• * Symbolisme des nombres 10 et 1

     * Symbolisme des nombres 10 et 1

    Approche du symbolisme du nombre dix

    Le nombre dix, égal au un puisqu’il marque le retour à l'unité, est le symbole de l'achèvement. Le un est l’origine, le dix est l’aboutissement. Il représente ainsi le Tout.

    Le dix n’est ni masculin ni féminin puisqu’il unit les premiers couples mâles et femelles. Il est androgyne.

    Dix exprime tour à tour la vie et la mort. Il symbolise un cycle complet. Ce nombre est le nombre de Séphiroth de l'arbre de vie de la Kabbale, la représentation mystique du grand Tout.

    Dix est l'archétype de la réussite en même temps qu'un point de départ. C'est le nombre de la Tetraktys pythagoricienne qui forme un triangle de dix points disposés en pyramide de quatre étages dont le sommet est le 1 symbole divin.

     * Symbolisme des nombres 10 et 1

    Pour Pythagore notamment, tout était constitué de cycles dans des cycles. Ainsi on pouvait selon lui découper chaque cycle en dix sous-éléments regroupés en quatre phases. C'est la base de la tetraktys pythagoricienne. Qu’est-ce que la Tetraktys ? Elaborée en 500 avant J.-C., la théorie ésotérique de Pythagore fait des nombres 1, 2, 3, 4 (la Tetraktys) le fondement de l'harmonie de la musique et du monde.

    La Tetraktys peut être vue sous différents angles :

    Le point supérieur peut être vu comme la représentation de :

    • l’unité fondamentale
    • la dualité
    • la mesure de l’espace et du temps
    • la matérialité

    Les deux points peuvent être vus comme la représentation de :

    • la complétude
    • les opposés complémentaires
    • la dynamique de la vie
    • les éléments structurels

    Les trois points peuvent être vus comme la représentation de :

    • la totalité
    • le féminin et le masculin
    • la création

    Les quatre points peuvent être vus comme la représentation de :

    • la terre
    • le feu
    • l’air
    • l’eau

    En partant de la Tetraktys pythagoricienne (1 + 2 + 3 + 4 = 10), le nombre un représente l'unité avant la manifestation, le chaos des alchimistes, Kether pour la Cabale [1] ; le nombre deux résulte de la séparation du UN en deux phases égales mais de polarité opposées, sel et nitre pour les alchimistes, Chokmah pour la Cabale ; le nombre trois est le symbole de l'unité et de la dualité réunis dans la manifestation, ce sont les trois principes Sel Souffre et Mercure parfois le Mercure seul. Les cabalistes voient dans le trois le nombre de Binah ; le nombre quatre représente les quatre éléments en alchimie, c'est aussi le nombre de Chesed pour les cabalistes.

    [1] Le mot « Cabale » transcrit l’hébreu qabbalah qui signifie « tradition ». Il désigne une composante ésotérique et mystique de la culture juive, fondée sur l’étude des niveaux de l’Être qui s’étagent entre l’espèce humaine et Dieu ainsi que sur les médiations (sefirot) qui relient ces divers niveaux. Elle s’appuie notamment sur une méthode d’interprétation de la Bible fondée sur la transcription numérique des caractères hébreux (sefira veut dire « nombre » et a la même racine que l'arabe sifr dont le français a fait « chiffre » et « zéro » : la Cabale accorde, comme l'école de Pythagore, une valeur mystique aux Nombres.

    Enfin, le nombre dix apparaît dans le Décalogue [2] qui contient l'ensemble de la loi en dix commandements, transmis sur le Sinaï par Dieu à Moïse [3] et qui, bien sûr, ne font qu'un...

