Christ et confiés à l'Église, par lesquels nous est donnée la vie divine. Ils sont au nombre de sept : le baptême, la confirmation, l'eucharistie, la pénitence, l'onction des malades, l'ordre et le mariage.

    L’Église célèbre les sacrements comme communauté structurée par les fidèles du Christ où chacun selon sa vocation particulière ; les ministres ordonnées (diacres, prêtres et évêques), catéchistes, lecteurs missionnaires … assure la communion du Peuple de Dieu.

    Pourquoi sept sacrements ?

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    Tous les sacrements ont été institués par Jésus-Christ. Pour certains d’entre eux, nous savons précisément quand et comment ils l’ont été : le Christ a demandé à ses Apôtres de baptiser, et il a institué l’Eucharistie lors de son dernier repas, la veille de sa Passion. Les autres ont tous un ancrage dans sa vie et prolongent une attention qu’il a portée à un aspect de notre existence : mariage, maladie, conversion, etc.

    C’est au 12ème siècle que l’Église a dénombré sept sacrements, après un long temps de discernement.

    L’Eucharistie est « le sacrement des sacrements », celui qui signifie fondamentalement le mystère du don de Dieu à l’homme et de l’homme à Dieu. Les autres développent, chacun dans sa ligne particulière, l’une des richesses de l’alliance de Dieu avec l’homme.

    Les sacrements sont de trois ordres :

    • les sacrements de l’initiation (baptême, confirmation, eucharistie),
    • les sacrements de guérison (pénitence et réconciliation, l’onction des malades),
    • les sacrements au service de la communion (le sacrement de l’Ordre, le mariage).

    Le baptême, la confirmation et l’eucharistie constituent l’ensemble des sacrements de l’Initiation chrétienne. Ils conduisent à leur pleine stature les fidèles appelés à exercer leur mission dans l’Église et dans le monde : annoncer Jésus-Christ, célébrer la gloire de Dieu et servir l’homme et le monde.

    Le baptême

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    Le Christ a proposé le baptême à tous pour que tous aient la Vie en Dieu. Il l’a confié à son Eglise, en même temps que l’Evangile, lorsqu’il a dit à ses apôtres : « Allez de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » (Jean 3, 5).

    Le mot « baptême » vient d’un verbe grec qui signifie « plonger, immerger ».

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    Être baptisé, c’est être plongé dans la mort et la résurrection du Christ, c’est un rite de passage. Configurés au Christ, nous devenons fils d’un même Père et frères de Jésus-Christ, par l’Esprit Saint. Le baptême est le sacrement de la naissance à la vie chrétienne : marqué du signe de la croix, plongé dans l’eau, le nouveau baptisé renaît à une vie nouvelle. Devenu chrétien, le nouveau baptisé peut vivre selon l’Esprit de Dieu.

    La célébration du baptême a son point culminant dans le bain d’eau accompagné de cette parole : « Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ».

     * 04 - Les sacrements

    Le baptême est le premier Sacrement institué par le Christ. Il nous purifie de la tache du péché originel, nous engendre à la vie divine, nous fait membres du Christ, membres de l'Église. Il nous permet, grâce au caractère reçu, de participer aux autres actions sacerdotales du Christ : sa Prière, son Sacrifice, ses Sacrements.

    Sacrement de la foi en Dieu-Trinité, le baptême imprime dans le baptisé un signe ineffaçable, la marque du Seigneur qui le consacre comme disciple du Christ.

    Institution du baptême chrétien

    Pour tout chrétien, la référence est le baptême de Jésus par Jean le Baptiste dans le Jourdain, décrit dans l'Évangile selon Matthieu : Jésus arrivant de Galilée paraît sur les bords du Jourdain, et vient à Jean pour se faire baptiser par lui. Jean voulait l'en empêcher et disait : « C'est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi et c'est toi qui viens à moi ! », mais Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse-moi faire ; c'est de cette façon que nous devons accomplir ce qui est juste ». Alors Jean le laisse faire. Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l'eau ; voici que les cieux s'ouvrirent et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : en Lui j'ai mis tout mon amour » (Matthieu chap. 3 versets 13 à 17). Le rite du baptême a provoqué la disparition de la circoncision rituelle, sans totalement faire disparaître cette notion, alors spiritualisée.

    L’eucharistie

    L’eucharistie est le troisième sacrement de l’Initiation chrétienne.

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    Le mot « eucharistie » signifie « action de grâces ». C’est le peuple qui rend grâce au Père, par son Fils, dans l’Esprit pour le don qu’il nous fait de sa Vie.

    « L’eucharistie est la source et le sommet de toute la vie chrétienne » (Vatican II Constitution sur l’Eglise n° 11).

