• * 30 - Le sens de la sainte Messe

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    Rubrique « Regards sur la liturgie » – 30

     Le sens de la sainte messe 

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

     Introduction 

    Afin de permettre à nos fidèles lecteurs, à nos Frères et Sœurs chrétiens, de participer plus activement et de profiter pleinement des célébrations dominicales, nous avons pensé mettre à leur disposition un outil de compréhension de ce qui s’y passe. Dans un premier temps, nos propos s’adresseront aux catholiques. Deux annexes s’adresseront ensuite aux protestants et réformés. Le parchemin 33 concernera l’œcuménisme de l’OSMTH et présentera les spécificités des principales religions qui nous concernent. Voici donc, pour débuter ce parchemin n° 30, une tentative d’explications des différentes étapes de la messe.

    Depuis 2000 ans, chaque dimanche, les chrétiens sont invités par le Seigneur à se rassembler pour écouter sa Parole et pour partager son Pain : ce regroupement de fidèles autour d’au moins un membre du clergé porte le nom de « messe ».

    La messe est donc le rassemblement du peuple de Dieu convoqué par son Seigneur pour venir lui rendre un « culte parfait ». Lors de la « Dernière Cène », Jésus n’a-t-il pas déclaré « Vous ferez ceci en mémoire de moi ! » ?

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Non, nous ne sommes pas « obligés d’aller à la messe le dimanche » : mais nous avons l’obligation de nous rassembler ! Il ne faudra pas oublier cette obligation le jour où il n’y aura plus de prêtres en suffisance !

    Dimanche, c’est le premier jour de la semaine, celui qui donne du goût à tous les autres jours. Le dimanche est un jour de fête où notre Dieu nous invite et où la communauté des chrétiens se rassemble pour le remercier, Lui, le Seigneur, Lui rendre grâce pour tous les bienfaits dont Il nous comble chaque jour.

    Nous avons l’obligation de nous rassembler parce que Dieu nous aime et qu’Il nous invite. Quoi de plus normal que de répondre positivement à son invitation et de Le remercier de nous guider chaque jour dans notre mission de parachever Son œuvre de création ?

    « Eucharistie », ce mot grec signifie « action de grâce », « remerciement ». Eucharistie, c’est l’autre nom de la messe. Ainsi, tout le monde est le bienvenu auprès de Jésus, le Christ, Fils de Dieu, et Dieu lui-même, Jésus, qui inaugura au soir du Jeudi Saint, ce qui allait devenir la première messe !

    Frère André

     Poursuivons notre réflexion en examinant …

    … quelques idées exprimées librement à propos de la messe ! 

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    • La messe, c’est Dieu qui nous fait signe, qui nous invite à son banquet, à un festin. Participer à l’Eucharistie, c’est d’abord répondre à une invitation, à un appel, à un rendez-vous d’amour, à un débordement d’Amour divin.
    • C’est le couronnement de toutes les formes de rencontre avec Jésus, le point de départ, à la fois la base et le sommet.
    • C’est participer à une fête au cours de laquelle Dieu renouvelle son Alliance avec son Peuple et le fait participer au mystère de sa Rédemption et collaborer au salut du monde.
    • Cette fête nous invite à la joie, la joie profonde du cœur à cœur avec Dieu, la joie de la rencontre intime qui procure la paix, même dans les épreuves de la vie, la découverte progressive de la Trinité d’amour : le Père donnant son Fils Jésus, Jésus se donnant à nous par amour, dans l’Esprit-Saint qui les unit.
    • La participation à l’Eucharistie est ressentie comme un moment vital et central de la journée. L’Eucharistie n’est-elle pas un don de Vie ?
    • N’est-ce pas Jésus qui s’offre par amour pour tous et pour chacun en particulier, et qui transmet à la fois sa force et sa Vie ?
    • Comme le Père a distribué la manne au désert, Jésus se donne comme une nourriture vitale, indispensable pour la vie aussi bien corporelle que matérielle et spirituelle. Jésus, Pain Vivant qui transforme les cœurs endurcis en pierres vivantes de son Église, Soleil qui illumine les êtres de l’intérieur pour les préparer à la Résurrection.
    • En célébrant le Mémorial de la Passion et de la Résurrection de Jésus, nous sommes face à face avec Jésus réellement présent. « C’est comme si nous étions aux côtés des Apôtres à la dernière Cène, à table avec Jésus ».
    • « Ce n’est pas moi qui assimile l’Hostie, c’est Elle qui m’assimile et m’attire irrésistiblement en Jésus ».
    • L’Eucharistie, c’est l’écoute de la Parole de Dieu et le partage du Pain et du Vin, le corps et le sang de Jésus-Christ.
    • C’est un temps d’écoute, de compréhension, d’approfondissement de la Parole, de réflexion sur nous-mêmes, de remodelage et d’ajustement au projet de Dieu.
    • Nous prenons conscience que Dieu nous parle à travers les récits de l’Évangile et l’homélie du prêtre, comme s’IL venait nous expliquer ce que nous vivons et que nous ne comprenons pas.
    • La Parole nous fait prendre conscience aussi de la souffrance de Dieu face à l’indifférence des hommes.
    • Nos moments de prière deviennent alors des temps forts de dialogue avec Dieu et qui se prolongent en louanges et actions de grâce.
    • Finalement nous ressortons de l’église, habités de la présence de Dieu, certains que Dieu nous aime et veut notre bonheur.

    Propos glanés par notre Frère Jean-Paul

     Déroulement général de la messe 

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    La messe comporte deux parties principales : la liturgie de la Parole et la liturgie eucharistique, qui sont considérées comme étroitement liées et formant « un seul acte de culte ». Pour manifester cette liaison, il est courant de parler des deux tables (l'ambon de la Parole et l'autel du sacrifice eucharistique) où les fidèles trouvent à se nourrir. En outre, certains rites ouvrent la célébration et la concluent. C'est ainsi que, dans la forme ordinaire du rite romain, la messe, aussi appelée la Cène du Seigneur, s'ordonne selon quatre parties successives.

    La messe est donc divisée en quatre étapes, soit les rites initiaux, la liturgie de la parole, la liturgie eucharistique et, finalement, le rite de conclusion. Ces étapes sont elles-mêmes subdivisées.

    La première étape, aussi appelée « le rassemblement », consiste au moment où le peuple de Dieu se prépare à prier son Seigneur et est disposé à célébrer l’Eucharistie. Lors de la procession d’entrée, un chant est entamé afin de créer une communion entre les fidèles. Après avoir vénéré l’autel, le prêtre introduit la célébration par un signe de croix, signe que les fidèles tracent sur eux-mêmes, et salue l'assemblée. Suit le rite pénitentiel, qui consiste en une demande de pardon à Dieu. Les fidèles entament alors une confession générale pour ensuite recevoir l’absolution du prêtre. L’assemblée poursuit avec le chant du Gloria, offert pour la grâce de Dieu après le pardon. Ces rites initiaux se terminent par une prière d’ouverture, l'assemblée étant pour lors purifiée et prête à accueillir la messe.

     Rassemblons-nous : 

     « Le Seigneur nous invite au repas ! » 

    Les rites initiaux

    Ils ont pour but de rassembler les fidèles et de les préparer à célébrer dignement l'Eucharistie. Ils débutent par un chant d'entrée, la salutation de l'autel et de l'assemblée par le prêtre.

