• * 181018 Saint Luc, Évangéliste

    Le 18 octobre...

    Fête de saint Luc, Évangéliste

     * Saint Luc, Évangéliste

    Introduction

    L’Eglise nous invite à célébrer aujourd’hui la fête de saint Luc. Comme pour beaucoup de fêtes de saints apôtres ou évangélistes, la liturgie nous invite à méditer sur l’identité du disciple et les exigences qui lui sont liées. A ce titre, le récit de l’Évangile du jour est particulièrement évocateur puisqu’il nous relate précisément l’envoi en mission des soixante-douze disciples choisis par Jésus.

    Soixante-douze, ce nombre n’est pas sans nous rappeler les soixante-douze nations de Genèse 11 qui peuplent l’ensemble de la terre. A travers lui, c’est à la fois l’universalité du salut mais aussi l’universalité de l’appel du Seigneur à porter ce salut qu’il nous faut lire. Saint Luc, compagnon de route de saint Paul, a contribué lui aussi à ce que ce salut puisse être entendu de beaucoup. Derrière la manière dont il nous relate l’essor de l’Eglise au lendemain de la Pentecôte dans le livre des Actes des Apôtres, nous sentons tout le souffle évangélique qui l’animait.

    L’annonce du salut passe chez saint Luc par l’exaltation de la bonté et de la miséricorde du Seigneur. Cet aspect semble l’avoir profondément impressionné. En effet, sans son Évangile, nous ne connaîtrions pas la parabole du bon samaritain, ni celle de la brebis perdue ; nous ne connaîtrions pas l’existence de Zachée, ni celle du bon larron. Nous aurait échappé le fait que Jésus était accompagné et soutenu par un groupe de disciples, et surtout nous n’aurions pas cette page merveilleuse et éclatante de l’Évangile, celle de ces deux fils célèbres, le premier qui revient après avoir claqué la porte de chez lui et le second, l’aîné, en colère contre l’attitude d’un Père qui nous révèle le véritable visage de Dieu.

     * Saint Luc, Évangéliste

    Dante Alighieri appelait saint Luc « Scriba mansuetudinis Christi », le scribe de la mansuétude du Christ. Habitué aux capricieuses divinités païennes, Luc a dû être foudroyé par la prédication de saint Paul et son cœur a sans doute été immédiatement rempli par ce sourire et ce regard de tendresse du Seigneur qu’il n’avait, tout comme nous, pas connu de son vivant.

    C’est ce sourire et cette tendresse de Dieu qu’il nous partage dans son Évangile. Et c’est en cela qu’il se révèle véritable disciple du Seigneur. Le disciple transmet ce qu’il a reçu au contact du maître et avec saint Luc nous nous rendons compte qu’il n’y a pas besoin d’avoir vécu avec le Seigneur pour en être son disciple.

    Qu’en ce jour saint Luc nous aide à redécouvrir le visage de compassion et de miséricorde de notre Dieu, ce Dieu qui vient à notre rencontre pour nous prendre sur ses épaules et nous ramener à lui, la source de vie. N’est-ce pas ce qu’à notre tour nous aurons de plus beau à faire connaître aux hommes de ce monde ? Nous faire les porteurs de cette Bonne Nouvelle, n’est-ce pas nous faire les porteurs du salut et devenir ainsi à notre tour de véritables disciples du Seigneur ?

    Frère Elie

     * Saint Luc, Évangéliste

    Quelques éléments de la biographie de Luc

    Saint Luc, peut-être juif d’origine, naquit, dit saint Eusèbe, à Antioche la capitale des rois de Syrie. Saint Paul nous dit qu’il y exerçait les fonctions de médecin.

    Compagnon de voyage de l’Apôtre des Nations, il fut aux côtés de saint Paul durant la plupart de ses missions et pendant sa double captivité à Rome.

    Grâce à ses relations avec ce maître et avec les autres Apôtres, il put écrire le troisième Évangile que saint Jérôme et saint Jean Chrysostome désignent sous le nom d’ « Évangile de saint Paul ». Comme le Docteur des Gentils, il s’adresse aux païens pour leur prouver que le salut est apporté par Jésus à tous les hommes sans exception qui croient en Lui.

