• * Approche du symbolisme de l'épée

    Un peu plus de trente mois se sont écoulés depuis l'admission de trois Écuyers et d'une Écuyère, tous quatre particulièrement assidus et dévoués envers nos Commanderies et notre Grand Prieuré. A l'occasion de la cérémonie d'Armement qu'ils vont vivre le 18 mars 2017 à Lyon, nous publions trois parchemins relatifs au symbolisme de l'épée et de la rose. Ces travaux leur sont tout spécialement dédicacés. Frère André B.

    Approche du symbolisme de l'épée du Chevalier Templier

    Introduction

     * Approche du symbolisme de l'épée

    Voici quelques années déjà que mon épée de Chevalier Templier m’a été remise au cours de la cérémonie d’adoubement [1]. Poursuivant mes recherches personnelles consacrées à l’Ordre du Temple et à ses aspects ésotériques, je me propose d’aborder dans le présent Parchemin le symbolisme de l’épée du Chevalier Templier.

    Comme d’habitude, ce sont les quelques questions que je me pose à ce sujet qui me serviront de fil conducteur. Et la première : en quoi consistait autrefois l’équipement du Chevalier Templier ?

    L'équipement du Chevalier Templier

    Selon Georges Bordonove, lors de sa réception dans l’ordre, le Chevalier Templier recevait autrefois une épée, une lance, une masse et un couteau. Aujourd’hui, le Chevalier Templier ne reçoit plus qu’une épée, toute symbolique puisque l’époque où il était question d’aller défendre le Tombeau du Christ à Jérusalem est bien révolue !

    Comment l’épée devait-elle être maniée autrefois ?

    L’épée a un double tranchant et un bout arrondi. Elle devait autrefois être maniée à deux mains, de façon à frapper de « taille », c’est-à-dire avec le tranchant. Elle était pratiquement employée comme une masse d’arme dans la mesure où elle ne permettait pas de transpercer une cotte de mailles. Toutefois, contre un ennemi qui n’avait pas cette protection, l’épée se révélait plus efficace et plus élégante que la masse.

    La masse d’arme templière était principalement une masse dite turque aux pointes saillantes. L’épée et les masses servaient à frapper l’ennemi de manière à lui briser les os. Les blessés mourraient alors d’hémorragie interne. La lance était une perche en bois terminée par une pointe en fer forgé appelée tête de fer. Chaque frère détenait trois couteaux dont un couteau d’arme, un autre « de pain taillé » qui servait à manger et un canif à lame étroite.

    Au-delà de son existence matérielle, c’est avant tout en tant que pur symbole que je vais appréhender l’épée dans le présent parchemin, bien que ce sujet important mériterait aussi de s’attarder à de nombreux termes très pertinents, comme « droiture », « noblesse », « honneur », « fidélité », « foi », « lumière », « courage », « humilité », « constance », « charité », « abnégation »,… c’est-à-dire à l’ensemble des qualités que doit posséder ou acquérir le porteur de l’arme, pour autant qu’il entre ou veuille entrer dans la voie chevaleresque.

    Parmi toutes les caractéristiques que l’épée peut incarner symboliquement, il en est sans doute deux qui méritent d’être explicitées, parce que peut-être moins évidentes, pureté et innocence. En un temps où les lames des épées sont en fer forgé, l’entretien de l’arme doit lui éviter la moindre tache de rouille, signe d’impureté. La lame de l’épée représente, de ce point de vue, l’âme du chevalier, qui doit rester pure.

    L'épée du Chevalier Templier

     * Approche du symbolisme de l'épée

    Qu’est-ce qu’une épée ? Qu’est-ce qui la distingue d’autres armes blanches ?

    L’épée est à ranger dans la famille des armes blanches, aux côtés des dagues, sabres, couteaux et autres fleurets. Une arme blanche est une arme dont l'action résulte d'une partie en métal ; elle est perforante et/ou tranchante et n'emploie pas la force d'une explosion mais celle d'un homme ou d'un mécanisme quelconque.

    L'épée est une arme blanche à double tranchant (C’est en cela qu’elle se distingue du sabre) composée d'une lame droite en métal pourvue le cas échéant d'une gouttière (dépression longitudinale), d'une poignée et, dans certaines époques, d'une garde protégeant la main et d'un pommeau.

