• * Le tétramorphe

    Le « tétramorphe »

    Introduction

    La présence des quatre Évangélistes dans les édifices religieux chrétiens (sous la forme de sculptures, fresques, mosaïques) est très fréquente. On peut les trouver figurés sous leur forme humaine, tenant ou écrivant leur évangile, mais le plus souvent ils prennent une apparence symbolique. Ils sont alors tous représentés avec des ailes et trois d'entre eux sous une forme animale. Cette dernière représentation est appelée le « tétramorphe ».

    Le présent parchemin devrait apporter à nos lecteurs un peu plus de précisions à ce sujet.

    L'Évangéliste Jean prend l'apparence d'un aigle, Luc celle d'un taureau ailé, Marc celle d'un lion ailé et Matthieu celle d'un homme qui, avec ses ailes, s'apparente à un ange. Ils tiennent souvent dans leurs pattes ou mains, leur évangile, symbole de la foi et de la connaissance.

    Qu’est-ce que le « tétramorphe » ?

    Le tétramorphe, c’est-à-dire le symbolisme des quatre animaux (appelés aussi « les quatre vivants ») ou des quatre Évangélistes, fut l’un des thèmes favoris de l’art religieux et l’un des plus commentés.

    La symbolique des quatre Évangélistes ne s’est pas imposée d’emblée aux chrétiens. Aux premiers siècles du christianisme, les quatre Évangélistes ont été rapprochés des quatre grands prophètes (Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Daniel), des quatre Pères de l’Eglise (St Augustin, St Ambroise, St Jérôme, St Grégoire-le-Grand), des quatre fleuves du Paradis et enfin des quatre chérubins entourant le trône de Dieu.

    Les quatre Évangélistes ne furent identifiés avec le « tétramorphe » et fixés qu’à partir du 5ème siècle. Ceci se vérifie dans les textes et dans l’iconographie.

    Diverses thèses ont été proposées par les Pères de l’Eglise.

    Pour n’en citer que deux :

    • Irénée de Lyon (vers 180) a vu dans les quatre figures animales autant d’images de l’activité du Fils de Dieu : « Le premier de ces vivants, est semblable à un lion, ce qui caractérise la puissance, la prééminence et la royauté du Fils de Dieu ; le second est semblable à un jeune taureau, ce qui manifeste sa fonction de sacrificateur et de prêtre ; le troisième a un visage pareil à celui d’un homme, ce qui évoque clairement sa venue humaine ; le quatrième est semblable à un aigle qui vole, ce qui indique le don de l’Esprit volant sur l’Eglise. » (Contre les hérésies, Livre III, 11,8).
    • Quant à l’interprétation de saint Jérôme (347 - 420) s’inspirant de la vision d’Ézéchiel et de la citation de l’Apocalypse, elle est celle que la Tradition a retenue.

    La figure humaine

    représente

    Matthieu

     

     * Le tétramorphe

    L'aigle

    représente

    Jean

    Le lion 
    représente

    Marc

    Le taureau

    représente

    Luc

    Le « tétramorphe », ou les « quatre vivants », ou encore les « quatre êtres vivants », représente les quatre animaux ailés tirant le char de la vision d'Ezéchiel (Ez 1 ; 1-14). Leur origine est tirée sur Livre d'Ézéchiel d'abord, puis avec saint Jean dans l'Apocalypse (Apoc 4; 7-8). Plus tard, les Pères de l'Église y ont vu l'emblème des quatre Évangélistes : le lion pour Marc, le taureau pour Luc, l'homme pour Matthieu et l'aigle pour Jean. Ils accompagnent souvent les représentations du Christ en majesté.

    Les attributs des quatre évangélistes peuvent donc être mis en référence avec le début de chacun de leur Livre :

    • Matthieu est représenté par l'homme ou l'ange parce qu’il commence son Évangile par la généalogie du Christ.
    • Marc est désigné par le lion car dès les premières lignes de son récit, il nous parle de la voix qui crie dans le désert (Marc 1, 3). Il s’agit de celle de Jean-Baptiste (« Un cri surgit dans le désert »).
    • Luc est représenté par un taureau, animal du sacrifice pour l’allusion que l’évangéliste fait au sacrifice offert à Dieu par Zacharie (Luc 1, 5). Dans le bestiaire traditionnel, le taureau est signe de sacrifice.
    • Jean enfin, est figuré par l'aigle, car son Évangile commence par le mystère céleste et nous place, dès le début, en face du Verbe, « vraie lumière » (Jean 1, 1-4). De plus, l’aigle est le seul animal  à  pouvoir regarder le soleil en face.

