• * Décollation de saint Jean le Baptiste

    Décollation de saint Jean-Baptiste

     * Décollation de saint Jean le Baptiste

    Introduction

    Le 29 août, ce mardi, nous célébrons un grand Saint, dont la vie est en lien direct avec le Messie, notre Sauveur à tous. Il est né d'un père prêtre du nom de Zacharie et d'une cousine de la Sainte Vierge elle-même, Élisabeth.

    Lors d'une visite de la Vierge Marie enceinte à sa cousine Élisabeth, le bébé exulte de joie dans le ventre de sa mère. Bien avant sa naissance, le petit Jean-Baptiste reconnaît déjà son Sauveur.

    Il prêche, annonce la venue du Messie et baptise. En un mot, il prépare ses contemporains à accueillir leur Sauveur.

    Il est celui qui a ce privilège de baptiser Notre Seigneur. Il dira :

    « J'ai vu l'Esprit descendre, tel une colombe venant du ciel, et demeurer en lui »

    (Jean1,32)

    Jean-Baptiste prône un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Il dit de Jésus :

    « Lui, il vous baptisera dans le Saint-Esprit et le feu » (Jean1,19-27)

    Sens de la fête

    La Décollation de saint Jean-Baptiste désigne le martyre de Jean le Baptiste par décapitation. Selon les évangiles de Marc et de Matthieu, il fut exécuté entre 28 et 35 sur ordre d'Hérode Antipas, à la demande d'Hérodiade et de sa fille Salomé.

    Sa fête liturgique est célébrée le 29 août.

    Selon les Évangiles synoptiques, Hérode, tétrarque ou sous-roi de Galilée, fit emprisonner Jean le Baptiste qui réprouvait son divorce et lui reprochait d'avoir pris pour nouvelle épouse Hérodiade, la femme de son frère Hérode Boëthos. Pour son anniversaire, Salomé, fille d'Hérodiade dansa pour lui et ses invités. Sa danse lui plut tellement que, dans son ivresse, il lui promit de lui donner tout ce qu'elle désirait, jusqu'à la moitié de son royaume. Lorsque la fille demanda à sa mère ce qu'elle devrait demander, celle-ci lui dit de réclamer la tête de Jean-Baptiste sur un plateau. Bien que consterné, le roi accepta et fit exécuter Jean-Baptiste.

     * Décollation de saint Jean le Baptiste  

     * Décollation de saint Jean le Baptiste

    L'historien Flavius Josèphe raconte quant à lui dans ses Antiquités judaïques qu'Hérode fit emprisonner puis tuer le Baptiste à Macheronte, par crainte de sa popularité, qui aurait pu menacer son autorité.

    Célébration du martyre

    La commémoration liturgique de la Décollation de saint Jean-Baptiste est presque aussi ancienne que celle de sa naissance, célébrée le 24 juin. L'Église catholique la célèbre le 29 août, tout comme l'Église luthérienne et la majorité des Églises formant la Communion anglicane, bien que certaines d'entre elles la désignent comme une commémoration plutôt qu'un jour de fête.

    La plupart des Églises orthodoxes ainsi que l'Église grecque-catholique ruthène célèbrent cette fête le 29 août du calendrier julien, ce qui correspond au 11 septembre dans le calendrier grégorien. Un jeûne strict est observé toute la journée. L'Église apostolique arménienne la commémore le samedi de la semaine de Pâques. Enfin, les Églises syriaque orthodoxe, orthodoxe indienne et catholique syro-malankare la commémorent le 7 janvier.

    Évangile de ce jour

    Hérode [1] disait : Celui que moi j'ai fait décapiter, Jean, c'est lui qui s'est relevé ! Car c'était lui, Hérode, qui avait envoyé arrêté Jean et l'avait fait lier en prison [2], à cause d'Hérodiade, la femme de Philippe, son frère, qu'il avait épousée [3]. Car Jean disait à Hérode : Il ne t'est pas permis d'avoir la femme de ton frère [4]. Hérodiade en avait contre lui, et elle aurait bien voulu le tuer, mais elle ne pouvait pas. Car Hérode craignait Jean, le sachant un homme juste et saint, et il le protégeait. Et après l'avoir entendu, il ne savait vraiment que penser, et cependant il l'écoutait avec plaisir.