     * Symbolisme des nombres 10 et 1

    [2] Le Décalogue (en hébreu: עשרת הדיברות) - ou Dix Commandements - est un ensemble écrit d'instructions morales et religieuses reçues, selon les traditions bibliques, d'origine divine par Moïse au Mont Sinaï (ou au Mont Horeb). Dans la Torah, Dieu transmet ces instructions morales sous la forme de tables gravées « du doigt de Dieu ». La Bible ne parle pas de « Dix commandements » mais de « Dix paroles » Essré haDevarim (Ex. 34, 28 ; Deut. 4, 13 ; Jé 10, 4) traduit dans la version des Septante, par déka logoï, d'où vient Décalogue. Dans le judaïsme, l'énoncé du Décalogue correspond à une quinzaine des 613 commandements prescrits par Moïse.

    [3] Une fois débarrassés de leurs bourreaux égyptiens, les Hébreux ont besoin de s’organiser pour devenir une véritable nation. Moïse monte alors sur le mont Sinaï où il reste 40 jours et là, il reçoit de Dieu les lois et les instructions qui guideront la vie sociale et religieuse du peuple d’Israël. On trouve parmi ces lois des consignes pour rendre le culte à Dieu et lui apporter des offrandes, des règles sur le mariage ou le divorce, des instructions pour construire le sanctuaire mobile où les Israélites pourront s’approcher de Dieu, des lois sur la propriété, des consignes concernant l’alimentation ou la morale sexuelle. La vie des Israélites, dans tous ses aspects, publique ou privée, est ainsi placée sous le regard de Dieu. Les fameux « dix commandements », ou dix paroles, constituent une sorte de résumé de ces lois. Ils insistent sur le lien étroit entre le culte rendu à Dieu et le respect du prochain.

    J’en arrive donc à évoquer le nombre un.

    Approche du symbolisme du nombre un

    Un est un nombre particulièrement puissant. Un est le nombre divin par excellence. C'est le nombre de la Création, de l'action, de l'énergie. L'unité est garante de la cohérence. L’unité, le Un, l’Unique est aussi le Tout. L’Unité est à la fois l’origine et l’aboutissement. C’est pourquoi on la figure souvent par l’ouroboros, le « serpent qui se mord la queue ».

     * Symbolisme des nombres 10 et 1

    Toutes les civilisations sont d’accord : rien n’est plus grand que le Un et en lui résident tous les mystères.

    Un est le nombre « rassembleur ». Ne nous rassemble-t-il pas autour du sanctuaire lors de l’Ouverture de nos Travaux ? Il unifie et forme un tout. C’est le cas de chacune de nos Commanderies. C'est aussi le cas de notre Grand Prieuré. Il est qualifié comme étant « le symbole unificateur des éléments de la vie ». Ne représente-t-il pas le divin ?

    Un est symboliquement masculin. Il est la puissance, la force, l’omnipotence. Il est la capacité inébranlable puisqu’il se suffit à lui-même pour engendrer tous les autres nombres.

    Un est le nombre de base, l’unité qui permet le fondement des mathématiques, il forme un tout et est indivisible. C’est donc un nombre qui symbolisera le « commencement », le créateur, Dieu, Grand Architecte et Créateur du Monde visible et invisible…

    Un est le nombre de base, l’unité qui permet le fondement des mathématiques, il forme un tout et est indivisible. C’est donc un nombre qui symbolisera le « commencement », le créateur.

    Dans notre salle capitulaire, le un est représenté par le sanctuaire qui, lorsque nous l’allumons, nous indique que les travaux peuvent effectivement commencer car le divin est présent.

    Souvent symbole de l'homme debout, l'un est le lieu symbolique de l'être. C'est aussi la base, le point de départ, qui nous permet d’affirmer que nos Travaux sont à présent ouverts.

    En notation indo-arabe, son graphisme « 1 » est droit, phallique, tranchant, impétueux. Il s’oppose ainsi nettement à zéro ( 0 ) comme à deux ( 2 ). Zéro est rond comme le symbole de la vacuité. Deux est doux dans sa forme « 2 » toute en rondeurs, flottant comme un cygne sur les eaux. Il invite à l’union, à la conjugaison, à la sensibilité, tempérant ainsi la rigidité de sa moitié, un.

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.


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