     * 04 - Les sacrements

    C’est par l’eucharistie que nous est donnée la Vie de Dieu, le Pain de la route. Recevoir le Pain de Dieu nous invite à partager notre pain avec nos frères en humanité. L’eucharistie structure la vie chrétienne, elle la ponctue, elle est la respiration dans la vie spirituelle. C’est une actualisation de la Pâque et non pas sa répétition ou son simple souvenir. L’eucharistie, ou la messe, est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ.

     * 04 - Les sacrements

    Eucharistie signifie bénédiction, action de grâce, remerciement pour le don reçu. Le sacrement de l’eucharistie est désigné par plusieurs noms qui expriment sa richesse.

    La confirmation

     * 04 - Les sacrements

    Par le sacrement de la confirmation, le lien des baptisés avec l’Église est rendu plus parfait, ils sont marqués du sceau de l’Esprit-Saint, enrichis d’une force spéciale de l’Esprit-Saint, force qui fut accordée aux Apôtres au jour de la Pentecôte pour répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, par la parole et en action.

    La confirmation donne l’Esprit-Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d’enfant de Dieu, pour nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l’Église.

    Recevoir le sacrement de confirmation est une décision personnelle que l’on peut prendre lorsque l’on est à même d’exercer un choix libre et responsable. La confirmation marque une étape de maturité spirituelle où l’on a compris que l’amour de Dieu reçu au baptême est un trésor qui ne peut demeurer un privilège personnel mais qu’il nous appartient de partager.

    Comme le baptême, la confirmation imprime dans le chrétien une marque indélébile (c’est ce que l’on appelle le « caractère »). Ce sacrement ne peut donc être reçu qu’une seule fois. Dans l’Église catholique, on le reçoit après l’âge de raison. C’est l’évêque qui, de manière ordinaire, célèbre ce sacrement : il manifeste ainsi le lien avec le don de l’Esprit aux apôtres au jour de la Pentecôte et la place des confirmés dans la communion de toute l’Église. C’est lui qui réalise l’imposition des mains.

    « Celui qui nous rend solides pour le Christ dans nos relations avec vous, celui qui nous a consacrés, c’est Dieu ; il nous a marqués de son sceau, et il a mis dans nos cœurs l’Esprit, première avance sur ses dons » (2 Co 1, 21-22).

    C’est avec une huile parfumée, le saint chrême, que l’évêque marque le front de chaque confirmand. Comme cette huile répand une bonne odeur, chacun est appelé, par l’élan et la joie de sa vie, à répandre la bonne odeur du Christ, à être un témoin authentique du Ressuscité, afin que le corps du Christ s’édifie dans la foi au Dieu, Père, Fils et Esprit, et l’amour des hommes et du monde. Le confirmé porte alors joyeusement la responsabilité de faire connaître aux hommes et au monde l’amour dont ils sont aimés.

    « Sois marqué de l’Esprit-Saint, le don de Dieu ».

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    La préparation à la confirmation doit viser à conduire le chrétien vers une union plus intime au Christ, vers une familiarité plus vive avec l’Esprit-Saint, son action, ses dons et ses appels, afin de pouvoir mieux assumer les responsabilités de la vie chrétienne.

    La réconciliation

    Ce sacrement est le signe de l’amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l’amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.

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    Revenir à la communion avec Dieu par la conversion est un mouvement suscité par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes. Le sacrement dit de la conversion, de la confession, de la pénitence ou de la réconciliation offre cette grâce.

    Le mariage

    Le mariage est l’alliance entre un homme et une femme unis par un même amour. Dans cette alliance se révèle le plus pleinement l’histoire des alliances entre Dieu et l’humanité scellée dans l’amour du Christ qui a donné sa vie pour nous. Le sacrement de mariage sanctifie l’union d’un homme et d’une femme et situe l’amour des époux au cœur de l’amour de Dieu pour l’humanité.

     * 04 - Les sacrements

    C’est un engagement pris devant Dieu. La dignité de cet engagement s’articule sur les quatre piliers que scelle l’échange des consentements : la liberté, la fidélité, l’indissolubilité et la fécondité.

    Chacun des fiancés doit être pleinement libre au moment de son engagement. Les conjoints se promettent fidélité, et cette promesse est source de confiance réciproque.

     * 04 - Les sacrements

    Le sacrement du mariage donne aux époux la grâce de renforcer et perfectionner leur amour, d’affermir leur unité indissoluble et de se sanctifier dans leur vie familiale.

    L’ordination

    Au sein de l´Église catholique, le service de la communauté est assuré plus particulièrement par les évêques, les prêtres et les diacres, que l´on appelle « les ministres ordonnés ».