    On le désigne sous le symbole du bœuf, l’un des quatre animaux de la vision d’Ézéchiel, parce qu’il commence son Évangile en parlant du sacerdoce de Zacharie, prêtre et sacrificateur, et que le bœuf était la victime la plus ordinaire des sacrifices de l’ancienne loi.

    La Messe de saint Luc présente, de même que celle de saint Marc, cette particularité qu’on y lit l’Évangile renfermant les instructions du Sauveur à Ses soixante-douze disciples, parce que ces deux Évangélistes ne furent pas Apôtres, mais seulement des Disciples de Notre-Seigneur.

    Saint Jérôme rapporte que saint Luc mourut en Achaïe, âgé de quatre-vingt-quatre ans.

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    Analyse de la liturgie de ce jour

    Épître : « Luc est seul avec moi ».

    Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée (2 Tm 4, 10-17b)

    Bien-aimé, Démas m’a abandonné par amour de ce monde, et il est parti pour Thessalonique. Crescent est parti pour la Galatie, et Tite pour la Dalmatie.

    Luc est seul avec moi. Amène Marc avec toi, il m’est très utile pour le ministère.

    J’ai envoyé Tychique à Éphèse. En venant, rapporte-moi le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpos. Apporte-moi aussi mes livres, surtout les parchemins. Alexandre, le forgeron, m’a fait beaucoup de mal. Le Seigneur lui rendra selon ses œuvres.

    Toi aussi, prends garde à cet individu, car il s’est violemment opposé à nos paroles.

    La première fois que j’ai présenté ma défense, personne ne m’a soutenu : tous m’ont abandonné. Que cela ne soit pas retenu contre eux.

    Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent.

    – Parole du Seigneur –

    Texte fourni par l’Association Épiscopale Liturgique pour les pays francophones

     * Saint Luc, Évangéliste

    Commentaire :

    La fin de cette épître contient des communications personnelles concernant Paul lui-même et quelques-uns de ses collaborateurs. Tout d’abord, il exprime le désir de revoir Timothée au plus tôt car, en hiver et avec les moyens techniques de cette époque, un tel voyage s’avérerait difficile, voire impossible (v. 21).

    Dans l’épître à Philémon, écrite lors de la première captivité à Rome, Démas est désigné expressément comme un « compagnon d’œuvre » (Phm. 24). Dans l’épître aux Colossiens, seul son nom est mentionné (4 : 14). A présent il doit constater que Démas l’a abandonné, « ayant aimé le présent siècle » (v. 10). Démas s’était probablement découragé et avait perdu de vue que ses bénédictions, son appel, et sa citoyenneté étaient célestes.

    De Crescens, qui s’était rendu en Galatie, et de Tite qui était allé en Dalmatie, il ne nous est rien dit de négatif, et nous pouvons admettre qu’ils étaient partis pour le service du Seigneur.

    Luc était maintenant le seul collaborateur de l’apôtre prisonnier à être près de lui à Rome. Il est l’auteur d’un Évangile et du livre des Actes des Apôtres. Il avait accompagné Paul dans son deuxième voyage missionnaire, de la Troade jusqu’à Philippes (Act. 16 : 10-40), lors du troisième voyage, de Philippes à Jérusalem (Act. 20 : 5 ; 21 : 17), et enfin dans le voyage conduisant Paul de Césarée à Rome (Act. 27 : 1-2). Selon le choix des pronoms « ils » ou « nous » dans la narration du livre des Actes, nous pouvons savoir qu’il accompagnait Paul.

    Paul demande à Timothée d’amener Marc, qui lui sera utile pour le service. Jean-Marc, neveu de Barnabas, avait accompagné Paul et Barnabas lors de leur premier voyage missionnaire, mais peu de temps après, il les avait laissés et était retourné à Jérusalem, sa ville natale (Act. 13 : 13). Alors qu’ils projetaient le deuxième voyage, Barnabas se proposait de le reprendre avec eux, ce qui amena de l’irritation entre lui et Paul. Paul partit donc en compagnie de Silas, et Barnabas retourna à Chypre, sa patrie, avec Marc (Act. 15 : 37-40). Ainsi, ce jeune homme avait été à l’origine d’un désaccord entre deux serviteurs approuvés du Seigneur. Mais le Seigneur s’occupait de Marc, de sorte que Paul pouvait écrire environ dix ans plus tard aux Colossiens, de recevoir Marc comme compagnon d’œuvre pour le royaume de Dieu (Col. 4 : 10). Dans notre passage il va même plus loin en lui rendant le témoignage, qu’il serait utile pour le service dans lequel il avait jadis failli (v. 11). Il était donc spirituellement entièrement restauré. Comme Luc, Marc a été employé par le Saint Esprit pour rédiger un des quatre évangiles, précisément celui qui nous présente le Seigneur comme le parfait serviteur.

