• * 220722 - Fête de ste Marie-Madeleine

    220722 - Fête de sainte Marie-Madeleine

     Fête de sainte Marie-Madeleine 

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Introduction :

    1. Pourquoi l'Église fête-t-elle « Marie-Madeleine » ?

    Par décision du pape François, sainte Marie-Madeleine, est désormais fêtée par l'Église entière le 22 juillet. Une manière de mettre à l'honneur « l'apôtre des apôtres » et les femmes disciples de Jésus.

    Première témoin du tombeau vide au matin de Pâques, première à annoncer la résurrection du Christ aux apôtres, sainte Marie-Madeleine a eu un rôle pionnier dans l'Église.

    C'est ce qui a motivé le Vatican dans sa décision de faire une fête de ce qui était jusqu’ici dans le calendrier liturgique romain une « mémoire obligatoire ».

    Dans les célébrations liturgiques, la fête est un degré moins élevé qu’une solennité mais plus important que la mémoire d’un saint, laquelle peut être obligatoire ou facultative.

    Gilles Donada, avec Sébastien Maillard de La Croix et la Documentation catholique, le 22/06/2016 - Modifié le 23/07/2021

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    2. Marie-Madeleine et son énigme

    Marie-Madeleine est « témoin de l'essentiel ». Dans les Évangiles, elle est présente au moment de la mort et de la résurrection de Jésus.

    Apôtre, prêcheuse, pécheresse repentie, ascète, mystique, on a tout dit de Marie-Madeleine, visage ou personnage qui depuis longtemps fascine ou fait rêver. Parce qu'elle est une belle figure de femme. Parce qu'elle est pécheresse repentie. Parce que les Évangiles la montrent proche de Jésus.

    On a tout dit de Marie-Madeleine. Était-elle la sœur de Lazare ? Ou cette femme de Magdala dont Jésus « chassa sept démons » ? Ou bien peut-être cette pécheresse qui pleura aux pieds de Jésus un jour, chez Simon le Pharisien ? La voilà encore au pied de la Croix lorsque Jésus meurt comme un maudit !

    Jacques Nieuviarts, bibliste – La Croix – Croire

    Le Cantique des cantiques est l'un des livres de la Bible les plus poétiques.

    Son écriture est attribuée traditionnellement à Salomon, roi d'Israël.

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    1ère lecture : « J’ai trouvé celui que mon âme désire ».

    Lecture du Cantique des Cantiques (Ct 3, 1-4a)

    Paroles de la bien-aimée.

    Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché celui que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé.

    Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville, par les rues et les places : je chercherai celui que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé.

    Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : « Celui que mon âme désire, l’auriez-vous vu ? ».

    À peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé celui que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas.

    – Parole du Seigneur –

    Texte fourni par l’Association Episcopale Liturgique pour les pays francophones

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    Commentaire 1 a :

    Le Cantique des cantiques, dit aussi Cantique ou Chant de Salomon, est un livre de la Bible. Il revêt la forme d'une suite de poèmes, de chants d'amour alternés entre une femme et un homme (voire où plusieurs couples s'expriment), qui prennent à témoin d'autres personnes et des éléments de la nature.

    L'amour décrit est un amour sensuel et passant continuellement par l'exaltation de la beauté et des relations physiques. Le langage hébraïque du livre fait clairement référence à la sensualité et à une relation d'amour exprimée physiquement.

    Selon des exégètes juifs, le Cantique est un poème exprimant l’amour de l’Éternel pour Israël, qui y découvraient une esquisse allégorique de l’histoire d’Israël depuis l’exode hors d'Égypte jusqu’à l’arrivée du Messie.

    D’après Wikipédia

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Commentaire 1 b :

    Ce chapitre contient une première paire de rêves faite par la Sulamite, le premier se situant avant son mariage (versets 1-6) et l’autre après celui-ci (5:2-8). Ici elle rêve qu’elle cherche avec inquiétude son amour et le trouve finalement. Le thème de la «présence-absence» est ainsi mis en évidence dans le Cantique. Comme avec le premier couple dans le Jardin d’Éden, les amants ont besoin l’un de l’autre pour être complets et entiers ! Ici et ailleurs dans le Cantique nous trouvons la preuve d’une relation égale dans laquelle la femme est aussi active que l’homme dans la prise de l’initiative et dans la construction de la relation.

    Dans son application spirituelle, ces versets décrivent l’amour ardent que Dieu désire que nous ayons pour Lui, un amour qui le cherche et ne le laissera pas s’en aller !

