• * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    220722 – Trois Marie dans la Bible  

     Les trois Marie de la Bible : 

     trois manières de rencontrer Dieu 

    Introduction

    Marie, la mère de Jésus, Marie de Béthanie, la sœur de Lazare, et Marie-Madeleine, la pécheresse repentie : ce sont les trois Marie de la Bible. Trois femmes aux histoires et personnalités différentes mais qui, chacune à leur manière, ont fait alliance avec le Seigneur. Mais d’autres « Marie » apparaissent encore dans la vie de Jésus de Nazareth. Nous tenterons de les distinguer et d’évaluer leur rôle dans ce contexte.

    1. MARIE DE NAZARETH, LA DISCRÈTE

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Visage de la ViergeFranciabigio (vers 1509)

    « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38). Le Fiat de Marie lors de l’Annonciation pourrait être les paroles qui illustrent le mieux son humilité et sa discrétion. « Ainsi, Marie, la jeune fille de Nazareth, dans l’ombroiement de Dieu, passe son chemin avec la discrétion ancillaire des humbles, et des cœurs écoutant », écrit Nathalie Nabert. Une profondeur d’être que l’on retrouve dans le Magnificat. Lorsqu’elle retrouve Jésus, âgé de 12 ans, au temple, ou encore lorsqu’elle assiste aux noces de Cana, Marie ne s’impose jamais. « Elle reçoit la vie de son fils et le rendra à son père divin au pied de la croix et au tombeau. Elle demeure celle qui est sans être, tenant dans ses mains jointes notre humanité et la divinité de son fils qu’elle nous invite à contempler ».

    Extrait du site Aleteia.org du 13 décembre 2020

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    La Vierge de l'AnnonciationAntonello de Messine - Palais Abatellis, Palerme

    Marie, également connue sous les noms de Marie de Nazareth, Sainte Vierge, Sainte Marie, Vierge Marie, « Immaculée Conception », Notre-Dame, Mère de Jésus ou Mère de Dieu, est une femme juive de Judée, et la mère de Jésus de Nazareth.

    Marie est une figure essentielle au sein du christianisme (notamment pour les orthodoxes et les catholiques) ainsi que dans l'islam.

    Comme pour son fils Jésus, l'historicité de Marie est difficilement accessible. Une grande partie des traditions se trouve dans la littérature apocryphe, qui développe souvent des thèmes présents dans les textes canoniques du Nouveau Testament.

    Dans les Églises catholique et orthodoxe, Marie est l'objet d'un culte particulier, supérieur au simple culte rendu aux saints et aux anges, appelé le culte d'hyperdulie. C'est un point de divergence important avec le protestantisme.

    Extrait d’une page du site Wikipédia

    La vie de Marie dans les sources anciennes

    Marie est citée plusieurs fois dans le Nouveau Testament. Dans les Évangiles synoptiques et les Actes des Apôtres, elle s'appelle « Marie », tandis que l'Évangile selon Jean met en scène la « mère de Jésus » mais sans lui donner de nom. La femme céleste entourée d'étoiles décrite dans l'Apocalypse (ch. 12) n'est pas Marie, selon l'exégèse moderne, mais les traditions ultérieures liées à ce texte ont fini par les amalgamer, comme en témoigne l'iconographie chrétienne.

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Femme de l’Apocalypse

    À partir du 2ème siècle, le personnage de Marie est développé par les auteurs de nombreux textes apocryphes, notamment le Protévangile de Jacques. Au fil des siècles, la figure de Marie est devenue de plus en plus complexe, de plus en plus importante, aussi bien dans les dogmes chrétiens que dans la piété populaire, tout comme dans l'art et la littérature.

    La vie de Marie dans le Nouveau Testament

    Dans l'Évangile selon Marc, rédigé vers l'an 70, Marie est nommée par référence à son fils : « Celui-là, n'est-il pas le charpentier, fils de Marie ? » (Mc 6,3).

