• * 220606 - Lundi de Pentecôte

    220606 – Liturgie du lundi 6 juin 2022

     Lundi de Pentecôte 

     Fête de la Bienheureuse Vierge Marie 

     Mère de Dieu et de l’Église 

    Fête de l’Ordre Intérieur de l’O.S.M.T.H.

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Introduction :

    La liturgie du lundi de la Pentecôte a été supprimée.

    Avant le concile Vatican II, l’Église célébrait l’octave (la semaine) de la Pentecôte. Jusqu’au milieu du XIXème siècle, les fêtes de la Pentecôte duraient trois jours.

    Le lundi de la Pentecôte était une « fête d’obligation ».

    Ce second jour était une fête solennelle consacré à la gloire du Saint-Esprit.

    L’Église s’adressait aux nouveaux baptisés et aux nouveaux confirmés pour leur annoncer la grandeur de leur nouvel état.

    Depuis 1965 et le nouvel ordo liturgique de Paul VI, le lundi de la Pentecôte n’est plus liturgiquement solennisé. Il n’y a donc plus de liturgie du lundi de la Pentecôte !

    Mais il y a une liturgie particulière en l’honneur de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu et de l’Église !

    Cybercuré – Les fêtes de l’Église – Le lundi de Pentecôte

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Fête de la Bienheureuse Vierge Marie :

    La fête de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église est une fête mariale, instituée depuis 2018 par le pape François et célébrée le lundi de Pentecôte par les catholiques. Cette appellation de la Mère de Dieu n’est pourtant pas nouvelle. Nous la retrouvons d’ailleurs dans les litanies de la sainte Vierge – ou litanies de Lorette – parmi les nombreux noms qui lui sont donnés.

    Découvrons pourquoi et comment cette fête a été instaurée, le lendemain de la Pentecôte.

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Pourquoi Marie, Mère de l’Église ?

    Deux épisodes bibliques sont notamment à l’origine de cette appellation de la Vierge Marie.

    Sur la Croix, Jésus mourant confie son disciple à sa mère et son disciple à sa mère :

    « Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple : « Voici ta mère ». Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui » (Jean 19 ; 26-27).

    Jésus souhaite que sa mère devienne celle de tous ceux qu’il aime. L'Église est formée des disciples du Christ. En cela, Marie en devient mère.

    Dans les Actes des Apôtres, nous retrouvons Marie, au cœur des premiers temps de l’Église, avec les apôtres et notamment dans le cénacle au moment où l’Esprit-Saint leur est envoyé le jour de la Pentecôte. Marie est là, à la naissance de l’Église.

    La Vierge Marie est mère du Christ, en tant que mère de Jésus (tête) et mère de l’Église (corps du Christ).

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    Mémoire de Marie, Mère de l’Église

    Si le fait de nommer Marie « Mère de l’Église » remonte aux Pères de l’Église (saint Ambroise de Milan évoquait déjà la Mater Ecclesiae), c’est au milieu du XXème siècle, avec le concile Vatican II et Paul VI, que cette dénomination s’est développée.

    Mais c’est en 2018 – soit 160 ans après les apparitions de la Vierge à Fatima – que le Pape François a signé le décret « Laetitia plena », instituant la mémoire de la Vierge Marie, Mère de l'Église et la plaçant le lundi de Pentecôte.

    Déjà célébrée par certains ordres de manière particulière à d’autres dates, elle est donc – depuis quelques années – généralisée à toute l’Église catholique de rite romain.

    Cette décision, établie par ce décret publié par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a pour objectif de développer la « vraie piété mariale ».

    A partir de cette année 2018, tous les diocèses et les paroisses célébreront tous les ans la fête de « la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église », le lundi de la Pentecôte. Cette célébration officielle souligne une caractéristique de la Vierge Marie, qui est à la fois mère du Christ et de l’Église.