    L'épée est l'arme par excellence du chevalier en général, de l'homme d'arme du moyen âge. Instrument de vie et de mort, d'injustice et d'équité, illustre symbole de bravoure et de puissance, l'épée est le fier emblème du Chevalier à la croix pattée rouge. Elle représente comme un fragment de la croix de lumière.

    Pourquoi le Chevalier Templier porte-t-il une épée ?

    A ses origines, ce n'était pas en vain que le Chevalier Templier portait l'épée : il était le ministre de Dieu, et il l'avait reçue pour exécuter ses vengeances, en punissant ceux qui faisaient de mauvaises actions et en récompensant ceux qui en faisaient de bonnes.

    Mais depuis que notre Ordre a été démilitarisé et que des Commanderies se sont reconstituées, seul le travail spirituel doit persister et l’épée du Chevalier est à ranger parmi les nombreux objets symboliques qui doivent susciter notre réflexion.

    Comment le Chevalier Templier porte-t-il son épée ?

    L’épée est généralement portée au fourreau. Cependant, certains Chevaliers, chargés d’un office particulier, tel le Frère Prévôt et le Gardien du Seuil sont souvent appelés à manier leur épée d’une manière particulière sur laquelle je ne m’étendrai pas ici.

    Que représente l’épée du Chevalier Templier contemporain ?

    L’épée symbolise l’âme, l’esprit du chevalier. Elle est d’ailleurs intimement personnelle ; elle devient une partie de son possesseur. L'épée représente la force, la Parole de Dieu, la bravoure et la puissance. Symbole de l'état noble et militaire, l'épée ordonne la Création, détruit l'Ignorance et le Mal, la main tenant la justice et la paix et permettant au Chevalier de capter les connaissances et de se libérer de ses passions.

    Pourquoi mon épée a-t-elle été bénie ?

    Autrefois, l'épée était pour le Chevalier l'outil qui lui servait à œuvrer pour la défense de la chrétienté, il fallait donc la bénir. La bénédiction n'était pas en soi une nouveauté à l’époque où la peur du Démon, engendrée par une foi intense, incitait tout naturellement les hommes à faire bénir tout ce qu'ils possédaient. De nos jours, la bénédiction de l'épée du Chevalier reste un geste exceptionnel, une grande consécration qui fait d'un simple soldat un défenseur de la chrétienté.

    Approche du symbolisme de l'épée du Chevalier

     * Approche du symbolisme de l'épée

    Signe de l'état guerrier et de ses vertus, la force, la puissance et le sacrifice, l'épée est duelle : destructrice du Mal, de l'injustice et de l'ignorance, et constructrice lorsqu'elle maintient la paix de Dieu et rétablit la justice. Elle sépare le bon du mauvais, établissant un équilibre, et frappe sans faiblesse le coupable. Aussi, l'épée est-elle le symbole du Logos, du Verbe, possédant un double tranchant, donc le double pouvoir. Symbole polaire et axial, elle est le lien entre le Ciel et la Terre, par lequel « descend » la puissance céleste pour féconder la terre. Surtout, l'épée est un symbole igné et lumineux, image de l'éclair et du feu.

    S'adressant aux Templiers, saint Bernard écrivait : « L'épée est tout pour vous et ce donc plus que la croix. Elle est forte image brûlante du Verbe qui s'est incarné parmi nous pour nous sauver. N'oubliez que vous portez sur votre flanc la Lumière de notre Seigneur qui devra être prestement tirée du fourreau de l'obscurité, autant de fois qu'il vous semblera juste, non pour des raisons du monde ou la colère, mais pour détruire la nuit de la mécréance, de la malignité des infidèles et que triomphe la Vérité apportée par le Christ. Répandre le sang de l'impie est faire œuvre justement de Dieu et vouer son âme au feu éternel. Chérissez votre épée comme une compagne fidèle et obéissante, et n'hésitez à vous lancer dans le trépas avec elle car elle vous permettra d'accéder à la vie éternelle ».

    De la forge d'où est issu le lingot de métal en fusion qui donnera la lame jusqu'à sa remise au futur chevalier, l'épée reçoit, inflige et transmet la matière ignée. Lors de l'adoubement a lieu la remise de l'épée.

    Lors de l'adoubement ou de la simple remise de l'épée à la suite d'un rite de passage, comme au Temple, l'initiateur ne transmet pas seulement à l'initié, futur membre de la confrérie, une série de connaissances et ne l'ordonne pas uniquement dans son futur état, mais lui donne le feu sacré et divin qu'il devra manier avec justesse et sagesse.

