• * 34 - Le Temps de l’Avent

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    Rubrique « Regards sur la liturgie » – 34

     Le Temps de l’Avent 

    * 34 - Le temps de l’Avent

    Ca y est ! Nous y sommes ! Nous voilà entrés dans une nouvelle année liturgique par ce temps de l’Avent qui va nous conduire jusqu’à Noël !

    Introduction

    * 34 - Le temps de l’Avent

    L'Avent est la période qui couvre quelques semaines précédant Noël, quatre dans la tradition de l'Église latine. Depuis l'instauration de ce temps liturgique, par analogie au Quadragésime du Carême, par le pape Grégoire le Grand, l'Avent représente la période où l'on se prépare à la venue de Jésus-Christ parmi les humains, c'est-à-dire à sa naissance corporelle.

    D’après Wikipédia

    L’Avent nous prépare à commémorer la venue du Fils unique de Dieu dans notre chair, dans notre Histoire, il y a quelque deux mille années. Se rappeler que Dieu est entré dans l’Histoire est essentiel pour le chrétien. Pour d’autres courants spirituels, nombreux, aujourd’hui comme dans le passé, le monde et son Histoire ne sont qu’une illusion à laquelle il faut échapper pour accéder au salut, qui réside dans une autre dimension.

    Le Règne de Dieu

    Pour la foi chrétienne, au contraire, l’humanité est sauvée au cœur même de son Histoire. Dieu, en effet, est intervenu dans l’Histoire, et Il veut la conduire à son accomplissement. Autrement dit, c’est l’Histoire des hommes, et notre histoire à chacune et chacun, avec tout ce qu’elles comportent, qui sont destinées à s’accomplir spirituellement, à être divinisées, comme d’ailleurs toute la création. Cet accomplissement commence le jour de Noël, qui inaugure le Royaume de Dieu, cette « autre dimension », ici-bas.

    L’avènement du Fils de Dieu, dans l’enfant de la crèche, renvoie cependant à deux autres « avents », qui lui sont étroitement liés, et qui sont également mis en valeur pendant le temps liturgique de l’Avent. L’Avent consiste en effet aussi à nous préparer à la venue du Christ et du Règne de Dieu en nous, à accueillir le règne de l’Amour, au cœur de notre intimité la plus profonde – ce que la philosophie classique appelle notre « âme », et que les spiritualités d’inspiration orientales appellent volontiers notre « conscience » ou notre « moi profond ». C’est là que Dieu veut établir sa demeure, en esprit et en vérité. Enfin, la liturgie veut porter notre regard sur l’avènement futur et pleinement accompli du Christ, à la fin des temps, et donc sur l’accomplissement annoncé de nos vies et de l’univers entier, dans la victoire définitive de l’Amour sur le mal et sur la mort.

    Extraits du site cathobel.be

    Veiller

    * 34 - Le temps de l’Avent

    Comment, concrètement, nous préparer à ces trois avènements : celui de la première venue du Messie, le jour de Noël, l’avènement spirituel de Jésus, en nous, et l’avènement du Christ en gloire, à la fin des temps? Cette préparation tient en un seul mot: veiller. L’Évangile du premier dimanche de l’Avent, cette année, nous le rappelle : « Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien: si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi: c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » (Mt. 24, 42-44).

    Veiller. Se réveiller, se tenir en éveil. Ne pas oublier que le Seigneur doit revenir à la fin des temps, se tenir prêt pour ce grand bouleversement qui doit arriver, et qui signera l’accomplissement de toutes choses en Dieu, y compris nos existences.

    Ne pas oublier qu’Il va venir, cela veut dire aussi : l’attendre, préparer activement sa venue, participer au travail de Dieu. Ce travail, Dieu l’a commencé en suscitant l’univers par amour. Il le poursuit en faisant grandir les êtres spirituels que nous sommes, et qu’Il appelle à partager sa propre Vie. Ce travail, pareil à celui d’un enfantement, est entré dans sa phase finale avec la venue, la mort et la résurrection de son Verbe fait chair. Ce travail, Dieu le poursuit aujourd’hui par l’Esprit de son Fils, qui agit en nous et à travers nous, nous rendant semblables à Lui.