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    L’accueil

    Le signe de la Croix : c’est le signe des chrétiens. Il rappelle que Jésus a donné sa vie sur la croix pour sauver tous les hommes. Par ce geste, les chrétiens disent qu’ils veulent suivre le Christ avec leur intelligence, leur cœur et leur force. Ils affirment leur foi en Dieu, Père, Fils et Esprit. Le signe de la croix exprime bien que les chrétiens sont rassemblés au nom de Dieu.

    Ensuite vient le rite pénitentiel, qui comporte l'absolution des péchés les moins graves. Les dimanches et jours de fêtes en dehors de l'Avent et du Carême, on dit ou on chante l'hymne du Gloria (Gloire à Dieu).

    Le pardon

    Le Seigneur nous aime infiniment. Sur la croix, Jésus nous l’a montré. Il nous invite à vivre avec Lui et Il nous accueille tels que nous sommes, malgré nos péchés. Dieu offre Son Amour de Père aux hommes, pour qu’avec Lui, ils soient heureux et vivent comme des frères. Le péché est l’attitude de celui qui refuse cet Amour et a une vie contraire à l’Évangile. Le Seigneur souhaite que les hommes accueillent Son pardon et se réconcilient. Plus les chrétiens découvrent que Dieu les aime, plus ils ont envie de changer et d’être comme des frères.

    La Miséricorde est une manière d’aimer, débordante de tendresse. Celle d’une mère pour son enfant. Celle de Dieu pour chaque homme, par-delà son péché. Avec tendresse et patience, Dieu attend que nous revenions vers lui, que nous nous « convertissions » !

    Le Gloire à Dieu

    Vraiment Dieu est formidable ! Il accomplit des choses extraordinaires. Il vient habiter au milieu des hommes en naissant petit enfant. Il nous rappelle qu’il faut ouvrir notre cœur à l’Amour, qu’il faut regarder et admirer la beauté du monde qu’il a créé et surtout qu’il faut suivre le Christ. Et les chrétiens répondent à cela en chantant ou en proclamant le Gloire à Dieu. Dans le Gloire à Dieu, les chrétiens acclament le Seigneur à cause de tout l’amour qu’il donne aux hommes. Cette prière du Gloire à Dieu est inspirée de l’annonce faite par les anges aux bergers dans la nuit de Noël.

    Le prêtre prononce enfin la prière d'ouverture (ou prière de collecte), qui exprime le caractère propre de la célébration.

    La prière d’ouverture

    Le prêtre dit à voix haute une prière au nom de tous. On l’appelle aussi une « oraison ». Ce qui vient d’un mot latin qui signifie « prière ».

    Les chrétiens répondent « Amen » à cette prière. C’est un mot hébreu qui signifie « c’est vrai, d’accord ». Ainsi, quand on dit « Amen », on approuve fermement ce qui a été dit avant. Cela exprime notre désir de faire ce que nous disons. On le prononce une douzaine de fois au cours de la messe !

     La parole de Dieu 

     « Le Seigneur nous fait comprendre la Bible » 

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    La Bible raconte la longue histoire de l’amour de Dieu pour les hommes : son Alliance avec son peuple, les gestes et les paroles de Jésus, sa mort et sa résurrection, ainsi que la réflexion des premiers chrétiens.

    Les chrétiens croient que Dieu parle aux hommes d’aujourd’hui à travers ces textes, lus en Église, et que cette Parole éclaire leur vie.

    La deuxième étape, la liturgie de la parole, constitue le moment où l’on proclame au peuple, par des lectures, la parole de Dieu. La première lecture, extraite de l'Ancien Testament, est suivie d’un psaume de louanges à Dieu. La deuxième, quant à elle tirée des Actes des Apôtres, encourage habituellement le peuple afin qu’il persévère dans sa vie de foi. Avant que le prêtre lise l’Évangile, l’Alléluia est chanté afin de saluer le Seigneur et d'être prêt à accueillir Sa Parole. La lecture de l’Évangile, qui représente ainsi la Parole de Dieu, se veut un moment de grande vénération, habituellement visible par l'attention des fidèles, debout. Cette lecture est suivie de l’homélie, un moment d’interprétation de la Parole du Seigneur en relation avec les préoccupations de l’assistance ou propre à la messe du jour. La profession de foi et la prière universelle – supplications de l'assemblée pour l'Église et ses dirigeants, pour la communauté locale, pour le salut du monde entier, etc. – closent la liturgie de la parole.

    La liturgie de la Parole

    Dans cette partie sont proclamées successivement deux, ou trois les dimanches et fêtes, lectures issues de la Bible ainsi qu'un psaume méditatif qui peut être lu ou chanté. La première lecture est en général issue de l'Ancien Testament ; elle est suivie du psaume. La seconde lecture, quand elle a lieu, est le plus souvent une épître apostolique. La lecture la plus importante est celle de l'Évangile qui est précédée d'une acclamation (le chant de l'Alléluia, hormis pendant le Carême) et que les fidèles écoutent debout. Le prêtre commente ensuite les textes : c'est l'homélie, dont le but est d'« expliquer à partir du texte sacré les mystères de la foi et les normes de la vie chrétienne ».

    Lors des dimanches et fêtes, l'assemblée fait sa profession de foi en reprenant les paroles du symbole des apôtres (Credo) ou de celui de Nicée-Constantinople.

    La liturgie de la Parole se conclut par la prière universelle, dont les intentions sont présentées par les fidèles. L'assemblée prie normalement pour les besoins de l'Église, pour le salut du monde entier, pour les affligés, et pour la communauté locale.

    La première lecture

    D’habitude un passage de l’Ancien Testament en lien avec l’Évangile du jour fait l’objet de cette première lecture. L’Ancien Testament, c’est la partie de La Bible écrite avant la naissance de Jésus.

    Le psaume

    En réponse à la première lecture, l’assemblée chante une très belle prière de La Bible. Il y a 150 psaumes. S’il n’est pas possible de chanter, le psaume prescrit peut être lu. Dans ce cas, l’assemblée énonce la phrase du refrain autant de fois que prévu.

    Jésus a prié avec les psaumes.

    La deuxième lecture

    Un passage d’une épitre (lettre) d’un apôtre fait l’objet de la deuxième lecture. Paul, Pierre, Jacques ou Jean donnent des nouvelles, des conseils, des avertissements aux premières communautés chrétiennes.

    Alléluia

    Ce mot vient de l’hébreu et veut dire « Louez Dieu ! Acclamez-le ! ». Donc on le chante pour acclamer la Parole de Dieu.

    L’Évangile

    Accueillir l’Évangile : Pour manifester notre respect de Jésus-Christ, Parole de Dieu, l’assemblée se lève avant la lecture de l’Évangile. Comme le prêtre, chacun trace avec le pouce, une croix sur son front, ses lèvres et son cœur, pour montrer que l’Évangile doit guider nos pensées, nos paroles et nos sentiments. Mais aussi, qu’on se sert de notre tête pour comprendre ce qui va être dit, avec notre bouche, à notre tour, nous proclamerons la Bonne Nouvelle, et nous garderons ces Paroles dans notre cœur.