    Les Évangiles selon Matthieu et selon Luc, ainsi que les Actes des Apôtres, tous écrits une quinzaine d'années après celui de Marc, soit vers 80-85, sont plus explicites au sujet de Marie.

    L'Annonciation est l’annonce faite par l’archange Gabriel à Marie, puis à Joseph, à qui elle est fiancée, de la conception virginale de Jésus. Le récit de Luc donne plus de place à Marie : il parle de l'ange qui lui apparaît, alors que Matthieu relate un rêve de Joseph, qui a la vision d'un ange.

    Comme elle n'a pas eu de relations sexuelles avec Joseph, ce dernier pense qu'elle a commis un adultère, aussi songe-t-il à divorcer pour ne pas lui porter préjudice, car selon la loi juive elle risque la lapidation. Mais un ange lui explique qu'elle est enceinte en vertu du Saint-Esprit et l'en dissuade.

    Dans la suite du récit, Marie, enceinte, rend visite à sa parente Élisabeth - « La Visitation » - et exprime sa joie dans le Magnificat (Lc 1,39-55). Puis elle donne naissance à Jésus à Bethléem. C'est ensuite la fuite en Égypte de la Sainte Famille.

    Les textes évangéliques évoquent ensuite la présentation au Temple qui accomplit le rite de rachat du premier-né. Syméon prophétise qu'elle connaîtra la douleur (Lc 2,21-35). Plus tard se produit l’épisode de la disparition de Jésus à l’âge de douze ans (Lc 2,41-51), lors de la montée annuelle au Temple de Jérusalem : alors que ses parents repartaient pour Nazareth, l'enfant était resté dans le Temple pour discuter avec les « docteurs de la Loi », c'est-à-dire les érudits de la Torah.

    Marie se trouve parmi les disciples lors de la Pentecôte (Ac 1,14).

    Dans l'Évangile selon Jean (Jn 2:1-11) lors des noces de Cana, une femme citée comme « la mère de Jésus » puis comme « sa mère » fait remarquer à Jésus que les convives n'ont plus de vin et Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » Dans le même évangile, Jésus, avant de mourir, confie sa mère au « disciple qu’il aimait. ».

    Le Nouveau Testament ne dit rien des dernières années ni de la mort de Marie.

    Marie est l'objet de nombreux développements dans les textes apocryphes à partir du 2ème siècle. C'est de là que viennent la plupart des traditions qui la concernent.

    On trouve notamment dans le Protévangile de Jacques, un texte du 2ème siècle, le nom de ses parents, Anne et Joachim, et dans divers écrits le récit de sa nativité, de son adolescence, ceux de sa vie à Éphèse, de sa Dormition et de son Assomption.

    Les deux premiers dogmes mariaux sont communs aux différentes confessions chrétiennes : Marie est déclarée ThéotokosMère de Dieu») par le concile d'Éphèse (431) et sa virginité perpétuelle est officialisée par le deuxième concile de Constantinople (553).

    Toutefois, à l'époque moderne, l'Église catholique ajoute deux autres dogmes : l'Immaculée Conception (1854), qui soutient que la Vierge Marie était libre du péché originel dès le moment de sa conception grâce aux mérites de son fils Jésus-Christ, et l'Assomption (1950) qui affirme que la Vierge Marie, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire céleste.

    Notons qu’une page du site Wikipédia situe le sépulcre de Marie à Jérusalem comme lieu d’inhumation.

    Une tradition assyrienne jacobite raconte que Marie fut emmenée à Ephèse par Jean l'Évangéliste après la crucifixion du Christ, fuyant la persécution à Jérusalem. Jean lui fit construire une petite maison (« La Maison de la Vierge Marie ») où Marie demeura jusqu'à son Assomption, ou Dormition selon les orthodoxes. La confrontation des données de l'archéologie et de la tradition syriaque permet d'établir que ce sanctuaire, en fait une église byzantine du 13ème siècle, tient de la légende, ce qui ne l'empêche pas d'être devenu un lieu de pélerinage et de tourisme important.

