• * Le Prologue de l’Évangile de Jean

    Chapitre VIII : Le Prologue de l’Évangile de Jean

    1. Structure

    A première vue, le Prologue pourrait être divisé en deux parties :

    1. Le Logos dans son existence éternelle (v. 1) ;
    2. Le Logos dans sa relation avec la création (v. 2-18).

    Cette seconde partie renferme trois subdivisions :

    1°) les faits fondamentaux (v. 2-5) ;

    2°) la manifestation historique de la Parole en général (v. 6-13) ;

    3°) l'incarnation comme objet d'expérience individuelle (v. 14-18).

    Cette subdivision offre une belle progression ; mais la grande disproportion entre les deux parties principales ne prévient pas en faveur de ce cadre général, dont le principal inconvénient est de ne pas mettre suffisamment en relief l'idée centrale, le fait de l'incarnation du Logos, et d'établir entre la venue du Christ en général et sa venue comme objet d'expérience individuelle une distinction peu simple et qui n'est point suffisamment indiquée dans le texte.

    On pourrait aussi admettre une série de trois cycles qui se rapporteraient chacun à la totalité de l'histoire évangélique, en la reproduisant sous différents aspects :

    • Le premier cycle (v. 1-5) résumerait sommairement l'activité du Logos jusqu'à sa venue en chair, en y comprenant l'insuccès général de son ministère ici-bas.
    • Le second cycle (v. 6-13) reprendrait la même histoire en rappelant spécialement le rôle du précurseur, afin d'arriver par là à la mention de l'incrédulité juive.
    • Le troisième cycle enfin (v. 14-18) décrirait une troisième fois l'œuvre de Jésus-Christ, et cela au point de vue des bénédictions extraordinaires qu'elle a apportées aux croyants.

    Ce serait cependant un procédé assez étrange que d'ouvrir une narration en la résumant trois fois ! De plus, si ces trois cycles doivent réellement présenter chaque fois le même sujet, comment se fait-il qu'ils aient des points de départ et des points d'arrivée tout différents ? Le point de départ du premier est l'existence éternelle du Logos ; celui du second, l'apparition de Jean le Baptiste (v. 6) ; celui du troisième, l'incarnation du Logos (v. 14).

    Le premier aboutit à l'incrédulité du monde (v. 5) ; le second, à l'incrédulité israélite (v. 11) ; le troisième, à la parfaite révélation de Dieu en la personne du Fils (v. 18). Trois paragraphes commençant et finissant si différemment ne peuvent guère être trois sommaires de la même histoire !

    Le Prologue pourrait aussi être décliné en trois sections :

    1°) v. 1 - 5 : l'activité primordiale du Logos ;

    2°) v. 6 - 13 : son activité durant le cours de l'ancienne alliance ;

    3°) v. 14 - 18 : son incarnation ; puis son activité dans l'Eglise.

    Ce serait là un plan historique complet et rigoureusement suivi. Mais la question est de savoir si l'idée de cette marche est vraiment tirée du texte !

    Dans les v. 6-8, Jean le Baptiste est nommé personnellement ; rien n'indique qu'il doive représenter ici tous les prophètes et encore moins l'ancienne alliance en général. Puis il faudrait, d'après ce plan, rapporter la venue du Logos, décrite au v. 11, aux révélations de l'ancienne alliance, et ses effets régénérateurs décrits aux v. 12 et 13 aux bénédictions spirituelles accordées avant la venue de Christ aux Juifs fidèles. Or il est manifeste que les termes employés par Jean dépassent de beaucoup une semblable application.

    On pourrait également déceler le plan suivant, en trois parties :

    1°) la Parole en elle-même et dans ses manifestations générales (v. 1-5) ;

    2°) la Parole apparaissant dans le monde (v. 6-13) ;

    3°) la Parole pleinement révélée par son incarnation (v. 14-18).

    Mais la différence entre les deux dernières parties ne ressort pas distinctement.

    Et si l’on admettait quatre parties ?