    Déjà présente dans la foi chrétienne des premiers siècles, avec saint Augustin et saint Léon le Grand, puis reprise par les auteurs spirituels et les papes, cette qualification de la Vierge Marie comme Mère de l’Église avait été établie officiellement par Paul VI en 1964, à la fin du concile Vatican II. Dès lors, certains pays, comme la Pologne ou l’Argentine, avaient inséré cette célébration dans leur calendrier local. Ainsi que dans certains lieux comme la basilique Saint-Pierre, où Paul VI avait annoncé sa décision.

    Désormais étendue à l’Église universelle comme une fête d’obligation – une mémoire – cette célébration comprendra des lectures propres, notamment celle de l’Évangile selon saint Jean où le Christ en croix affirme à Marie et Jean : « Femme, voici ton fils », « Fils, voici ta mère » (Jn 19, 25-34). Dorénavant, tous les calendriers et les livres liturgiques devront donc faire apparaître cette mémoire pour la célébration de la messe et la liturgie des heures.

    Mystère de la Croix

    Le Souverain pontife, affirme ce décret, espère que cette mémoire favorisera « la croissance du sens maternel de l’Église » et une « vraie piété mariale ». Cette célébration, explique aussi le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation, aidera à « nous rappeler que la vie chrétienne, pour croître, doit être ancrée au mystère de la Croix, à l’oblation du Christ dans le banquet eucharistique et à la Vierge offrante, Mère du Rédempteur et de tous les rachetés ».

    Par la faute de l’homme, le mal est entré dans le monde :

    toutes les civilisations ont brodé sur ce thème, y compris la Bible.

    Mais celle-ci ajoute aussitôt une promesse :

    Dieu ne laissera pas le mal écraser l’humanité.

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Lecture du Livre de la Genèse (Gn 3,9-15.20)

    Le Seigneur Dieu appela l'homme et lui dit : « Où es-tu donc ? » Il répondit : « J'ai entendu ta voix dans le jardin, j'ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché ». Le Seigneur reprit : « Qui donc t'a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l'arbre dont je t'avais interdit de manger ? ». L'homme répondit : « La femme que tu m'as donnée, c'est elle qui m'a donné du fruit de l'arbre, et j'en ai mangé ». Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu'as-tu fait là ? ». La femme répondit : « Le serpent m'a trompée, et j'ai mangé ». Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon ». L'homme appela sa femme Ève (c'est-à-dire : la vivante), parce qu'elle fut la mère de tous les vivants.

    – Parole du Seigneur –

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Commentaire 1 a :

    Le péché ici n’est pas tant d’avoir pris le fruit que d’avoir douté de Dieu que d’avoir désobéi à une demande expresse de Dieu.

    C’est là le propre de tout péché : désobéir à Dieu, ne pas lui faire confiance et suivre sans discernement nos propres pensées et nos pulsions humaines.

    Il ne faut pas non plus voir dans ce texte une unique responsabilité de péché : celle de la femme. L’homme est tout aussi responsable, la femme ne lui pas mis la pression, comme on dit, elle ne l’a pas obligé à manger le fruit... et lui aussi tout autant que la femme a douté de la parole de Dieu , et a suivi ses propres envies, sa propre pulsion ….

    La tentation fait partie de toute vie humaine, et il nous faut, du moins si l’on désire avoir une vraie vie spirituelle, une vraie relation à Dieu, apprendre à contrôler nos envies, nos pulsions, nos doutes, et il nous faut prendre le temps d’examiner si nos actes sont en accord avec Dieu, si ce que nous vivons est dans la confiance à Dieu dans l’obéissance à la parole de Dieu …

    Sans cela, comme Adam et Eve, nous nous retrouverons nous aussi bien nus devant le Seigneur, c'est-à-dire dans la pleine lumière de nos péchés, dans la pleine lumière de notre pauvreté, de notre misère intérieure.

