• * 03 - L'Annonciation du Seigneur

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    Rubrique « Notre dévotion envers Marie » – 03

     L’Annonciation du Seigneur 

     * 03 - L'Annonciation du Seigneur

    Introduction

    L’Annonciation à la Vierge Marie, c’est d’abord la fête de l’Incarnation puisque Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira Jésus jusqu’à la Croix et la Résurrection, jusqu’à la Gloire de Dieu.

    Le mot « Annonciation » désigne l’annonce faite par l’Archange Gabriel à Marie de sa maternité : elle donnera naissance à Jésus, Sauveur du monde.

    L’attitude de Marie, réceptive à cette parole étonnante, est le modèle du chrétien qui cherche à accueillir la parole de Dieu.

    D’après le site de l’Église catholique de France

     * 03 - L'Annonciation du Seigneur

    L’Annonciation est fêtée le 25 mars. L’Annonciation est l'annonce faite à la Vierge Marie de sa maternité divine par l'Archange Gabriel. Cet événement biblique est célébré par les catholiques et les orthodoxes.

    Les Évangiles de Matthieu et Luc rapportent l’Annonciation, c’est-à-dire l’annonce par l’Archange Gabriel à Marie puis à Joseph, de la conception virginale de Jésus, le récit de Luc donnant plus de place à Marie, alors que c’est l’inverse dans celui de Matthieu.

    Gabriel est considéré comme le messager de Dieu dans la Bible et dans le Coran. Il est un archange cité dans l'Ancien Testament, le Nouveau Testament et le Coran.

    Extrait du site www.chouette-calendrier.com

    Dans la scène biblique de l’Annonciation, Dieu propose et attend une réponse.

    Ce sera « Qu’il me soit fait selon ta parole ! ».

    Marie devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l’Église.

    D’après l’A.E.L.F.

     * 03 - L'Annonciation du Seigneur

    Depuis quand l’Église célèbre-t-elle cette fête et pourquoi à cette date ?

    Célébrée le 25 mars depuis le milieu du 7ème siècle dans l’Église latine, l’Annonciation est une fête importante pour les chrétiens puisqu’elle commémore l’annonce à Marie – communiquée par l’Archange Gabriel – qu’elle serait la mère d’un enfant vraiment « unique » : « II sera grand et on l’appellera Fils du Très-Haut » (Lc 1,32).

    Le choix du 25 mars, qui remonte aux premiers siècles, est lié à celui du 25 décembre pour la célébration de Noël. Cette date était, croyait-on, celle de la mort et de la dernière pâque de Jésus, ce qui incita les premiers chrétiens à fixer au 25 mars sa conception et le premier moment de l’Incarnation.

    En outre, une fois la commémoration annuelle de la naissance de Jésus mise en place le 25 décembre, il allait de soi de commémorer le commencement de sa vie dans le sein de Marie, neuf mois plus tôt, le 25 mars.

    L’Archange Gabriel explique qu’elle portera l’enfant-Dieu en son sein tout en restant vierge : la naissance de Jésus qui prend chair n’est pas le résultat d’une paternité humaine, mais le fruit d’une intervention créatrice de l’Esprit.

    Croire en la virginité de Marie est un acte de foi : ni la science ni l’histoire ne permettent de dire le « comment » de la résurrection, ni le « comment » de la conception de Jésus. Marie elle-même, dans le récit de l’Annonciation, quand l’ange lui dit qu’elle enfantera un fils, pose la question : « Comment cela se fera-t-il ? ».

    D’après le site « Croire.com »

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    L’Annonciation

    Dans le christianisme, l'Annonciation est l'annonce faite par l'Archange Gabriel à la Vierge Marie : elle enfantera un fils (Jésus), qui aura pour vocation d'être le Messie, fils de Dieu annoncé. Les chrétiens fêtent cet évènement le 25 mars (neuf mois avant Noël, symbolisant la naissance de Jésus). Si le 25 mars tombe pendant la Semaine Sainte, alors la fête est célébrée le lundi après l'Octave de Pâques (la semaine suivant Pâques). Si le 25 est un dimanche, la fête revient au 26.

    C'est dans l'Évangile selon Luc que se trouve le récit de l'Annonciation, au chapitre 1, versets 26 à 38. L'Archange Gabriel apparaît à Marie, en la saluant par une louange, et lui annonce qu'elle enfantera un fils qui sera appelé le « Fils du Très-Haut ». Marie étonnée, se demande comment cela sera possible car elle n'est pas encore mariée à Joseph, et n'a pas eu de rapports sexuels avec lui : l'ange lui répond que l'enfant viendra de l'Esprit-Saint, « car rien n'est impossible à Dieu ». Marie accepte donc cet enfant et l'ange la quitte.