    Vint un jour opportun, quand Hérode, lors de son anniversaire, fit un dîner pour ses grands, pour ses officiers et pour les notables de la Galilée. Et la fille de ladite Hérodiade entra, dansa et plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la fillette : Demande-moi tout ce que tu veux, et je te le donnerai. Et il lui fit ce serment : Tout ce que tu demanderas, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume. Et elle sortit et dit à sa mère : Que dois-je réclamer ?  Celle-ci dit : La tête de Jean le Baptiseur. Et, rentrant aussitôt en hâte auprès du roi, elle fit sa réclamation : Je veux qu'à l'instant tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. Et le roi devint très triste, mais à cause de ses serments et de ses convives, il ne voulut pas la repousser. Et aussitôt le roi envoya un bourreau avec ordre d'apporter la tête de Jean. Et celui-ci s'en alla le décapiter dans la prison. Puis il apporta la tête sur un plat et la donna à la fillette, et la fillette la donna à sa mère [5].

    Et l'ayant appris, ses disciples vinrent, enlevèrent son cadavre et le mirent dans un tombeau [6].

    Notes :

    [1] Hérode Antipas (né vers 22 avant Jésus-Christ) qui règne de 4 avant Jésus-Christ à 39 après Jésus-Christ, était le fils d'Hérode le Grand et de la samaritaine Malthakè. A la mort de son père, il devint tétrarque de Galilée et de Pérée mais le peuple avait coutume de lui donner le titre de roi ; on lui doit les fortifications de Sepphoris et de Beth-Haram, ainsi que la fondation de Tibériade (en l'honneur de l'empereur Tibère) où il résida et installa des colons. Fidèle allié de Rome, en 37, il accompagna le gouverneur de Syrie, Vitellius, et fit prêter le serment de fidélité à Caligula qui venait de succéder à Tibère ; c'est lui qui finança les fêtes que l'on donna sur l'Euphrate à l'occasion des pourparlers de paix entre Vitellius et le roi des Parthes. Jaloux de son neveu, Hérode Agrippa I°, qui avait reçu le titre royal, il vint à Rome quémander pour lui-même le diadème mais, incapable de se disculper de l'accusation de collusion avec les Parthes, il fut exilé en Gaule, probablement à Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges). Il serait mort assassiné par ordre de l'Empereur.

    [2] Probablement dans la forteresse de Machéronte, sur la rive orientale de la mer Morte, en face d'Hébron, construite par Hérode le Grand ; cette place forte devait tenir en respect des Nabatéens et, en plus des locaux de la garnison, Hérode le Grand y avait installé une prison et un palais somptueux.

    [3] Hérode Antipas avait d'abord épousé une fille du roi arabe Arétas IV qui, de 9 avant Jésus-Christ, jusqu'à 40 après Jésus-Christ, régnait sur les Nabatéens, à la frontière orientale de son royaume ; mais, lors d'un voyage vers Rome (vers 26), il reçut l'hospitalité chez son demi-frère Hérode-Philippe, fis d'Hérode le Grand et de Mariamme, lequel vivait en simple particulier, et s'était lié avec Hérodiade, sa femme. Hérodiade était la fille d'Aristobule, descendant des Asmonéens par sa grand'mère, cette même Mariamme, mère d'Hérode-Philippe. La fille, qui était du premier mariage d'Hérodiade, s'appelait Salomé ; elle pouvait alors avoir dans les quinze ans. Quant à la fille d'Arétas, pour éviter l'humiliation de la répudiation, elle était retournée chez son père qui, en 36, se mit en guerre contre Hérode qui fut honteusement battu et, sans doute par jugement de Caligula, perdit Damas (37)

    [4] Tu ne découvriras pas la nudité de la femme de ton frère : c'est la nudité de ton frère (Lévitique XVIII 16). L'homme qui prend pour femme la femme de son frère : c'est une souillure ; il a découvert la nudité de son frère ; ils seront sans enfants (Lévitique XX 21).

    [5] Avec quelle modération l’Évangéliste raconte cet évènement tragique ! Il montre Hérode contristé, ne consentant au meurtre qu'à cause de son serment et de ses convives. La jeune fille est dirigée par sa mère, elle porte la tête à sa mère, et cette femme, il l'appelle simplement sa mère et non scélérate, sanguinaire. Les justes ont plus de compassion pour ceux qui font le mal que pour ceux qui le subissent, car ce sont ceux-là qui en réalité sont les plus malheureux. Entrons dans cet esprit : avec les saints pleurons sur les pécheurs plutôt que de les maudire, et autant que cela est permis, jetons un voile sur leurs fautes (saint Jean Chrysostome : Homélie XLVIII 5).

    [6] Quant à Salomé, elle épousa successivement le tétrarque d'Iturée et de Trachonitide, Hérode Philippe II, fils d'Hérode le Grand et de Cléopâtre, et Aristobule, fils d'Hérode Agrippa II (48-95, roi de Chalcis puis tétrarque de Philippe et de Lysanias), qui, en 54, recevra de Néron le royaume de la Petite Arménie.