    Extraits de pages du site Wikipédia

    2. MARIE DE BÉTHANIE, LA CONTEMPLATIVE

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Jésus chez Marthe et Marie de Béthanie - René-Marie-Joseph Castaing, 1924

    À Marthe qui s’agite pour servir Jésus tandis que Marie est assise à ses pieds et l’écoute, Jésus dit : « Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée » (Lc 10, 42). Deux femmes, deux sœurs, deux manières de servir le Christ. Marthe, « ordonnée à l’action philanthropique », serait la grande inspiratrice des ordres religieux actifs, tandis que Marie, toute à l’écoute du Christ, libre et disponible, serait celle des contemplatifs. « Jésus invite délicatement Marthe à abandonner les tâches matérielles, afin d’être plus attentive à ce qu’il a à dire », explique Nathalie Nabert. « La seule chose nécessaire dont parle Jésus, c’est le goût de Dieu ». Les figures de Marthe et Marie montrent combien la recherche de Dieu est personnelle et propre à chacun. Dans cette quête, « on arrive avec ce qu’on est, et on laisse la grâce agir », confie Nathalie Nabert. « Si cela est un mouvement naturel pour Marie l’écoutante, c’est un apprentissage pour Marthe ».

    Extrait du site Aleteia.org du 13 décembre 2020

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Jésus en visite chez Marthe et Marie de Béthanie

    Marie de Béthanie est, selon le Nouveau Testament, une femme disciple de Jésus-Christ. Sœur de Lazare et de Marthe, elle vit avec eux dans le village de Béthanie près de Jérusalem. Elle est fêtée le 29 juillet avec Marthe et Lazare.

    Marie de Béthanie figure dans les 4 Évangiles :

    D’après les Évangiles de Marc (14:3-9) et Matthieu (26:6-13), « Jésus était à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux et, pendant qu'il était à table, une femme vint, avec un flacon d'albâtre contenant un parfum de nard, pur et très coûteux. Elle brisa le flacon d'albâtre et lui versa le parfum sur la tête. Quelques-uns se disaient entre eux avec indignation : ‘’À quoi bon perdre ainsi ce parfum ? On aurait bien pu vendre ce parfum-là plus de trois cents pièces d'argent et les donner aux pauvres !’’ Et ils s'irritaient contre elle. Mais Jésus dit : ‘’Laissez-la, pourquoi la tracasser ? C'est une bonne œuvre qu'elle vient d'accomplir à mon égard. Des pauvres, en effet, vous en avez toujours avec vous, et quand vous voulez, vous pouvez leur faire du bien. Mais moi, vous ne m'avez pas pour toujours. Ce qu'elle pouvait faire, elle l'a fait : d'avance elle a parfumé mon corps pour l'ensevelissement. En vérité je vous le déclare, partout où sera proclamé l'Évangile dans le monde entier, on racontera aussi, en souvenir d'elle, ce qu'elle a fait’’. ».

    Dans l'Évangile selon Luc, Jésus, en route vers Jérusalem, visite la maison de deux sœurs appelées Marie et Marthe. Les deux femmes ont un comportement très différent. Marthe se démène pour servir leur invité et se plaint que sa sœur ne l'aide pas car elle préfère écouter Jésus. Ce dernier lui répond que Marie « a choisi la meilleure part ». Le nom et l'emplacement du village des deux sœurs ne sont pas mentionnés, et leur frère Lazare est également absent du récit.

    Dans les commentaires de la Bible de Louis-Claude Fillion, on indique que l'attitude de Marie montre « sa nature calme, son âme contemplative, et son cœur tout entier livré à Jésus ». À l'époque, il était inhabituel qu'une femme écoute les enseignements d'un « maître » ou d'un rabbin à la manière d'un élève ou d'un disciple.