    1°) La relation primordiale du Logos avec Dieu et avec la création (v. 1-4).

    2°) La conduite des ténèbres envers lui (v. 5-13).

    3°) Son habitation comme Logos incarné au milieu des hommes (v. 14-15).

    4°) Le bonheur que procure la loi en lui (v. 16-18).

    A la première partie correspondrait la troisième (le Logos avant et après l'incarnation) et de même à la seconde la quatrième (l'incrédulité et la foi). Cet arrangement semble ingénieux. Mais correspond-il bien aux articulations marquées dans le texte même, surtout en ce qui concerne la dernière partie ? Il ne le paraît pas. Puis, il semblerait que le Logos avant son incarnation n'a rencontré qu'incrédulité, et comme incarné, que foi, ce qui n'est certainement pas la pensée de l'Évangéliste !

    Envisageons encore un autre découpage en trois parties :

    1°) le Logos et la nature critique de son apparition (v. 1-5) ;

    2°) le Logos à partir de son existence divine jusqu'à son apparition historique (v. 6-13) ;

    3°) le Logos dès son apparition historique, comme objet de l'expérience et du témoignage de l'Eglise (v. 14-18).

    Ce plan est grand et simple. Mais où trouver dans le Prologue la mention de l'ancienne alliance qui répondrait à la seconde partie ? Le personnage de Jean le Baptiste est mentionné là en raison de son rôle à l'égard de Jésus, nullement comme représentant de toute l'époque israélite. Puis on ne se rend compte, d'après cette marche, ni de la double mention de l'apparition du Logos (v. 11 et 14), ni de la citation du témoignage de Jean le Baptiste au v. 15.

    Ce qui semblerait répondre le plus exactement à la pensée de l'Évangéliste se résume dans ces trois mots : Le Logos, l'incrédulité, la foi.

    C’est pourquoi :

    • La première partie nous présente le Logos éternel et créateur, comme la personne qui va devenir, en Jésus-Christ, le sujet de l'histoire évangélique (v. 1-4).
    • La seconde décrit l'incrédulité humaine envers lui, telle qu'elle s'est réalisée de la manière la plus tragique au sein du peuple le mieux préparé à le recevoir (v. 5-11).
    • La troisième enfin célèbre la foi, en décrivant le bonheur de ceux qui ont reconnu en Jésus-Christ la Parole faite chair et obtenu ainsi le privilège de rentrer par l'union avec Jésus-Christ dans la plénitude de vie et de vérité que l'homme puisait dans le Logos avant de rompre avec lui par le péché (v. 12-18).

    En étudiant l'Évangile de Jean, ces trois idées fondamentales du Prologue sont précisément celles qui président à la disposition de la narration tout entière et qui en déterminent les grandes divisions.

    Il est difficile sans doute de savoir s'il faut assigner au v. 5 sa place dans le premier ou dans le second morceau. C'est qu'il est la transition de l'un à l'autre et qu'au fond il appartient à tous les deux. Les v. 12 et 13 occupent une position analogue entre le second et le troisième morceau.

    Remarquons cependant qu'au commencement du v. 12 se trouve le mot « δέ » qui se traduit par « mais », la seule particule adversative du Prologue. Par là, l'apôtre paraît avoir voulu marquer nettement l'opposition entre le tableau de l'incrédulité et celui de la foi.

    Jusqu'où s'étend ce Prologue ?

    Pour certains, jusqu'au v. 5 seulement. Les mots « Il y eut un homme appelé Jean », au v. 6, seraient le commencement de la narration ; celle-ci continuerait au v. 14 par la mention de l'incarnation du Verbe, au v. 19 par le récit du ministère du Baptiste, et arriverait enfin avec le v. 33 au ministère de Jésus.

    Mais un coup d'œil sur tout le passage des v. 6-18 montre que cet arrangement ne répond pas à la pensée de l'Évangéliste.