    Ajoutons encore que le « tétramorphe » rappelle les étapes de la vie du Christ : l’Incarnation (homme), le Sacrifice (taureau), la Résurrection (lion) et l’Ascension (aigle).

    Origine de ces symboles

    Vu le rôle central joué par ces symboles, ils semblent avoir une origine plus lointaine. Dans l’Ancien Orient, le nombre 4 évoque les 4 saisons, les 4 points cardinaux, les quatre gardiens du monde, ou les quatre porteurs du ciel disposés aux quatre coins du firmament. Ces images reposent sur les symboles stellaires du zodiaque, de la « croix fixe » qui sont le taureau, le lion, le scorpion et le verseau. Ce découpage quaternaire tirerait son origine des quatre éléments, du dualisme entre les forces amies et ennemies de l’homme : le feu (le taureau) et l’eau (l’homme) d’un côté, contre la terre (le lion) et l’air (l’aigle) de l’autre côté. 

    Ces symboles peuvent illustrer aussi la majesté, la force, le savoir et la souplesse selon des traditions très anciennes rappelant peut-être même certains dieux païens.

    La représentation artistique (peinture, mosaïque, sculpture, vitraux) qui en est faite se confirme également au cours des siècles. On la trouve, pour la décoration, dans les lectionnaires manuscrits qui ont pu être conservés, notamment celui de Raban Maur (v.780-856) qui restera classique en passant dans l'enseignement au 12ème siècle. L’art roman, qui a multiplié largement l’image du « tétramorphe », lui a prêté bien d’autres sens encore…

    L'ensemble iconographique s’inspire directement de la vision de Saint Jean : «  Un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône… Et autour de lui, se tiennent quatre vivants constellés d’yeux…. Le premier vivant est comme un lion ; le deuxième vivant est comme un jeune taureau ; le troisième vivant a comme un visage d’homme ; le quatrième vivant est comme un aigle en plein vol. »  (Apocalypse IV, 2, 7). 

    Cependant bien avant la fin du 1er siècle chrétien, les quatre animaux étaient déjà apparus à Ézéchiel au bord du fleuve Kobar.  Le récit d’Ézéchiel est probablement la première source du « tétramorphe ».

    L'origine biblique du « tétramorphe »

    La vision d'Ézéchiel

    Dès les premières lignes de sa prophétie, Ézéchiel (Ez 1, 1-14) décrit une vision : « le ciel s'ouvrit et je fus témoin de visions divines » (Ez 1, 1). « Au centre, je discernais quelque chose qui ressemblait à quatre êtres vivants » (Ez 1, 5).

    « Ils avaient chacun quatre faces et chacun quatre ailes (...) leurs sabots étaient comme des sabots de bœuf » (Ez 1, 6-7). « Quant à la forme de leurs faces, ils avaient une face d'homme, et tous les quatre avaient une face de lion à droite, et tous les quatre avaient une face de taureau à gauche, et tous les quatre avaient une face d'aigle » (Ez 1, 10).

    Il s'agit de quatre animaux identiques dotés chacun de quatre pattes de taureau, de quatre ailes d'aigle, de quatre mains humaines et de quatre faces différentes d'homme, de lion, de taureau et d'aigle. Ces quatre animaux ont leur place au pied du trône de la gloire de Dieu.

    L'Apocalypse

    L'apôtre Jean a une vision qu'il relate dans le livre de l'Apocalypse (4, 7-8). La parenté avec celle d'Ézéchiel est évidente. Les Vivants sont au milieu du trône et autour de lui, mais ils ne sont plus identiques et ils sont beaucoup moins hybrides : ce sont, dans l'ordre : un lion, un taureau, un homme et un aigle. Ils ont chacun six ailes et ils sont recouverts d'une multitude d'yeux. Ils ne cessent de répéter jour et nuit : « Saint, Saint, Saint, Seigneur, Dieu Maître de Tout, qui était qui est et qui vient ».