    Le péché, ne nous enrichit jamais, il nous appauvrit car il est destruction de notre âme, il est destruction de notre cœur. Oh certes le péché peut nous donner l’apparence de gens bien en ce monde, de gens riches sur un plan humain, et même de gens responsables, respectables … mais si l’on peut abuser la crédulité humaine, on ne peut jamais abuser Dieu, et lorsque l’heure viendra de paraitre devant lui, de le rencontrer, cela sera en pleine lumière de ce que nous sommes réellement ! Veillons donc sur notre vraie relation à Dieu et cela sans attendre, car nul ne peut vivre indéfiniment sur cette terre !

    Commentaires de Myriam de Gemma – Passionistes de Polynésie – Mars 2021

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    Commentaire 1 b :

    Ève a violé l’arbre du bon et du mauvais, clé du bonheur et du malheur. Voilà le drame. L’homme se fait son propre créateur, tel le passager qui prendrait les commandes de l’avion en se croyant pilote. L’auteur sacré ne raconte pas un fait, qu’il ne peut pas connaître, mais une parabole. Il ignore pourquoi le mal domine le monde. Il constate que la liberté humaine, universalisée dans le symbole du premier couple, s’oppose au projet divin. Il décrit, très finement, ce qu’est le péché.

    D’abord la honte. Dans l’Antiquité, la nudité disait moins l’impudeur que la déchéance de l’esclave mis en vente ou d’un roi captif mis « à poil » devant la populace. Le pécheur se sent dépouillé de sa dignité devant Dieu. Le premier geste rédempteur de Dieu sera de donner un vêtement aux coupables (Genèse 3, 21). Le péché engendre aussi la mauvaise foi. Adam rejette la faute sur sa compagne qu’il vient d’estimer idéale (2, 23). Ève, elle, rejette sa responsabilité sur le serpent.

    Pour l’auteur, le serpent représente les divinités cananéennes souterraines qui ont tant séduit le peuple d’Israël. La tradition ultérieure assimilera ce serpent à Satan.
    Dieu est aussi de mauvaise foi. Il maudit le Serpent, le sol (3, 17), mais pas les humains. Ce parti pris annonce la mission de Jésus qui chassera les démons, démythifiant le « péché originel ».

    Commentaires extrait du site « La Croix – Croire » du 28/05/2018

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Ce psaume est le seul qui soit attribué à David dans le troisième livre.

    C’est une prière qu’il exprime à un moment où, traversant une des grandes épreuves de sa vie,

    il se présente comme affligé et pauvre, dans la détresse et menacé par des hommes violents.

    Mais il compte sur la grâce de Dieu, sur sa puissance, sur sa bonté qui l’a sauvé et sur sa miséricorde.

    Psaume : Psaume 86 (87) Dieu est avec nous. 

    Elle est fondée sur les montagnes saintes.
    Le Seigneur aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob.
    Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !

    R : Dieu est avec nous !

    « Je cite l’Égypte et Babylone entre celles qui me connaissent. »
    Voyez Tyr, la Philistie, l’Éthiopie : chacune est née là-bas.

    R : Dieu est avec nous !

    Mais on appelle Sion : « Ma mère ! » car en elle, tout homme est né.
    C’est lui, le Très-Haut, qui la maintient.

    R : Dieu est avec nous !

    Au registre des peuples, le Seigneur écrit : « Chacun est né là-bas. »
    Tous ensemble ils dansent, et ils chantent : « En toi, toutes nos sources ! »

    R : Dieu est avec nous !

    Texte extrait du site « Prions en Eglise »

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Commentaire 2 :

    Éternel ! Incline ton oreille : versets 1-5

    C’est la première des trois prières de ce psaume. David se tient devant l’Éternel dans la pleine conscience de sa faiblesse, mais en même temps, dans l’assurance de faire partie de ceux en qui Dieu prend plaisir et de lui appartenir parce qu’il est son serviteur. Ici, et à deux autres reprises dans ce psaume, il prend la place du serviteur qui attend tout de son maître (Psaume 123. 2) dont il reconnaît l’autorité : il a affaire au Seigneur – titre que nous rencontrons sept fois au cours du psaume. Mais, qu’elle est heureuse, la connaissance qu’a David de la bonté et de la grâce d’un Seigneur à qui il peut demander de réjouir son âme !