    L'apparition historique du Messie est mentionnée déjà avant le v. 14 car les v. 11-13 s'y rapportent directement ; puis, si la narration avait réellement commencé avec la mention de Jean le Baptiste au v. 6, pourquoi placer son témoignage  beaucoup plus tard (au v. 15 seulement)? Cette citation vient trop tôt s'il s'agit de sa situation historique qui sera indiquée exactement v. 27 et 30, ou trop tard si l'auteur voulait la rattacher à l'apparition du précurseur (v. 6).  

    On ne peut comprendre non plus l'à-propos des réflexions religieuses renfermées dans les v. 16-18 qui interrompraient d'une manière étrange la narration commencée. Il est évident que le v. 18 forme le pendant du v. 1 et ferme le cycle ouvert par celui-ci. La narration ne commence donc qu'au v. 19, et les v. 1-18 forment un tout d'un genre spécial.

    2. Tentatives d’interprétation du symbolisme du Prologue

    L'étude des Écritures permet d'en découvrir l'ésotérisme et d'en dégager des enseignements initiatiques de la plus haute importance. Cependant, les Écritures ne révéleraient aucune vérité essentiellement différente de celles qu'ont exprimée les Livres sacrés antérieurs.

    Au commencement était la Parole

    et la Parole était avec Dieu et la parole était Dieu.

    Elle était au commencement avec Dieu.

    Tout a été fait par elle et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.

    En elle était la Vie et la vie était la lumière des hommes.

    La Lumière brille dans les ténèbres qui ne l’ont pas accueillie.

    Il y eut un homme envoyé par Dieu du nom de Jean.

    Il vint comme témoin pour rendre témoignage à la Lumière.

    C’était la véritable Lumière qui en venant dans le monde éclaire tout homme.

    Elle était dans le monde et le monde a été fait par elle

    et le monde ne l’a pas connue.

    La parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous.

    Nous sommes ici en présence de trois éléments à la fois indissociables et à la fois séparés. Il y a la Parole que nous pouvons nommer le Verbe, le Verbe donne la Lumière et la Lumière donne la Vie. Les Ténèbres, c’est tout ce qui empêche la Lumière et nous pouvons dire que nous sommes dans une époque de ténèbres.

    Si nous reconnaissons la Vie, nous reconnaissons la Lumière et nous trouvons la Parole qui est à l’origine de la création, d’une certaine façon nous pouvons dire que la parole ou le Verbe, c’est Dieu en action.

    Ce Prologue rejoint aussi la Kabbale et le Sepher Yezirah car le Verbe ou l’air primordial donne l’eau ou la lumière et l’eau vont donner le feu ou la Vie qui donnent naissance à tous les mondes visibles et invisibles. D’une certaine manière la chair est de la lumière condensée. Ce qui fait que ce Prologue n’est pas non plus en contradiction avec la science moderne sauf que celle-ci ne va pas plus loin, faute de moyens, que la compréhension de l’univers manifesté. Jésus-Christ est chargé de manifester le Verbe c'est-à-dire l’inexprimable et l’incompréhensible par nos moyens limités.

    Peut-on exprimer que le Verbe est Amour ? Ce n’est pas dit. Mais cela est une hypothèse plus que probable. Nous pouvons donc dire que la création existe grâce aux trois flambeaux de la Vie, de la Lumière et de l’Amour. Et ces trois flambeaux donnent à leur tour la descendance de la Force du Verbe, la Sagesse de la Lumière et la Beauté de la Vie.

    Nous trouvons également une phrase assez obscure pour parler de Jésus : « Celui qui vient après moi m’a précédé car il était avant moi ». Cela peut faire penser aux différentes incarnations.

    Mais cela peut aussi vouloir dire « Il était avant moi car il a été créé avant ». Il représente la Lumière car il est aussi dit que Jésus est la Lumière du monde et il est le guide permettant de connaître Dieu.

    Le Prologue de l'Évangile de Jean apparaît comme l'annonce de l'approche de la Lumière. Ce texte pourrait être l'expression de la volonté divine mais seul un Initié parfait pourrait le comprendre dans sa totalité. Seuls les Initiés sont susceptibles d'accéder à la véritable Connaissance, celle qui mène à la Sagesse.