    Cet épisode est très important pour les chrétiens car il annonce la venue de Jésus. Il montre aussi la foi de Marie acceptant l'enfant et la présence de Dieu. C'est donc un épisode invitant les chrétiens à faire confiance à Dieu aussi.

    Dans l’Évangile de Matthieu, un ange annonce la naissance de Jésus non pas à Marie mais à Joseph. Et c’est Joseph qui se pose des questions et c’est Joseph qui accepte d’accueillir Jésus en « prenant chez lui son épouse Marie » (Mt, 1,24).

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    L'annonciation à la Vierge Marie

    La scène nous est bien connue. Dieu propose et attend une réponse. Ce sera « Qu'il me soit fait selon ta parole » (Lc 1, 26-38).

    Elle devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l'Église. Cette fête est d'abord la fête de l'Incarnation puisque Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira ce minuscule embryon jusqu'à la Croix et la Résurrection, jusqu'à la Gloire de Dieu.

    D’après « Nominis »

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    L'Annonciation d’après l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 1, 26-38)

    L'Archange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph. Et le nom de la jeune fille était Marie.

    L'Archange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi ».

    À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.

    L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin ». 

    Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? ».
    L'ange lui répondit : « L'Esprit-Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : ‘’la femme stérile’’. Car rien n'est impossible à Dieu ».

    Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole ». Alors l'ange la quitta.

    Extrait du site « Marche dans la Bible »

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    L'annonce faite à Marie

    Le récit de l'Annonciation est très riche et présente bien des facettes. Voici quelques pistes pour l'explorer.

    • Évidemment, tout se passe dans la tête de Marie. Mais alors que signifie la visite de l'Ange ? Que si Marie prend conscience d'un destin unique – donner vie humaine au Fils de Dieu – il ne s'agit pas d'un pur phénomène psychologique : elle est réellement visitée par Dieu. L'Annonciation est selon la logique de l'Alliance.
    • Pour venir à l'homme, Dieu a besoin de son accord. Il ne s'agit pas seulement d'une annonce mais d'une requête. Marie est le « oui » que l'humanité répond à la demande de Dieu.
    • D'une manière qui nous échappera toujours, mais dont le récit évangélique nous donne le sens, Marie prend conscience qu'un changement de vie, de cap, lui est proposé. Rien ne sera plus comme avant. Or, la perspective du nouveau, et surtout tout don que Dieu nous fait, nous met à l'épreuve. C'est pourquoi, comme tout être humain, Marie doit passer de la peur (versets 29 et 30) à la foi en la Parole (verset 38).
    • Marie, on l'a dit, vit un destin unique, mais n'oublions pas que toute fécondité, toute naissance, vient de Dieu. À la naissance de Caïn (Genèse 4,1), Ève dit : « J'ai acquis un homme de par Yahvé ». Toute naissance présente un côté virginal, le mâle étant alors chemin de Dieu. Marie met cela en évidence.

    Commentaire du Père Marcel Domergue, jésuite – La Croix – Questions de vie – Questions de foi

    • Jusqu'ici personne n'avait entendu parler de Nazareth ! Petit village sans importance d'une province assez mal vue des autorités de Jérusalem. Et pourtant c'est là que l'Archange Gabriel est allé décerner à une toute jeune fille le plus haut compliment qu'une femme ait jamais reçu : « Comblée-de-grâce », c'est-à-dire toute baignée de la grâce de Dieu, sans ombre. Pas étonnant qu'à la fin de la rencontre, celle qui était si bien accordée au projet de Dieu ait répondu spontanément : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole ».

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    L’heure de l’Incarnation

    • Ce jour-là, l’histoire humaine a basculé : l’heure de l’Incarnation a sonné. Désormais, plus rien ne sera jamais comme avant. Toutes les promesses de l’Ancien Testament trouvent ici leur accomplissement. Chacune des paroles de l’Archange vient évoquer ces promesses et détailler l’une des facettes de l’attente du Messie telle qu’elle se développait depuis des siècles.

    Tout d’abord, on attendait un roi descendant de David.

    • En écho à la promesse que Dieu avait faite à David, chaque nouveau roi recevait le jour de son sacre le titre de « Fils de Dieu ». « Il sera appelé Fils du Très-Haut » : en langage biblique, cela veut dire « roi ».