    David savait que ses transgressions et son péché étant couverts, il pouvait revendiquer le titre de saint, c’est-à-dire d’homme pieux (Psaume 32. 1, 5, 6). A ce titre, et parce qu’il est le serviteur de Dieu, il fait appel à sa grâce. Il adresse sa supplication au Seigneur, afin qu’il garde et réjouisse son âme, sans oublier de le louer pour sa bonté.

    Le verset 2 nous rappelle la dépendance et la confiance de Jésus-Christ, parfait serviteur, chef et consommateur de la foi (Psaume 16. 1 ; Hébreux 12. 2). La part du chrétien n’est-elle pas de marcher comme lui a marché (1 Jean 2. 6) ?

    Éternel ! Sois attentif : versets 6-10

    Avec la deuxième prière de ce psaume, David ne demande pas seulement à l’Éternel d’écouter sa prière, mais aussi d’y être attentif. Ce sont « des prières et des supplications » (Éphésiens 6. 18 ; Philippiens 4. 6) par lesquelles la foi honore Dieu en comptant sur sa réponse.

    Dans sa première prière, David se présentait comme l’homme pieux et le serviteur du Seigneur ; maintenant, il s’appuie sur la grandeur du Seigneur et sur les merveilles de ses œuvres.

    Tout dépend de lui ; il a même fait les nations, qui pendant longtemps, ne l’ont pas connu. Elles aussi reconnaîtront que les œuvres du Seigneur sont grandes et merveilleuses et elles le glorifieront parce que ses faits justes ont été manifestés (Apocalypse 15. 34).

    La grandeur unique du Seigneur dans sa personne et dans ses œuvres donne à son serviteur l’assurance de sa délivrance.

    Commentaires extrait du site « Bibles et publications chrétiennes » - « Les psaumes »

    Dans le Livre des Actes, après l’Ascension du Ressuscité,

    on s’attendrait à ce que Luc rapporte les réactions des participants. Rien de cela. Luc n’est pas journaliste.

    C’est un théologien qui dit la foi chrétienne.

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    Épître :

    Lecture du Livre des Actes des Apôtres (Ac 1,12-14)

    Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat. À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c'était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d'Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous, d'un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères.

    – Parole du Seigneur –

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Commentaire 3 :

    Le Ressuscité a chargé « ceux qu’il avait élus pour apôtres » d’être « ses témoins dans Jérusalem, en Judée et en Samarie, et jusqu’aux confins de la terre ». Ils sont maintenant Onze puisqu’il manque Judas. Ils se rassemblent en ville. Viennent s’ajouter à eux « quelques femmes dont Marie, mère de Jésus, et ses frères ».

    La famille de Jésus semble avoir eu une certaine importance aux premiers temps de l’Église. Mais pas suffisamment pour créer et assurer une sorte de pouvoir dynastique. Ce sont les Onze choisis par Jésus qui ont assuré finalement la continuité de l’action de Jésus.

    Comme souvent, Luc souligne la nécessité de la prière pour se mettre à l’écoute de Dieu. La prière permet de prendre de la distance par rapport à ce que pensent les uns et les autres. Avant d’entreprendre, ne faut-il pas écouter ce que l’Esprit dit aux assemblées chrétiennes ?

    Commentaires extraits du site « La Croix – Croire » du 27/03/2014

    Dans ce passage saint Jean nous raconte un des derniers instants avant la mort de Jésus.

    Jésus est en train de mourir sur la croix.

    C’est le moment culminant de sa mission, où son amour pour nous le mène

    à nous donner sa vie jusqu’à la dernière goutte de son sang.

    Il nous a tout donné. Mais comme si ce n’était pas suffisant,

    Il veut nous laisser son dernier grand « cadeau » : sa Sainte Mère.

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    Évangile :

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 19,25-34)

    Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : «Voici ta mère». Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l'Écriture s'accomplisse jusqu'au bout, Jésus dit : « J'ai soif. » Il y avait là un récipient plein d'une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d'hysope, et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit. Comme c'était le jour de la Préparation (c'est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l'autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau.