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Marie de Béthanie parfume les pieds de Jésus

    L'Évangile selon Jean donne le nom du village de Marie et Marthe : il s’agit de Béthanie (Jn 11:1). Marie apparaît lors de deux épisodes : lorsqu'elle oint les pieds de Jésus, et lors de la mort de son frère, Lazare de Béthanie, que Jésus ressuscite.

    Marie de Béthanie joue un rôle central dans un des récits des Évangiles synoptiques et de l'Évangile selon Jean, celui de l'onction de Jésus, dans lequel une femme verse sur les pieds de Jésus un parfum très précieux. Les deux Évangiles de Marc et de Luc ne donnent pas l'identité de cette femme, même s'ils précisent que Jésus se trouve à ce moment à Béthanie. Seul l’Évangéliste Jean l'identifie clairement en tant que Marie, sœur de Marthe et de Lazare de Béthanie.

    Extraits de pages du site Wikipédia

    Tentons de vérifier quelle Marie a versé du parfum sur les pieds de Jésus !

    L’Évangéliste Jean raconte que, six jours avant la fête de la Pâque, Jésus s’est rendu dans la ville de Béthanie, où habitait Lazare et ses deux sœurs (Jean 12: 1). Comme d’habitude, un dîner fut offert et c’est Marthe qui servit la table à laquelle se trouvaient entre autres Jésus et Lazare (Luc 10:40 ; Jean 12: 2). A un certain moment, pendant le souper, en présence des disciples, Marie prit un arrátel (un poids de deux livres) de pommade de nard pur, de grande valeur, et oignit les pieds de Jésus. Elle a ensuite séché les pieds de Jésus avec ses cheveux, de sorte que la maison soit parfumée de l’odeur de la pommade (Jean 12: 3).

    L’Évangéliste Jean précise que la femme qui a oint les pieds du Christ à Béthanie lors de ce dîner, c’était Marie, la sœur de Lazare (Jean 11: 2). Il est peu probable que l’Évangéliste se soit trompé sur l’identité de la personne qui a oint les pieds du Christ et séché avec ses cheveux, du fait qu’il les connaissait aussi bien Marie, sœur de Lazare, que Marie-Madeleine, d’autre part.

    C’est donc la même Marie qui s’est tenue aux pieds de Jésus pour écouter ses enseignements, tandis que Marthe s’occupait des tâches ménagères (Jean 11: 2; Luc 10:42).

    Il s’ensuit donc également que la femme qui a oint les pieds de Jésus n’est pas Marie-Madeleine.

    D’après des extraits du site « estudobiblico.org »

    3. MARIE DE MAGDALA, LA PÉCHERESSE REPENTIE

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Marie-Madeleine pénitenteJosé de Ribeira – 1641

    Pendant des siècles, à partir de Grégoire le Grand (6ème siècle) jusqu’au Concile Vatican II (1962-1965), l’Église a confondu ces trois femmes : la pécheresse pardonnée, Marie de Béthanie et Marie de Magdala. En effet, les Évangiles relatent deux pécheresses, – une, que l’on appelle la pécheresse pardonnée, non nommée, et Marie-Madeleine, – ainsi que deux épisodes d’onction du Christ par une femme : l’onction de la pécheresse pardonnée (Lc 7, 36-50) et l’onction par Marie de Béthanie (Mc 14, 1-9 et Jn 12, 1-8). Mais « l’exégèse moderne a mis un terme à cette interprétation, rendant à chacune de ces femmes sa vérité propre », précise Nathalie Nabert.

    Marie-Madeleine, la femme « de laquelle Jésus avait expulsé sept démons » (Mc 16, 9), représente la figure de la pécheresse repentie. En signe de contrition dans l’espérance du pardon, elle est souvent représentée baignant de ses larmes et essuyant de ses cheveux les pieds de Jésus. Elle appelle Jésus « mon espérance » car « c’est lui qui l’a fait renaître, lui a donné un nouvel avenir, une existence bonne, libérée du mal », expliquait Benoît XVI dans son message Urbi et orbi le 8 avril 2012. Tout chrétien est appelé à cette même rencontre avec le Christ, « une rencontre qui change la vie », selon les mots du pape émérite.