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    Leur mission dans l´Église leur est confiée, au nom de Jésus-Christ, par le sacrement de l'ordre, généralement appelé «ordination». Le sacrement de l'ordre se caractérise par l´imposition des mains et la prière de consécration prévue. Le sacrement est conféré une fois pour toutes.

    Le ministre ordonné manifeste à tous que c´est le Christ qui appelle, rassemble et envoie sur les chemins du monde.

    Les évêques

    Le mot « évêque » vient du grec episcopos, qui désigne la mission de veiller sur la communauté, de la protéger, pour que celle-ci se comporte le plus justement possible en véritable peuple de Dieu.

     * 04 - Les sacrements

    Les évêques reçoivent, comme les Apôtres, la plénitude du sacrement de l´Ordre. Ils sont garants de l´annonce de la foi et de l’Evangile dans leur diocèse. Ils sont responsables quant à l´administration des sacrements, avec toutes les questions pastorales que cela soulève aujourd’hui. Enfin, les évêques exercent une responsabilité de gouvernement (que l´on appelle aussi « charge pastorale »), au nom du Christ, envers « la portion du peuple de Dieu (diocèse) qui lui est confiée ».

    Les prêtres

    Les prêtres sont ordonnés par l'évêque de leur diocèse.

     * 04 - Les sacrements

    Ils sont co-responsables de l´Église locale : le prêtre est défini comme coopérateur, collaborateur de l´évêque. Il est « envoyé » (un don fait) à une communauté, il n´en est pas le délégué.

    Ses missions peuvent s'exercer dans des cadres très divers. Mais, quelle que soit la charge que le prêtre a reçu (une ou plusieurs paroisses, une aumônerie, …), sa présence consiste toujours à éveiller chacun au Christ, à sa parole libératrice.

     * 04 - Les sacrements

    Ceux qui reçoivent le sacrement de l’Ordination ou de l’Ordre sont consacrés pour être au nom du Christ, par la parole et la grâce de Dieu, les Pasteurs de l’Église.

    Les diacres

    Par leur ordination, les diacres signifient et rappellent à tout le peuple de Dieu, que l’Église ne doit cesser de manifester la charité du Christ pour tout homme. En particulier les plus pauvres, ceux qui sont à la marge.

    Ils sont au sein de l’Église, et pour le monde, le signe du Christ serviteur « lui qui s’est anéanti en prenant la condition de serviteur et devenant semblable aux hommes » (Ph 2,7). Le geste du lavement des pieds (Jn 13) est le signe par excellence du Dieu qui vient à la rencontre de l’homme par un chemin bouleversant, celui du service.

    Le sacrement des malades

    Le sacrement de l’onction des malades est assez méconnu, souvent associé à l’extrême onction, et par conséquent à tout ce qui touche à la mort et aux questions existentielles de l’homme.

    L’onction des malades

    Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps.

    Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades : « Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit-Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève ».

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    Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus-Christ envers les personnes malades.

    « Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » (Jc 5, 14-15).

     * 04 - Les sacrements

    Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse.

    Quelle guérison ?

    Guérison intérieure, réconciliation avec soi-même, avec ses proches, avec Dieu, mais aussi parfois guérison physique ou vrai mieux être. Dans l’onction, le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant son Esprit, force pour lutter contre le mal.

    Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.

    Pourquoi les sacrements ont-ils été institués?

    Les Sacrements ont été institués comme un moyen spécial par lequel nous devons recevoir la grâce méritée pour nous par Jésus-Christ. Comme le Christ est le donneur de la grâce, Il a le droit de déterminer la façon par laquelle elle va être donnée.

    Quel est le rapport des sacrements avec le Christ ?

    Les mystères de la vie du Christ constituent le fondement de ce que maintenant, par les ministres de l'Église, le Christ dispense dans les sacrements. « Ce qui était visible dans notre Sauveur est passé dans les sacrements » (saint Léon le Grand).

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

    Sources :

    http://cplittoralouest.catholique.fr/spip.php?article390

    http://www.saintleuparis.catholique.fr/spip.php?article423

    http://www.cursillos.ca/formation/documents/compendium-quest-sacrements/catquest224-225.htm

    http://liturgie.catholique.fr/accueil/pastorale-sacramentelle/la-vie-sacramentelle/3656-qu-est-ce-qu-un-sacrement/

    http://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-sacrements/le-bapteme/

    http://site-catholique.fr/index.php?post/Le-Sacrement-du-BAPTEME

    http://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-sacrements/leucharistie/

    http://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-sacrements/la-confirmation/

    http://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-sacrements/la-penitence-et-la-reconciliation/

    http://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-sacrements/le-mariage/

    http://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-sacrements/lordination/

    http://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-sacrements/le-sacrement-des-malades/


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