    Après l’Alléluia, le célébrant proclame un passage de l’Évangile. Chaque année, on lit plus particulièrement l’un des trois premiers Évangiles : celui de Matthieu, celui de Marc, celui de Luc. C’est ce passage d’Évangile qui donne en quelque sorte le thème de la messe. L’Évangile selon saint Jean n’est généralement lu que lors des grandes célébrations (la Passion, Dimanche de Pâques, Pentecôte, Nativité). L’Évangile, c’est Jésus lui-même qui nous parle, c’est pour cela que nous l’écoutons debout.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    L’homélie

    Pendant l’homélie, le prêtre ou le diacre aide à comprendre la Parole de Dieu, en particulier l’Évangile. Il demande aux chrétiens de relire sans cesse ces textes. Il les appelle à découvrir comment cette Parole change leur vie avec Dieu et avec les autres. Il les invite à la mettre en pratique chaque jour.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Le Credo

    Ce mot latin signifie « je crois ». C’est le nom des grands textes que les chrétiens ont écrit pour résumer leur foi. Il y a deux textes : le Symbole de Nicée Constantinople et le Symbole des apôtres. Ces deux textes, les Symboles de la foi, ont été écrits il y a plus de 1500 ans.

    Faire « profession de foi » c’est proclamer, affirmer ce que nous croyons. Croire en Dieu, c’est lui faire confiance.

    Au cours d’un baptême, les mots de la foi des chrétiens (« le Credo ») sont proclamés. Depuis toujours l’Église reprend ces mots pour dire sa foi. Ces mots anciens révèlent l’amour que nous éprouvons pour Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit.

    La prière universelle

    La prière universelle est la prière de toute l’assemblée : on prie alors pour la vie de l’Église, pour la construction du monde, pour les malheureux, pour les gens qui sont présents à la messe… C’est notre prière à tous, on s’y associe en chantant un refrain. Pendant la prière universelle, nous prions avec toute la communauté qui s’ouvre au monde entier, à l’Église et à tous ceux qui souffrent.

     L’action de grâce ou l’Eucharistie 

     « Le seigneur partage avec nous le pain de vie » 

    Troisième étape de la messe, la liturgie eucharistique prend place à la table eucharistique, où sont apportés les dons (le pain et le vin). Sont récitées successivement, la prière des offrandes puis la prière eucharistique, laquelle évoque les paroles et les gestes de Jésus lors du dernier repas (la Dernière Cène). Le prêtre procède à la consécration du pain et du vin, puis l'assemblée se prépare à la communion en prononçant l'oraison dominicale, le Notre Père, et en échangeant un geste de paix. Le prêtre rompt ensuite le pain, évoquant l'idée que tous les fidèles sont rassemblés en un seul corps. Le rite de communion débute avec le prêtre qui reçoit le corps du Christ, pour ensuite le distribuer à l’assemblée.

    La liturgie de l'Eucharistie

    La présentation générale du missel romain indique que la célébration de la liturgie eucharistique est organisée en parties qui correspondent aux paroles et aux actes du Christ lors de la dernière Cène. Le célébrant doit observer de nombreux gestes rituels (génuflexions, encensement, élévations, rite du lavabo, commixtion...).

    La commixtion :

    Du latin ‘’commixtio’’ : « action de mêler, de mélanger » (commisceo : « mêler avec »). Rite de la messe, situé après la fraction du pain, qui consiste à laisser tomber dans le calice un fragment de l’hostie. Ce faisant, le prêtre dit la formule suivante : « Que le corps et le sang de Jésus Christ, réunis dans cette coupe, nourrissent en nous la vie éternelle ». La séparation du corps et du sang eucharistiques signifie et actualise, de manière non sanglante, l’unique sacrifice du Calvaire : Jésus glorieux, qui se rend présent sur l’autel, s’y trouve, sacramentellement, dans un état de victime. Le geste de la commixtion évoque la Résurrection qui a réuni à jamais, pour la vie éternelle, l’âme et le corps du Christ.

    Ce rite est très ancien. On le pratique partout. Il est sans doute lié à la coutume primitive de porter aux autres églises, en signe de communion, le corps et le sang consacrés. Dans les messes des « présanctifiés », pour ramollir les pains eucharistiques précédemment consacrés, on avait aussi l’habitude de les tremper dans la coupe eucharistique.

    Le célébrant prononce différentes prières prévues par le missel (et dont une part s'adapte aux fêtes ou circonstances particulières) et à plusieurs moments il dialogue avec l'assemblée.

    D’après Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie

    La liturgie de l’Eucharistie débute par la préparation des dons, ou offertoire, où le pain et le vin peuvent être amenés en procession jusqu'à l'autel qui a été préparé pour les recevoir. Les offrandes de l'assemblée (le produit de la quête) sont déposées au pied de l'autel. Le prêtre bénit les offrandes puis se lave les mains pour exprimer son désir de purification intérieure.

    Alors débute la prière eucharistique qui est le sommet de la célébration. Le prêtre rend grâce à Dieu au nom du peuple assemblé, qui répond par l'acclamation du Sanctus (Saint, le Seigneur). Le prêtre invoque l'Esprit-Saint et procède à la consécration du pain et du vin en reprenant les paroles et les actions du Christ. Pour les croyants, c'est à ce moment que les offrandes deviennent réellement corps et sang du Christ, selon la doctrine de la transsubstantiation. Une nouvelle acclamation, l'anamnèse, salue la mémoire du Christ crucifié et ressuscité. La communion de l'Église entière est affirmée dans les prières d'offrande et d'intercession : on y mentionne ainsi l'évêque du lieu, le pape, et également les défunts.

    Les fidèles se préparent à communier en disant ensemble la prière reçue du Christ, le Notre Père, puis en échangeant un geste de paix. Le prêtre rompt alors le pain consacré tandis que l'assemblée acclame l'Agneau de Dieu. Le prêtre communie sous les deux espèces, puis les fidèles avancent en procession pour communier à leur tour, en recevant en général uniquement le pain consacré (Chacun reçoit une hostie). Le rite de communion se conclut par une courte oraison.

    Présentation des Dons

    Dans la grande prière qui commence, les chrétiens rendent grâce à Dieu pour Jésus-Christ. Il a offert sa vie pour tous les hommes. Célébrer la messe, c’est rendre grâce à Dieu pour toutes ses merveilles.

    Comme les disciples ont préparé la table de Pâque, il faut se préparer. C’est pour cela, que l’on apporte le pain et le vin sur l’autel. Ils représentent les fruits de la vie donnée par Dieu : le pain est le fruit de la terre et du travail des hommes et le vin est le fruit de la vigne et du travail des hommes.

    Autrefois les fidèles apportaient des légumes, des œufs,…. En même temps que le pain et le vin : ensuite on les distribuait aux prêtres et aux pauvres. Aujourd’hui on fait la quête, c’est-à-dire que l’on récolte l’argent qui vient aussi de notre travail et de celui de nos parents : il sert à la vie des prêtres et au partage avec les pauvres.

    La prière eucharistique

    Grande prière de louange adressée au Père, au cours de laquelle les chrétiens font mémoire de la mort et de la résurrection de Jésus, et demandent à l’Esprit-Saint d’agir dans le cœur des hommes et dans l’Église.