    – Acclamons la Parole de Dieu –

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    Commentaire 4 :

    Marie a écouté l’Esprit-Saint, elle a répondu « oui » à l’appel de Dieu. Elle a enfanté Jésus, elle l’a éduqué comme toute bonne maman le ferait. Adulte, elle l’a suivi dans sa mission, le servant et accueillant tous ceux qui désiraient s’approcher de Jésus. A la Passion, elle a suivi Jésus sur le chemin du Golgotha, elle a pleuré au pied de la croix. Et quand Jésus l’a remise entre les mains de Jean, elle a accepté. Jean s’occuperait d’elle, mais elle aussi, comme une mère, s’occuperait de Jean. Et à travers Jean c’est de nous aussi qu’elle accepte de s’occuper.

    Elle est passée par la croix, elle sait que d’une façon ou d’une autre c’est le chemin de tout chrétien. Mais elle est là pour nous soutenir au sein de nos épreuves. Ce n’est pas une allégorie, une idée en l’air, c’est une réalité. Jésus en confiant Jean à sa mère nous confie aussi à elle. Si nous voulons avancer sérieusement dans notre vie d’amour avec Jésus, alors nous devons vivre aussi avec Marie, nous confier à elle, nous appuyer sur elle. Car elle est puissante sur le cœur de Dieu.

    Nous confier à Marie, nous appuyer sur elle ce n’est pas seulement « dire son chapelet » c’est le prier de tout notre cœur. On n’enfile pas les « je vous salue » comme les perles d’un collier. On dit chaque « je vous salue » avec le cœur, en présence de Marie, comme un enfant qui assis sur les genoux de sa maman lui dit : « je t’aime ». Il vaut mieux vivre ainsi un seul « je vous salue » que d’en dire 10 avec notre tête.

    Marie sait ce qu’il y a dans notre cœur.

    Marie sait bien aussi ce dont nous avons réellement besoin.

    Marie sait également quel est l’appel de Dieu dans notre vie.

    Elle veut nous combler, elle veut nous aider à répondre à l’appel de Jésus.

    Marie, en bonne maman est sans cesse à nos côtés, discrètement mais de façon sure. A nous de nous tourner vers elle, résolument, pour lui donner la main et nous laisser conduire à la suite de Jésus.

    Maintenant quand nous regardons Marie et Jean au pied de la croix, nous voyons Jean, soutenir Marie dans sa douleur de mère. Et Jean ne va pas aider Marie seulement ce jour-là, car en la prenant chez lui, il va participer aussi à sa vie, à sa mission au sein de l’Église naissante. A nous aussi, comme à tous les chrétiens, il est demandé de soutenir Marie dans sa mission.

    Quelle est sa mission ? Ramener les âmes à Jésus, ouvrir les cœurs à la miséricorde de Dieu.

    La souffrance de Marie est de voir ses enfants se détourner de Dieu et aller vers un chemin de perdition. Son cœur de mère en souffre et elle nous demande à nous aussi d’agir, d’intervenir auprès de nos frères et sœurs par le témoignage de notre vie, par l’annonce de la parole, et auprès de Dieu par la prière, le jeûne, la pénitence.

    Marie ne nous demande rien pour elle-même, mais elle nous demande tout ce que l’on peut pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. Marie est Mère de l’Espérance, car elle nous conduit à la miséricorde de Dieu.

    Généralement nous allons vers elle pour lui demander d’intervenir en notre faveur ou en faveur des autres car nous la savons puissante sur le cœur de Dieu. Mais pensons-nous à nous offrir pour soutenir son œuvre au sein de ce monde et pour soutenir son intercession auprès de Dieu ?

    Commentaires de Myriam de Gemma – Passionistes de Polynésie – Mai 2021

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Homélie :

    En ce lundi de la Pentecôte, nous fêtons la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église. La Bible nous montre que Marie a eu un rôle très important dans la vie de l’Église. La première lecture nous dit que la mère de Jésus était présente au Cénacle. Elle a prié avec les apôtres qui imploraient l’Esprit-Saint. Dès sa naissance, l’Église est conduite maternellement par la Vierge Marie : « Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie, la Mère de Jésus » (Actes 1, 14).