    Tychique, « le bien-aimé frère et fidèle serviteur dans le Seigneur », était déjà allé à Ephèse, sur la demande de Paul (Eph. 6 : 21). Il l’y envoie à nouveau (v. 12).

    Le serviteur délaissé : v. 13

    Paul demande ensuite à Timothée de lui apporter le manteau qu’il avait laissé en Troade chez Carpus. L’hiver approchait et il en éprouvait un besoin urgent. Timothée devait également amener les livres, spécialement les parchemins, peut-être les livres de l’Ancien Testament. Nous ne savons pas de quels livres il s’agissait, mais le parchemin était alors le matériel pour écrire le plus coûteux.

    On entend dire parfois que de tels propos, si personnels et en apparence bien secondaires, sont la nette démonstration que la parole de Dieu n’est pas inspirée dans son entier. Mais on oublie que Dieu a soin de ses enfants aussi bien en ce qui concerne leur corps et leur âme que leur esprit. C’est pourquoi personne ne peut éliminer de sa vie de foi les menus détails du quotidien. Le Seigneur disait à ses disciples que les cheveux mêmes de leur tête étaient tous comptés (Luc 12 : 7). Ainsi Paul remettait sa vie entière entre les mains de son Dieu et Père et il est en cela un exemple pour nous. « Que vous mangiez, que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu », pouvait-il écrire aux chrétiens de Corinthe (1 Cor. 10 : 31).

    Le pouvoir de l’ennemi : v. 14-15

    Nous ne pouvons pas l’affirmer, mais il est possible que le verset 14 nous parle de la même personne que 1 Timothée 1 : 20. Paul doit constater qu’Alexandre a montré beaucoup de méchanceté envers lui. Mais Paul ne donne aucun détail, il le remet à celui qu’il appelle au verset 8 « le juste juge » : « Le Seigneur lui rendra selon ses œuvres ». Timothée devait se garder de cet homme qui nuisait aux croyants (v. 15) et qu’il avait apparemment lui-même rencontré. L’utilisation du pluriel : « Il s’est violemment opposé à nos paroles », laisse penser qu’en dehors de Paul, d’autres frères l’avaient exhorté et lui avaient adressé des remontrances, mais sans succès. Et s’il ne s’était pas repenti, il restait donc un instrument entre les mains de Satan.

    Le pouvoir du Seigneur : v. 16-18

    Dans les trois versets suivants, l’apôtre prisonnier parle de ses propres circonstances. C'était la coutume chez les Romains, que des amis ou des parents assistent un accusé devant le tribunal. Combien Paul a dû être attristé en constatant que lors de son audience, personne ne l’avait assisté mais que tous l’avaient abandonné ! Tout comme jadis son Seigneur, il avait été seul devant ses accusateurs. Il lui ressemble aussi dans sa longanimité et son amour, lorsqu’il ajoute : « Que cela ne leur soit pas imputé ». Par ces paroles, il visait les frères qui l’avaient laissé seul au moment de sa plus grande détresse. Mais notre Seigneur, sur la croix, priait pour ses ennemis mêmes : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23 : 34).

    Après son arrestation, à Jérusalem, le Seigneur avait fortifié Paul par ces paroles : « Aie bon courage ; de même que tu as rendu témoignage à Jérusalem de ce qui me concerne, il faut que tu rendes témoignage aussi à Rome » (Act. 23 : 11). A présent, dans cette situation, il éprouvait le soutien du Seigneur. Il avait déjà pu écrire dans l’épître aux Philippiens, qu’il avait l’occasion en tant que prisonnier de porter le message du salut jusque dans la proximité de l’empereur romain (1 : 13 ; 4 : 22). Il avait durant sa vie mouvementée rendu témoignage devant petits et grands (Act. 26 : 22). A présent, il se tenait devant l’autorité suprême de l’empire romain afin que la prédication soit pleinement accomplie, que le message de l’évangile soit pleinement présenté, et que toutes les nations l’entendent.