    Le dernier repas de Jésus, c’est ce grand mystère qui est au cœur de l’Eucharistie. Le prêtre refait les gestes que Jésus a faits au cours de son dernier repas. Depuis Pâques et depuis des siècles, à travers ces gestes, Jésus se rend présent au monde et à son Église, dans le sacrement de l’Eucharistie. A la consécration, au nom de l’assemblée, le prêtre prie le Seigneur d’envoyer son Esprit sur les offrandes. L’Esprit-Saint rend réelle la présence du Christ dans le pain et le vin, comme Jésus l’a promis au cours de son dernier repas. Le pain et le vin deviennent Corps et Sang du Christ. Ainsi Jésus se fait nourriture pour celui qui le reçoit.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Le Notre Père

    Dans le monde, il y a tellement de gens différents ! L’unité et l’entente sont difficiles à construire. On se sent souvent impuissants devant les haines et les divisions. Mais Jésus apprend à tous, la grande prière de l’unité. Elle commence par ces mots : « Notre Père ».

    Le rite de la paix

    Jésus a dit à ses apôtres « Je vous laisse la Paix, je vous donne ma Paix ». Ici, on demande à Jésus de nous donner sa Paix et par Jésus, tous les hommes, qui sont alors ses frères, reçoivent la Paix de Dieu.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    La fraction du Pain

    Agneau de Dieu : semblable à l’agneau du repas de la Pâque que les Juifs mangeaient pour se souvenir de leur libération de l’esclavage en Égypte, Jésus est désigné par Jean-Baptiste comme « l’agneau de Dieu ». Il donne sa vie pour libérer tous les hommes de l’esclavage du péché.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe                    * 30 - Le sens de la sainte Messe

    La communion

    Communier : ce mot signifie « être en union avec ». Au cours de la messe, le chrétien communie en recevant l’hostie consacrée, le Corps du Christ. Il est ainsi en union avec le Christ.

     L’envoi 

     « Le Seigneur fait de nous des messagers » 

    La quatrième et dernière étape de la célébration, les rites de conclusion, s'engage après la communion. L’assemblée récite une dernière prière pour ensuite être bénie par le prêtre. Ce dernier procède enfin au rite d’envoi, réclamant le retour des fidèles à leurs occupations, tout en méditant ce qu’ils ont appris dans la célébration et en continuant de bénir le Seigneur.

    Les rites de conclusion

    Ils comportent la bénédiction de l'assemblée par le célébrant et son envoi en mission.

    D’après Wikipédia

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Bénédiction

    Bénir, c’est « dire le Bien ». A la fin de la messe, quand le prêtre bénit l’assemblée au nom de Dieu, il annonce que Dieu reconnaît ce qu’il y a de bon en chacun, qu’il désire le bonheur des hommes et qu’il leur donne sa force.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Allez dans la paix du Christ

    Le mot « messe » vient de « mission ». Comme Jésus a envoyé ses disciples, nous aussi, nous sommes envoyés avec les autres chrétiens pour annoncer la Bonne Nouvelle.

    D’après « La Toile scoute »

    Pour célébrer la messe, les prêtres peuvent se référer au missel romain, ouvrage rapportant l’ordre des rites et expliquant l’organisation de la cérémonie étape par étape. De plus, lors de leur formation au séminaire et de leur stage en paroisse, les futurs prêtres apprennent à officier les rites catholiques.

     La sainte messe : 

     Quelques précisions extraites du catéchisme ! 

     * 30 - Le sens de la sainte Messe                   * 30 - Le sens de la sainte Messe

    • L'Eucharistie, ce n'est pas seulement un sacrement ! Elle est aussi le sacrifice permanent de la nouvelle loi, que Jésus-Christ a laissé à son Église, afin de s'offrir à Dieu par les mains de ses prêtres.
    • La sainte messe est le sacrifice du Corps et du Sang de Jésus-Christ, offert sur nos autels sous les espèces du pain et du vin en souvenir du sacrifice de la Croix.
    • Le sacrifice de la messe est substantiellement le même que celui de la Croix en ce que c'est le même Jésus-Christ qui s'est offert sur la Croix et qui s'offre par les mains des prêtres, ses ministres, sur nos autels. Mais dans la manière dont il est offert, le sacrifice de la messe diffère du sacrifice de la Croix, tout en gardant avec celui-ci la plus intime et la plus essentielle relation.
    • Entre le sacrifice de la messe et le sacrifice de la Croix, il y a cette différence et cette relation que, sur la Croix, Jésus-Christ s'est offert en répandant son Sang et en méritant pour nous. Tandis que sur les autels, il se sacrifie sans effusion de sang et nous applique les fruits de sa Passion et de sa Mort.
    • Une autre relation du sacrifice de la messe avec celui de la Croix est que le sacrifice de la messe représente d'une manière sensible l'effusion du sang de Jésus-Christ sur la Croix. Car, en vertu des paroles de la consécration, le Corps seul de notre Sauveur devient présent sous l'espèce du pain et son sang seul sous l'espèce du vin, et ce n'est que par concomitance naturelle et à cause de l'union hypostatique que Jésus-Christ vivant et véritable est présent sous chacune des espèces.
    • Le sacrifice de la Croix est l'unique sacrifice de la loi nouvelle, car par lui, Notre Seigneur a apaisé la justice divine, acquis tous les mérites nécessaires pour nous sauver et a accompli ainsi de son côté notre Rédemption. Ce sont ces mérites qu'il nous applique par les moyens qu'il a institués dans son Église, au nombre desquels est le saint sacrifice de la messe.
    • Nous offrons à Dieu le sacrifice de la sainte messe dans quatre buts :

    1. pour lui rendre l'honneur qui lui est dû, et à ce point de vue le sacrifice est latreutique (Le sacrifice est offert à Dieu pour reconnaître son souverain domaine sur toutes les créatures) ;

    2. pour le remercier de ses bienfaits, et à ce point de vue le sacrifice est eucharistique ;

    3. pour l'apaiser, lui donner la satisfaction due pour nos péchés, soulager les âmes du purgatoire, et à ce point de vue le sacrifice est propitiatoire ;

    4. pour obtenir toutes les grâces qui nous sont nécessaires, et à ce point de vue le sacrifice est impétratoire (pour obtenir d'autres bienfaits).

    • Le premier et le principal dans l'oblation du sacrifice de la sainte messe est Jésus-Christ, et le prêtre est le ministre qui, au nom de Jésus-Christ, offre ce sacrifice au Père Eternel.
    • C'est Jésus-Christ lui-même qui a institué le sacrifice de la sainte messe quand il a institué le sacrement de l'Eucharistie, et il dit qu'on le fit en souvenir de sa Passion.
    • On offre la sainte messe à Dieu seul.
    • La messe célébrée en l'honneur de Notre-Dame, la sainte Vierge, et d’autres saints est toujours un sacrifice offert à Dieu seul. Aussi, on dit qu'elle est célébrée en l'honneur de la très sainte Vierge et des saints, pour remercier Dieu des dons qu'il leur a faits et obtenir de Lui plus abondamment par leur intercession les grâces dont nous avons besoin.
    • Toute l'Église participe aux fruits de la sainte messe, mais particulièrement :

    1. le prêtre et ceux qui assistent à la messe et qui sont considérés comme unis au prêtre ;

    2. ceux pour qui la messe est appliquée et ils peuvent être des vivants ou des défunts.