    Homélie

    Le saint précurseur de la naissance, de la prédication et de la mort du Seigneur a montré (dans sa mort) un courage digne d'attirer les regards de Dieu. Comme dit l'Ecriture, « Aux yeux des hommes, il subissait un châtiment, mais par son espérance il avait déjà l'immortalité. » Nous avons raison de célébrer avec joie la naissance au ciel de celui qui, par sa passion, a rendu lui-même ce jour solennel en l'illustrant par la pourpre de son sang. Nous vénérons dans la joie la mémoire de celui qui a scellé par le sceau de son martyre le témoignage qu'il rendait au Seigneur.

    Il n'y a en effet aucun doute que Jean Baptiste a subi la prison pour le Rédempteur qu'il précédait par son témoignage, et qu'il a donné sa vie pour lui. Car si son persécuteur ne lui a pas demandé de nier le Christ, mais de taire la vérité, c'est cependant pour le Christ qu'il est mort. Le Christ a dit en effet : « Je suis la vérité. » Puisque c'est pour la vérité qu'il a répandu son sang, c'est bien pour le Christ. Jean avait témoigné en naissant que le Christ allait naître, en prêchant que le Christ allait prêcher, en baptisant qu'il allait baptiser. En souffrant le premier sa passion, il signifiait que le Christ devait lui aussi souffrir.

    Cet homme si grand parvint donc au terme de sa vie par l'effusion de son sang, après une longue et pénible captivité. Lui qui avait annoncé la bonne nouvelle de la liberté d'une paix supérieure est jeté en prison par des impies. Il est enfermé dans l'obscurité d'un cachot, lui qui était venu rendre témoignage à la lumière et qui avait mérité d'être appelé flambeau ardent de lumière par la lumière elle-même qui est le Christ. Par son propre sang est baptisé celui à qui fut donné de baptiser le Rédempteur du monde, d'entendre la voix du Père s'adresser au Christ, et de voir descendre sur lui la grâce du Saint-Esprit. Mais il n'était pas pénible à des hommes tels que lui, bien plus, il leur semblait léger et désirable d'endurer pour la vérité des tourments temporels qui laissaient entrevoir la récompense de joies éternelles. Préférant la mort qui de toute façon était naturellement inévitable, ils choisissaient de l'accepter en confessant le nom du Christ ; ils recevaient ainsi la palme de la vie éternelle. L'Apôtre l'a bien dit : « Il nous a été accordé par le Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui. » Et s'il dit que souffrir pour le Christ est un don de celui-ci à ses élus, c'est parce que, comme il le dit ailleurs : « Il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous. »

    Saint Bède le Vénérable

    L'Alliance Divine Miséricorde pour le Renouveau Spirituel de la France est un apostolat de laïcs catholiques dont l'objectif est de promouvoir la paix dans notre pays et dans nos familles par le retour à la pratique religieuse.

    Au début du 20ème siècle Jésus est apparu à une religieuse, sœur Faustine Kowalska, canonisée depuis lors par Jean Paul II. Par son entremise Il nous a avertis avec ces mots : « Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde ».

    Voici tant d'années que la France, fille aînée de l'Église, s'est éloignée des promesses de son baptême.

    Demandons à Notre-Seigneur Son pardon et Sa grâce pour notre pays, pour nos familles, et pour nous-mêmes... « Qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate » a dit Jésus à sœur Faustine.

    Afin que les Français se tournent vers la miséricorde de Dieu et trouvent ainsi la paix, l'Alliance Divine Miséricorde propose divers moyens, tous ancrés dans la tradition catholique : distribution d'objets sacramentels, chaîne de prières, diffusion du chapelet de la divine miséricorde, propagation de lectures spirituelles et messe hebdomadaire aux intentions de celles et de ceux qui se joignent à cet apostolat.

    Cette campagne est une initiative de la Fédération Pro-Europa Christiana.

    Fédération Pro-Europa Christiana

    10 chemin du Jaglu

    28170 St Sauveur Marville

    Conclusion

    Que Saint Jean-Baptiste vous éclaire pour proclamer la venue de Notre Seigneur Jésus et marcher à sa suite.

    Confions-nous avec espoir à saint Jean-Baptiste pour nos proches, leur conversion et leur pénitence.

    Priez-le pour que votre famille et vos amis reviennent à une vie en accord avec leur baptême.

    Priez-le pour que l'Esprit Saint vous guide chaque jour dans vos actions.

     * Décollation de saint Jean le Baptiste

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

    Sources :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9collation_de_saint_Jean-Baptiste

    http://missel.free.fr/Sanctoral/08/29.php


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