    C’est à ce travail que, tous, nous sommes appelés à participer, car ce n’est qu’à travers nous que Dieu peut changer le monde, le rendre meilleur, habitable pour chacune et chacun, sans exception. Cette participation est possible, à notre modeste niveau, si nous laissons l’Esprit, qui est en nous, nous habiter, nous imprégner, et imprégner chacun de nos actes.

    Accueillir sa Présence en nous

    Ne pas oublier que Jésus est déjà venu, attendre son retour, cela veut dire aussi être attentif, être éveillé à sa présence, ici et maintenant. C’est là, peut-être, la meilleure façon de préparer son ultime avènement: le laisser naître et grandir en nous, accueillir sa Présence en nous, Lui qui est là, en Esprit, au plus profond de notre être. C’est en accueillant cette Présence qu’elle se rendra de plus en plus présente dans tous les aspects de nos vies, aussi les plus concrets, les plus quotidiens.

    L’accueil de cette Présence suppose que nous arrêtions nos activités à certains moments, que nous nous retirions dans le silence, à un moment de la journée, pour rentrer en nous-même. Aujourd’hui, de nombreuses personnes redécouvrent qu’elles ont une vie intérieure. De nombreuses personnes pratiquent différentes formes de méditation, à l’aide de méthodes simples, accessibles, afin de (re)trouver un équilibre intérieur.

    Or, la tradition spirituelle chrétienne, tant orientale qu’occidentale, regorge de maîtres en méditation, en oraison, dont les enseignements sont tout aussi accessibles. Pensons à saint Augustin, sainte Thérèse d’Avila, sainte Elisabeth de la Trinité, Charles de Foucauld, Frère Roger de Taizé, et bien d’autres… Leur expérience peut nous aider à faire taire le bruit qui est en nous, et à tourner notre regard vers l’intérieur. Non pour faire le vide, mais pour y découvrir, peu à peu, Celui qui est en nous-même, en même temps qu’au-delà de nous-même, la Présence de Celui qui nous habite et qui nous permet de nous réaliser véritablement.

    « Voici, je me tiens à la porte et je frappe », dit Jésus dans l’Apocalypse. « Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je prendrai la cène avec lui, et lui avec moi », dit Jésus dans l’Apocalypse (Ap. 31 20). La porte à laquelle frappe Jésus, c’est celle de notre « moi profond », de notre âme. Dieu lui-même ne peut forcer cette porte, il ne le veut d’ailleurs pas. Dieu ne peut entrer que si nous lui ouvrons la porte, si nous l’accueillons, peu importe si notre accueil s’avère bien pauvre. Dieu lui-même ne s’est-il pas fait le plus pauvre, le plus fragile d’entre nous ?

    Christophe Herinckx – Site Cathobel.be

    Dans les Églises utilisant le calendrier grégorien, l'Avent débute le quatrième dimanche avant Noël et marque le début de l'année liturgique. L'Avent commence donc, au plus tôt, le 27 novembre et, au plus tard, le 3 décembre et se termine le 24 décembre.

    Les Églises orthodoxes et les Églises catholiques orientales observent une période de jeûne et de pénitence qui équivaut à l'Avent, mais ce terme n'y est utilisé que depuis peu : ce temps liturgique de préparation à Noël se nomme traditionnellement le Jeûne de la Nativité. Ce jeûne dure 40 jours alors que, dans le rite latin, il est de quatre semaines, et de six semaines dans les rites ambrosien et mozarabe.

    Dans l'Église catholique et la plupart des Églises protestantes, la couleur liturgique de cette période est le violet. Cependant, certains épiscopaliens et luthériens utilisent le bleu, et certains byzantins utilisent le rouge ou le blanc.