    Le tétramorphe dans l'antiquité

    Avant la Bible, on trouve ces quatre figures des quatre vivants en Egypte et à Babylone en Mésopotamie. Ce sont sans doute les légendes babyloniennes qui ont influencé les visions d'Ezéchiel dont s'est vraisemblablement inspiré l'auteur de l'Apocalypse. C'est saint Irénée de Lyon, au 2ème siècle, soit de nombreux siècles après leurs premières apparitions qui, le premier, a identifié ces quatre vivants aux quatre Évangélistes.

    Égypte

    En Égypte, il existait « quatre gardiens du créateur » –– à l'apparence, et à la mission bien différente — représentés dans quelques temples, dont celui d'Edfou.

    Voici ce qu'en dit Nadine Guilhou, égyptologue à l'université de Montpellier :

    « De son côté, pressentant lui aussi des combats, le créateur résolut de créer à partir de lui-même quatre gardiens. L'un avait les apparences d'un rapace. Le visage encadré d'ailes, il portait un harpon. On le nomma Seigneur du harpon. Le deuxième était un lion puissant ; il portait un couteau. C'était le Seigneur du couteau. Le troisième, un serpent, brandissait un poignard. On le dénomma « celui dont la terreur est grande ». Le quatrième, enfin, portait aussi un couteau, c'était un taureau et son nom fut : celui dont le mugissement est puissant.

    Ces quatre gardiens se subdivisèrent en quatre compagnies, les lions au nord, les serpents à l'est, les faucons au sud, les taureaux à l'ouest. Munis de leurs armes, ces génies gardiens constituaient à Edfou le rempart vivant du créateur. Ils se figèrent autour de lui, constituant la mer d'enceinte de son temple. Et c'est ainsi que fut créée la demeure de Rê, semblable à l'horizon du ciel, immense, où il pouvait séjourner pendant des millions de millions d'années ».

    Il ne s'agit pas là du « tétramorphe » mais de quatre esprits du temple qui vont constituer autour de lui un rempart vivant. On a pu évoquer aussi le « tétramorphe » à propos des représentations des vents dans l'Egypte ancienne, mais il s'agit là uniquement de rapprochements iconographiques, les quatre animaux gardiens à Edfou et la personnification des vents étant sensiblement différents du « tétramorphe », même si certains aspects existent.

    Babylone

    À Babylone, les « quatre Vivants » représentaient quatre divinités secondaires. Ils figuraient les quatre points cardinaux et en astrologie, science inventée par les civilisations mésopotamiennes, ils symbolisent les quatre signes fixes du zodiaque.

    Le « tétramorphe » et les quatre Évangiles

    Les premières paroles de chaque Évangile

    Saint Jérôme de Stridon nous donne la clé de l'attribution de l'un des quatre Vivants à chacun des quatre Évangiles. C'est la première page du texte qui est déterminante et il présente au 4ème siècle cette attribution comme une tradition acquise de longue date. Ainsi :

    • Matthieu ouvre son évangile par la généalogie légale de Jésus, celle qui comprend Joseph, mais en précisant la filiation biologique par Marie :

            « Livre de la genèse de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham : Abraham engendra Isaac... » (Mt 1, 1-2).

      L'homme (et non pas l'ange puisque les ailes qu'il porte sont l'attribut des Quatre Vivants et non pas les ailes d'un                ange) représente l'évangile selon Matthieu.

    • Marc commence ainsi son évangile :

            « Commencement de l'Évangile de Jésus Christ, fils de Dieu. Selon qu'il est écrit dans Isaïe le prophète :

            Voici que j'envoie mon messager en avant de toi pour préparer ta route. Voix de celui qui crie dans le désert :                              Préparez le chemin du Seigneur... » (Mc 1, 1-3).

           La voix qui crie dans le désert est celle d'un lion, symbole de l'évangile selon Marc.

    • Luc, après une dédicace à Théophile (Lc 1, 1-4), commence ainsi le corps de son évangile : « Il y eut aux jours d'Hérode, roi de Judée, un prêtre du nom de Zacharie, de la classe d'Abia... » (Lc 1, 5).

           Le prêtre sacrifie au Temple et le taureau, ou le veau, est l'animal emblématique du sacrifice.