    Marie a tout compris, mais elle se permet de rappeler à l’Archange qu’elle est encore une jeune fille et que donc elle ne peut normalement pas concevoir d’enfant. Ce à quoi l’Ange apporte la réponse que nous connaissons, mais qui, elle aussi, évoque d’autres promesses messianiques, tout en les dépassant infiniment : « L’Esprit-Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint ». On savait que le Messie serait investi de la puissance de l’Esprit-Saint pour accomplir sa mission de salut. Isaïe, par exemple, avait dit : « Un rameau sortira de la souche de Jessé, un rejeton jaillira de ses racines, sur lui reposera l’Esprit du Seigneur » (Is 11, 1-2). Mais l’annonce de l’Archange, ici, va beaucoup plus loin : car l’enfant ainsi conçu sera réellement Fils de Dieu : « celui qui va naître sera saint, il sera appelé ‘’Fils de Dieu’’ ».

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    • Visiblement, saint Luc insiste sur le fait que cet enfant n’a pas de père humain, il est « Fils de Dieu ».

    Deux preuves dans ce texte :

    1°) la remarque de la Vierge « je ne connais pas d’homme » ce qui veut dire « Je suis vierge ».

    2°) la formule « Tu lui donneras le nom de Jésus » est adressée à la mère, ce qui est tout à fait inhabituel et ne s'explique que s'il n'y a pas de père humain : d'habitude, c'est le père qui donne le nom à l'enfant. Par exemple, on se souvient que, au moment de la naissance de Jean-Baptiste, les proches demandaient à Zacharie, pourtant muet, et non à Elisabeth, de décider du nom de l'enfant.

    • L'expression « La puissance du Très-haut te prendra sous son ombre » fait penser à une nouvelle création : on pense évidemment à cette phrase du Livre de la Genèse « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre... Le souffle de Dieu planait à la surface des eaux » (Gn 1, 2). Et l'écho du psaume 104 : « Tu envoies ton souffle, ils sont créés » (Ps 103/104, 30). Cette présence privilégiée de Dieu sur le Christ est encore suggérée par l'évocation de « l'ombre du Très-Haut ». Déjà elle était le signe de la Présence de Dieu au-dessus de la Tente de la Rencontre, pendant la marche de l'Exode.
    • Le jour de la Transfiguration, la même nuée, la même ombre désignera le Fils de Dieu : « Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai élu, Ecoutez-le ! ».

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    Face à toutes ces annonces de l'Archange, la réponse de la Vierge est d'une simplicité extraordinaire ! On peut dire qu'on a là un bel exemple « d'obéissance de la foi », comme dit Paul, c'est-à-dire de confiance totale. Elle reprend le mot de tous les grands croyants depuis Abraham : « Me voici ». Comme Samuel avait su dire «Parle, Seigneur, ton serviteur écoute» (1 S 3, 10), Marie répond tout simplement : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole ». Le mot « servante » n'évoque pas ici la servilité, mais la libre disponibilité au projet de Dieu. Il suffit de dire « Oui », car « Rien n'est impossible à Dieu ».

    Grâce à ce « oui » de la jeune fille de Nazareth, « Le Verbe se fait chair et il vient habiter parmi nous ». On entend ici résonner la lumineuse promesse de Sophonie qui annonçait la venue de Dieu au milieu de son peuple : « Crie de joie, fille de Sion1, pousse des acclamations, Israël, réjouis-toi, ris de tout ton cœur, fille de Jérusalem… Le roi d’Israël, le Seigneur lui-même est dans ton sein. » (So 3, 14-15). Mais tout est encore plus beau que ce que l’on avait pu imaginer. Marie n’aura pas trop de toute sa vie, sûrement, pour « méditer toutes ces choses dans son cœur ».

    1 En hébreu, « fille de Sion » désigne Sion, c'est-à-dire le peuple de Dieu (et non pas une femme précise). La promesse de Sophonie s'adressait à ses contemporains. Plus tard, les chrétiens ont considéré que cette parole s'appliquait particulièrement bien à Marie.

    Commentaires de Marie-Noëlle Thabut

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    Le « oui » d’une femme et le « oui » d’un homme

    Par le Oui d’une femme et le Oui d’un homme, Dieu réalise la Nouvelle Alliance !

    « Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange lui avait ordonné et prit avec lui son épouse » (Mt 1, 24).

    Cette phrase de l'Évangile en dit long sur l'harmonie entre Joseph et Marie. Le Fiat de Marie et le Fiat de Joseph sont l'accomplissement de l’harmonie originelle entre Adam et Eve, la reprise parfaite de l'Alliance au Sinaï.