    Commentaires de Richard M. Davidson,

    Professeur Interprétation de l’Ancien Testament - Université d’Andrew Séminaire théologique

    Chercher la sagesse, désirer, avoir soif d’autre chose, c’est la condition humaine.

    Avec l’auteur du psaume, donnons un nom à notre désir : c’est Dieu lui-même, qui nous attire vers lui.

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Psaume : Ps 62 (63), 2, 3-4, 5-6, 8-9

    R/ Mon âme a soif de toi, Seigneur mon Dieu !

    Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ;

    après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau.

    R/ Mon âme a soif de toi, Seigneur mon Dieu !

    Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire.

    Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres !

    R/ Mon âme a soif de toi, Seigneur mon Dieu !

    Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom.

    Comme par un festin je serai rassasié ; la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.

    R/ Mon âme a soif de toi, Seigneur mon Dieu !

    Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l’ombre de tes ailes.

    Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient.

    R/ Mon âme a soif de toi, Seigneur mon Dieu !

    Texte fourni par l’Association Episcopale Liturgique pour les pays francophones

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Commentaire 2 :

    « Je crie de joie à l’ombre de tes ailes » : c’est beau, mais c’est quand même étonnant ! En fait, il faut se transporter en pensée, à l’intérieur du Temple de Jérusalem (avant sa destruction, bien sûr, en 587 av. J.-C. par Nabuchodonosor)... et supposer que nous sommes prêtres ou lévites. Là, dans le lieu le plus sacré, le «Saint des Saints», se trouvait l’Arche d’Alliance. Attention : quand nous disons « Arche » aujourd’hui, nous risquons de penser à une œuvre architecturale imposante ! Les Parisiens penseront peut-être à ce qu’ils appellent « la Grande Arche de la Défense »... Pour Israël, c’est tout autre chose ! Il s’agit de ce qu’ils avaient de plus sacré : un petit coffret de bois précieux, recouvert d’or, à l’intérieur comme à l’extérieur, qui abritait les tables de la Loi. Sur ce coffret, veillaient deux énormes statues de chérubins.

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Les « Chérubins » n’ont pas été inventés par Israël : le mot vient de Mésopotamie. C’étaient des êtres célestes, à corps de lion, et face d’homme, et surtout des ailes immenses. En Mésopotamie, ils étaient honorés comme des divinités... En Israël au contraire, on prend bien soin de montrer qu’ils ne sont que des créatures : ils sont représentés comme des protecteurs de l’Arche, mais leurs ailes déployées sont considérées comme le marchepied du trône de Dieu. Ici, un prêtre en prière dans le Temple, à l’ombre des ailes des chérubins se sent enveloppé de la tendresse de son Dieu depuis l’aube jusqu’à la nuit.

    Les autres images de ce psaume sont toutes également empruntées au vocabulaire des lévites : « Je t’ai contemplé au sanctuaire ». Les lévites étaient les seuls à pouvoir pénétrer dans la partie sainte du Temple... « Toute ma vie, je vais te bénir » : effectivement toute leur vie était consacrée à la louange de Dieu... « Lever les mains en invoquant ton nom » : là nous voyons le lévite en prière, les mains levées... «Comme par un festin je serai rassasié», c’est une allusion à certains sacrifices qui étaient suivis d’un repas de communion pour tous les assistants, et d’autre part, on sait que les lévites recevaient pour leur nourriture une part de la viande des sacrifices... « Dans la nuit, je me souviens de toi, je reste des heures à te parler » : lorsqu’ils étaient de service à Jérusalem, leur vie entière se déroulait dans l’enceinte du Temple.

    En fait, ce psaume est une métaphore : ce lévite, c’est Israël tout entier qui, depuis l’aube de son histoire et jusqu’à la fin des temps, s’émerveille de l’intimité que Dieu lui propose : « Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube, mon âme a soif de toi... »  Et quand il dit « dès l’aube », il veut dire depuis l’aube des temps : depuis toujours le peuple d’Israël est en quête de son Dieu. « Mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau » : en Israël, ces expressions sont très réalistes : la terre désertique, assoiffée, qui n’attend que la pluie pour revivre, c’est une expérience habituelle, très suggestive.

    Depuis l’aube de son histoire, Israël a soif de son Dieu, une soif d’autant plus grande qu’il a expérimenté la présence, l’intimité proposée par Dieu. Et donc, à un deuxième niveau, c’est l’expérience du peuple qui affleure dans ce psaume : par exemple «mon âme a soif de toi, après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau»  est certainement une allusion au séjour dans le désert après la sortie d’Égypte et à l’expérience terrible de la soif à Massa et Meriba (Ex 17). La plus belle prière est certainement celle qui jaillit de notre pauvreté spirituelle, comme la plainte du déshydraté : « J’ai soif ».