    Extrait du site Aleteia.org du 13 décembre 2020

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Marie Madeleine

    Marie de Magdala, ou Marie Madeleine, appelée aussi Marie la Magdaléenne dans les Évangiles, est une disciple de Jésus qui le suivra jusqu'à ses derniers jours, assiste à sa Résurrection et qui a donné naissance à une importante figure du christianisme.

    Elle est citée au moins douze fois dans les quatre Évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres. L'Évangile selon Jean, écrit au plus tôt vers 802, en fait la première personne à avoir vu Jésus après sa Résurrection, chargée d'avertir les apôtres. Ce motif est repris dans une fin probablement ajoutée au 4ème siècle à l'Évangile selon Marc.

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Marie Madeleine et Jésus ressuscité

    L'Église de Rome considéra, à partir de Grégoire 1er au 6ème siècle, que Marie de Magdala ne faisait qu'une avec Marie de Béthanie ainsi qu'avec la pécheresse qui oint le Christ de parfum. Cette position a été abandonnée en 1965 par l'Église catholique après Vatican II, sainte Marie de Magdala étant célébrée, comme dans l’Église orthodoxe, le 22 juillet, tandis que Marie de Béthanie l'est avec sa sœur Marthe le 29 juillet. L'Église orthodoxe, depuis Jean Chrysostome, fait la distinction entre ces personnages, de même que les Églises protestantes.

    Originaire de la ville de Magdala, sur la rive occidentale du lac de Tibériade, Marie de Magdala est la femme la plus présente du Nouveau Testament. L'Évangile de Luc la présente comme la femme que Jésus a délivrée de sept démons. Elle devint une de ses disciples — peut-être la disciple femme la plus importante du Christ après sa propre mère — et le suivit jusqu'à sa mort.

    Pour les quatre Évangiles, elle fut le premier témoin de la Passion du Christ et de la Résurrection de Jésus. Ils la mentionnent assistant à la mise en croix avec les autres femmes. Dans les trois Évangiles synoptiques, elle assiste également à la mise au tombeau.

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    La mise au tombeau

    Marie de Magdala fut le premier témoin de la Résurrection de Jésus (Évangile de Marc, XVI, 1s ; Évangile de Matthieu, XXVIII, 9), mais elle ne le reconnaît pas tout de suite, et essaie de le toucher, ce qui lui vaudra la phrase «Ne me touche pas» ou «Ne me retiens pas») dans l'Évangile de Jean, XX, 17.

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Jésus ressuscité - « Ne me touche pas »

    « L’Évangile de Marie » est un texte gnostique comprenant un dialogue entre le Christ et Marie de Magdala.

    Dans la Pistis Sophia, texte gnostique en copte datant de 350 environ, Jésus dialogue avec Marie Madeleine et les autres disciples.

    L’Épître des apôtres, l'Évangile de Pierre, l'Évangile de Thomas et l’Évangile de Philippe évoquent également Marie Madeleine. Dans ce dernier, elle devient la disciple préférée de Jésus.

    Selon les traditions orientales, Marie Madeleine s'est retirée à Éphèse avec la Théotokos (Marie, la Mère de Dieu) et elle y est morte. Ses reliques ont été transférées à Constantinople en 886 et y sont conservées.

    Les Pères de l’Église ont souligné son rôle de premier témoin de la Résurrection, raison pour laquelle Marie Madeleine a été désignée comme l' « Apôtre des Apôtres » par Hippolyte de Rome. Dans la tradition de l'Église orthodoxe, Marie de Magdala est considérée comme le premier témoin de la résurrection de Jésus et reçoit de lui la « mission » d’aller annoncer sa résurrection aux apôtres (Jn 20, 11-18).