    L’Alliance au Sinaï était adressée aux hommes et aux femmes, et la tradition juive le souligne : « Le Père de l’univers proclama les dix paroles et oracles… alors que la nation, hommes et femmes ensemble, s’était réunie en assemblée »2.

    2 Philon d’Alexandrie, De decalogo, 32

    Au début de la Nouvelle Alliance, un homme et une femme sont interpellés, et nous avons une annonce à Marie (Lc 1, 26-38) et une autre à Joseph (Mt 1, 18-25). Marie après le dialogue avec l’ange donne son assentiment. Joseph pense d’abord à séparer son sort de celui de Marie jusqu’au jour où l’ange lui révèle la mission qui lui est réservée.

    Saint Jean-Paul II écrivit le 15 août 1988 au sujet de Marie : « Au début de la Nouvelle Alliance, qui doit être éternelle et irrévocable, il y a une femme : la Vierge de Nazareth ».

    Et au sujet de Joseph, le 15 août 1989 : « L’homme juste [Joseph], qui portait en lui tout le patrimoine de l’antique Alliance, a été lui aussi introduit au début de la nouvelle et éternelle Alliance, en Jésus-Christ ».

    Grâce donc au « oui » d’une femme (Marie) et au « oui » d’un homme (Joseph) Dieu réalise la Nouvelle Alliance : le Fils du Très Haut, le Verbe divin revêt notre chair pour devenir, de la façon la plus sublime, l’Emmanuel-Dieu avec nous, et être désigné comme le fils de Marie (Mc 6,3) ou le fils de Joseph (Jn 1,45).

    L’Alliance conclue sur le mont Sinaï fut comme la naissance d’Israël en tant que peuple de Dieu. Elle apparut comme l’archétype de la genèse même du genre humain aux origines du monde. Au Sinaï Dieu créa Israël pour établir une alliance d’amour. Dans l’Eden, Dieu créa l’humanité (représentée par Adam et Ève) pour un pacte d’amitié. Mais, tout comme il y aura, après le Sinaï, le péché du veau d’or, Adam et Ève désobéirent et leur rapport qui était auparavant harmonieux, se disjoint (Gn 3).

    Joseph et Marie sont fidèles à l'Alliance : Joseph est juste (Mt 1,19) et Marie est l’humble servante du Seigneur (Lc 1,48) et ils accomplissent la loi du Seigneur (Lc 2,23). Sur la base de leur union avec Dieu, Joseph et Marie vécurent vraiment comme une seule personne (Gn 2,24).

    L’équipe de Marie de Nazareth

     * 03 - L'Annonciation du Seigneur

    Le « oui » de Marie

    Marie aura un jour sa place parmi les disciples de Jésus. Ainsi, les Actes des Apôtres la présentent assidue à la prière avec les apôtres et quelques femmes, petite communauté, cellule souche de l'Église à venir. Mais le récit de l'Annonciation nous apprend quelle place a Marie dans l'assemblée des disciples de Jésus-Christ. Elle est la toute première. Car dès avant Sa naissance, avant même Sa conception, elle aura foi en Lui.

    Première disciple, elle montre aussi ce qu'est la foi. La foi ne consiste pas d'abord en mots. Ou alors, en fait de mots, il s'agit d'un seul mot. La foi est un « oui », celui qui résonne dans le « que tout m'advienne selon ta parole ». La foi est un « oui » à la vie reçue de Dieu, envers et contre tout, en dépit de tout ce qui pourrait nous inciter à dire « non ». La foi s'engage à avancer là où on ne sait pas aller, là où cela semble impossible de passer. Là où il semble évident qu'on ne pourra pas y arriver tout seul, sans qu'une route s'ouvre devant nous, sans qu'un sol porte nos pas, sans qu'un Esprit de force nous soutienne et nous oriente.

    Une jeune fille qui ne connaît pas d'homme ne peut pas enfanter. Il est impossible à une vieille femme de mettre au monde. Cela m'est impossible de continuer à vivre dans cette situation qui me parait bloquée, d'y trouver une issue. C'est pour moi impossible de vivre cet échec, cette situation de solitude, ces épreuves du deuil, de la santé, de l'âge. C'est impossible encore qu'il me faille mourir un jour et vivre aujourd'hui en marchant vers la mort. Alors, avec ta grâce et par la prière de Marie, oui, Seigneur, j'y vais. Oui, je viens vers Toi !