    Histoire de l’Avent

    Le mot « Avent » désigne l'arrivée, l'avènement de Jésus-Christ, c'est-à-dire sa naissance, et finalement, par catachrèse, un temps liturgique avant Noël. En France, jusqu'au 14ème siècle, la graphie la plus courante est Advent mais celle-ci disparaît totalement après le 17ème siècle pour laisser place à la forme que l'on connaît aujourd'hui.

    La célébration de l'Avent débute au cours du 5ème siècle, lorsque l'évêque Perpet de Tours ordonne qu’à partir de la fête de saint Martin, le 11 novembre jusqu’à Noël, on jeûne trois fois par semaine : c’est pour cela que l’Avent est également nommé Carême de saint Martin. Selon certains historiens, cette institution ne dépasse pas les limites du diocèse de Tours jusqu’au 6ème siècle.

    Cependant le concile de Mâcon, tenu en 581, adopte l’usage consacré à Tours, et bientôt toute la France observe ces trois jours de jeûne par semaine depuis la Saint-Martin jusqu’à Noël. Il est également décrété que les offices se feront pendant l'Avent selon le même rite que lors du Carême. Les fidèles les plus pieux dépassent, dans certains pays, les prescriptions adoptées par le concile de Mâcon, et jeûnent tous les jours de l’Avent.

    Au 13ème siècle, le jeûne de l’Avent n’est plus pratiqué communément. Quand Urbain V est élu pape, en 1362, il se contente d’obliger les gens de sa cour à l’abstinence mais il n’y est plus question de jeûne. Rome a alors coutume d’observer cinq semaines d’Avent qui précèdent la fête de Noël. Il en est notamment question dans le Sacramentaire grégorien.

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    L’Avent selon la liturgie

    1. Catholicisme

    Dans le catholicisme, la période de l'Avent célèbre le triple avènement du Christ : sa naissance à Bethléem, sa venue dans le cœur des hommes de tout temps, et son retour à la fin des temps. Dès le début de l’année liturgique, la triple référence au passé, au présent et à l’avenir est présente.

    L’Église catholique n'observe plus ni jeûne ni abstinence pendant l’Avent. L’office connaît les mêmes rites que le Carême, à peu de chose près, et un esprit de pénitence y préside. La couleur liturgique est le violet mais elle était autrefois le noir. Le dimanche de Gaudete (3ème dimanche) est célébré en rose : on approche de la Nativité et le blanc utilisé à Noël rayonne jusque dans le violet. Les noces y sont prohibées, jusqu’à l’Épiphanie. Cela s’explique par le fait que primitivement la fête de la naissance de Jésus se célébrait le 6 janvier, sous le nom de Théophanie.

    La liturgie de l'Avent est demeurée inchangée jusqu'à ce que le concile Vatican II, en 1963, introduise des changements mineurs afin de différencier l'esprit des périodes du Carême et de l'Avent. Finalement, l'Avent est devenu une période d'attente et d’espérance, respectivement symbolisées par le veilleur d'Isaïe et le retour du Christ dans la gloire.

    Dans le calendrier liturgique catholique, le temps de l'Avent est constitué de quatre semaines, commençant chacune par un dimanche :

    • le premier dimanche (Levavi), suivant le 34ème dimanche du temps ordinaire ;
    • le deuxième dimanche (Populus Sion) ;
    • le troisième dimanche (Gaudete) ;
    • et le quatrième dimanche (Rorate).

    2. Protestantisme

    Dans le luthéranisme, la période de l'Avent est « un temps de mémoire et d'attente, de préparation et de pénitence ». Les caractéristiques des quatre dimanches sont similaires à celles du catholicisme. La couleur liturgique des trois premiers est le violet, mais le quatrième peut être célébré en rose.

    Les thèmes du temps de l’Avent et de Noël

    « Il s’est appauvri pour nous combler » (2 Co 8,9).

    Le thème général du temps de l’Avent est : « Restons éveillés ».

    Etre éveillé, c’est éviter d’être inactif, éviter de rester endormi ou passif, c’est au contraire chercher à agir, chercher à se manifester, rendre vivante notre communauté, notre paroisse, notre liturgie, guetter les opportunités de faire du bien aux autres.