    « Je t’ai contemplé au sanctuaire » est une allusion aux manifestations de Dieu au Sinaï, le lieu sacré où le peuple a contemplé son Dieu qui lui offrait l’Alliance. « J’ai vu ta force et ta gloire », dans la mémoire d’Israël, cela évoque les prodiges de l’Exode pour libérer son peuple de l’esclavage en Égypte. Tout autant que la formule « Tu es venu à mon secours » : on n’oubliera jamais, de mémoire d’homme, en Israël, cette phrase de Dieu à Moïse : « Oui, vraiment, j’ai vu la misère de mon peuple en Égypte et je l’ai entendu crier sous les coups de ses chefs de corvée. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer » (Ex 3, 7).

    Quand on méditait sur cette libération apportée par Dieu, on comparait parfois celui-ci à un aigle apprenant à ses petits à voler : « Il est comme l’aigle qui encourage sa nichée : il plane au-dessus de ses petits, il déploie toute son envergure, il les prend et les porte sur ses ailes » (Dt 32, 11). En écho on lit dans le Livre de l’Exode, au moment de la célébration de l’Alliance : « Tu diras ceci à la maison de Jacob... Vous avez vu vous-mêmes comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle et vous ai fait arriver jusqu’à moi » (Ex 19, 4). Si bien que les ailes des chérubins dans le Temple prenaient encore une autre signification. Elles sont les ailes protectrices de celui qui apprend à Israël le chemin de la liberté.

    Toutes ces évocations d’une vie d’Alliance, d’intimité sans ombre sont peut-être la preuve que ce psaume a été écrit dans une période moins lumineuse ! Où l’on a bien besoin de s’accrocher aux souvenirs du passé. Tout n’est pas si rose et les derniers versets disent fortement, violemment même, l’attente de la disparition du mal sur la terre. Par exemple : « Ceux qui pourchassent mon âme, qu’ils descendent aux profondeurs de la terre »...  Israël attend la pleine réalisation des promesses de Dieu, les cieux nouveaux, la terre nouvelle, et la délivrance de tout mal et de toute persécution.

    L’expression « je te cherche dès l’aube... mon âme a soif » dit aussi que cette quête n’est pas encore comblée : Israël est le peuple de l’attente, de l’espérance : « Mon âme attend le Seigneur, plus sûrement qu’un veilleur n’attend l’aurore » (Ps 129/130, 6). Quand Jésus parle de veille, de vigilance dans la parabole des vierges sages et des vierges folles, c’est à cela qu’il pense : une recherche permanente de Dieu.

    Aujourd’hui à la suite du peuple juif, le peuple chrétien reprend à son compte cette prière, cette soif, cette attente : le psaume 62/63 fait partie de la prière des Heures du dimanche matin de la première semaine. Car dans la liturgie chrétienne, le dimanche, jour de la Résurrection du Christ, est le jour privilégié où nous célébrons la totalité du mystère de l’Alliance de Dieu avec son peuple, depuis l’aube de son histoire, dans l’attente de l’avènement définitif de son Royaume.

    Note :

    L’Arche d’Alliance est perdue depuis l’Exil à Babylone et personne ne sait ce qu’elle est devenue.

    Commentaires de Marie-Noëlle Thabut

    Quelqu’un a donné sa vie pour sauver la mienne.

    Alors, je ne peux plus voir la vie et le monde comme avant…

    N’est-ce pas l’expérience de tous les croyants,

    à commencer par celle de Paul, le missionnaire ?

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Épître : « Nous ne comprenons plus le Christ d’une manière simplement humaine. »

    Lecture de la deuxième Lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (2 Co 5, 14-17)

    Frères, l’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort. Car le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.

    Désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine : si nous avons connu le Christ de cette manière, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.

    – Parole du Seigneur –

    Texte fourni par l’Association Episcopale Liturgique pour les pays francophones

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Commentaire 3 a :

    L'appel de Dieu est pressant et Paul l'adresse aux Corinthiens « au nom du Christ » : nous devons nous laisser réconcilier avec Dieu ! Et donc aussi avec nos frères, car aimer Dieu et le prochain est le même commandement.

    Nos communautés subissent de temps à autre les effets de conflits divers. Au temps des Apôtres, c'était déjà comme cela, en particulier à Corinthe. Mais l'Apôtre indique la voie à suivre pour résoudre ces conflits, il s'est lui-même investi pour cela et, par ses interventions, il nous révèle un trait de l'identité chrétienne : rechercher la paix et devenir artisan de réconciliation, puisque chacun de nous a lui-même bénéficié de la réconciliation en Jésus, depuis le baptême.