    Copie d’une méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Lyon par le Frère Pascal Marin du Couvent de la Tourette

     * 03 - L'Annonciation du Seigneur

    Ce que nous enseigne le « Oui » de Marie à l’Ange de l’Annonciation

    Comme Marie, nous recevons aussi des visites de Dieu, et il nous faut toute l’intimité d’une vie de prière nourrie de l’Écriture et des sacrements pour y reconnaître ses messages et sa volonté.

    Pourquoi la Vierge Marie n’a-t-elle pas exulté de joie dès l’instant de l’Annonciation ? Pourquoi a-t-elle attendu la Visitation pour exprimer sa joie en chantant son Magnificat ? L’Ange ne lui avait-il pas annoncé l’imminence d’une naissance miraculeuse qui aurait dû la réjouir immédiatement ? Et pourtant… C’est le temps long de la grâce ! Voyons la scène de plus près.

    Dieu a préparé le terrain

    Lorsque l’ange Gabriel se présente devant la Vierge Marie, l’évènement fait irruption dans sa vie comme quelque chose d’extraordinaire et d’inattendu (Lc 1, 26-38). Mais en amont, Dieu a préparé le terrain. Marie a été conçue préservée du péché, et encore qu’elle n’en ait probablement aucune espèce d’intuition, son enfance et son adolescence ont eu la fraîcheur d’une innocence qu’on pensait oubliée depuis le matin du monde. Toutefois, cette innocence initiale de Marie aurait pu se flétrir avec le temps, lentement ou bien soudainement à l’instar de celle d’Ève. Ce ne fut pas le cas. Dieu veillait, et prévenait Marie de sa grâce à chaque instant. De son côté, Marie n’opposait aucune résistance à cette grâce. De la simple non-résistance au consentement actif, il y a un saut qualitatif que Marie a franchi en choisissant, dès l’enfance et à chaque instant, de se recevoir entièrement de Dieu.

    Ce n’était pas de sa part une option fondamentale un peu vague ou une velléité. Se recevoir entièrement de Dieu, c’était d’abord méditer chaque jour sa Parole dans les Écritures. Et c’était laisser la Parole de Dieu littéralement façonner toute sa vie. L’Écriture, en elle, ne restait pas lettre morte. Mais s’épanouissait en une vie toute discrète mais toute donnée déjà. Tout cela, l’Évangile ne nous le dit pas. Mais comment Marie aurait-elle pu accueillir la visite de l’ange si elle n’avait pas été familière des Écritures, si elle n’avait pas confusément reconnu dans l’événement un accomplissement des récits anciens qu’elle connaissait déjà ?

    La délicatesse de Dieu

    En supposant tout cela, on ne cède pas à une mariolâtrie de mauvais aloi, en lui accordant tous les privilèges et toutes les perfections imaginables sans aucun rapport avec la Révélation. Au contraire, on se donne les moyens de comprendre comment une simple créature, une humble jeune fille d’Israël, semblable aux autres jeunes filles de Nazareth, a pu accueillir la nouvelle de sa maternité divine. Et en dehors de sa condition particulière préservée du péché originel, Marie a accueilli l’Annonciation exactement comme tout chrétien peut accueillir les visites de Dieu : en étant pétrie de l’Écriture, en consacrant du temps à la prière, en étant toute donnée dans le quotidien. C’est ainsi que nous autres chrétiens pouvons reconnaître la visite de Dieu lorsqu’elle se présente. Rien d’extraordinaire, que de l’ordinaire humblement soumis à la grâce.

    Lorsque Dieu décide que le jour est venu de révéler sa vocation et sa mission à la Vierge Marie, il use d’une délicatesse infinie. Car enfin, s’il avait voulu forcer le résultat et s’assurer d’une réponse positive, il aurait pu choisir une apparition plus spectaculaire, voire même apparaître en personne, au sommet d’une montagne, dans un roulement de tonnerre. Mais quelle aurait été alors la liberté de Marie ? On ne peut rien refuser à Dieu qui se présente en majesté ! Au lieu de cela, Dieu envoie un ange, dans la discrétion et la quiétude de sa maison. C’est donc très librement que Marie peut donner son « oui ». Là encore, c’est une loi commune de la vie spirituelle, que Dieu communique avec nous par des médiations très simples : une rencontre, une lecture. Nous aussi recevons la visite d’anges, au sens littéral et étymologique d’envoyé, et il nous faut toute l’intimité d’une vie de prière nourrie de l’Écriture et des sacrements pour y reconnaître Dieu qui veut communiquer sa volonté.

