• * 15 - Évangiles canoniques / apocryphes

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    Les Évangiles canoniques 

    Les Évangiles apocryphes

    Introduction

    Les Évangiles (du latin evangelium, lui-même emprunté au grec ancien εὐαγγέλιον / euangélion, « bonne nouvelle ») sont les écrits en langue grecque qui relatent la vie et l'enseignement de Jésus de Nazareth, appelé par les chrétiens Jésus-Christ. De nombreux évangiles ont circulé lors des premiers siècles de l'ère du christianisme.

    Quatre sont reconnus comme canoniques par les Églises chrétiennes : les évangiles dits selon Matthieu, Marc, Luc et Jean.

    Les autres Évangiles, non reconnus, voire écartés pour leur absence de contenu spirituel (Évangile de l'enfance selon Thomas, par exemple) sont déclarés apocryphes.

    Les Évangiles canoniques

    Les Évangiles canoniques sont les quatre Évangiles reconnus par les Églises chrétiennes catholique, protestantes et orthodoxes.

    Les Évangiles canoniques sont anonymes. Ils ont été traditionnellement attribués à deux disciples de Jésus (pour l'Évangile selon Matthieu et l'Évangile selon Jean), ou à des proches de ses disciples (pour l'Évangile selon Marc et l'Évangile selon Luc) :

    • Matthieu, dit le publicain, l'Apôtre ou l'Évangéliste ;
    • Marc, disciple de Pierre ;
    • Luc, dit le médecin bien-aimé, disciple de Paul de Tarse et à qui est aussi attribuée la rédaction des Actes des Apôtres ;
    • Jean dit l'Apôtre ou l'Évangéliste.

    Le plus ancien témoin littéraire de l'attribution des Évangiles à leurs auteurs traditionnels est daté de la seconde moitié du 2ème siècle, comme en attestent les écrits d'Irénée de Lyon.

    Irénée de Lyon, vers 200, a décrit très sobrement la formation des quatre évangiles : « Ainsi Matthieu publia-t-il chez les Hébreux, dans leur propre langue, une forme écrite d'évangile, à l'époque où Pierre et Paul évangélisaient Rome et y fondaient l'Église. Après le départ de ces derniers, Marc, le disciple et l'interprète de Pierre, nous transmit lui aussi par écrit ce que prêchait Pierre. De son côté, Luc, le compagnon de Paul, consigna en un livre l'évangile que prêchait celui-ci. Puis Jean, le disciple du Seigneur, celui-là même qui avait reposé sur sa poitrine, publia lui aussi l'évangile tandis qu'il séjournait à Éphèse en Asie ».

    Toutefois, il est établi que l'Évangile selon Matthieu que nous connaissons a été directement composé en grec probablement à partir d'une version de l'Évangile selon Marc pour l'une de ses sources. Par ailleurs, il est établi que l'Évangile attribué à Jean a connu trois phases de rédaction et que l'auteur de l'Apocalypse attribuée à l'apôtre Jean, ne serait pas un de ses rédacteurs.

    Irénée était disciple de Polycarpe, lequel aurait été compagnon de Jean.

    Attribution historique, datation et composition

    Plusieurs de ces attributions ne sont pas reconnues par les historiens. Les évangiles auraient été écrits en plusieurs phases, par la deuxième ou troisième génération de disciples, vraisemblablement dans une fourchette qui oscille entre 65 et 95, d'après les différentes options historiographiques. Michel Quesnel parle de 65 et 953, comme la majorité des historiens et des exégètes, et Raymond Edward Brown donne la fourchette 70 - années 90, à plus ou moins 10 ans près. Les textes sont le fruit d'un long processus de recueil des paroles de Jésus de Nazareth. Ces paroles, parfois adaptées voire complétées, sont reprises dans les diverses situations de la vie des premières communautés chrétiennes et ensuite agencées à la manière d'une Vie (une Vita) à l'antique, qui ne relève cependant aucunement de la biographie. Ils ne seront par ailleurs appelés « évangiles » que vers 150.