           Il est devenu le symbole de l'évangile selon Luc.

    • Jean ouvre son évangile par un prologue (Jn 1, 1-18) sur le Verbe, la voix venue du ciel. 

           Le symbole attribué à l'évangile selon Jean est l'aigle.

    Le résumé de la mission du Christ

    Saint Jérôme de Stridon nous apprend aussi que les quatre Vivants rassemblés ont une autre signification que de représenter les quatre évangiles : ils résument à eux quatre les quatre moments essentiels de la vie du Christ.

    Le Verbe de Dieu s'est incarné (l'homme), il a été tenté au désert (le lion), il a été immolé (le taureau) et il est monté au ciel (l'aigle).

    Lorsqu'ils symbolisent l'histoire du salut, les quatre Vivants se trouvent précisément placés dans l'ordre qui a été retenu pour le canon des Écritures. Cette coïncidence doit nous amener à nous demander s'il n'y a pas un lien entre l'attribution des symboles à chacun des Évangélistes et les choix opérés par l'Église naissante d'écarter certains textes comme apocryphes et d'en retenir d'autres comme canoniques.

    La fixation du canon des Évangiles

    On ignore tout de la fixation de ce canon : la date, les modalités, les auteurs. Les « Actes des Apôtres » n'en parlent pas, mais la première épître de Paul à Timothée (ch.5 v. 18) cite déjà l'Évangile de Luc avec la même autorité que le Deutéronome.

    Se fit-elle par un concile ou par un groupe restreint de personnes ayant été disciples du Christ ou des apôtres ? Quelle qu'elle soit, cette instance devait faire autorité car l'histoire n'a pas gardé trace d'une controverse. Le choix de quatre textes canoniques semble bien inspiré des quatre Vivants d'Ézéchiel et de l'Apocalypse, ainsi que de la symbolique du nombre 4 dans la tradition hébraïque et biblique.

    Les pages qui ouvrent chacun des quatre textes ont dû guider ceux qui avaient à décider. La difficulté éventuelle de rattacher un texte à l'un des quatre Vivants de l'Apocalypse a pu être une raison de l'écarter. Visiblement en tout cas, il est fort probable que l'ordre canonique des livres retenus s'est inspiré de la symbolique rapportée par saint Jérôme. Dans ce cas précis en tout cas, la Tradition ne s'oppose pas à l'Écriture. Elle est à la source de la fixation du canon scripturaire, l'Écriture en est tributaire.

    Interprétation symbolique

    Le « tétramorphe », outre les quatre signes qu'il emprunte au zodiaque (taureau, lion, scorpion & verseau) est également un symbole de l'humain, sous ses 4 composantes, telles qu'indiquées chez Luc (10, 27). Les correspondances sont les suivantes :

    • le taureau est le symbole du corps et des forces de l'homme,
    • le lion est le symbole du cœur et des passions,
    • l'homme est le symbole de l'esprit et des pensées,
    • l'aigle est le symbole de l'âme.

    Le célèbre sphinx égyptien de la pyramide de Giseh qui remonte à la nuit des temps représente ces 4 éléments : corps de taureau, ailes d'aigle repliées sur ses flancs, griffes de lion, tête d'homme. Sont-ce aussi les symboles des 4 éléments : la terre, le feu, l'eau, l'air ?

    Textes liturgiques

    Les quatre Vivants, issus d'une vision symbolique, se prêtent mal à une utilisation par l'hymnographie liturgique, qui privilégie habituellement les faits et les images matériels. La liturgie byzantine, dans ses célébrations eucharistiques, mentionne cependant les quatre Vivants en s'inspirant du texte de l'Apocalypse (4, 8). Une des formules introduisant le Sanctus est la suivante :

    « Les anges célestes chantent, mugissent, rugissent et crient l'hymne triomphal en disant : Saint, Saint, Saint est le Seigneur Sabaoth... »

    Les symboles des Évangélistes - Le « tétramorphe »

    Les quatre Évangélistes doivent leur place éminente dans la religion chrétienne à une double circonstance. Ils sont tous, d'une part, les auteurs des Évangiles canoniques. D'autre part, deux d'entre eux (Matthieu et Jean) ont compté au nombre des douze apôtres et ont connu personnellement Jésus. Les autres (Marc et Luc) n'ont pas connu le Christ et ont rédigé leur Évangile dans la seconde moitié du 1er siècle. Une immense vénération les a entourés tous les quatre dans l'Eglise.