    D’après A. R – extrait de « Sondez les Ecritures » (vol. 11)

     * Saint Luc, Évangéliste

    Évangile : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux ».

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 10, 1-9)

    En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
    Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
    Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
    Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
    Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘’Paix à cette maison’’. S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
    Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘’Le règne de Dieu s’est approché de vous’’ 
    ».

    – Acclamons la Parole de Dieu –

    Texte fourni par l’Association Épiscopale Liturgique pour les pays francophones

     * Saint Luc, Évangéliste

    Commentaire :

    1. Il les envoya deux par deux devant lui.

    Saint Luc a été le compagnon de saint Paul dans ses voyages apostoliques, comme nous pouvons le lire dans les « Actes des Apôtres ». Dans l’Évangile d’aujourd’hui, le Christ envoie ses disciples deux par deux pour prêcher le message du Royaume de Dieu. Nous, disciples du Christ, nous sommes aussi les messagers de la Bonne Nouvelle. Pour une telle mission Dieu a voulu choisir dans ce monde des personnes pour annoncer sa parole et, par leur exemple, donner un témoignage de la venue du Christ. Dans son message du mercredi 23 juin 2004, le pape Jean-Paul II l’a confirmé : « Tous les baptisés sont appelés à donner le Christ au monde ...Nous devons chacun selon ses forces et sa vocation, apporter le Christ au monde d’aujourd’hui. Soyez forts dans le Seigneur ». Quelles inspirations est-ce que j’ai reçues ? Est-ce que je suis prêt à les suivre, à n’importe quel prix ?

    2. Jésus nous invite.

    Cette invitation à suivre le Christ et à nous mettre à son service est aussi pressante aujourd’hui qu’elle l’était pour les soixante-douze disciples ! Nous annonçons la paix et le salut apportés par Dieu aux hommes il y a 2000 ans, mais nous devons renouveler ce message tous les jours de notre vie. Notre mission est de faire en sorte que toutes les personnes qui nous rencontrent sentent en elles-mêmes la rédemption apportée par le Christ pour eux. Ceci demande un travail de chaque instant, dans chaque aspect de notre vie. Il ne peut y avoir de parenthèses ou de moments de relâche dans notre effort pour annoncer la bonne nouvelle de l’amour du Christ aux hommes.

    3. N’ayez pas peur !

    Or, Dieu nous avertit que le monde où nous vivons est souvent fermé au message chrétien de vérité et d’amour. Jésus nous assure : « rien ne pourra vous faire du mal ». Alors, de quoi aurions-nous peur ? Le Père Maciel L.C. nous dit : « Celui qui n’a pas peur, celui qui lui ouvre les portes de son cœur, sait quel bonheur il reçoit en le suivant, même s’il sait aussi qu’il faut porter quotidiennement sa croix » (Ma Vie, c’est le Christ, n° 48). Jésus a promis d’être avec eux – et donc avec nous – jusqu’à la fin du monde. Par conséquent il nous encourage à être courageux même face à l’échec apparent, la critique ou les difficultés.

    4. Dialogue avec le Christ.

    Seigneur Jésus, tu appelles les ouvriers à ta moisson aujourd’hui comme pendant ta vie sur la terre. Que bon nombre d’entre nous suivent ton appel comme prêtres, hommes et femmes consacrés et apôtres de toute sorte. La moisson est grande, mais les ouvriers sont peu nombreux. Envoie plus de travailleurs, Seigneur. Envoie-moi ! Tu sais que je veux te servir, mais tu connais également ma faiblesse. Je fais confiance à ta grâce pour me soutenir. Avec toi toutes choses sont possibles !

    Extrait de « Catholic.org »

    Homélie :

     * Saint Luc, Évangéliste

    1. Nous fêtons saint Luc, l’Évangéliste de la douceur et de la bonté de Dieu. Jésus envoie ses « soixante-douze disciples » deux par deux. L’envoi de Jésus est un appel à toutes les bonnes volontés ! Nous « prions le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ». Dans le mystère de l’Annonciation à Marie, Jésus nous a donné les accents de son amour unique. Il nous dit encore aujourd’hui : prier et aller. Nous sommes envoyés vers les autres de la part de Dieu. Ainsi se développe en nous une grande liberté, nous ne cherchons pas à obtenir un résultat par nous-mêmes dans la mission. Nous attestons de l’action de Dieu dans notre action même. Chacun de nous est un envoyé, porteur de la Bonne Nouvelle, un artisan de paix : "Si votre paix est reçue, entrez et restez !". Dieu fait son œuvre et nous ne sommes pas inquiets si nous ne sommes pas reçus, « votre paix reviendra sur vous ». Nous annonçons la Parole de Dieu que nous avons reçu, la Bonne Nouvelle qui réconforte. Jésus n’est jamais loin, Il se manifeste en tous ceux qui annoncent le Royaume. Nous vivons en lui, dans la lutte pour le Royaume, dans le combat quotidien, Jésus est présent.