    Si les spécialistes insistent sur les difficultés d'une datation plus précise de ces écrits, l'ordre chronologique de leur apparition est admis par la plupart d'entre eux. Les évangiles ne sont pas les textes les plus anciens du Nouveau Testament : leur rédaction est précédée par d'autres, comme une partie des épîtres de Paul (50 - 57) ou par l'Épître de Jacques (vers 60). Le premier Évangile est celui de Marc, écrit vers 70 à l'exception de la finale (Marc 16), largement ultérieure. Vers 80 - 90, suit l'Évangile selon Matthieu. L'Évangile selon Luc est daté de 80-85 et son auteur est sans doute le même que celui des Actes des apôtres, rédigés vers la même époque et dans un même style littéraire. Pour finir, celui selon Jean se situe entre 90 et 100, voire 110.

    Les Évangiles selon Matthieu, Marc et Luc, qui racontent l'histoire de Jésus d'un point de vue relativement semblable, sont dits synoptiques. L'Évangile selon Jean relève d'une autre christologie, appelée johannique.

    Selon la théorie des deux sources, admise par la quasi-totalité des chercheurs, les parties communes à Matthieu et à Luc dépendent à la fois de l'Évangile selon Marc et d'un document perdu appelé la source Q.

    Le plus ancien fragment d'un évangile est le Papyrus P52, daté d'environ 125 et qui est un très court extrait de l'évangile selon Jean.

    Les principaux codex contenant des versions à peu près complètes des évangiles, écrits en langue grecque, sont le codex Vaticanus et le codex Sinaiticus qui datent du milieu du 4ème siècle.

    Irénée, évêque de Lyon était une figure importante dans la défense des quatre principaux évangiles de Matthieu, de Marc, de Luc, de Jean dans le Nouveau Testament en 170. Irénée est le premier écrivain chrétien connu à avoir listé les quatre évangiles canoniques comme inspirés divinement. Il le fit probablement en réaction à la version de l'Évangile de Luc éditée par Marcion, car celui-ci affirmait que l'Évangile de Luc était le seul et véritable évangile. Irénée était aussi le premier à affirmer que l'Évangile de Jean était écrit par Jean l'apôtre, et que l'Évangile de Luc était écrit par Luc, le compagnon de Paul.

    Les trois premiers (l'Évangile selon Matthieu, l'Évangile selon Marc et l'Évangile selon Luc) sont qualifiés de synoptiques — ils présentent plus ou moins les mêmes épisodes — par opposition au quatrième (l'Évangile selon Jean) qui fait état d'une vision plus intériorisée du message chrétien, et qui est en fait plus mystique.

    Les Évangiles de Mathieu, Marc, Luc et Jean constituent les sources documentaires principales concernant la vie et l'enseignement de Jésus, qu'ils abordent chacun selon une perspective particulière tout en suivant le même schéma général et en transmettant la même philosophie.

    Sens des Évangiles et exégèse

    L'Église catholique reconnaît aux Évangiles (et à la Bible en général) quatre significations différentes :

    • le sens littéral, relatif à la réalité et à la signification historique des événements décrits, qui relève les éléments historiques contenus dans le texte ;
    • le sens allégorique ou spirituel, relatif à la signification religieuse, qui énonce ce que le texte apporte à la foi, au dogme ;
    • le sens moral, relatif à la relation entre le texte et le croyant ;
    • le sens anagogique ou mystique, relatif à la symbolique des faits rapportés dans les Écritures, qui leur donne une dimension eschatologique.

    Le premier sens relève de l'analyse historique des faits, les trois autres sont du domaine de la croyance. Pour un chrétien, ils sont indissociables et trouvent leur accomplissement dans la lectio divina, méditation personnelle des évangiles qui intègre ces quatre dimensions :

    « Ces quatre niveaux de sens correspondent en substance aux approfondissements que la lectio divina propose de faire au lecteur de l’Écriture, en le guidant du niveau historico-littéral (lectio) à son approfondissement révélateur et théologique qui fait émerger un message central (meditatio) auquel on répond par la prière et l’engagement dans la vie (oratio), jusqu’à donner à l’existence tout entière de partager le regard de Dieu sur les réalités humaines (contemplatio) ».

    Pour définir le sens des Évangiles, les chercheurs et les théologiens ont recours à l'exégèse. L'exégèse n'est pas le seul fait des croyants, notamment quand il s'agit d'analyser la réalité historique des éléments contenus dans les Évangiles. L'Église catholique romaine a donné des orientations générales sur la manière de conduire les études exégétiques : pendant le Concile Vatican II, la Commission Biblique Pontificale a fait paraître une Instruction sur la vérité historique des évangiles (21 avril 1964) qui a été favorablement accueillie comme guide de travail par les exégètes.