    Une tâche fondamentale, pour laquelle Dieu lui-même s'est investi depuis les débuts et qu'il rend actuelle de dimanche en dimanche, dans nos assemblées, en nous conviant à y participer activement.

    Commentaires extraits de « La Croix – Croire » du 01/02/2013 et modifié le 23/12/2015

    Commentaire 3 b :

    Quand Paul contemple la Croix

    « L’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous » : le mot « saisir » ici est très fort, on peut dire littéralement « L’amour du Christ nous empoigne ». Ne nous demandons pas de quel amour il s’agit : l’amour du Christ pour nous ? Ou l’amour que nous portons au Christ ? Une telle question est encore dans la logique humaine. Dans la logique de Dieu, les deux n’en font qu’un, puisque tout amour vient de Dieu, comme dit saint Jean.

    « L’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous », c’est-à-dire quand nous contemplons la croix. Peut-être faut-il apprendre à contempler la croix du Christ car elle est le lieu par excellence de la Révélation de Dieu. Dernière étape de la pédagogie de Dieu : tant qu’on n’avait pas vu le Christ, l’homme-Dieu en croix, on ne pouvait pas connaître Dieu, c’est-à-dire connaître jusqu’où va l’amour de Dieu. On en savait déjà beaucoup à l’orée du Nouveau Testament, mais il manquait la révélation suprême, celle qui a été donnée sur la croix.

    Dans l’Ancien Testament, on est resté longtemps (mais pas toujours) dans ce qu’on pourrait appeler un schéma de compensation : Abraham, négociant avec Dieu, le salut de Sodome et Gomorrhe, raisonnait en termes de compensation : « Si tu trouves cinquante justes dans la ville, pardonneras-tu à la ville à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ? » et Dieu avait répondu : « Si je trouve à Sodome cinquante justes au sein de la ville, je pardonnerai à toute la cité. » Fort de ce premier succès, Abraham s’était enhardi et, de petit marchandage en petit marchandage, avait osé demander « Et si tu trouves seulement dix justes ? » et une fois de plus, la réponse avait été « Je ne détruirai pas à cause de ces dix. » (Gn 18, 32).

    Jérémie, lui, était allé encore plus loin, puisqu’il avait entrevu que le salut du peuple de Dieu serait obtenu par un seul juste : «Parcourez les rues de Jérusalem, regardez donc et enquêtez, cherchez sur ses places : Y trouvez-vous un homme ? (sous-entendu qui mérite ce nom). Y en a-t-il un seul qui défende le droit, qui cherche à être vrai ? Alors je pardonnerai à la ville» (Jr 5, 1).

    Mais, déjà, dès le deuxième Isaïe, les prophètes ne parlaient plus en termes de compensation, de prix à payer pour effacer les fautes des hommes. Isaïe (quand il parle du serviteur souffrant) et Zacharie (parlant d’un innocent transpercé) annoncent que l’humanité tout entière sera convertie grâce au comportement du Messie. Parce que celui-là offre sa vie, le cœur des hommes sera enfin touché. Nos cœurs de pierre deviendront des cœurs de chair. Ce n’est pas une affaire de calcul de mérites, mais plutôt une histoire de contagion, si j’ose dire.

    L’expression « le Christ est mort pour tous » est certainement dans ce registre. Une chose est sûre : elle fait partie des toutes premières formulations de la foi chrétienne. « Le Fils de l’Homme est venu non pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon (entendez en libération) pour la multitude. » (Mc 10, 45)… « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. » (Mc 14, 24). « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jn 15, 13).

    « Un seul est mort pour tous », dit Paul : c’est vraiment le cœur de notre foi. Mais précisément, parce que c’est le cœur du mystère de Dieu, il nous est totalement impossible de le formuler dans nos mots d’hommes. Nous pouvons seulement essayer d’approcher un peu le mystère. La première question qui se pose, bien sûr, c’est que veut dire « mort pour tous » ? « Pour » veut-il dire « à la place de » ? Ou «au bénéfice de» ? Ce n’est sûrement pas « à la place de » : puisqu’il nous faudra quand même bien mourir à notre tour. C’est certainement au bénéfice de, c’est-à-dire que sa mort a un sens pour nous. Notre vie est transformée par sa mort.