    2. Jésus ne nous cache pas les oppositions et les persécutions qui nous attendent. Il exige que nous entrions dans son combat les mains nues, que nous renoncions aux sécurités humaines et aux moyens extraordinaires. Pour la mission, il nous faut être libres de tout, sauf de l’amour qui a saisi notre cœur. L’amour qui nous brûle et que nous voulons communiquer est l’expression de la Croix de Jésus qui reste notre seul orgueil. Le véritable disciple participe toujours à la croix, il est configuré à la Croix de Jésus. Suivre Jésus résolument, c’est suivre l’Agneau envoyé parmi les hommes : Agneau muet devant celui qui le tond, Agneau docile qu’on mène à l’abattoir, Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, Agneau égorgé, Agneau de la Pâque, Agneau des noces éternelles qui nous invite à son festin. Jésus nous interpelle par une parole libre et libérante. Ainsi se tissent de nouvelles relations de liberté, des relations dans lesquelles peuvent s’ébaucher des collaborations fructueuses. Le Règne de Dieu est tout proche, l’Amour infini de Dieu est venu jusqu’à nous. Nous annonçons cet amour à ceux qui cherchent la lumière.

    3. Comme Jean-Baptiste, nous préparons sa venue dans le cœur des hommes en désignant Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Nous nous effaçons devant celui qui est le seul envoyé, l’envoyé du Père, dans l’Esprit Saint. Nous nous mettons en présence de Dieu et nous lui demandons son secours, car c’est lui le maître d’œuvre. Nous demeurons dans la disponibilité de celui qui a promis d’être avec nous tous les jours. Il nous est demandé d’être d’humbles serviteurs, disposés à faire tout ce que le Seigneur nous dira. Ainsi Dieu travaille en chacune de nos actions, il aime cette part de pauvreté en nous qui lui permet d’agir. Nous sommes transformés quand nous nous ouvrons à cet amour divin. Cet amour donné et reçu nous unifie, il nous tourne vers les autres. C’est l’Incarnation de Dieu, la venue de l’Esprit Saint dans la « pâte » humaine qui continue en nous l’enfantement d’un monde nouveau. Le travail de la Rédemption se poursuit dans le monde. Nous demeurons dans la paix, sous le regard de Dieu, dans la fraternité nouvelle que Jésus est venu nous apporter. L’Église porte le combat de Jésus pour la vie.

    Père Gilbert Adam

     * Saint Luc, Évangéliste

    Prière : Notre Père

    Avec l’Évangéliste Luc que nous fêtons ce 18 octobre, donnons la première place à la Parole et à la prière en reprenant la prière que Jésus a enseignée à ses disciples.

    Les disciples voient Jésus prier, et l'un d'eux lui demande alors de leur apprendre une prière comme Jean-Baptiste l’avait fait pour ses disciples (11,1), car le groupe des disciples de Jésus a besoin de s'identifier par une prière propre. Et c’est donc là que Jésus leur donne les paroles du « Notre Père ». À noter que, dans les évangiles, on ne voit jamais Jésus prier avec ses disciples.

    Mais, quel que soit le moment et l'occasion de cet enseignement, Jésus nous fait partager sa familiarité avec celui qu'il appelle « mon Père », et il nous appelle à entrer dans la vie de Dieu. Et il nous invite également à présenter avec confiance au Père notre vie et nos besoins :

    « Jésus priait un jour en un certain endroit. Quand il eut fini, l’un de ses disciples lui demanda : ‘’Seigneur, apprends nous à prier, comme Jean l’a appris à ses disciples’’.

    Jésus lui dit : ‘’Quand vous priez, dites : Père ! Que ton nom soit sanctifié ! Que ton Règne vienne ! Donne-nous chaque jour le pain dont nous avons besoin. Pardonne-nous nos péchés, comme nous pardonnons nous-mêmes à tous ceux qui nous font du tort. Ne nous expose pas à la tentation’’. » (Lc 11, 1-4).