    En 1969, le pape Paul VI a décrété que Marie Madeleine ne devait plus être fêtée comme « pénitente », mais comme «disciple», l'Église préférant la mettre en valeur via le texte de Jean plutôt que celui de Luc. Cependant, l'identification de Marie Madeleine à Marie de Béthanie et à la pécheresse repentie reste le point de vue dominant dans la tradition populaire et chez des exégètes minoritaires.

    Extraits de pages du site Wikipédia

    4. D’AUTRES « MARIE » DANS LES ÉCRITURES

    D’autres femmes portent le nom de Marie dans le Nouveau Testament : Marie Salomé et Marie Jacobé, les femmes myrophores, témoins de la Résurrection du Christ, dont la légende raconte qu’elles ont fondé, avec Marie-Madeleine, les Saintes-Maries-de-la-Mer au 1er siècle, suite à leur exil de Palestine en Camargue.

    Extrait du site Aleteia.org du 13 décembre 2020

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Les femmes myrophores

    Les Myrophores sont, dans les Églises d'Orient – Églises orthodoxes et Églises catholiques de rite byzantin –, les Saintes Femmes mentionnées dans le Nouveau Testament qui participèrent à l'ensevelissement de Jésus et qui découvrirent le sépulcre vide après sa Résurrection. Ce terme renvoie usuellement aux Saintes Femmes porteuses de myrrhe qui, se rendant au petit matin à la tombe de Jésus, trouvèrent celle-ci vide.

    Les Saintes Femmes assistèrent Jésus durant son ministère terrestre, l'aidant et le servant (Marc, 15:41). Elles lui demeurèrent fidèles lors de l'arrestation et de l'exécution.

    Elles se tinrent au pied de la croix, accompagnèrent son ensevelissement et notèrent l'emplacement de sa tombe. Après le sabbat, elles revinrent au tombeau pour bénir de myrrhe le corps de Jésus. Ayant eu la révélation de la Résurrection, elles en avertirent les apôtres. Elles sont de ce fait « apôtres des apôtres » particulièrement Marie-Madeleine.

    Elles sont honorées par les Églises orthodoxes lors du «dimanche des Myrophores», troisième dimanche de la Pâque orthodoxe.

    Extraits d’une page du site Wikipédia

    5. LES TROIS FILLES DE SAINTE ANNE

    Dans la tradition chrétienne, l’expression « les trois Marie » fait référence à trois filles — toutes trois appelées Marie — qu'Anne, la grand-mère maternelle de Jésus aurait eues avec ses trois époux successifs. Il s'agit de :

    • Marie, la mère de Jésus, qui serait née du mariage avec Joachim ;
    • Marie Jacobé, femme de Clopas et mère de Jacques le Mineur, de José et peut-être de Siméon fils de Clopas, le deuxième « évêque » de Jérusalem après Jacques le Juste. Le père de Marie Jacobé se serait appelé Cléophas ;
    • Marie Salomé (souvent appelée plus simplement Salomé), qui avec son mari Zébédée aurait engendré les apôtres Jacques — dit le Majeur — et Jean de Zébédée. Le père de Marie Salomé se serait appelé Salomé (parfois orthographié Salomaé ou Salomas).

    Cette tradition est notamment rapportée par Haymon d'Auxerre (9ème siècle) ou Jacques de Voragine dans la Légende dorée (13ème siècle).

    Deux de ces trois Marie sont les mêmes que celles qui débarquent aux Saintes-Maries-de-la-Mer, la troisième est la mère de Jésus, alors que c'est Marie la Magdaléenne qui débarque en Camargue avec les deux autres Maries.

    Selon Fernando Lanzi et Gioia Lanzi, cette tradition aurait été condamnée par le Concile de Trente (16ème siècle), mais elle est toujours vive notamment dans les pays de langue allemande et aux Pays-Bas.

    6. LES SAINTES-MARIES

    Sous le vocable de « Saintes-Maries » ou « Trois Marie », la tradition catholique désigne trois femmes disciples de Jésus : Marie Madeleine, Marie Salomé et Marie Jacobé, qui seraient les trois femmes au pied de la croix dans les Évangiles synoptiques alors que l'Évangile attribué à Jean ne semble citer que deux d'entre elles.

