Bref survol historique 

Corps d’élite à caractère monacal, l’Ordre souverain et militaire du Temple a été fondé en Palestine, en 1118, en opposition à l’armée féodale.

A cette époque, l’Ordre du Temple faisait figure d’innovation dans le monde latin, puisqu’il était constitué de chevaliers – moines ou moines – soldats.

En 1228, la Fraternité Militaire des Pauvres Chevaliers du Christ, dite du Temple de Salomon, accédait au rang d’institution religieuse et reçut de l’Ordre des Cisterciens, une règle originale. Son but : assurer la sécurité des pèlerins.

Par la suite, l’Ordre du Temple développa sa propre politique en accord avec celles de la papauté et des souverains occidentaux.

La défense de Gaza (1171), la bataille de Tibériade (1187) et d’autres encore, illustrèrent à suffisance le rôle de cette milice sacrée, qui fut contrainte de se retirer à Chypre et à Paris en 1275, après avoir perdu la Ville de Jérusalem.

Le 13 octobre 1307, alors que l’intérêt des Etats nationaux préconisait la suppression des Ordres monacaux, Philippe el Bel, roi de France, fit arrêter et écrouer de nombreux chevaliers de l’Ordre Souverain et Militaire du Temple de Jérusalem. Mais si les hommes meurent, les idées restent. L’Ordre se perpétua et est actuellement une institution près de neuf fois séculaire.

Après avoir vécu dans l’ombre pendant longtemps, conséquence de sa suspension, les Templiers réapparurent en France après la Révolution de 1789 ; leur extension fut entravée par la guerre de 1914 ; ils reprenaient leurs activités vers 1925 mais ils n’étaient pas nombreux. Il a fallu la tragique circonstance de la révolution espagnole en 1936 pour que François de Bourbon, duc de Séville, réfugié en France, confère à plusieurs candidats, la Chevalerie Templière qu’il détenait lui-même. L’essor fut de nouveau stoppé en 1939, mais reprit de plus belle après la guerre et n’a eu de cesse de progresser depuis.

Aujourd’hui l’Ordre est international et présent dans plus de 50 pays !