    Extraits du Grand Catéchisme de saint Pie X

     La messe catholique … 

     … Un peu d’histoire ! 

    La messe, cérémonie du sacrifice eucharistique, a été célébrée pour la première fois par Jésus-Christ lui-même le jeudi saint. Comme le relate l’Évangile, lors du dernier repas, Jésus a pris un pain, l'a béni, rompu, puis offert aux Apôtres en symbole de son corps. Il a fait de même avec le vin, représentant son sang. Les Apôtres y ont donc pris pour la première fois la communion. Les disciples ont par la suite reproduit ce dernier repas en y ajoutant des prières. Puis, les fidèles célébrant la messe ont pris l’habitude de lire des passages de l’Évangile ou des extraits des Actes des Apôtres. Célébrées par les fidèles en divers lieux, les messes ont été officiées dans les basiliques à partir du 4ème siècle.

    Au 16ème siècle, la messe a été célébrée de différentes manières. En 1545, les évêques se sont réunis au Concile de Trente à l’initiative du Pape Paul III afin de discuter du renouveau de la messe et d’établir des normes sur les rites à observer dans cette célébration religieuse. Il a toutefois fallu attendre la publication du Missel romain (vers 1570) pour que le rite soit définitivement établi. Cette initiative de saint Pie V établit la norme, pour les prêtres, de la célébration de l’Eucharistie du rite latin.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Le Missel romain a été corrigé en 1970, à la suite du Concile « Vatican II », qui a rendu la structure de la messe plus simple et accessible aux fidèles, encourageant ainsi leur participation. Sans éliminer les diverses variantes culturelles de la célébration de la messe, le Missel romain offre, encore aujourd’hui, une ligne à suivre pour l’accomplissement de ce rite. Après le Concile « Vatican II », le rituel n'a subi que quelques changements mineurs.

    Extrait du site « Le patrimoine immatériel religieux du Québec » : « La messe catholique – Historique général »

     La messe catholique … 

     … un peu de théorie 

    La messe est une cérémonie chrétienne au cours de laquelle le ou les prêtres officiants célèbrent l’Eucharistie, actualisation du sacrifice rédempteur de Jésus-Christ. Dans les traditions catholiques et orthodoxes, elle constitue le point culminant de la liturgie catholique, tandis que les protestants mettent l'accent sur la prédication (ou annonce de la Parole). De ce fait, les protestants préfèrent le terme « culte » à celui de « messe ». (Voir les annexes 1 et 2 à la fin de ce parchemin !)

    Au sein de l'Église catholique, la messe peut être célébrée tous les jours par les prêtres, à l'exception du Vendredi saint, mais aussi à l'occasion des sacrements (baptême, mariage, confirmation, ordination), de sacramentaux (enterrement, couronnement) et d'événements d'importance universelle (concile, conclave) ou locale (installation d'un nouveau curé).

    La théologie catholique considère l'Eucharistie comme source et sommet de la vie chrétienne. Le concile de Vatican II définit la messe à la fois comme un mémorial où se perpétue le sacrifice de la croix, et comme le banquet sacré de la communion au corps et au sang du Christ.

    Le prêtre préside la cérémonie au nom de l'Église. Cependant, lors de la consécration, il offre le sacrifice ‘’in persona Christi’’, en agissant au nom du Christ, et en étant configuré au Christ (lorsqu'il dit : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang »). Seul le prêtre ordonné peut agir ainsi. Dans certains rites, la célébration peut être effectuée par plusieurs prêtres (concélébration) ; ils prononcent alors tous ensemble les paroles de consécration.

    Le prêtre peut être secondé par un diacre, dont le rôle plus particulier est le service de la Parole.

    Il existe en outre des fonctions particulières, les ministères (acolyte, lecteur, chantre, etc.), qui peuvent être remplies par des clercs ou des laïcs, et parfois par des enfants : les enfants de chœur ou servants d'autel.

    Les papes successifs depuis Pie X ont insisté de plus en plus fortement sur la nécessité d'une participation active (partipatio actuosa) des fidèles. Cet impératif a été souligné avec vigueur dans la constitution « Sacrosanctum Concilium » du concile Vatican II.

    Extraits de Wikipédia

     En guise de conclusion : 

     Qu’est-ce que la sainte messe ? 

    Le sacrifice de la messe a été institué pour quatre fins :

    1°) pour honorer Dieu ;

    2°) pour expier nos péchés ;

    3°) pour remercier Dieu de ses bienfaits ;

    4°) pour obtenir ses grâces.

    De là naissent les considérations suivantes qui nous aident à entendre la messe avec beaucoup de fruits.

    1°) A la messe, en offrant au Père éternel la personne de Jésus-Christ, Homme-Dieu, nous rendons à Dieu un honneur infiniment plus grand que si nous lui offrions la vie de tous les hommes et de tous les Anges.

    2°) Par cette offrande de Jésus-Christ, qui se fait à la messe, on donne à Dieu une satisfaction complète pour tous les péchés des hommes, et spécialement des assistants auxquels est appliqué le même sang divin qui a été répandu sur le Calvaire, pour la rédemption du genre humain. Ainsi, par une messe, nous satisfaisons à la justice divine pour nos fautes, bien plus que par aucune autre œuvre expiatoire. Cependant, malgré cette valeur infinie, Dieu reçoit le saint sacrifice d'une manière finie, suivant les dispositions de celui, qui y assiste. C'est pourquoi il est utile d'entendre plusieurs messes.

    3°) La messe est pour nous le moyen de rendre à Dieu de dignes actions de grâces, pour tous les bienfaits que nous avons reçus de Lui.

    4°) Pendant la messe, nous pouvons obtenir toutes les grâces que nous désirons pour nous et pour les autres. Nous sommes indignes de recevoir le moindre bienfait. Mais notre Sauveur nous a donné le moyen de mériter et d'obtenir toutes les grâces. C'est de les demander en Son Nom, en l'offrant Lui-même au Père éternel dans le sacrifice de la messe. Car alors Il s'unit à nous et prie avec nous.

    Lorsque vous implorez le Seigneur, si vous saviez que la mère de Dieu et tout le paradis s'unissent à vous pour appuyer votre prière, avec quelle confiance ne prieriez-vous pas ? Quand vous assistez à la messe pour demander à Dieu quelque grâce, Notre Seigneur Jésus-Christ, dont les prières valent infiniment plus que celles du paradis tout entier, prie Lui-même pour vous, et offre pour vous les mérites de Sa Passion.

    Extrait du site « La voie du Ciel à Garabandal »

    Et quand la messe touche à sa fin, la phrase prononcée par l’officiant « Allez dans la paix du Christ » nous engage de façon capitale à travailler « pour la gloire de Dieu et le salut du monde » en nous mettant, par la prière et dans l’action, au service de nos frères et nos sœurs, principalement celles et ceux qui sont dans le besoin.