    L’Évangile ne cache rien

    Mais là encore, Marie n’est pas en-dehors de la condition humaine. Sa réaction est très naturelle tout en étant baignée de surnaturel : elle est troublée, craintive et bouleversée. Si son obéissance religieuse est totale, elle n’exclut pas la prudence, et Marie ose demander : « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ? » Dans cette question, il y a toute l’audace d’une fille d’Israël qui sait qu’on peut tout demander au Dieu d’amour. Il y a aussi la marque d’une grande intimité, puisqu’elle évoque très discrètement mais très simplement sa vie affective et sexuelle. Enfin il faut remarquer que par cette question, elle anticipe l’objection rationaliste tellement banale et récurrente de l’impossibilité de cette naissance sans homme pour participer à la conception. L’Évangile ne cache rien !

    Sitôt que l’ange l’a rassurée, la Vierge Marie donne son « oui ». Ce faisant, c’est tout l’univers qui bascule, c’est toute l’Église passée, présente et à venir qui est engagée dans cette réponse. Comme à la Croix, lorsque Jésus donne Marie à Jean pour mère, c’est toute l’Église qui est concernée. La littérature spirituelle a beaucoup médité, à raison, sur l’instant crucial de ce « oui ». Mais là encore, la focalisation sur cet instant unique entre tous pourrait être trompeuse.

    Un « oui » tous les jours

    Car enfin, comme dans toute vocation, qu’il s’agisse d’une vocation religieuse, sacerdotale, maritale ou même professionnelle, ce n’est pas seulement le choix d’un instant donné qui en fait la beauté, mais la persévérance dans le consentement de toute une vie, à mesure qu’on est confronté aux conséquences non prévues de ce choix initial. Dans le cas de Marie, elle a dû affronter très tôt après à la prophétie de la Croix lors de la présentation de Jésus au Temple. Puis elle a dû supporter de voir Jésus accaparé par les foules mais incompris de ces mêmes foules. Enfin, il y eut la réalité de la Croix. À chaque fois, Marie a dû actualiser son « oui », consentir à nouveau, jour après jour.

    C’est ici qu’on en revient à la question initiale. Pourquoi Marie a-t-elle attendu la Visitation pour exulter de joie en chantant son Magnificat ? Sans doute parce qu’entre ces deux événements, Marie a vécu son obéissance dans une certaine angoisse, lisant et relisant les Écritures, pour trouver dans le passé des figures d’identification qui puissent l’aider à comprendre ce qu’elle vivait : les femmes stériles gratifiées par Dieu d’une naissance miraculeuse (Sara, Anne, etc.), les hommes qui avaient dû poser un acte d’abandon confiant (Abraham, Job…). À nouveau, Marie suit le chemin ordinaire d’une vocation : après la révélation vient le temps de l’approfondissement, du mûrissement, des doutes possibles. Et c’est la rencontre d’un aîné dans la foi, plus expérimenté dans les voies du Seigneur, capable d’authentifier la vérité de ce qu’elle vit, Élisabeth dans ce cas précis, qui lui apporte la paix et lui permet d’exulter sa joie dans le Magnificat.

    Évidemment, Marie occupe une place unique dans l’histoire du salut. Mais la manière dont Dieu lui a révélé sa vocation et la manière dont elle y a répondu sont un enseignement qui vaut pour tous les fidèles. Il s’agit toujours et dans tous les cas que la Parole de Dieu vienne prendre chair en nous. Le temps est tout proche.

    Source : Aleteia 19 12 2020

     * 03 - L'Annonciation du Seigneur

    Homélie :

    1. De manière inattendue, Dieu fait irruption chez la jeune fille de son choix. Le salut du monde s’est déroulé dans un échange entre l’Ange Gabriel et une jeune fille nommée Marie. Dieu prend l’initiative de ce dialogue qui demeure toujours aussi bouleversant. Dieu fait le premier pas, c’est lui qui se déplace pour demander le oui de sa créature. L’Annonciation n’est pas le début de l’œuvre de Dieu en Marie. Déjà il l’a comblée de grâce dans sa conception immaculée. Marie est toute entière objet de la miséricorde divine. En comblant de grâce la Vierge Marie, Dieu se prépare une demeure digne de lui. L’Ange est émerveillé devant la beauté de celle qui rayonne la grâce de Dieu. Marie à son tour est dans l’étonnement, elle pressent un mystère qui la dépasse. Elle s’inquiète et s’interroge, elle se trouble. Lorsque l’homme rencontre Dieu, son cœur est rempli de crainte et de fascination. Fascination face à celui qui peut tellement combler son désir, et crainte née du respect dans un face à face qui le dépasse. Si c’est à Marie que l’Ange s’adresse, c’est nous que Dieu rejoint dans son mystère. Il nous est demandé d’avoir confiance en nous, l’œuvre de salut du monde se révèle. Dieu prend l’initiative, c’est lui qui fait le premier pas.