    Bible Service, le portail de référence en France de la lecture biblique + Père Gilbert Adam

    Lien : Analyse 1 du « Notre Père »

    Lien : Analyse 2 du « Notre Père »

    Lien : Analyse 3 du « Notre Père »

    Lien : Analyse 4 du « Notre Père »

    Lien : Analyse 5 du « Notre Père »

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

     * Saint Luc, Évangéliste

    Méditation proposée par la chorale belgo-burundaise CSFA :

    Ta bonne nouvelle Seigneur est notre joie.

    Ta bonne nouvelle Seigneur fait notre foi.

    Nous l’avons reçue de toi comme une semence, car tes disciples l’ont transmise jusqu’à nous à travers les générations en abondance, pour qu’en germant elle devienne épi, partout.

    Tu nous appelles à semer à notre tour, tu appelles à moissonner pour ton amour.

    Tu nous as rachetés en mourant sur la croix, qu’écoutant ta Parole nous suivions ta voie.

    Père Jaroslav de Lobkowicz, LC

    Résolution proposée par le Père Jaroslav de Lobkowicz, LC :

    Avec l’aide du Seigneur, je témoignerai de joie dans mes rencontres.

     * Saint Luc, Évangéliste

    Prières proposées par notre Frère Chapelain Jean-Paul VS :

    1. Seigneur Jésus, faites-nous la grâce, à l’exemple de saint Luc, de vous aimer de toute notre âme, de tout notre esprit et de toutes nos forces, faites-nous aussi la grâce de vous servir tous les jours de notre vie, afin de mériter d’être exaucés dans toutes les demandes que nous vous adressons par l’intermédiaire de saint Luc, et que, par l’efficacité de ses prières, nous obtenions une santé parfaite de l’âme et du corps. Par Notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

    2. Saint Luc, qui obtenez la santé du corps et de l’âme à ceux qui vous invoquent, priez pour nous.

    3. Ô mon Jésus qui, sur la croix, nous avez délivrés et tendrement aimés, pauvres pécheurs que nous sommes. Je veux aussi vous aimer de tout mon amour, à cause de votre justice, en dirigeant vers elle toutes mes actions, et en souffrant avec joie, par amour pour vous, toutes les afflictions et tous les troubles. Ainsi soit-il.

    4. Saint Luc, protégez-nous !

    Ô Dieu tout puissant,
    qui a choisi saint Luc
    pour répandre par la parole et l'écriture
    l'Évangile de Jésus-Christ,
    comme médecin et apôtre
    tu l'as guidé à approcher
    les frères souffrants
    pour les soigner dans leur infirmité
    physique et spirituelle,
    par son intercession
    donne-nous la force de savoir soutenir
    avec la mansuétude du Christ
    toutes les épreuves de la vie,
    aux médecins chrétiens
    l'engagement de venir à leur rencontre
    avec compétence et amour
    quand ils ont besoin de leur aide.

    Références :

    http://www.homelies.fr/homelie,saint.luc,689.html

    http://viechretienne.catholique.org/pape/homelie/5546-saint-luc-evangeliste

    http://www.artliste.com/guido-reni/saint-luc-135.html

    https://www.histoiredunefoi.fr/meditations-bibliques/1536-pour-la-fete-de-saint-luc-evangeliste

    https://martinique.catholique.fr/fete-de-saint-luc-evangeliste

    http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-saint-Luc-le-troisieme-Evangeliste-compagnon-d-apostolat-de-St-Paul-Fete-le-18-octobre-No_514.htm

    http://www.pere-gilbert-adam.org/Saint-Luc.html

    http://www.jardinierdedieu.com/article-aller-en-toute-simplicite-97918903.html

    http://autopsie-du-monde.over-blog.com/article-la-pub-et-la-religion-du-nouvel-ordre-mondial-54330186.html

    http://mondieuetmontout.com/Fraternite-Emmanuel-Saint-Adresses-Franciscaines.htm

    http://www.michelledastier.org/index.php/2007/11/11/906-cage-par-le-pasteur-gilles-boucomont

    http://www.regnumchristi.fr

    https://www.bible-service.net/extranet/current/pages/200045.html


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