    Frère André

    Synthèse de recherches proposée par les Frères Jean-Paul et André, Chevaliers de la Sainte-Croix de Jérusalem

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    Références :

    https://liturgie.catholique.fr/lexique/commixtion/

    https://www.cathobel.be/2018/06/cest-quoi-la-messe/

    http://www.ipir.ulaval.ca/fiche.php?id=878

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Messe

    https://www.latoilescoute.net/le-deroulement-de-la-messe

    http://www.santorosario.net/francais/messe/3.htm

    http://www.lavoieduciel-garabandal.fr/archives/2013/05/28/27273163.html

     A N N E X E   1 

    Cette première annexe a pour but de vous familiariser avec le culte protestant.

    L’ordre du culte n’est pas immuable : il varie selon les circonstances (fêtes, baptêmes). Chaque culte peut prendre un caractère particulier. Mais ces variations n’altèrent en rien l’esprit dans lequel le culte est vécu.

     Comment se déroule notre culte 

    Durant le culte, les bébés et enfants jusqu’à 4 ans sont accueillis à la garderie, et les enfants de 4 à 11 à l’école du dimanche.

    Dieu rassemble.

    Le culte n’est pas une simple rencontre religieuse. Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est le rassemblement de Dieu et des humains. Dieu vient à la rencontre des humains qui cherchent le sens de la vie et désirent le trouver en Jésus-Christ.

    Invocation et salutation.

    Le pasteur invoque Dieu, qui donne à l’église réunie l’assurance de sa présence.

    La louange est exprimée par une lecture biblique ou un texte spirituel où l’auteur dit son émerveillement et sa reconnaissance.

    L’assemblée s’y associe par un chant d’adoration, qui proclame la grandeur de Dieu et son amour pour les humains. Bien souvent, il s’agit d’un psaume. En effet, bon nombre des psaumes ont été mis en musique.

    Dieu réconcilie.

    Dieu et l’humain se rencontrent et un dialogue s’instaure. Que se disent-ils ?

    La loi. Par elle (les Dix Commandements ou un autre rappel biblique), Dieu manifeste son opposition au péché, à tout ce qui éloigne l’humain de son créateur.

    Chant spontané.

    A cette lecture, l’Église répond par un chant qui glorifie la sainteté de Dieu.

    Confession des péchés.

    En écoutant la loi de Dieu, les humains découvrent leur misère. Le pasteur prononce la prière d’humiliation, et avec lui, tous confessent leurs péchés.

    Chant spontané.

    C’est en chantant que la communauté demande pardon à Dieu.

    Paroles de Grâce.

    C’est l’annonce du miracle opéré par la grâce de Dieu. Le pasteur proclame le pardon des péchés.

    Chant spontané.

    A l’annonce du pardon, la joie et la reconnaissance éclatent en un chant joyeux.

    Confession de foi.

    Étant réconciliée avec Dieu, l’Église proclame sa foi, en communion avec les chrétiens de tous les temps et tous les lieux.

    Dieu parle.

    Entré à l’église avec le désir de rencontrer Dieu, après la confession et l’annonce du pardon, le chrétien est à présent capable de recevoir la Parole de Dieu.

    Prière d’illumination.

    Avant d’ouvrir la Bible, les fidèles demandent à Dieu d’ouvrir leur cœur à Sa Parole, et demandent à son Esprit d’inspirer le message qui va être proclamé.

    Lecture de la Bible.

    La foi et la piété protestante étant basées sur la Bible, celle-ci est lue tous les dimanches. (Dans la plupart des familles, elle est lue tous les jours).

    Chant après les lectures bibliques.

    L’Église attend la proclamation de la Parole par un chant, dont les paroles veulent préparer à la prédication.

    Prédication.

    Généralement, le sermon s’inspire d’un texte choisi dans les lectures. Cette méditation est l’annonce de la volonté de Dieu et de ses promesses. Au cœur rendu réceptif par les prières et les chants, Dieu, par sa Parole vivante, désire se rendre proche des humains. Il les invite à changer de vie, à se confier en lui, à s’intégrer dans l’Église, à vivre en harmonie avec les autres humains, et à être témoins de sa vérité dans le monde, et à agir en conséquence.

    Méditation musicale.

    Dieu appelle au partage.

    Cette partie du culte est placée sous le signe du partage, qui comporte trois éléments.

    L’offrande.

    Pendant le chant d’un cantique, l’offrande est recueillie et présentée à Dieu.

    Prière d’intercession.

    Le chrétien se sait uni aux autres humains. Il réalise que, sans la prière, tous ses actes sont vains. Aussi prie-t-il pour autrui : les malades, les isolés, les blessés de la vie, les victimes des drames et des injustices ; mais aussi pour le témoignage de l’Église dans tout l’univers.

    La Sainte Cène.

    Appelée également « Communion » ou « Eucharistie », la Sainte Cène invite les croyants à se souvenir de la mort et de la victoire du Christ. En partageant le pain et le vin — produits de l’effort humain qui deviennent les symboles du corps du Christ — le croyant s’unit au Christ, mais aussi à ses frères et sœurs dans la foi et dit ainsi au monde son espérance et sa détermination de rester fidèle à Celui qui l’a sauvé. Une force et une paix inexprimables sont données aux personnes qui ont intensément vécu ce moment.

    Il nous a paru important de préciser que pour les réformés, la Sainte Cène est effectivement symbolique comme indiqué mais pour les Luthériens, elle est consubtantiative, c'est-à-dire que la présence du Christ y est bien présente avec le pain. A ne pas confondre avec la doctrine catholique de la transsubstantiation où le pain devient le Corps du Christ.

    Quelques précisions méritent d’être fournies ou rappelées ici au sujet de la Sainte Cène ou célébration eucharistique.

    Luthéranisme

    Les luthériens croient que, lors de la célébration eucharistique, le corps et le sang de Jésus-Christ sont objectivement présents « dans, sous et avec la forme » du pain et du vin : in pane, sub pane, cum pane (Formule de Concorde de 1577). Luther a explicitement rejeté la transsubstantiation en affirmant que le pain et le vin restaient pleinement pain et vin tout en étant pleinement chair et sang de Jésus-Christ. Il a insisté sur la présence réelle (et non symbolique ou figurative) du Christ dans l'eucharistie. Sa doctrine doit toutefois être distinguée de la consubstantiation au sens strict : le corps et le sang du Christ, selon Luther et ses successeurs, ne sont pas contenus de manière locale dans le pain et le vin. Les substances ne sont pas unies de manière permanente, mais seulement dans le cadre du sacrement, d'où le terme d'« union sacramentelle ».

    Calvinisme

    Les dénominations calvinistes, ce qui inclut les Églises réformées comme des Églises presbytériennes ou congrégationalistes, croient à la présence réelle mais l'expliquent sans avoir recours à la transsubstantiation, retenant la doctrine calviniste de la « présence pneumatique » : la présence du Christ dans la Cène n'est pas matérielle mais spirituelle, ce qui, pour des croyants, fait de la présence du Christ une véritable réalité. La mort sacrificielle du Christ est rendue « effective dans le croyant lorsqu’il prend part aux éléments dans la foi. » Ainsi, selon la conception calviniste, comme chez les catholiques et les luthériens, il y a une union réelle et substantielle du croyant avec le Christ lors de l'eucharistie et non une simple cérémonie mémorielle et symbolique tel que d'autres théologiens, dont Zwingli, l'expriment.