    L’épée comme symbole ésotérique

     * Approche du symbolisme de l'épée

    Les plus célèbres épées de l’histoire ou de la mythologie portent un nom : « Balmung », « Nagelring », « Excalibur », etc. Ces noms expriment la valeur symbolique et magique qu’elles reflètent. Leur nom et les actes qu’elles ont accomplis leur procurent simultanément une particularité. Souvent, ces épées uniques en leur genre ont une origine divine. Elles ont été données à l’homme par des dieux et reviennent souvent à ceux-ci en bout de course. Si un héros possède l’une de ces épées, il possède en même temps et puissance et salut.

    Symbole alchimique de la pureté absolue du foyer, l'épée est idéalisée. Ainsi, Roland s'adresse-t-il à Durandal comme à un Etre cher. Cette idéalisation prend toute sa dimension dans la légende des chevaliers de la table ronde, où l'épée devient un élément indispensable dans la quête du saint Graal.

    Pour cette raison, l’épée, tenue en main, exprime la force et les capacités masculines et phalliques, ce qui, par extrapolation, symbolise la puissance dominante. Ainsi, les héros solaires et les vainqueurs des forces telluriques ont pour attribut l’épée.

    Sur le plan de l’histoire évolutive de l’humanité, l’épée n’est forcément pas un symbole très ancien, car ce n’est qu’à l’Age du Bronze que les hommes ont disposé des capacités de fabriquer des épées. Les premières d’entre elles sont fort décorées, ce qui indique leur usage principalement sacré. Et si l’épée est l’attribut de la classe guerrière dominante, le fabricant d’épées, acquiert, lui aussi, une dimension plus importante : il s’agit du forgeron.

    Dans la mythologie scandinave, le dieu du tonnerre, Thor, entretient un rapport médiat avec l’épée. Si son attribut majeur est le marteau, celui reste tout de même aussi l’œuvre du forgeron, dont le travail consiste à manier le feu et d’autres marteaux, que l’on associe ensuite à l’éclair et au tonnerre.

    Dans l’hindouisme védique et dans le bouddhisme, l’épée et le « varya » revêtent le même symbolisme ; le terme sanskrit de « varya » désigne tout ce qui est masculin/viril, dont le phallus et la semence. Il signifie aussi la « foudre » et symbolise tout ce qui relève symboliquement de l’éclair. La massue à lancer, attribut d’Indra, se nomme également « varya ». Comme le marteau de Thor, cette massue d’Indra peut ôter comme donner la vie ; elle est ainsi un symbole herculéen. Dieu qui décide de l’orage, Indra est représenté en couleur rouge, ce qui indique une appartenance à la caste des guerriers, ou « kshatriya », caste qui le vénère en Inde.

    Le rapport à l’épée a une dimension encore plus philosophique en Asie. Au Japon, la noblesse chevalière, c’est-à-dire les samouraïs, cultive une conception spirituelle à l’égard des deux épées [2] que possède le samouraï, soit le katana et le wakizashi.

     * Approche du symbolisme de l'épée

    Lames de katana et de wakizashi

    L’épée, pour eux, n’est pas seulement un objet de vénération, mais est aussi un symbole de l’âme. Par voie de conséquence, les samouraïs maintenaient leurs épées dans un état de pureté absolue et ne les maniaient qu’avec le plus grand respect.

    Les ninjas, en revanche, considéraient les épées d’une manière bien plus prosaïque. Leurs épées, contrairement à celles des samouraïs, n’étaient pas courbées, mais droites, ce qui avait pour avantage de pouvoir les utiliser comme outils, d’en faire éventuellement une arme de jet, de donner des coups d’estoc, de s’en servir comme levier ou comme échelle, etc. Pour le samouraï, un usage aussi vil de l’épée était totalement inconcevable. En Orient, l’épée a une dimension féminine.

    En Occident, elle a généralement une lame droite, tandis qu’en Orient elle est courbée, à la façon des sabres ultérieurs. Au Japon, comme dans l’espace indo-européen, l’épée est l’attribut des divinités masculines du tonnerre et de la tempête, telles Susano au Japon, Indra en Inde, Mars dans le monde romain…

    Les Chinois anciens croyaient que l'épée était la seule arme à ne pas entraîner de mauvais présages.