    Selon la tradition chrétienne du milieu du 9ème siècle, les trois Marie sont les trois filles de sainte Anne, la grand-mère de Jésus, de trois mariages successifs. On retrouve dans certaines traditions les trois Maries qui se rendent au tombeau du Christ le dimanche qui suit sa crucifixion pour embaumer son corps. Elles seraient ensuite venues s'établir en Camargue après avoir été contraintes à l'exil par les Romains.

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible      * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Les Saintes-Maries de la mer

    Marie Jacobé et Marie Salomé

    Une partie de la tradition associe Marie de Béthanie à Marie de Magdala. La Légende dorée et la tradition provençale font d'ailleurs arriver Marthe, Marie, Lazare, ainsi que Marie Salomé et Marie d'Alphée aux Saintes-Maries-de-la-Mer, dont le pélerinage aux Saintes-Maries-de-la-Mer est lié à cette interprétation.

    Mais alors qui est Marie d’Alphée ?

    Selon la Légende dorée, sainte Anne aurait épousé en second mariage Cléophas, frère de Joseph. De cette union serait née Marie Jacobé. Et Marie Jacobé aurait épousé Alphée et aurait donné naissance à quatre fils : Jacques le mineur, Joseph le juste (qui est le même personnage que Barsabas), Simon et Jude. Donc Marie d’Alphée, c’est Marie, de son « nom de jeune fille » Jacobé !

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Pélerinage au Saintes Maries de la Mer

    6. LA LÉGENDE DES SAINTES-MARIES (Trois Marie)

    Haymon d'Auxerre, figure centrale de la Renaissance carolingienne du milieu du (9ème siècle), est le premier à émettre l'hypothèse que les trois Maries citées dans les évangiles et au pied de la croix sont trois demi-sœurs de Marie. Il s'appuie dans son commentaire sur l'Évangile du Pseudo-Matthieu.

    Les hagiographes ont popularisé un débarquement en Camargue des trois Marie, accompagnées d'un groupe comprenant Marthe, la sœur de Marie de Béthanie, Lazare son frère ressuscité par Jésus, Maximin, Sidoine l'aveugle qui deviendra saint Restitut et Manille, suivante de Marthe. Pour Jean-Paul Clébert, il s'agissait de relier ainsi le christianisme provençal à une présence des premiers disciples du Christ.

    Chassés de Palestine au 1er siècle et placés dans « un vaisseau de pierre » sans voile ni rame, en compagnie de nombreux autres chrétiens, ils furent poussés par les courants vers le delta du Rhône où ils s'échouèrent.

    Seules resteront sur place Marie Salomé et Marie Jacobé. Elles y moururent, et l'endroit où elles furent ensevelies, traditionnellement situé aux Saintes-Maries-de-la-Mer, devint un important lieu de culte et de pèlerinage chrétien ainsi qu'une halte sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, fils de Marie Salomé.

    Marie Madeleine se retira dans le massif de la Sainte-Baume, Lazare devint le premier évêque de Marseille, Maximin, celui d'Aix et Sidoine, celui du Tricastin, tandis que Marthe a été vénérée jusqu'à la Révolution française à Tarascon, date à laquelle son reliquaire a été fondu. Marie Madeleine, après avoir vécu au massif de la Sainte-Baume, a été ensevelie à Saint-Maximin.

    Marie Jacobé et Marie Salomé furent inhumées ensemble et sur place, près de leur oratoire qui fut transformé en église. Le début du culte qui leur fut rendu est seulement assuré au cours du Moyen Âge où il fut développé par les croyances issues de la Légende dorée.