    1. Thème spécifique du 1er dimanche de l’Avent :

    « Veillons pour accueillir ».

    En ce 1er dimanche, le célébrant donne une explication globale de la spiritualité du temps de l’Avent, et du thème général qui invite à rester éveillé ; il lance un appel à tous pour une liturgie participative pendant l’Avent.

    2. Thème spécifique du 2ème dimanche de l’Avent :

    « Allons humblement à sa rencontre, nous le verrons tel qu’il est ».

    Le Fils de Dieu vient parmi nous « humble et pauvre », il nous rejoint dans notre situation normale de chaque jour. Comme lui nous sommes des enfants de Dieu. Les enfants de catéchèse sont particulièrement invités par les catéchistes à prendre une part active pendant la messe.

    3. Thème spécifique du 3ème dimanche de l’Avent :

    « Soyons dans la joie, la Lumière vient ».

    Il est vrai qu’il y a beaucoup de tristesse dans le monde, c’est pourquoi le Christ vient. Accueillons-le dans la joie. Dans nos communautés et dans nos familles, il y a aussi des occasions et des raisons d’être dans la joie. Allumons nos lampes et semons la joie autour de nous.

    4. Thème spécifique du 4ème dimanche de l’Avent :

    « Disons oui avec Marie ».

    De nos jours, il n’est pas facile de dire oui au Seigneur, de se rendre disponible pour lui, d’accepter de faire sa volonté, et non pas notre volonté. Marie nous dit que c’est possible. Elle nous montre l’exemple et intercède pour nous.

    5. Thème spécifique de la Veillée et du Jour de Noël :

    « Sa pauvreté nous comble »

    Enfin… celui que nous attendions est là, il est né le divin enfant, quelle joie … nous sommes comblés … Il vient habiter parmi nous, partager notre condition de personnes faibles et fragiles … il vient nous renforcer pour qu’avec lui nous soyons forts et riches.

    Symboles et traditions

    * 34 - Le temps de l’Avent

    Inspirée d'une tradition de l'Allemagne du 16ème siècle, la couronne de l'Avent est inventée, en 1839, par le pasteur Johann Heinrich Wichern afin de contenir l'impatience des enfants qu'il éduque. Il fabrique alors une couronne de bois, avec dix-neuf petits cierges rouges et quatre grands cierges blancs. Chaque matin, un petit cierge est allumé et, chaque dimanche, c'est un grand cierge. La coutume n’a retenu que les grands !

    Lorsque tombe l’hiver et que les jours se font courts, le temps de l’Avent apporte cette sereine et discrète lumière qui déjà annonce la joie de Noël. La coutume de dresser une « couronne de l’Avent » – quatre cierges sur un cercle de rameaux verts – est une belle évocation de ce mystère de l’Avent.

    Qu’est-ce que la couronne de l’Avent ?

    * 34 - Le temps de l’Avent

    Cette tradition populaire préchrétienne devint, au 16ème siècle, en Germanie, un symbole chrétien de l’Avent qui se répandit ensuite dans de nombreux pays. Dans certaines familles, allumer une bougie de cette couronne, chaque dimanche de l’Avent, est l’occasion d’un temps de prière. La couronne de l’Avent peut en effet nous dire quelque chose de ce temps précédant Noël.

    • La couronne de Jésus

    C’est une couronne : antique symbole de victoire et de gloire, elle évoque le « Messie-Roi » attendu par Israël et annoncé par les prophètes, Celui que chante une antienne du 22 décembre tirée du psaume 23 : « Portes, levez vos frontons, qu’il entre le roi de gloire ! », une royauté qui bouleversera nos représentations habituelles, puisqu’elle se manifestera dans l’abaissement de la crèche et de la Croix.