    Le vrai visage du Dieu de miséricorde

    Il est mort, justement, pour que nous vivions (sous-entendu que nous vivions de la vraie vie, au sens de saint Jean) : « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » (Jn 17, 3). Être sauvé, c’est « connaître » Dieu : le Christ a accepté de mourir pour que nous connaissions Dieu tel qu’Il est. Car c’est sur la croix que nous voyons le vrai visage de Dieu, l’amour qui survit à toutes les haines, toutes les jalousies, toutes les soifs de pouvoir et de domination. C’est contre toutes ces dérives humaines que Jésus a lutté tout au long de sa vie publique. C’est de ces dérives humaines que le Christ est mort. Il a accepté d’affronter cet océan de violence humaine pour y révéler la douceur, la tendresse, le pardon de Dieu. En ce sens-là, on peut dire avec Isaïe « il était broyé à cause de nos perversités ». Mais il ne s’agit plus de compensation. Il s’agit de révélation : la mort du Christ nous apporte la vie, non pas parce qu’il aurait payé le prix de nos fautes, mais parce que dans sa mort, nous connaissons enfin le vrai visage de Dieu. Cette lecture-là n’était pas possible tant qu’on n’avait pas vu le Christ en croix.

    C’est pour cela que Paul dit « Désormais nous ne connaissons plus personne à la manière humaine : si nous avons connu le Christ de cette manière humaine, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. » Cette découverte du vrai visage de Dieu, cette révélation sur la croix, cette nouvelle « connaissance » évidemment, nous éblouit. Paul peut bien dire : « L’amour du Christ nous saisit… Si quelqu’un est en Jésus-Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né. »

    Commentaires de Marie-Noëlle Thabut

    Alléluia. Alléluia.
    – Dis-nous, Marie Madeleine, qu'as-tu vu en chemin ?
    – J'ai vu le tombeau du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité.
    Alléluia.

    Figure très attachante du Nouveau Testament, Marie de Magdala ou Marie-Madeleine est celle qui est présente au pied de la Croix, à l’ensevelissement et à qui le Christ apparut pour la première fois, selon l’Évangile de Jean.

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Évangile : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? ».

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 20, 1.11-18)

    Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.

    Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs.

    Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.

    Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.

    Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? »

    Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »

    Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.

    Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »

    Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :

    « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »

    Jésus lui dit alors : « Marie ! »

    S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.

    Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »

    Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

    – Acclamons la Parole de Dieu –

    Texte fourni par l’Association Episcopale Liturgique pour les pays francophones

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Commentaire 4 a :

    Le Ressuscité nous donne la certitude que le bien triomphe toujours sur le mal, que la vie vainc toujours la mort et que notre destin n’est pas de descendre toujours plus bas, de tristesse en tristesse, mais de nous élever. Le Ressuscité est la confirmation que Jésus a raison en tout : en nous promettant la vie au-delà de la mort et le pardon au-delà des péchés. Les disciples doutaient, ils ne croyaient pas. La première à croire et à voir a été Marie-Madeleine. Elle a été l’apôtre de la résurrection qui est allée raconter qu’elle avait vu Jésus, qui l’avait appelée par son nom.

    Commentaires du Pape François dans son Audience générale du 31 mars 2021

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Commentaire 4 b :

    C’est Marie-Madeleine qui a assisté la première à l’aube de l’humanité nouvelle ! Marie de Magdala, celle qui avait été délivrée de sept démons… elle est l’image de l’humanité tout entière qui découvre son Sauveur. Mais, visiblement, elle n’a pas compris tout de suite ce qui se passait : là aussi, elle est bien l’image de l’humanité !

    Et, bien qu’elle n’ait pas tout compris, elle est quand même partie annoncer la nouvelle aux apôtres et c’est parce qu’elle a osé le faire, que Pierre et Jean ont couru vers le tombeau et que leurs yeux se sont ouverts. A notre tour, n’attendons pas d’avoir tout compris pour oser inviter le monde à la rencontre du Christ ressuscité !

    Commentaires de Marie-Noëlle Thabut

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Commentaire 4 c :

    La première personne qui se hâte vers le sépulcre dans ce glorieux matin de la Résurrection, c'est Marie de Magdala, cette femme dont le Seigneur avait chassé sept démons (Marc 16:9 mc 16.9-13). Mais elle a été devancée puisque la pierre est déjà roulée. Elle avertit Pierre et Jean qui à leur tour courent au tombeau, y trouvent les preuves éclatantes de la résurrection et s'en retournent chez eux. Marie, elle, ne peut pas s'en aller. Toute à la pensée de retrouver son Seigneur bien-aimé (v. 13), même la présence des anges ne paraît pas la surprendre.