    Selon ses directives très ouvertes, il existe trois étapes de rédaction des Évangiles :

    • Prédication de Jésus et premiers témoins,
    • Prédication apostolique et formation des écrits,
    • Rédaction des Évangiles

    L'encyclique « Fides et ratio » (numéro 94) précise, en référence à cette instruction :

    « En ce qui concerne les textes bibliques, et les évangiles en particulier, leur vérité ne se réduit assurément pas au récit d'événements purement historiques ou à la révélation de faits neutres, comme le voudrait le positivisme historiciste (111). Au contraire, ces textes exposent des événements dont la vérité se situe au-delà du simple fait historique : elle se trouve dans leur signification dans et pour l'histoire du salut. Cette vérité reçoit sa pleine explicitation dans la lecture que l'Église poursuit au long des siècles, en gardant immuable le sens originel. Il est donc urgent que l'on s'interroge également du point de vue philosophique sur le rapport qui existe entre le fait et sa signification, rapport qui constitue le sens spécifique de l'histoire ».

    Cette instruction reçoit une confirmation des théologiens et exégètes actuels qui voient dans les évangiles des œuvres théologiques dont les auteurs ont plus une visée doctrinale qu'un souci historique.

    Les Évangiles comptent 47 paraboles. Elles sont toutes contenues dans les évangiles synoptiques. L'Évangile selon Jean ne comporte aucune parabole.

    Les Évangiles apocryphes

    Les récits de la vie de Jésus qui n'ont pas été retenus comme faisant partie du canon officiel ont été désignés sous le terme d' « évangiles apocryphes » (étymologiquement : « évangiles cachés »). Ils ont été longtemps délaissés, mais l'exégèse moderne s'y intéresse à nouveau.

    Les artistes, au cours des âges, en ont souvent retenu des légendes pieuses qui ont joué un assez grand rôle. Des collections de maximes, comme l'Évangile de Thomas, revêtent un intérêt historique. De même, l'Évangile de Pierre, dont un fragment a été retrouvé en Égypte en 1884, est le seul à contenir une description de la résurrection de Jésus. Elles semblent défendre des doctrines gnostiques. Certains de ces évangiles sont proches de légendes populaires tendant à combler les vides du récit des quatre évangiles réputés plus anciens. Parmi les traditions bien présentes dans l'Église catholique mais n'apparaissant pas dans les évangiles officiels, on trouve le nom des parents de Marie, mère de Jésus (qui se prénommeraient Anne et Joachim), ou la présence du bœuf et de l'âne dans la crèche où est né Jésus.

    Pourquoi quatre évangiles?

    Le Nouveau Testament débute par les quatre Évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean). Ces quatre Évangiles sont la première et principale source d'informations sur la vie et le ministère de Jésus.

    Cependant, pourquoi avoir quatre Évangiles et pourquoi n'avons-nous pas un seul livre ouvrant le Nouveau Testament et qui raconterait la vie de Jésus-Christ?

    Lorsque l'on regarde les dates de rédaction des Évangiles, on remarque qu'ils n'ont pas été écrits juste après la mort et la résurrection de Jésus. Leur rédaction a commencé alors que les témoins de la vie de Jésus commençaient à mourir et alors que les premières communautés chrétiennes se développaient. Les évangiles sont donc là pour préserver ces témoignages.

    Les auteurs des Évangiles nous donnent des indications sur leurs raisons d'écrire. Luc précise qu'il souhaite présenter à son lecteur un récit le plus complet qui soit de la vie de Jésus (Luc 1:3). Jean précise que son souhait en écrivant cet évangile est de développer la foi de ses lecteurs (Jean 20:31).

    Quand on lit une biographie, ce que l'on recherche c'est une présentation la plus complète possible de la vie d'une personne, présentation qui nous permette de tout connaitre pour autant que cela soit possible. En cela les Évangiles ne sont pas comme nos biographies car aucun ne présente un récit complet comprenant tous les aspects de la vie de Jésus. Cependant, Luc prétend que son récit est digne de confiance et qu'il a interrogé les plus de témoins possibles avant de rédiger son évangile (Luc 1:1-4).