    Les Évangélistes peuvent être représentés sous leur forme humaine en train d’écrire leurs Évangiles. Pour être reconnus ils sont toujours accompagnés de leur image symbolique. Celle-ci peut paraître sous une forme figurative seule – le « tétramorphe » (du grec tetra : 4 et morphe : forme) : l’homme, le lion, le taureau et l’aigle. Ces 4 figures sont toujours ailées.

    Le « tétramorphe » se trouve déjà dans le livre d’Ézéchiel, décrivant la gloire de Dieu ainsi que dans l’Apocalypse de Jean.

    De cette recherche, nous retiendrons donc que, dans la symbolique biblique, le « tétramorphe » est un ensemble constitué par un lion, un aigle, un taureau et un ange, symboles qui seront ensuite affectés aux quatre évangélistes.

    Les quatre représentations ci-dessous se trouvent dans la chapelle des Pazzi de la basilique Santa Croce de Florence.

    La construction de la chapelle par la famille Pazzi commença en 1441 sur des plans de Brunelleschi mais ne fut terminée qu’en 1470. La décoration intérieure fut confiée à Luca della Robbia. Les écoinçons de la coupole hémisphérique se terminent par les tondis des 4 évangélistes. Ils furent exécutés par l’atelier della Robbia en céramique polychrome d’après les dessins de Filippo Brunelleschi.

    La chapelle Pazzi se trouve dans le premier cloître du 14ème siècle. Elle devait servir de chapelle funéraire à la famille Pazzi, mais suite à leur conjuration (les membres de la famille étant soit exécutés soit exilés) celle-ci  resta vide. C’est l’un des chefs d’œuvres architectural de Brunelleschi mais elle ne fut terminée qu’en 1470 soit 20 ans après sa mort.

    Chaque symbole est une référence à un passage de l’Évangile :

    Saint Jean l’aigle

     

    Le Prologue de Jean dans l’Apocalypse est d’une telle élévation, que seul l’aigle peut voler aussi haut.

     

     * Le tétramorphe

     

     

    Saint Marc le lion

     

    Il cite Isaïe : « Je suis la voix qui crie dans le désert ».

    A l’époque, les lions étaient encore fréquents dans les régions désertiques.

     

     * Le tétramorphe

     

     

    Saint Matthieu l’homme

     

    Il commence son évangile par la généalogie humaine de Jésus. Il s’agit bien d’un homme et non d’un ange.

     

     * Le tétramorphe

     

     

    Saint Lucle taureau

     

    L’annonce de la naissance de saint Jean Baptiste est faite au prêtre Zacharie. Celui-ci pratiquait les sacrifices imposés par sa fonction sacerdotale et le sacrifice d’expiation est un taureau sans défaut.

     

     * Le tétramorphe

    Pour Irénée de Lyon (-120 – 202 après J.C.), le « tétramorphe » est une représentation symbolique du Christ.

    Le lion : la puissance et la royauté

    Le taureau : son rôle de sacrificateur et de prêtre

    L’homme : sa venue humaine

    L’aigle : un esprit volant au-dessus de l’Église.

    Recherches synthétisées et mises en forme par le Frère André B.

    Bibliographie

    Fromaget Michel

    Le Symbolisme des quatre Vivants

    Ézéchiel, saint Jean et la tradition

    Éditions du Félin, 1992

     

    Encyclopédie catholique Théo

    Éditions Droguet-Ardant / Fayard, Paris, 1992

     

    Péneaud Philippe

    Les Quatre Vivants

    Éditions de l'Harmattan, Paris, 2007

     

    E. Schuré

    Les Grands initiés

    Editions Perrin, 110ème édition, 1929, pp. 116-117

     

    Sitographie – Références

    http://jfbradu.free.fr/mosaiques/germigny/evangelistes.htm

    http://www.pastourisme71.com/pages/tetramorphe.htm

    https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9tramorphe

    http://www.1oeuvre-1histoire.com/tetramorphe-symbole-evangeliste.html

    http://catreims.free.fr/ico011.htm


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