    Jésus ne peut pas laisser une telle affection sans réponse. Mais combien les pensées de Marie sont dépassées ! C'est un Sauveur vivant qui vient à elle, l'appelle par son nom et lui confie un message de la plus haute valeur. Car « l'attachement personnel à Christ est le moyen d'avoir une intelligence réelle » (J.N.D.). Jésus charge Marie d'annoncer à ses « frères » que sa croix, loin de l'avoir séparé d'eux, est à la base de liens tout nouveaux. Fait inestimable, son Père est devenu notre Père et son Dieu, notre Dieu. Jésus nous a placés pour toujours dans ces relations bienheureuses pour la joie de son propre cœur, pour celle du Père, et pour la nôtre (Ps. 22:23 ps 22.20-25; Héb. 2:11, 12 hb 2.10-13).

    Commentaire extrait de BibleEnLigne.com

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Homélie :

    1. Marie-Madeleine s’est attachée à Jésus de tout son être. Avant de le rencontrer, elle avait essayé de combler son cœur de toutes sortes de manières et elle s’était trompée de chemin. Quand elle rencontre Jésus, Il lui révèle le véritable Amour. C’est ce que cherchait son cœur. Au lendemain de la grande épreuve de la Croix elle continue à le chercher. Jésus est passé par la Croix, elle y est passée avec lui. Il était devenu sa vie et sa vie est maintenant crucifiée. Marie Madeleine est triste, elle pleure. Lorsqu’elle arrive au tombeau, sa tristesse se transforme en cauchemar car le corps de Jésus n’y est plus. Sa douleur est accentuée par l’ignorance du lieu où il se trouve. Il fait encore sombre, la pierre a été enlevée et le tombeau est vide. Nous sommes devant l’expérience de la mort et de la résurrection de Jésus. Marie Madeleine se penche vers l’intérieur et elle aperçoit deux anges, mais ce n’est pas Jésus ! Marie-Madeleine est le modèle de la persévérance dans notre vie spirituelle. Dans son cheminement, elle nous donne de rechercher le Dieu vivant.

    2. Jésus vient lui-même à sa rencontre sans se faire reconnaître. Elle ne le reconnaît pas. Il l’appelle alors par son Nom : «Marie !» À cet instant, la joie, le bonheur, la paix refluent dans son cœur et dans son corps. Elle veut le saisir. Une joie immense la comble et l’illumine : « J’ai vu le Seigneur, et voilà ce qu’Il m’a dit ! » Avec les yeux et les oreilles de la foi, son cœur peut bondir de joie. Elle devient, après Marie, la Mère de Jésus, le modèle de ceux qui cherchent Dieu. « Entraîne-moi, nous courrons, » dit le Cantique des cantiques. Dieu veut être le tout de notre vie. Il faudra progressivement que toutes les médiations s’effacent pour que nous nous trouvions face à face avec le Dieu vivant.

    3. Jésus est réaliste, il ne nous laisse pas seuls pour combattre le malin, le monde, et notre propre égoïsme. Alors se réveille l’ardeur du cœur de Marie Madeleine plus encore qu’au premier jour. Elle est réveillée dans un immense amour. Elle a retrouvé Celui que son cœur aime. Elle ne le lâchera plus, il est devenu plus intime à elle-même qu’elle n’est intime à elle-même. Il rejoint l’origine de sa vie, l’origine même de son bonheur. Elle en est devenue sa messagère. Après être passée par des nuits d’orages, par toutes sortes d’épreuves, elle est réveillée. Mystère de notre humanité que Jésus a épousée dans le sein de Marie. Cette humanité tissée dans le sein de Marie a pris place à l’Ascension au sein même de la Trinité sainte. Le Verbe de Dieu a assumé toute chair humaine. Jésus entraîne notre humanité vers le Père. Nous, nous sommes encore en chemin. Nous demandons aujourd’hui la persévérance. Jésus est Dieu, « Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière. » Créateur du ciel et de la terre, et Il est notre Dieu, le Dieu d’amour, le Dieu qui nous sauve.

    Père Gilbert Adam

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Prière à sainte Marie-Madeleine

    Sainte Marie-Madeleine,

    toi qui as été pardonnée par Jésus, toi qui as beaucoup aimé ;

    Montre-nous le chemin de la conversion véritable et de la pureté du cœur.

    Par amour, tu as suivi Jésus pour le servir ;

    Apprends-nous à livrer gratuitement notre vie pour nos frères.

    Tu te trouvais près de la croix de Jésus auprès de Marie et Jean ;

    Obtiens la grâce de la foi et de l’espérance dans nos épreuves.

    Au matin de Pâques, tu as reçu de Jésus la mission d’annoncer

    la résurrection à ses disciples ;

    Aide-nous à croire que la vie est plus forte que la mort, que l’amour triomphe de tout.