    • Les rameaux, symboles du renouveau

    Elle est composée de rameaux verts : ils indiquent le renouveau attendu de l’Enfant de la crèche. A ce monde qui fait inéluctablement l’expérience de la finitude, de la déchéance et de la mort, l’Avent fait entendre la promesse d’une naissance inouïe : « Voici que la vierge concevra, elle enfantera un fils et on l’appellera Emmanuel », c’est-à-dire : Dieu avec nous. « Si le Créateur en personne n’était descendu vers la créature pour s’unir à elle, ramenant, par sa naissance, l’humanité vieillie à un nouveau commencement, la mort régnerait depuis Adam jusqu’à la fin… » écrit le pape saint Léon le Grand (+461) : « quand Dieu se fait homme, paraît un monde nouveau » chante l’office au 1er janvier.

    • Les quatre bougies de l’Avent

    * 34 - Le temps de l’Avent

    Les quatre bougies symbolisent les quatre dimanches pour préparer Noël : le premier invite à veiller dans l’attente du Seigneur, le second fait entendre la voix de Jean-Baptiste qui incite à « préparer les chemins du Seigneur », le troisième appelle à la joie car « le Seigneur est proche », le quatrième annonce les événements qui précèdent immédiatement la naissance du Christ.

    La flamme des bougies représente la lumière des prophéties qui, au long de l’histoire, illuminèrent la nuit du peuple de Dieu dans l’attente de la « Lumière véritable » (Jean 1, 9). C’est aussi un signe de l’espérance du chrétien et de sa vigilance dans l’attente de la venue du Christ – celle de Noël, mais aussi celle, définitive, de la fin des temps. Pour saint Basile (+379) « le chrétien est celui qui reste vigilant chaque jour et chaque heure, sachant que le Seigneur vient ».

    Que cette couronne de l’Avent, qui décore les maisons avant Noël, nous aide à décorer nos cœurs durant cette préparation de Noël !

    Sœur Bénédicte Marie de la Croix, diocèse de Rennes

    * 34 - Le temps de l’Avent

    Des petites fenêtres sur un calendrier de carton, des petites chaussettes numérotées suspendues, des lumignons à allumer… Le calendrier de l’Avent peut se présenter sous des formes multiples ! Il réjouit petits et grands et aide à avancer vers la fête de Noël.

    Qu’est-ce que le calendrier de l’Avent ?

    La tradition du calendrier de Noël ou calendrier de l’Avent prend sa source en Allemagne au 19ème siècle, lorsque des familles protestantes ont coutume de mettre, chaque matin, une image pieuse commentant une phrase de l'Évangile ou une incitation à faire une bonne action, au mur, et cela durant vingt-quatre jours, afin de canaliser l'impatience des enfants jusqu'au jour de Noël.

    Créé par un père de famille pour faire patienter ses enfants, le premier calendrier de l’Avent avec ses petites portes ou fenêtres à ouvrir qui cachent une image ou un objet est apparu au début du 20ème siècle.

    Les images deviennent de plus en plus somptueuses à partir des années 1850 et sont même parfois éditées sous forme de triptyques, avec des volets à ouvrir pour découvrir le dessin central. C'est cette idée d’images masquées qui donna celle du calendrier de l’Avent. Le calendrier est alors composé d'un ensemble de 24 fenêtres que l'on ouvre chaque jour pour découvrir une image.

    • Le calendrier de l’Avent sous toutes ses formes !

    Le calendrier peut être composé de fenêtres, dont le nombre correspond aux jours de l’Avent, que l’on ouvre chaque jour. Certains calendriers sont également numériques et interactifs. D’autres encore choisissent des calendriers décoratifs, plaçant des petits cadeaux à l’intérieur de chaussettes suspendues…Souvent placé à côté de la crèche, il permet aux enfants d’attendre le jour de Noël. Pour l’enfant attendre n’est en effet pas toujours facile… Le calendrier lui permet de se préparer, jour après jour, à accueillir Jésus. L’ouverture attendue d’une case permet de rythmer et de rendre active cette attente de Noël dans une attitude de découverte, de confiance et de patience.