    Ainsi, les différents Évangiles que nous possédons répondent à des objectifs qui sont différents et sont adressés à des personnes différentes.

    Les auteurs

    Les quatre Évangiles portent les noms de leurs auteurs. Quand on commence la lecture (Matthieu 1:1 ou Marc 1:1 par exemple), le nom de l'auteur n'est pas mentionné.

    Comment donc les noms sont-ils apparus ? Deux types d'arguments ont conduit à associer les noms aux auteurs des Évangiles.

    Parfois des éléments du texte des Évangiles apportent des indices quant à l'auteur (comme par exemple en Jean 21:20-25).

    Un autre type d'argument est le fait que les premiers chrétiens et en particulier les Pères de l'Église des premier et second siècles après Jésus-Christ associaient déjà les textes des Évangiles avec leurs auteurs.

    Ainsi, Matthieu (aussi appelé Lévi) était l'un des disciples de Jésus et est considéré comme l'auteur du premier Évangile. On pense qu'il a rédigé ce livre vers les années 50-60 de notre ère. Ce qui frappe lors de la lecture de cet Évangile ce sont les nombreuses citations de l'Ancien Testament ce qui tend à montrer que les premiers lecteurs étaient des Juifs convertis auxquels Matthieu voulait montrer que Jésus est le Messie.

    Marc est l'auteur du second Évangile. C'était l'un des proches de l'apôtre Pierre (ce qui permet d'avoir une idée de ses sources pour la rédaction). Marc est aussi connu sous le nom de Jean-Marc et il apparaît dans d'autres textes du Nouveau Testament (Actes 12:12; 1 Pierre 5:13). Il semble que son livre ait été rédigé plus tardivement aux environs de 63-68 après Jésus-Christ et que les lecteurs étaient des chrétiens non-Juifs.

    L'Évangile de Luc est le premier volume rédigé par Luc, un compagnon de l'apôtre Paul, le second étant les Actes des apôtres. Cet évangile aurait été rédigé entre 60 et 80 après Jésus-Christ. Un trait caractéristique de cet évangile est le fait que Jésus est présenté comme le Sauveur de tous les hommes. A cet effet Luc mentionne de nombreux exemples où Jésus exerce son ministère parmi les personnes en marge de la société du premier siècle.

    Enfin, l'Évangile de Jean est associé à Jean l'un des fils de Zébédée qui était un des douze disciples. La rédaction de cet évangile est plus tardive et se serait faite entre les années 80 et 100 c'est-à-dire à la fin du premier siècle.

    Les Évangiles synoptiques

    Lorsqu'on lit les Évangiles il apparaît que l'Évangile de Jean est différent des trois autres (Matthieu, Marc et Luc). Ces derniers présentent en effet de très nombreuses ressemblances qui font penser que les auteurs ont eu des sources communes. En particulier on retrouve beaucoup d'épisodes communs à ces trois livres. 601 des 661 versets de l'Évangile de Marc se retrouvent dans l'Évangile de Matthieu et/ou dans l’Évangile de Luc.

    De nombreuses théories ont été proposées pour expliquer cela. Sans les détailler toutes, il semble que le premier évangile rédigé (Matthieu) ait servi de base pour la rédaction des deux autres. Les autres auteurs utilisèrent aussi d'autres sources pour compléter leur récit. Il est important de rappeler que les évangiles ne constituent pas des biographies mais avait pour fonction de préserver l'enseignement de Jésus et d'encourager les premières communautés chrétiennes.

    S'il y a de nombreuses similitudes entre eux, ces trois Évangiles synoptiques ont des thèmes centraux différents :

    L'Évangile de Matthieu cherche à démontrer que Jésus est le Messie et il sert aussi à encourager les croyants d'origine juive à suivre l'enseignement du Christ. Saint Matthieu s'est attaché à montrer comment Jésus a accompli les Écritures qui annonçaient sa venue et ce qui le concernait.

    L'Évangile de Marc met en avant les actes de Jésus (miracles, exorcismes) plutôt que les discours. Saint Marc a voulu montrer que c'est par la façon dont il a vécu et est mort que Jésus témoigne qu'il est bien le Fils du Dieu qui s'abaisse jusqu'à l'homme. On note aussi que la formation et l'enseignement des disciples y prend une place importante.