    Par ton intercession, nous confions au Seigneur…

    Prière proposée par le Sanctuaire de la Sainte-Baume

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Autres prières :

    1.

    Ô lumière du monde

    Ô lumière du monde ! Ô perle resplendissante !

    Vous qui en annonçant la résurrection de Jésus-Christ,

    êtes devenue, l'apôtre des apôtres,

    tenez-vous constamment en notre faveur auprès du trône de Dieu,

    dont vous êtes l'amie préférée.

    Soyez notre refuge et notre avocate.

    Prière proposée par le Sanctuaire de la Sainte-Baume

    2.

    Seigneur Notre Dieu, c’est à Marie Madeleine que Ton Fils Bien-Aimé a confié la première annonce de la Joie Pascale. Accorde-nous, à sa Prière et à son exemple, la grâce d’annoncer Le Christ Ressuscité et de la contempler un jour dans la Gloire. Lui qui vit et règne dans les siècles des siècles.

    Prière extraite d’Aleteia

    3.

    Demandons la grâce de cheminer vers Dieu, d’entrer dans le Mystère de la Résurrection de Jésus.

    Père Gilbert Adam

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Conclusions :

    1. Marie Madeleine, apôtre des apôtres

    Déesse du Nouveau Testament. Marie de Magdala est la femme la plus importante du ministère de Jésus, l’Apôtre des apôtres.

    En araméen, « magdala » signifie « élevée, grande ou magnifique », Même si elle a été la femme la plus diffamée et la plus calomniée de l’Église. Ironiquement, elle est devenue une sainte catholique vénérée dans le monde entier le jour de sa fête le 22 juillet. Elle représente dès lors un grand archétype d’Amour Infini pour Jésus. Elle inspire la vibration Christique Féminine.

    Grâce à la découverte des textes de Nag Hammadi en Égypte en 1945, on a pu découvrir l’évangile de Marie Madeleine et qu’elle a été une figure importante pour les gnostiques.

    Elle est celle qui a été la plus dévouée des premiers apôtres de Jésus de Nazareth, celle qui a le plus aimé le Christ, qui lui a donné sa vie, qui l’a suivie, celle à qui il a révélé ses plus sages enseignements.

    Certaines prétendent qu’elle a été l’épouse et la confidente de Jésus, qu’ils se sont aimés et ont eu des enfants et qu’elle a été une grande initiée d’Isis. Elle a incarné La Sophia.

    Ecole Féminin Masculin Sacré

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    2. La résurrection ! C’est quoi ? Très difficile d’en parler !

    I - Mise en situation

    Les philosophes et les scientifiques restent impuissants. Alors que sur une question comme celle du mal et de la souffrance dans le monde, ils réfléchissent sagement et construisent des théories basées sur des observations rationnelles. L’approche intellectuelle, reconnaissons-le, peut apporter beaucoup sur une question comme celle-là, alors que pour la résurrection, elle doit déclarer forfait.

    Les chrétiens, de leur côté, utilisent avec profit une approche factuelle intéressante lorsqu’ils méditent sur la Passion du Christ, par exemple. Qu’on pense au film de Mel Gilson intitulé « La Passion », à « Jésus de Nazareth » de Franco Zeffirelli ou encore à la dévotion au Chemin de Croix que nous avons vécu le soir du Vendredi saint et dont les 14 stations sont représentées dans chacune de nos églises et chapelles.

    Mais l’avez-vous remarqué ? Il n’y a pas de « Chemin de Résurrection ».

    II - Piste pour une réponse

    La résurrection n’est pas un objet d’étude, c’est une expérience de rencontre. C’est à cette rencontre que nous renvoie l’Évangile de Marc qui vient d’être lu. Marie Madeleine, les disciples en chemin pour aller à la campagne (probablement une référence aux disciples d’Emmaüs dont parle l’Évangile de Luc au chapitre 24, versets 13 à 33), les Onze rencontrent le Ressuscité. Dans la foi, ils le reconnaissent. Ils vivent sa présence d’une façon nouvelle. Voilà, sommairement dit, ce qu’est la résurrection : vivre une rencontre avec le Christ sous un mode personnel dans la foi.