    Jésus est le Fils de Dieu. Dès le Prologue, Jean le présente comme étant le Logos, la Parole éternelle du Père, par laquelle tout a été fait. Et le quatrième Évangile met ce second point plus encore en relief que le premier. C'est ce qui contribue le plus à lui donner sa profondeur spirituelle : il introduit au mystère même du Fils de Dieu.

    Le Prologue de l’Évangile de Jean me semble un résumé limpide de l’enseignement développé dans toute son œuvre. Le Logos est celui par qui tout fut créé, bien avant qu’il ne s’unisse mystiquement au corps du Juif Jésus. Il est venu dans le monde pour apporter aux enfants de Dieu la lumière, la grâce et la vérité

    Le Prologue veut imiter le début du livre de la Genèse : les deux textes s’ouvrent par la même expression : « Au commencement ». Ils font culminer la création dans le don de la vie et ils suggèrent l’irruption de la Lumière dans les Ténèbres.

    Ce contraste entre la Lumière et les Ténèbres est un thème essentiel de l’enseignement de Jésus (Jn 3,19-21 ; 8,12 ; 9,5 ; 12,35-36). L’expression « fils de lumière » ne se trouve qu’une fois chez Jean (12,36). Mais l’expression « fils des ténèbres » est absente du Nouveau Testament.

    Si le 1er chapitre de la Genèse rapporte la création du monde, Jean se préoccupe des mystères divins, préparant ses lecteurs à l’articulation de la vie divine et à sa projection humaine.

    Jean connaît bien la philosophie et le mysticisme grecs, où le Logos joue un rôle essentiel. C’est également un concept fondamental dans la théologie de Philon d’Alexandrie.

    On le retrouve également dans l’hermétisme grec, spéculation mystique des écrits d’Hermès (le Trois Fois Très Grand) et il influencera le christianisme hellénistique. Dans le mysticisme hermétique, qui vise la déification de l’homme par la connaissance, le Logos est appelé « Fils de Dieu ».

    Jean parlera du « fils unique qui est dans le sein du Père ». Pour Philon, comme pour Jean, le Logos est celui par qui Dieu créa le monde : il exerce un rôle médiateur entre Dieu et le genre humain. Il est le Principe donnant forme et ordre à tout ce qui existe dans le monde. Le mystérieux Logos divin existant avant la création domine tout le Prologue.

    Le Logos signifie bien parole, mais aussi raison, réflexion consciente. Le Logos n’a pas été envoyé par Dieu : il est venu de sa propre initiative, comme une source de lumière pour vaincre les ténèbres qui existaient alors et pour illuminer et élever à la dignité d’enfants de Dieu ces hommes qui étaient prêts à le recevoir et à croire en lui, contrairement à son propre peuple. L’approche de Jean est fondamentalement universaliste.

    Le Prologue conduit logiquement le lecteur vers l’idée d’incarnation : « Et le Verbe s’est fait chair et est demeuré parmi nous » (Jn 1, 14). Ainsi le Logos divin dans la personne de Jésus est descendu sur terre pour rendre visible le Dieu invisible. Sa lumière est accessible à tous. On voit ici Jean se livrer à une lecture hermétique de la création et à une adhésion rationnelle qui dépasse les récits synoptiques donnant toute la place aux multiples facettes de Jésus en pérégrinations.

    Son interprétation est celle d’un philosophe d’un esprit nouveau qui unit la culture hellénistique du concept à la foi véhiculée par l’homme Jésus, image d’une relation individuelle avec la puissance divine. Tout homme pensant peut se l’approprier comme un message universel. C’est ainsi que nous pouvons intégrer dans notre personne, au plan symbolique de l’identification, un vécu constitutif de notre humanisme. Car Jean apprend la distanciation.

    C’est peut-être ici que la notion d’Amour peut s’enraciner dans le partage.

    Il me semble enfin que la doctrine du « Verbe fait chair » pourrait être mieux comprise par l'expression « la Raison divine incarnée dans l'Humanité ».