    On voit qu'ici présence réelle n'implique pas transsubstantiation. C'est donc sans aucune difficulté que l'Église presbytérienne des États-Unis a pu signer un accord avec l'Église évangélique luthérienne d'Amérique, dans lequel les deux églises ont affirmé leur croyance en la présence réelle.

    D’après Wikipedia

    Dieu envoie.

    Le culte touche à sa fin. Le croyant y est venu avec ses limites, mais aussi avec toute son attente. Il a confessé son péché, il a reçu les paroles de pardon.

    Dieu s’est adressé à lui par sa Parole. Ayant prié et participé à la communion, il est prêt à reprendre la route.

    La bénédiction.

    Les bras levés, le pasteur prononce sur les fidèles la bénédiction de Dieu. La vie quotidienne appelle : tous pourront s’y engager avec confiance et sérénité, car le Dieu d’Amour est avec eux !

    Jeu d’orgue.

    Sortie.

    Le pasteur attend les fidèles à la sortie pour les saluer. Les fidèles restent de longs moments ensemble dans le couloir ou devant le temple, pour échanger des nouvelles, pour vivre l’unité dans la fraternité, pour parler des choses apprises ou vécues pendant le culte, voire pour aider telle ou telle personne qui est dans le besoin.

    Horaire des cultes.

    Le culte dominical est célébré tous les dimanches à 10h30.

    Informations proposées par notre Frère Kevin, Chevalier de l'Ordre du Temple de Jérusalem

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    Références :

    http://www.epub-champdemars.be/comment-se-deroule-un-culte-chez-nous/

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Transsubstantiation

     A N N E X E   2 

     Le culte protestant français aujourd’hui 

    Le culte, fondé sur la Bible, est un temps consacré à Dieu. Il est une rencontre dont Dieu a l’initiative. Communautaire, il rend l’Église visible dans la diversité de ses expressions. Les lieux et les liturgies reflètent la spécificité du culte protestant.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Les lieux de cultes

    A vrai dire, les protestants ne devraient avoir besoin ni de bâtiments ni de locaux spéciaux pour la célébration du culte puisqu’ils sont eux-mêmes « le temple de Dieu ». Il y a lieu de culte partout où les protestants, seuls ou en groupe réunis dans des maisons, rendent à Dieu un culte, y compris lors de cultes radiodiffusés ou télévisés. La plupart des nouvelles Églises évangéliques se réunissent dans d’anciens cinémas ou entrepôts. Toutefois l’assemblée, en réponse à l’appel de Dieu, se réunit le plus souvent dans un temple.

    Précisons que le temple n’est ni un lieu consacré ni un lieu sacré. Fermés en principe en semaine (sauf en cas de bénédictions nuptiales, de services funèbres, de conférences, ou réunions diverses), les temples ne sont ouverts traditionnellement que le dimanche (le samedi pour les Adventistes).

    L’intérieur des temples réformés étonne par un certain dépouillement destiné à ne pas distraire l’assistance tournée vers Dieu. Le mobilier est composé de bancs ou chaises, d’une table de communion placée sous la chaire souvent munie d’un abat-voix pour une meilleure audition. L’usage protestant veut qu’une grande Bible, généralement ancienne, soit toujours ouverte sur la table de communion (à droite).

    Les luthériens préfèrent parler d’églises que de temples, d’autel que de table. La table est uniquement destinée à la célébration eucharistique, revêtu d’une draperie à la couleur des temps liturgiques ; un lutrin est utilisé dans leurs églises pour faire pivoter éventuellement la Bible vers les fidèles après la lecture pour que la Bible soit visible par tous.

    Dans les temples réformés, seuls des versets sont peints ou gravés dans la pierre ou le bois et généralement une simple croix sans crucifix rappellent au chrétien son identité et dit aussi que le Christ est ressuscité, qu’il n’est plus sur la croix. Chez les luthériens alsaciens il n’est pas rare de voir des vitraux et de peintures figurant la vie de Jésus.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Les orgues ornent le fond de l’édifice pour les temps de musique et d’accompagnement des chants de l’assemblée. Un harmonium suffit parfois. D’autres instruments sont également utilisés.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Le culte peut aussi se dérouler en plein air, lors du grand rassemblement au Musée du Désert, par exemple, où 15 000 à 20 000 protestants venus de toute la France et même de l’étranger se réunissent chaque année le premier dimanche de septembre, sous les chênes et les châtaigniers du Mas Soubeyran (Mialet, Gard) pour se souvenir des temps héroïques de la foi lors des persécutions des huguenots.

    Le culte dominical chez les luthériens et les réformés

     * 30 - Le sens de la sainte Messe       * 30 - Le sens de la sainte Messe       * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Le culte dominical réunit une assemblée plus ou moins importante réunie autour de la Parole de Dieu et des sacrements. Généralement le pasteur revêt une robe noire qui n’est pas une robe sacerdotale, mais le signe de son rôle d’enseignant de l’Ancien et du Nouveau Testament. C’est ce que signifient les deux rabats blancs posés par-dessus la robe. Il arrive que les pasteurs soient en civil ou revêtus d’une robe blanche, notamment chez les luthériens. Il existe dans les Églises réformées et luthériennes des femmes-pasteures. C’est là une des spécificités des Églises protestantes. Mais il arrive aussi qu’un prédicateur laïc, formé en théologie, muni d’une délégation pastorale, préside un culte dominical.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    La préparation d’un service demande un certain soin et du temps. Le pasteur ou le prédicateur choisit d’abord le(s) texte(s) biblique(s) du jour et généralement les trois cantiques les mieux en cohérence avec sa prédication. Il se met en relation ensuite avec l’organiste qui accompagne les chants et joue quelques partitions en solo. Il peut opter pour des lectures continues d’un texte au fil des dimanches, ou dans un esprit œcuménique, suivre le lectionnaire des textes choisis par l’Église catholique pour l’année. Il est courant de lire successivement l’Ancien Testament, puis les Épitres et enfin les Évangiles. Mais le choix reste à la convenance de l’officiant et peut aussi être limité à un seul texte ou quelques versets.

    Le déroulement d’un culte, appelé ''liturgie'', de tradition luthérienne et réformée

    Le culte protestant se pratique en langue vernaculaire dès l’origine de la Réforme. La liturgie s’est progressivement structurée. Le culte est le lieu d’une rencontre entre Dieu et les hommes. Il commence par un accueil de l’assemblée, suivie d’une salutation, d’une louange adressée à Dieu après que la grâce première de Dieu ait été proclamée. Il se poursuit par le chant d’un psaume, une confession du péché, l’annonce du pardon de Dieu, le rappel de la volonté de Dieu afin que l’homme ne se recentre pas sur lui-même. Le tout est ponctué de prières et répons chantés, choisis en fonction des temps liturgiques (de l’Avent et Noël, de la Passion, de Pâques, de Pentecôte et de l’Église). A noter l’importance pour les seuls luthériens de faire usage de couleurs liturgiques (violet, blanc, vert et rouge) pour marquer les temps liturgiques.