    2. L’Ange rassure Marie devant le projet inouï qui résonne à ses oreilles. Devenir la mère de Jésus. Le oui de Marie est prononcé dans la pauvreté et dans l’humilité. C’est un mystère de fécondité et de joie où Dieu se donne dans un Amour infini. Il réveille en nous ce qu’il a tenu caché, les possibilités d’amour infini enfouies dans le secret de notre cœur. Le mystère resté dans le silence depuis toujours est aujourd’hui manifesté. La promesse de mariage que Marie a donné à Joseph sera respectée. Ainsi la délicatesse de Dieu s’exprime, il propose son dessein avant que Marie et Joseph ne soient mariés. Chacun est libre d’accepter la mission proposée. L’amour ne met jamais devant le fait accompli. Marie et Joseph acceptent, Jésus sera tenu pendant des années pour le fils de ce couple. Il est la garde du secret de l’œuvre de Dieu. Comblée de grâce, Marie est émerveillée par la réalisation des promesses faites à son peuple. C’est dans cette liberté que l’Amour divin ne cesse de créer le Royaume de Dieu.

    3. La Vierge Marie donne son consentement au nom de toute l’humanité en attente du sauveur. Il jaillit du tréfonds de son être provoquant la plus grande joie de Dieu. Ainsi est donnée la possibilité au Seigneur d’agir en nous, de répandre sur nous sa grâce. En disant un Oui inconditionné à Dieu, Marie ouvre un nouvel espace de liberté à l’humanité. Un chemin est ouvert pour collaborer à la grâce de Dieu en nous. Le récit de l’Annonciation est exemplaire pour nous aider à préparer la venue du Seigneur Jésus et réaliser le dessein d’amour de Dieu sur nous. Le mystère de l’Esprit-Saint et la puissance du Très-Haut nous sont révélés. A nous aussi il est donné de dire notre propre « oui » pour entrer dans une alliance profonde avec Jésus. Cet amour renouvelle notre vie et nous entraîne bien au-delà de nos espérances. Notre oui, dans le oui de Marie, nous ouvre une réponse à l’amour infini de Dieu.

    Père Gilbert Adam

     * 03 - L'Annonciation du Seigneur

    Conclusion : Faire confiance en Dieu et accepter d’être son collaborateur.

    Neuf mois avant la nativité de notre Seigneur Jésus-Christ, l’Église notre mère nous donne de célébrer la solennité de l’Annonciation de l’ange Gabriel à la Vierge Marie. Cette fête avec celle de saint Joseph époux de Marie nous invitent à contempler le rôle important que deux personnages phares que sont Joseph et Marie ont eu à jouer dans l’histoire du salut. Deux fêtes qui tombent également durant le temps de carême nous faisant rompre avec la sobriété et la monotonie de ce temps liturgique, et nous donnant par le fait même un avant-goût des fêtes pascales.

    L’Annonciation est un des mystères centraux du culte chrétien. C’est en effet le moment où le divin s’incarne en l’homme : l’ange Gabriel annonce à Marie son nouveau statut de mère du Fils de Dieu, et lui explique qu’elle portera un enfant dans son sein tout en restant vierge.

    Le récit de l’Annonciation nous est bien connu de tous. C’est l’instant divin qui bouleversa l’humanité : l’ange Gabriel se rendit chez Marie pour lui annoncer qu’elle avait été choisie pour être la mère du Fils de Dieu. Mais à l’annonce de l’ange, Marie curieuse demande une explication rationnelle de la faisabilité d’une pareille conception ce d’autant plus qu’elle n’a jamais connu d’homme. C’est tout le sens de sa question : « comment cela va-t-il se faire puisque je suis vierge ? ».