    Prier d’un même cœur, c’est ce que doit faire toute assemblée. Avec Marie et avec les apôtres, nous sommes la même Église. Marie est toujours là pour nous renvoyer au Christ. Comme aux noces de Cana, elle ne cesse de nous redire : « Faites tout ce qu’il vous dira ». Cette fête d’aujourd’hui voudrait nous ramener à quelque chose d’essentiel : l’Église ne peut se passer de la prière. Elle est aussi nécessaire que l’oxygène l’est au corps.

    C’est vrai, si la prière devait cesser dans l’Église, celle-ci étoufferait aussi sûrement que le corps qui manquerait d’oxygène. Et quand nous parlons de l’Église, ce n’est pas seulement l’institution : l’Église c’est chacun de nous ; nous en sommes les membres. Si nous ne prions pas, nous étouffons la présence de Dieu en nous. Prendre au moins quelques minutes pour prier chaque jour, ce n’est pas du temps perdu. Se rassembler le dimanche à l’église est absolument essentiel. Le concile Vatican II nous l’a rappelé à sa manière : « L’Eucharistie est source et sommet de toute vie chrétienne et de toute évangélisation ».

    La prière permet à l’Esprit-Saint de s’infiltrer en nous, dans notre intelligence et notre cœur. C’est comme un goutte-à-goutte qui nous permet de recevoir la vie de Dieu. Elle nous entraîne à vivre de plus en plus au rythme de Dieu. Elle nous débarrasse progressivement des obstacles qui encombrent notre cœur et notre esprit. Ces obstacles, nous les connaissons bien : ils s’appellent orgueil, égoïsme, mensonge, préjugés, violences, jugement des autres. La prière nous permet de retrouver peu à peu la présence de Dieu en nous. L’Église est née de la prière du Christ et de celle des apôtres. C’est aussi par notre prière que l’Église continue à naître chaque jour.

    En fait, ce n’est pas nous qui prions mais le Christ en nous. Il reste entièrement tourné vers le Père et vers les disciples. Il nous apprend à ne pas rapetisser la prière au niveau de nos seuls besoins personnels et familiaux. Quand nous prions, c’est l’air d’en haut que nous respirons. Et Marie est là pour présenter notre prière à Dieu. Elle ne cesse jamais d’intercéder pour nous et pour le monde.

    L’Évangile vient nous rappeler un message de la plus haute importance : « Près de la croix de Jésus, se tenait Marie, sa mère… et le disciple que Jésus aimait ». Ce disciple, c’est Jean. C’est aussi chacun de nous. Nous sommes tous les disciples bien-aimés de Jésus. Il nous confie à Marie et il nous la confie. Jésus et Marie s’aiment tellement qu’ils partagent tous deux le même amour pour tous les hommes. Le disciple préféré de Jésus est devenu aussi l’enfant préféré de Marie.

    C’est cette maman que Jésus nous donne pour qu’elle fasse pour nous ce qu’elle a fait pour lui. Nous pouvons tous nous réfugier auprès d’elle. Quand nous faisons appel à elle, elle accourt. Son amour ne nous fera jamais défaut. En même temps, Jésus nous confie sa Mère et il nous demande de la prendre chez nous. Nous sommes invités à l’accueillir chez nous avec respect et surtout beaucoup d’amour. N’hésitons pas à lui ouvrir la porte de notre vie et de notre cœur, même si le ménage n’est pas bien fait. Elle n’a pas peur des situations compliquées. Elle ne cherche qu’à dénouer les nœuds qui font obstacle à notre union à Dieu. Marie est le plus sûr chemin pour apprendre à connaître et aimer Jésus. Qu’elle soit toujours avec nous pour en être les messagers.