    L'Évangile de Luc d'abord destiné à Théophile insiste sur l'universalité du message de Jésus et montre le ministère de Jésus parmi les personnes en marge de la société de l'époque. L'Evangile de saint Luc est avant tout Bonne nouvelle de la miséricorde, du pardon de Dieu.

    L'Évangile de Jean

    L'Évangile de Jean présente plusieurs différences par rapport aux autres Évangiles :

    • Il n'y a pas de récit de la nativité ni de généalogie du Christ.
    • Il n'y a pas de récit de la tentation de Jésus ni de son baptême.

    Saint Jean s'est attaché à nous montrer Jésus en relation constante avec Dieu son Père dont il vient et auquel il retourne. Le but de Jean est clairement la foi en Jésus Messie, Fils de Dieu.

    Le récit semble être construit autour de sept paroles importantes (les sept « Je suis ») et sept miracles, et moins d'éléments du ministère du Christ nous sont rapportés.

    Par contre, Jean semble beaucoup plus intéressé à montrer l'identité de Jésus et en particulier le fait qu'il est le Fils de Dieu. Pour certains, le fait que les questions de l'identité et de la divinité de Jésus soient centrales au texte traduit une rédaction plus tardive et montre la préoccupation qu'avaient les chrétiens de la fin du premier siècle.

     Lien vers une analyse plus approfondie de l'Évangile de Jean

    En conclusion

    Nous avons quatre Évangiles car plusieurs auteurs ont accompli le travail d'interroger les témoins de la vie de Jésus. Ils l'ont fait pour plusieurs raisons et parce qu'ils voulaient encourager des communautés chrétiennes différentes.

    La diversité dans les quatre Évangiles permet de parler différemment à différentes communautés. Cela nous permet aussi de découvrir plusieurs facettes de Jésus. Une façon d'illustrer cela est de considérer les représentations symboliques des Évangiles qui ont été faites il y a plusieurs siècles. Ce qu'on appelle le tétramorphe est le fait que quatre figures ont été choisies pour représenter les évangiles : l'homme pour l'Évangile de Matthieu, le lion pour l'Évangile de Marc, le taureau pour l'Évangile de Luc et l'aigle pour l'Évangile de Jean. Ces figures représentent aussi des aspects centraux de la vie de Jésus : sa naissance et son incarnation (l'homme), la tentation dans le désert (lion), sa mort (le taureau) et son ascension (l'aigle).

    Liens vers le parchemin « Le Tétramorphe »

    Enfin, s'il y a des différences entre les quatre Évangiles et parfois des difficultés à les harmoniser, il y a aussi un message central commun à ces quatre livres : les Évangiles nous racontent la naissance de Jésus le Fils de Dieu, sa vie et son ministère parmi les hommes, sa mort et sa résurrection. C'est cela le message de l'Évangile.

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

    Références :

    Bibliographie

    Daniel Marguerat

    Introduction au Nouveau Testament : son histoire, son écriture, sa théologie

    Editions Labor et Fides, 2008, p. 13

     

    Pierre Geoltrain

    Les origines du christianisme : comment en écrire l'histoire

    in « Aux origines du christianisme »

    Editions Gallimard / Le Monde de la Bible, 2000, p. XVII

     

    Raymond Edward Brown

    Que sait-on du Nouveau Testament ?

    Editions Bayard, 2000

     

    André Benoît

    Saint Irénée : introduction à l'étude de sa théologie

    Presses universitaires de France, 1960, p. 112.

     

    Hans Conzelmann et Andreas Lindemann

    Guide pour l'étude du Nouveau Testament

    Editions Labor et Fides

     

    Jean Carmignac

    La Naissance des évangiles synoptiques

    Éditions F.X. de Guibert, 1984

     

    Sitographie

    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vangiles

    https://www.universdelabible.net/la-bible/une-bibliotheque/pourquoi-quatre-evangiles

    https://www.google.be/search?q=les+%C3%A9vangiles&oq=les+%C3%A9vangiles&aqs=chrome..69i57.3918j0j8&sourceid=chrome&ie=UTF-8


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