    Cette arme a également eu des applications au sein du taoïsme. Une épée en bois de pêcher était censée écarter les démons et les esprits maléfiques, et on la suspendait souvent à un mur pour protéger et orner une demeure.

    L'épée, idéalisée et personnifiée, servait également aux enchanteurs pour tracer le cercle magique, mais aussi pour se livrer à la divination étrangement nommée dans ce cas « spathomancie ».  La spathomancie, c’est donc la divination par la lame d’une épée.

    L’épée est également mise en équation avec l’intellect et possède de ce fait une vertu séparante, scindante : Alexandre le Grand a résolu une tâche autrement impossible, défaire le nœud gordien, tout simplement en le tranchant.

     * Approche du symbolisme de l'épée

    L’épée symbolise la force de sa capacité de juger ; elle l’aide à séparer culpabilité et innocence. Au moyen âge, lorsque le chevalier passait la nuit avec la Dame qu’il admirait, il plaçait son épée entre lui et elle, posant de la sorte une barrière insurmontable qui symbolisait leur chasteté à tous deux.

    Dans de nombreuses cultures, l’apprentissage  du maniement de l’épée tient du parcours initiatique.

    Lorsque le chevalier reçoit la collée [3] lors de son adoubement, ce geste symbolise la séparation en deux de sa vie : celle d’avant l’adoubement, et donc l’entrée en chevalerie, et celle d’après. C’est clairement un rituel d’initiation

    De la forge d'où est issu le lingot de métal en fusion qui donnera la lame jusqu'à sa remise au futur chevalier, l'épée reçoit, inflige et transmet la matière ignée.

    Tacite évoquait déjà la danse de l’épée chez les Germains. L’histoire de ce rituel et de cette chorégraphie s’est poursuivie jusqu’au 20ème siècle. Bon nombre d’indices nous signalent qu’il s’agit pour l’essentiel d’une cérémonie d’initiation.

    Comme l’épée est un objet récent dans l’histoire du développement général de l’humanité, les mythes, où l’épée joue un rôle, ne datent pas d’un passé fort lointain, comme l’indique notamment le mythe judéo-chrétien où Adam et Eve sont chassés du paradis terrestre. Dans ce mythe biblique, l’épée a aussi une fonction « séparatrice » ; elle est en l’occurrence l’épée de feu de l’Archange Michel, qui sépare l’homme du Jardin d’Eden. Vu que Michel a des origines iraniennes et qu’après la christianisation de la Germanie, il a remplacé le dieu Odin (Wotan) dans tous les symboles religieux, avec une interprétation chrétienne nouvelle, où son épée de feu sépare l’homme chrétien nouveau de son passé païen organique. L’épée de Michel est pour l’humanité germanique une sorte d’épée de Damoclès…

    L’épée, c'est l'arme des rois ; elle symbolise la justice. Cette symbolique est commune à tout l'Occident ainsi qu'à nombre d'autres cultures (Japon, Chine, Inde, etc.). La tradition chrétienne en a fait l'arme noble des chevaliers.

    L’épée comme symbole de justice

     * Approche du symbolisme de l'épée

    L'épée est duelle : d’une part, elle est destructrice du Mal, de l'injustice et de l'ignorance ; d’autre part, elle est constructrice lorsqu'elle maintient la paix de Dieu et rétablit la justice. Elle sépare le bon du mauvais, établissant un équilibre, et frappe sans faiblesse le coupable.

    La déesse romaine Justitia tient en une main une balance, en l’autre une épée. Ces deux objets ne représentent pas seulement les aspects législatif et exécutif.

    Symbole de guerre mais aussi de paix, d'injustice mais surtout d'équité, les deux tranchants semblent représenter l'Etre humain dans toute sa contradiction.

    Instrument de vie et de mort, d'injustice et d'équité, manichéen par excellence, l’épée ne pouvait que devenir un des symboles majeurs de la milice du Temple.

    L’épée comme symbole de spiritualité

    L'épée est l'arme mystique par excellence. Dans de nombreuses cultures, son apprentissage est empreint de spiritualité. Les premières d’entre elles sont très décorées, ce qui indique leur usage principalement sacré.

    L’épée, glaive de vérité, est le symbole du Verbe au double pouvoir tranchant destructeur et créateur, arme de lumière qui frappe en plein cœur et vainc les Ténèbres.