    Comment peut se faire une telle rencontre? On ne peut vivre cette expérience de la rencontre du Ressuscité que dans une ouverture totale à l’Esprit. C’est lui qui nous fait reconnaître que ce Jésus qui a été crucifié, Dieu l’a relevé et rendu puissant pour nous sauver (Rm 1, 2-4 et Ep 1,20-23). « Convertissez-vous…vous recevrez alors de don du Saint-Esprit » dit Pierre aux gens rassemblés autour des apôtres à la Pentecôte. Souvenez-vous donc toujours de ceci : c’est l’Esprit qui ouvre les yeux de ceux et celles qui voient et rencontrent le Ressuscité. L’abandon sans condition à l’action de l’Esprit en nous ouvre sur une plénitude de vie avec le Christ ressuscité « vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Rm 6, 11).

    III - Une rencontre dans la foi

    Dans le texte de Marc une phrase revient par trois fois « mutatis mutandis ».

    « Quand ils entendirent qu’il était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire. » « Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. »

    « …il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. »

    La rencontre n’advient pas par les raisonnements et les preuves. Elle est impalpable. Pensez à vos rencontres les plus belles : dans l’amour entre conjoints, dans le don total, dans la compassion etc. Ainsi de la rencontre avec le Ressuscité. Elle se fait lorsque les yeux de la foi s’ouvrent sur une présence autre, transformante et resplendissante. « Mystère de la foi ».

    Conclusion

    Au cours de cette eucharistie, Jésus nous invite comme il le faisait avec les disciples dans la lecture de l’Évangile de Jean d’hier : « Venez déjeuner » (Jn 21, 12-13). « Venez manger ». Et Jean de continuer : « Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche, prend le pain et le leur donne ». C’est ce qu’il fait maintenant avec nous. « Prenez et mangez ».

    Amen !

     Mgr Hermann Giguère P.H. – Le 29 mars 2008

    Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval – Séminaire de Québec

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

     * Fête de sainte Marie-Madeleine

    Méditation proposée par notre Frère Chapelain Jean-Paul VS :

    Seigneur, tu as allumé dans le cœur de Marie-Madeleine le feu d’un immense Amour pour le Christ, qui lui avait rendu la liberté de l’esprit, et tu lui as inspiré le courage de le suivre fidèlement jusqu’au Calvaire. Et même après la mort sur la Croix, elle a cherché son Maître avec une telle passion qu’elle est arrivée à rencontrer Le Seigneur ressuscité et à annoncer la première aux apôtres la joie pascale.

    Extrait de la Liturgie romaine

    Références :

    http://www.gcatholic.org/calendar/2022/General-D-fr.htm

    https://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Marie-Madeleine/Marie-Madeleine-et-son-enigme

    https://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Marie-Madeleine/Pourquoi-l-Eglise-fete-Marie-Madeleine

    https://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Marie-Madeleine/La-liturgie-de-la-messe-de-la-Sainte-Marie-Madeleine

    https://croire.la-croix.com/Paroisses/Textes-du-dimanche/2017/32e-dimanche-ordinaire-dimanche-12-novembre-2017/Aide-a-l-homelie/Psaume-62

    https://croire.la-croix.com/Paroisses/Textes-du-dimanche/2018/12e-dimanche-ordinaire-B-dimanche-21-juin-2015/Aide-a-l-homelie/2e-lecture-2-Co-5-14-17

    https://evangelium.home.blog/2020/07/22/%F0%9F%93%9C-fete-de-sainte-marie-madeleine-disciple-du-seigneur-%F0%9F%93%9C-evangile-de-jesus-christ-selon-saint-jean-201-11-18-commentaire-de-alphonse-marie-de-liguori-%F0%9F%93%9C/

    https://www.aelf.org/2022-07-22/belgique/messe

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cantique_des_cantiques

    https://croire.la-croix.com/Paroisses/Textes-du-dimanche/2016/4e-dimanche-de-Careme-dimanche-06-mars-2016/Aide-a-l-homelie/2e-lecture-2-Co-5-17-21

    http://thierry.jallas.over-blog.com/2015/06/commentaires-de-marie-noelle-thabut-annee-liturgique-b-12e-dimanche-du-temps-ordinaire-21-juin-2015.html

    https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour/2021/07/22.html

    http://www.pere-gilbert-adam.org/Sainte-Marie-Madeleine.html

    http://monialesdominicaines.saintebaume.org/prieresz.html

    https://fr.aleteia.org/daily-prayer/jeudi-22-juillet/priere-pour-ce-matin-0/

    https://femininmasculinsacre.com/feminin-sacre-deesse-du-jour-22-juillet-marie-madeleine/

    http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juillet/sainte-marie-madeleine-penitente-disciple-du-christ-1er-s-fete-le-22-juillet.html

    https://www.hgiguere.net/Homelie-sur-la-resurrection-Christ-est-ressuscite-Vraiment-ressuscite-dites-vous_a181.html


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