    • Avec le calendrier de l’Avent, entrer dans la paix de Noël

    Au travers des propositions faites dans chaque fenêtre les grands symboles de Noël sont présents : cadeaux, lumière, paix, donner, recevoir… La phrase ou le petit texte proposé facilite la prière en famille et fait entrer petits et grands dans la joie de Noël.

    Le calendrier de l'Avent commence habituellement le 1er et se termine le 24 décembre, ce qui ne correspond pas exactement au temps de l'Avent, qui commence le quatrième dimanche avant Noël. Certains calendriers, plus proches de l'idée originelle, ne comportent pas systématiquement 24 jours, mais un nombre de jours variant entre 22 et 28 selon la durée de l'Avent.

    Extraits du site Wikipédia

    * 34 - Le temps de l’Avent

    Quelle est la signification de l’Avent ?

    L’Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.

    Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe.

    Le début de l’Avent marque aussi l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période.

    L’Avent, comme l’ensemble du calendrier liturgique catholique, aide les fidèles à revivre les grands événements de la vie et de l’enseignement du Christ, en particulier de sa naissance (Noël) à sa Résurrection (Pâques). L’Église relit et revit donc « tous ces grands événements de l’histoire du salut dans ‘’l’aujourd’hui’’ de sa liturgie ».

    D’après le site « Église catholique en France »

    L’Avent : un temps où l’on prépare son cœur à fêter Noël

    Le temps de l’Avent compte quatre dimanches avant Noël. Historiquement, on sait que l’Avent avait surtout pour but de tourner notre prière et nos cœurs vers ce que l’on appelle les « fins dernières », autrement dit le retour du Christ, que tous les chrétiens attendent. Aujourd’hui encore, notre Avent honore donc ces deux aspects : méditer sur le retour du Christ (en gros, les 2 premières semaines) et ensuite la préparation de nos cœurs à célébrer Noël, du 16 au 24 décembre, et qui est une préparation plus centrée sur la fête même de Noël avec la lecture des évangiles qui précèdent la naissance du Christ et les divers événements : l’annonce de la naissance de Jean le Baptiste ; l’annonce à la Vierge Marie, à saint Joseph, la nativité de saint Jean-Baptiste, etc.

    Extrait du site « Église catholique en France » – Propos du Père Cédric Burgun

    Vivre l’Avent comme une attente vivifiante

    * 34 - Le temps de l’Avent

    Il n’est pas impossible que nous soyons traversés par un peu de lassitude lorsque revient ce temps singulier chaque année. Mais l’enjeu est de l’habiter, de le recevoir comme un moment privilégié, pour donner à l’Esprit-Saint de nous nous disposer à célébrer dans la joie la Nativité de Jésus.

    Attendre… Veiller… dissiper les ténèbres, voilà autant d’attitudes qui nous sont proposées pour nous préparer, avec toute l’Église, à raviver l’espérance que nous avons dans la venue du Sauveur.

    Une venue qu’on ne saurait réduire à la commémoration d’un événement passé. Car, oui, nous sommes tendus vers une autre rencontre, une autre venue qui est en avant de nous. « La foi, dit le pape François, c’est la mémoire de l’Avenir ! ».

    La venue du Christ dans l’Histoire, son incarnation, est une venue transformante pour nous aujourd’hui. Si nous avons parfois un peu de nostalgie à l’évocation de Noël, la liturgie de l’Église nous invite à un acte de mémoire de cet événement décisif de l’Incarnation, tout en reconnaissant que la Nativité affecte toute l’Histoire ! Nous cherchons à vivre de cette nouveauté radicale où Dieu se révèle, non plus comme semblant se tenir à distance, mais en venant partager notre vie. A Noël, Dieu assume notre nature humaine en vue de nous associer à sa vie divine et il se donne à voir !

    Dans les temps compliqués que nous traversons, il est heureux d’avoir l’occasion de revivifier notre espérance et de pouvoir la fonder sur ce qu’il y a de plus tangible dans l’existence : l’amour de Dieu que rien n’arrête et qui nous rejoint en toute situation.