    Les communautés disposent généralement de recueil de psaumes et cantiques. Les cantiques encadrent les lectures bibliques et la prédication qui est le moment central et constitutif du culte protestant, exégèse et parole vivante. La lecture est précédée d’une prière invoquant l’Esprit-Saint, dite prière d’illumination, afin que la Parole de Dieu ne soit pas lettre morte pour les fidèles d’aujourd’hui, mais ouverte à l’inattendu, à l’actualité du message du Christ. La prédication dure environ 15 à 20 minutes. Elle est le moment qui aide l’assistance à prendre du recul par rapport aux aléas de la vie quotidienne. Une bonne prédication doit donner à réfléchir. Elle se caractérise parfois par un certain intellectualisme chez les luthériens et les réformés.

    Les prières de demande, de gratitude et d’intercession, et le Notre Père, appellent à une sobriété de ton et des silences en guise de respiration spirituelle. En aucun cas, l’assemblée ne doit perdre le centre qui est le Christ, sinon elle est coupée de ses racines.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Du haut de la chaire, le prédicateur est le point de rencontre entre la Parole éternelle de Dieu et des paroles humaines qui explicitent le texte dans le contexte actuel. A la suite de la prédication et d’un temps de musique, l’église confesse sa foi en récitant soit le Symbole des Apôtres, soit une des confessions des Églises issues de la Réforme ou encore une confession du choix personnel de l’officiant faisant d’elle davantage une profession de foi. Une place est réservée aux annonces qui apportent des nouvelles du monde et de la vie de l’Église au plan local, régional, national. Elles sont suivies de l’offrande en signe de reconnaissance. Les cultes se terminent par une prière d’intercession et un envoi dans le monde pour que les fidèles y vivent leur foi et en témoignent. La bénédiction finale atteste à la communauté sur le point de se disperser que la paix de Dieu accompagne chacun de ses membres dans sa mission au dehors, dans la cité.

    Au cours du culte peuvent s’insérer les deux sacrements reconnus par les protestants à savoir, la Sainte Cène de fréquence variable selon les paroisses (quatre fois par an, deux fois par mois, tous les dimanches) et le baptême d’adultes ou d’enfants.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    La Cène n’est pas chez les protestants un élément obligatoire constitutif du culte. C’est le repas auquel le Seigneur lui-même convie les chrétiens et s’offre à eux. Les fidèles réformés et luthériens pratiquent le partage du pain (ou de l’hostie pour les luthériens) et du vin. Le pain et le vin n’ont en eux-mêmes qu’une valeur de symboles. En célébrant la Cène, les fidèles proclament la mort du Christ par laquelle Dieu a réconcilié le monde avec lui-même. Ils confessent la présence du Seigneur ressuscité parmi eux. Les paroles dites ont quelque chose de symboliquement trinitaire, lors de la Préface (le Père), de l’Institution-Anamnèse (le Fils) de l’Épiclèse (le Saint-Esprit).

    En cercle l’assemblée prend la Cène. Parole et sacrement ne s’opposent pas. Avec la Cène, c’est la même parole qui vit, mais en acte, en signe, en vie. La Parole vise tous les hommes. Le sacrement de la Cène est un mémorial du dernier repas de Jésus pris avec ses disciples pour les lier à jamais. Bien que communautaire, la Cène saisit chacun individuellement. Et ce faisant, elle réunit l’assemblée en un seul corps, car c’est là la vocation de l’Église d’être le corps du Christ.

    Les baptêmes ont souvent lieu le dimanche pour manifester l’intégration du baptisé (enfant ou adulte) dans la communauté et pour lui signifier qu’il y aura toujours sa place, même s’il vient à s’en écarter. Il est courant que le pasteur présente l’enfant à la communauté.

    S’il existe un cadre liturgique dans les Églises luthériennes et réformées, mais une grande latitude est laissée à chaque paroisse.

     * 30 - Le sens de la sainte Messe

    Le culte dans les Églises évangéliques

    Dans beaucoup d’Églises évangéliques, une grande importance est accordée à la parole spontanée, sous formes de temps de prières libres, de témoignages de vie, de temps de louange par le chant, lectures de versets bibliques. L’hymnologie est très diverse d’une Église à l’autre.

    Les chants contemporains, sur des musiques de « variété », apparus avec le mouvement charismatique, l’emportent largement sur les hymnes et cantiques de tradition protestante. Les évangéliques sont moins attachés à une liturgie perçue comme un peu austère ou figée. Leurs Églises attendent de leurs membres un engagement fort dans la vie de la communauté. Le culte est animé, festif, avec musique d’orchestre et frappe des mains dans la communauté pour accompagner la batterie et exprimer la joie de ce temps fort du culte. Dans certains cas, la batterie atteint une capacité expressive indubitable. Pour les évangéliques, la Cène est avant tout un mémorial célébré à la demande du Christ en attendant son retour.

    Dans les Églises baptistes, existe une grande diversité dans l’expression cultuelle. Le culte est le temps privilégié de rencontres des uns avec les autres et de rencontre commune avec Dieu. Il est louange d’une communauté fraternelle, adressée à Dieu par Jésus-Christ, mais dans laquelle, toutefois, l’expression de la piété individuelle l’emporte sur l’expression commune de la foi. C’est pourquoi les textes de la tradition chrétienne, les confessions de foi par exemple, sont sous-utilisés.

    Dans les Assemblées de Dieu (pentecôtistes), la durée des chants varie entre quinze et trente minutes selon les circonstances et les lieux. Chaque participant est exhorté à présenter à Dieu sa louange avec les paroles du cœur. Le temps de louange des croyants varie selon la ferveur qui peut se manifester. C’est au cours de ce temps que vont s’exprimer les charismes. Il s’agit en particulier des dons de langues et de guérison. La Cène est précédée d’une lecture biblique par une personne désignée ainsi que d’une prière d’action de grâce. La prédication peut revêtir la forme d’une exhortation ou d’édification et parfois d’une étude biblique. Au moment des informations sont présentés projets, besoins de l’Église locale mais aussi ceux d’autres assemblées en France ou dans le monde, nouvelles missionnaires ou actions humanitaires…

    Phénomène assez étonnant, les communautés tziganes protestantes du monde se constituent en un mouvement mondial d’église. Le culte célébré avec la Mission Évangélique Tzigane (MET) peut rassembler sous un chapiteau, 30 000 personnes venues en caravanes de tous les pays d’Europe. La ferveur y est intense. Le baptême, toujours à l’âge adulte, se pratique par immersion comme dans les autres Églises évangéliques. La Mission évangélique tzigane de France est rattachée à la Fédération Protestante de France.

    Ainsi, dans le protestantisme, chaque Église locale exprime sa foi selon la compréhension de la Bible, les traditions, les sensibilités théologiques et la sociologie des communautés. Il en résulte une grande diversité de cultes.

    Informations proposées par notre Frère Kevin, Chevalier de l'Ordre du Temple de Jérusalem

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    Bibliographie :

    GAGNEBIN Laurent – Le culte à Chœur ouvert – Labor et Fidès, Genève, 1992

    REYMOND Bernard – Liturgies en chantier – Belle Rivère, Lausanne, 1984

    https://www.museeprotestant.org/notice/le-culte-protestant-francais-aujourdhui/


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