    Frères et sœurs, chacun d’entre nous s’est déjà retrouvé comme dans un cul de sac, une impasse ou une voie sans issue. Et c’est ce que nous sommes en train de vivre aujourd’hui. Il va sans dire que la question qui s’arrache le plus souvent de nos entrailles c’est celle de savoir ce qui pourra nous tirer d’affaire. La question de Marie à l’ange c’est la question que chacun d’entre nous se pose souvent pour savoir ce que demain nous réserve, pour savoir ce que nous ferons demain, pour savoir ce que nous serons demain. Aujourd’hui nous voulons comprendre et expliquer tout de façon rationnelle, oubliant que la vie humaine a un côté mystère. Et que parfois des choses nous arrivent et échappent totalement à notre entendement. C’est donc au milieu de toutes ces incertitudes, de tous ces doutes, de toutes ces peurs que doit naître la confiance en ce Dieu qui nous redit encore les paroles de l’ange Gabriel à Marie : « Je te salue, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi ». Confiant de savoir que nous ne sommes plus abandonnés à nous même, mais permanemment assistés par Dieu, nous avons par ailleurs à accepter de collaborer avec lui comme ce fut le cas de la vierge Marie par son oui. Marie répondit à l’ange : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole ». Une réponse qui dit toute sa disponibilité à se mettre au service du Seigneur, à accepter d’être l’instrument par lequel le Seigneur veut se servir pour sauver l’humanité déchue par le péché.

    Amis de Dieu, nous aussi nous avons tous été choisis par Dieu pour incarner sa bonté, sa tendresse, son amour, sa miséricorde et sa justice. Le jour de notre baptême, nous nous sommes engagés à rejeter Satan, ses séductions, ses suppôts et ses tentations en faisant la volonté de Dieu. Ce Dieu-là a besoin, dans ce monde traumatisé par le Covid19, de nos mains pour prolonger les siennes. Il a besoin de nos lèvres pour prononcer ses paroles. Il a besoin de nos yeux pour voir la souffrance humaine et la soulager. Il a besoin de nos pieds pour marcher jusqu’aux extrémités de la terre et l’annoncer. Il a besoin de notre cœur pour ne pas être indifférent et insensible devant la misère humaine. Il a besoin de nos voix pour dénoncer l’injustice, la violence, la guerre, la superpuissance des unes sur les autres. Il a besoin de notre courage pour lutter contre toutes les forces qui tuent, oppriment, écrasent, dominent et assaillent l’homme. Bref Dieu pour sauver l’humanité a besoin de travailler avec chacun d’entre nous, il a besoin de notre disponibilité, il a besoin que nous lui fassions don de notre personne. Mais serions-nous capables de le faire ? Ce temps est propice à travers la petite attention que nous pouvons avoir en appelant parfois des gens qui ne nous connaissent pas.

    Célébrer la fête de l’Annonciation c’est donc accepter de faire confiance en Dieu dans sa vie de tous les jours en ayant foi que lui seul peut rendre les impossibilités de notre vie possible. Mais cela se fera à condition qu’à la suite de la Vierge Marie, librement et délibérément nous lui déclarions notre ferme disponibilité de collaborer avec lui. Puisse le Seigneur augmenter en nous la foi pour qu’avec lui nos peurs et nos doutes s’estompent, mais aussi qu’avec lui nous travaillions à sauver le monde.

    Homélie du 25 mars 2020 – Paroisse Saint-Martin de L’Isle Crémieu

    Synthèse de recherches proposées par les Frères Jean-Paul et André,

    Chevaliers de la Sainte-Croix de Jérusalem

    Références :

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/lannonciation/

    http://www.chouette-calendrier.com/date/annonciation/8145.html

    https://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Annonciation

    https://nominis.cef.fr/contenus/saint/856/Annonciation.html

    https://croire.la-croix.com/Paroisses/Textes-du-dimanche/2017/4e-dimanche-de-l-Avent-dimanche-24-decembre-2017/La-maison-de-Dieu

    https://marche.retraitedanslaville.org/lannonciation

    https://www.uneminuteavecmarie.com/2021/janvier/2021-01-23/

    https://tripoli.sscc.edu.lb/portal/web/index.php?r=cms%2Fcontent%2Findex&id=4841

    http://thierry.jallas.over-blog.com/article-commentaires-de-marie-noelle-thabut-annee-liturgique-a-4e-dimanche-de-l-avent-18-decembre-2011-92641595.html

    http://thierry.jallas.over-blog.com/2014/12/commentaires-de-marie-noelle-thabut-annee-liturgique-b-4e-dimanche-de-l-avent-21-decembre-2014.html

    https://fr.aleteia.org/2020/12/19/ce-que-nous-enseigne-le-oui-de-marie-a-lange-de-lannonciation/

    http://www.pere-gilbert-adam.org/Annonciation-du-Seigneur.html

    https://paroissecremieu.fr/homelie/homelie-du-25-mars-2020-lannonciation


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