    Les signes de sa venue sont à discerner aujourd’hui comme une douce lumière qui lève. Nous sommes invités dans cette espérance à conjuguer attente et joie, et ces 4 semaines nous sont offertes pour disposer nos cœurs à cette joie. « Se préparer à une si grande joie, évoque saint Benoît, c’est déjà la joie ! »

    Voici quelques pistes pour vivre ce temps de l’Avent comme une attente qui vivifie notre Désir de voir Dieu, puisque telle est notre vocation.

    Il peut être profitable de remettre au cœur de nos journées la méditation de la Parole de Dieu. Pourquoi ne pas faire cette expérience de lire le Livre d’Isaïe ; en famille ; avec des amis, … puisque les propos de ce prophète, annonciateur de la venue du Messie, vont largement irriguer notre liturgie ?

    Ce peut être aussi la figure de Jean-Baptiste qui pourra nourrir notre prière. Il a reçu de Dieu cette mission de désigner, d’annoncer Celui qui vient comme le Messie. Il pourra nous aider sans doute à nous poser cette question décisive : Qu’est-ce que j’attends aujourd’hui dans ma vie ? Qu’est-ce que j’attends qui dépende de Dieu ? Prenez le temps de cette question toute simple ; seul ou avec d’autres.

    Il arrive que nous nous désolions de voir trop peu de monde partager la foi en ce Dieu qui s’abaisse jusqu’à venir au milieu de nous, homme parmi les hommes. Mais qui porte aujourd’hui l’annonce de cette bonne nouvelle du Sauveur qui vient ? A qui allons-nous témoigner de cette annonce vertigineuse que, pour Dieu, l’homme vaut le détour ? Vers qui allons-nous aller, au-delà de notre premier cercle, pour dire le prix que l’Homme a pour Dieu ?

    Oui Dieu vient, oui Dieu sauve en passant par le Christ qui déjà nous tourne vers sa Pâque.

    Extrait du site « Église catholique en France » – Propos du Père Emmanuel Coquet

    Synthèse de recherches proposée par les Frères André et Jean-Paul, Chevaliers de la Sainte-Croix de Jérusalem

    Lien vers le sommaire de cette rubrique

    Lien vers le parchemin 35 - « Le temps de Noël »

    Lien vers le parchemin 36 - « Le temps ordinaire »

    Lien vers le parchemin 37 - « Le temps du Carême »

    Lien vers le parchemin 38 - « La Semaine Sainte »

    Lien vers le parchemin 39 - « Le temps pascal »

    Références :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Avent#:~:text=Dans%20les%20%C3%89glises%20utilisant%20le,se%20termine%20le%2024%20d%C3%A9cembre

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/noel/369326-avent/

    https://noel.catholique.fr/questions/quest-ce-que-lavent/

    https://noel.catholique.fr/questions/quest-ce-que-la-couronne-de-lavent/

    https://noel.catholique.fr/questions/quest-ce-que-le-calendrier-de-lavent/quest-ce-que-le-calendrier-de-lavent/

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/noel/509995-vivre-lavent-attente-vivifiante/

    https://www.cathobel.be/2019/12/temps-de-lavent-les-trois-avenements-du-christ/

    http://upnfatima.be/wp-content/uploads/2012/09/20171006-Suggestions-pour-le-temps-de-lAvent-2017.pdf

    Nos parchemins suivants :

    • Un parchemin sur le Temps de Noël, qui sera publié le 24 décembre 2021
    • Un parchemin sur le Temps ordinaire, qui sera publié en janvier 2022, lors du Baptême de Jésus. Y seront traités en détails les deux périodes « ordinaires » du temps liturgique.
    • Un parchemin sur le Temps du Carême, qui sera publié début mars (40 jours avant Pâques)
    • Un parchemin sur la Semaine Sainte, qui sera publié le mercredi avant Pâques 2022
    • Un parchemin sur le Temps pascal, qui sera publié mi-avril 2022

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