    7. LES TROIS MARIE AU TOMBEAU DE JÉSUS

    Le matin du dimanche qui suit la crucifixion de Jésus, un groupe de trois femmes viennent à son sépulcre pour l'embaumer. Dans les Églises orientales, elles sont appelées les Myrhophores. (Voir ci-dessus n° 4).

    L'iconographie les a abondamment représentées dans des scènes de mise au tombeau où l'éloquence des larmes exprime leur attachement à l'humanité du Fils de Dieu. Tous les Évangiles les mentionnent, mais avec des différences notables quant à leur nombre, leur nom et leurs liens de parenté.

    L'identité des Saintes Femmes n'est pas clairement assurée. Les Évangiles divergent entre eux. Les Saintes Femmes citées sont connues sous plusieurs noms. Les liens qui les unissent, en particulier leurs liens familiaux, sont obscurs. Marie Madeleine (Marie de Magdala) est la seule qui figure dans les quatre Évangiles. L'Église catholique retient la liste canonique de Marie (épouse de Cléophas), de Marie Salomé (femme de Zébédée) et de Marie Madeleine.

    Les noms des femmes présentes au tombeau varient d'un évangile à l'autre. L'Évangile selon Marc reprend la liste des femmes qui se trouvaient à proximité de la croix, avec une variante toutefois, puisque « Marie, mère de Jacques le Mineur et Joset » que l'on identifie généralement à Marie Jacobé (la femme de Cléophas) (c’est-à-dire également Marie d’Alphée) est remplacée par la seule mention de «Marie, mère de Jacques». Ce qui correspondrait alors aux trois Marie qui ont débarqué par la suite aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Plusieurs peintres ont représenté cette scène, en remplaçant parfois Marie de Magdala par la mère de Jésus.

     * 220722 – Trois Marie dans la Bible

    Les Trois Marie au SépulcreTableau attribué à Hubert van Eyck

    L'Évangile selon Matthieu parle seulement de deux Marie : « Marie la Magdaléenne et l'autre Marie » dont on ne sait si elle renvoie à Marie Jacobé ou à Marie Salomé — femme de Zébédée — qu'il a toutes deux précédemment citées près de la croix de Jésus.

    L'Évangile selon Luc parle lui de « Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques et les autres qui étaient avec elles ». Certaines sources traditionnelles identifient la femme appelée ici Jeanne à « Jeanne, femme de Chouza, intendant d'Hérode » (Luc, 8:3).

    L'Évangile selon Jean parle de la seule Marie de Magdala que l’Église fête le 22 juillet.

    Extraits de plusieurs pages du site Wikipédia

    Synthèse de recherches proposée par les Frères Jean-Paul VS et André B.

    Chevaliers de la Sainte-Croix de Jérusalem

    Bibliographie :

    Nathalie Nabert

    poète, docteur d’État, professeur de littérature médiévale, doyen honoraire de la Faculté de lettres à l’Institut catholique de Paris.

    Femmes dans la Bible 30 figures d’humanité

    Editions Magnificat – 2020 – 216 pages

    Dans son style riche et profond, Nathalie Nabert nous emmène à la découverte de 30 figures féminines de la Bible, connues ou méconnues, saintes ou pécheresses. Chaque portrait, enrichi par un texte du magistère ou de la Tradition, souligne un aspect de notre humanité invitée à entrer dans l'Alliance avec Dieu.

     

    Sitographie :

    https://fr.aleteia.org/2020/12/13/les-trois-marie-de-la-bible-trois-manieres-de-rencontrer-dieu/

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_(m%C3%A8re_de_J%C3%A9sus)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_la_Vierge_Marie

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Myrophores

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_Magdala#:~:text=Marie%20de%20Magdala%2C%20ou%20Marie,une%20importante%20figure%20du%20christianisme.

    https://estudobiblico.org/fr/marie-a-t-elle-verse-du-parfum-sur-les-pieds-de-jesus/

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Saintes_Femmes

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_B%C3%A9thanie

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Saintes_Maries

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Clopas

    http://www.maria-valtorta.org/Personnages/MarieAlphee.htm


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