    Abbé Jean Compazieu – Le 7 juin 2019 – Site « Dimanche prochain »

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Prière :  Prière à Marie, Mère de l’Église et Mère de notre foi

    Ô Mère, aide notre foi !

    Ouvre notre écoute à la Parole,

    pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel.

    Éveille en nous le désir de suivre ses pas,

    en sortant de notre terre et en accueillant sa promesse.

    Aide-nous à nous laisser toucher par son amour,

    pour que nous puissions le toucher par la foi.

    Aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour,

    surtout dans les moments de tribulations et de croix,

    quand notre foi est appelée à mûrir.

    Sème dans notre foi la joie du Ressuscité.

    Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul.

    Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus,

    pour qu’il soit lumière sur notre chemin.

    Et que cette lumière de la foi grandisse toujours en nous

    jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant,

    qui est le Christ lui-même, ton Fils, notre Seigneur ! »

    Prière à Marie du pape François extraite de l'encyclique Lumen Fidei – Le 29 juin 2013

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Conclusion – Méditation : « Près de la croix de Jésus se tenait sa mère ».

    1. Dans l’extrait de l’Évangile lu ce jour, saint Jean nous raconte un des derniers instants avant la mort de Jésus. Jésus est en train de mourir sur la croix. C’est le moment culminant de sa mission, où son amour pour nous le mène à nous donner sa vie jusqu’à la dernière goutte de son sang. Il nous a tout donné. Mais comme si ce n’était pas suffisant, Il veut nous laisser son dernier grand « cadeau » : sa Sainte Mère.

    On peut dire que tout ce qui était sien, Il nous l’a donné. Dieu nous connaît bien, il connaît notre besoin de tendresse, d’affection maternelle et de soutien inconditionnel. C’est pourquoi Il a voulu nous donner la même mère que celle qu’Il a choisie pour son Fils. De la même façon que la Sainte Vierge a pris soin de son Fils, l’a éduqué, l’a soutenu, l’a consolé, l’a aimé de tout son cœur de mère et ne l’a jamais abandonné jusqu’au moment de sa mort, elle le fait avec chacun d’entre nous.

    Quelquefois il est difficile de le voir car, comme nous le montre l’Évangile, elle agit avec beaucoup de discrétion. Elle ne veut pas faire ombrage à son Fils, mais elle est bien là, comme elle l’a toujours été avec Jésus au cours de sa vie mais de différentes façons suivant ses besoins. Tout ce qu’elle a fait pour Jésus, elle le fera pour nous, car son cœur de mère est pour tous.

    C’est profondément touchant de voir que tout ce que Dieu le Père a donné à son Fils unique, Il veut aussi nous le donner : Il nous fait ses fils à l’image de son Fils unique, Il nous fait participer de sa vie divine au travers des sacrements, Il nous fait don du Saint-Esprit, qui demeure dans notre cœur, et Il nous donne Marie pour mère... Dieu est vraiment fou d’amour pour chacun d’entre nous.

    2. On peut admirer le grand cœur de Marie qui, au moment le plus douloureux de sa vie, face à la mort si douloureuse de son Fils, accepte, à la demande de Jésus, d’accueillir tous les hommes comme ses propres enfants, y compris les bourreaux de son Fils. Combien nous pouvons apprendre de cette générosité et de cette disponibilité du cœur de Marie, même au milieu de la souffrance ! Pour la Sainte Vierge, la souffrance n’amorce pas un mécanisme de défense qui la fait se renfermer sur elle et qui la ferme aux autres, bien au contraire, elle continue d’être à l’écoute de la voix de Dieu et elle garde le même désir de faire sa volonté et la même disponibilité d’accueillir qui que ce soit avec tout son amour.