    De même que dans notre monde le soleil éclaire et brûle, la lumière du Principe spirituel est feu purificateur matérialisé par l’éclair, archétype de l’épée. L'éclair est foudroyant… ainsi la Vérité foudroie l’erreur en tranchant les ténèbres de l’ignorance.

    On peut dire qu’elle est une arme de destruction positive puisqu’elle vise, par la conquête de la connaissance et la libération de l’ego, laquelle ne peut véritablement être obtenue que par la soumission à la volonté divine, la justice, l’équilibre et la paix.

    En Chine, dans la tradition du Tao, l’épée est considérée comme un symbole spirituel représentant l’élément Feu et l’éclair, récepteur de l’énergie spirituelle Yang. Les épées taoïstes portaient des noms symboliques liés à leur caractère spirituel : Vif Eclair, Loi Magique, Constellations Pures.

    Pour conclure, du moins provisoirement...

    Grandement respectée par les chevaliers de la milice du Temple, la symbolique de l'épée trouve principalement sa source, à l'instar de toute symbolique médiévale, dans les Saintes Écritures.

    La chevalerie en tant que telle, au sens ancien du terme, de même que l’esprit chevaleresque demeurent, en particulier dans notre Ordre du Temple.

    Si nos épées, même les plus belles, ne sont et ne peuvent être que des armes symboliques, elles sont toujours présentes dans nos mains ou à notre côté pour nous rappeler sans cesse l’ensemble des obligations que nous nous sommes imposées et des vertus dont nous avons promis de donner l’exemple.

    Souvenons-nous aussi, mes bien aimés Frères et Sœurs, que « Parole donnée sur épée ne peut être rompue ».

    Frère André B., Grand Chancelier Prieural, E.M.O.

    Eques a continua quaestione

     * Approche du symbolisme de l'épée

     

     

     

     

    [1] 29 novembre 2009.

    [2] Symbole de la caste des samouraïs, le katana , katanaest un sabre (arme blanche courbe à un seul tranchant) de plus de 60 cm. Il est porté glissé dans la ceinture, tranchant dirigé vers le haut (vers le bas si le porteur est un cavalier). Le wakizashi , wakizashiest un sabre japonais courbe similaire au katana mais en plus petit, dont la taille se situe entre 30 et 60 cm. Il peut être porté avec un katana, glissé dans la ceinture, auquel cas on appelle l'ensemble daisho. Les riches marchands, ne pouvant pas porter le katana, sont en revanche autorisés à porter le wakizashi.

    Certaines périodes de l'histoire japonaise étant plus calmes, le katana avait plus un rôle d'apparat que d'arme réelle. Le katana est une arme de taille (dont on utilise le tranchant) et d'estoc (dont on utilise la pointe). Par extension, le terme katana sert souvent à désigner l'ensemble des sabres japonais.

    [3] Lors de l’adoubement d’un chevalier, coup donné sur la nuque de celui-ci par son parrain.

    Bibliographie

    Biedermann, Hans

    Knaurs Lexikon der Symbole

    Augsburg, Weltbild, 2000


    Bordonove, Georges

    Les Templiers au 13ème siècle

    Editions Fayard, paris, 1964

    ou

    Editions Marabout, Collection Université, Mu n° 295, 1992

     

    Chopitel Jean & Gobry Christiane

    Les deux Saint Jean et la chevalerie templière

    Le Mercure dauphinois, 2000

     

    Cooper, J. C.

    Illustriertes Lexikon der traditionellen Symbole

     Wiesbaden, Drei Lilien, 1986

     

    Lurker, Manfred

    Lexikon der Götter und Dämonen: Namen, Funktionen, Symbole/Attribute

    Stuttgart, Kröner, 1989

     

    Pastenaci, Kurt

    Die Kriegskunst der Germanen

    Karlsbad, Adam Kraft, 1942

     

    Sitographie

    http://www.templiers.net/symbolique/index.php?page=bouclier-et-epee

    http://membres.multimania.fr/preuxchevaliers/lesarmes.html

    http://be.altermedia.info/culture/du-symbolisme-de-lepee_3746.html

    http://ch.novopress.info/853/du-symbolisme-de-l%E2%80%99epee/

    http://pagesperso-orange.fr/hmot/pages/L'epee%20du%20juste.htm

    http://www.histoiredumonde.net/article.php3?id_article=1180

    http://www.esoterique.fr/Bijoux/Epee-au-blason-Templier.asp


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