    Cette doctrine remonte, à travers l’œuvre de Platon, aux conceptions des anciens hiérophantes [1], prêtres qui présidaient aux mystères d'Eleusis [2].

    Je terminerai cet essai d’interprétation en rappelant que nos serments sont prêtés sur la Bible, ouverte précisément au Prologue de l’Évangile de Jean, et sur le Sceau du Temple. Il me semble que ce superbe texte évoque implicitement l'objet premier de notre Ordre, d’où toute l’importance qu’il convient de lui accorder. Ne nous suggère-t-il pas :

    • de nous préparer, de nous perfectionner, de rechercher la Lumière qui est en nous afin d'accéder à la Connaissance, c'est-à-dire de contribuer à l'édification de notre propre Temple puis à celle du Temple de l'Humanité ?
    • de tenter de parvenir, par notre lent travail de perpétuelle mort profane et constante renaissance spirituelle, à retrouver en nous-même l'essence de la Loi inhérente à tous les hommes : celle que chacun porte au plus profond de lui, cette voie de Lumière qui est synonyme de Connaissance et Maîtrise, cette voie qui refuse le pouvoir et le profit, cette voie qui néglige l'asservissement des choses et des hommes, cette voie qui se veut liberté de jugement comme liberté d'existence... comme autant de marques d'une conscience éclairée ?

    3. L’interprétation catholique du Prologue de Jean

    Pour les chrétiens catholiques, le Prologue, écrit dans un langage poétique très solennel, répond au début du Livre de la Genèse : « Au commencement Dieu créa le Ciel et la Terre ».

    À ce commencement ultime répond le retour final du Fils à la droite du Père (Jn 1,18), dans la gloire. On retrouve quelque analogie dans la Sagesse personnifiée qui était au commencement « avec Dieu » lors de la création du monde et qui habita chez les hommes lorsque la Loi fut révélée à Moïse.

    « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu » : c’est par le mystère de la trinité divine que s’ouvre le Prologue. Le mot Dieu par lequel l’homme tente de nommer ce qui est indéfinissable apparaît trois fois dans la première phrase, en concomitance avec le Verbe.

    Toute l’évolution de l’homme se tient dans son rapport avec ce principe divin qu’il craint dans l’Ancien Testament, comme un serviteur soumis craint la puissance de son maître et qui, dans le Nouveau Testament, se révèle comme force d’amour à travers l’entité Jésus, homme ayant réalisé un lien permanent avec Dieu-le-Père.

    Au verset 5, brutalement et de manière anachronique, apparaît Jean le Baptiste. Le texte planait dans les sphères les plus éthérées et les plus impersonnelles de la réalité divine, et soudainement, sans aucune préparation, une dimension humaine et personnelle fait irruption dans le texte.

    L’interruption de Jean le Baptiste dans le Prologue, ne semble pas être l'erreur d'un copiste distrait, mais traduirait au contraire l'intention consciente d’identifier Jésus au Verbe Créateur, idée centrale du quatrième Évangile.

    Ne pouvons-nous pas ressentir, la descente des énergies du point divin jusqu’à l’homme, la descente du Verbe, du Logos se faisant chair, sa non-reconnaissance par l’homme et la possibilité de renaître en lui à l’image de la naissance de Jésus-Christ ?

    Évangile veut dire « la bonne nouvelle » ou « la nouvelle alliance ». La venue du Messie, Jésus, ne nous annonce-t-elle pas que chaque homme a maintenant la possibilité de s’unir en conscience avec le Verbe Créateur ?

    Frère André B., Grand Chancelier Prieural

    [1] Un hiérophante est un prêtre qui explique les mystères du sacré. Dans l'Antiquité grecque, le mot désignait plus particulièrement le prêtre qui présidait aux mystères d'Éleusis et instruisait les initiés.

    [2] Dans l'Antiquité, on y célébrait des mystères liés au culte de Déméter, déesse de la fertilité, divinisation de la terre nourricière.

     


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