    3. Dans ce passage apparaît le disciple bien aimé, qui représente chacun d’entre nous. Nous sommes tous ce disciple que Jésus aime et auquel Il donne sa propre mère. On peut se demander pourquoi, de tous les apôtres, c’est le seul qui est présent au pied de la croix. L’Évangile dit « qu’il se tenait près de Marie ». Jean a le courage d’accompagner Jésus jusqu’au bout, parce qu’il est près de Marie. Être près de Marie, c’est être près de Jésus. Sans la Sainte Vierge il n’aurait pas pu aller jusqu’au bout. Déjà, avant que Jésus nous donne sa mère, Il nous montre combien nous avons besoin d’elle pour le suivre jusqu’au bout.

    Méditation non signée et non datée, extraite du site « Catholic.org »

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

     * 220606 - Lundi de Pentecôte

    Méditation proposée par notre Frère Chapelain Jean-Paul VS :

    Dieu, Père de toute miséricorde, ton Fils unique, cloué sur la croix, a voulu que la bienheureuse Vierge Marie, sa mère, soit aussi notre mère ; accorde à ton Eglise, soutenue par son amour, la joie de donner naissance à des enfants toujours plus nombreux, de les voir grandir en sainteté et d’attirer à elle toutes les familles des peuples..

    Dialogue avec le Christ

    Jésus, je veux Te remercier pour ce si beau cadeau que Tu m’as fait en me donnant Marie pour mère. Merci Marie pour Ta présence, pour Ta tendresse et pour Ton intercession auprès de Ton Fils. Je Te dois beaucoup, même si je n’en suis pas toujours conscient. Apprends-moi à écouter ton Fils comme Toi Tu l’écoutes et à garder mon cœur disponible à ce qu’Il me demande et accueillant à tous ceux que je rencontrerai aujourd’hui.

    Extrait du site « Catholic.org » non daté et non signé

    Références :

    https://cybercure.fr/les-fetes-de-l-eglise/paques/la-pentecote/article/lundi-de-la-pentecote-liturgie-coutumes-pelerinage-de-chartres-jour-ferie

    https://hozana.org/fetes/pentecote/mere-de-l-eglise

    https://hozana.org/fetes/pentecote/mere-de-l-eglise

    https://www.cath.ch/newsf/pape-instaure-fete-de-sainte-marie-mere-de-leglise-lundi-de-pentecote/

    https://croire.la-croix.com/Paroisses/Textes-du-dimanche/1ere-lecture-Gn-3-9-15-2018-05-28-1700942346

    https://editeurbpc.com/etudes/sondez-les-ecritures/PSA3/1595/psaumes-86-87#:~:text=La%20saintet%C3%A9%20de%20Dieu%20et%20le%20salut%20d'Isra%C3%ABl,-2.&text=Ce%20psaume%20est%20le%20seul,menac%C3%A9%20par%20des%20hommes%20violents.

    https://croire.la-croix.com/Paroisses/Textes-du-dimanche/2017/7e-dimanche-de-Paques-dimanche-28-mai-2017/Aide-a-l-homelie/1re-lecture-Ac-1-12-14

    https://viechretienne.catholique.org/meditation/42622-pres-de-la-croix-de-jesus-se-tenait-sa-mere

    https://www.portstnicolas.org/chantier-naval/les-temps-liturgiques/calendrier-liturgique-et-textes-des-lectures-d-aujourd-hui-a-2060

    https://bible.catholique.org/ps/8782-psaume-86

    https://editeurbpc.com/etudes/sondez-les-ecritures/PSA3/1595/psaumes-86-87

    http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/enseignement-myriam-de-gemma/genese/genese-3-9-15-20.html

    https://croire.la-croix.com/Paroisses/Textes-du-dimanche/2017/7e-dimanche-de-Paques-dimanche-28-mai-2017/Aide-a-l-homelie/1re-lecture-Ac-1-12-14

    http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/enseignement-myriam-de-gemma/jean-16-19/jean-19-25-34-marie-mere-de-l-eglise.html

    https://dimancheprochain.org/7964-lundi-de-pentecote/

    https://hozana.org/fetes/pentecote/mere-de-l-eglise

    https://viechretienne.catholique.org/meditation/42622-pres-de-la-croix-de-jesus-se-tenait-sa-mere

    Magnificat du 6 juin 2022 page 81


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