• * 211130 Saint André, Apôtre

    211130 Saint André

    Rubrique « Saints et personnages »

     Saint André 

    Premier disciple de Jésus

     * 211130 Saint André

    L’Église nous invite à fêter aujourd’hui Saint André, apôtre. André, frère de Simon Pierre était lui aussi un des Douze. Parmi eux, André occupe la deuxième place chez Matthieu (10, 1-4) et chez Luc (6, 13-16), la quatrième chez Marc (3, 13-18) et dans les Actes (1, 13-14). Il devait donc jouir d’un grand prestige au sein des premières communautés chrétiennes.

    L’Évangile de cette fête nous rappelle le lien de sang qui unissait Pierre et André ainsi que l’appel commun qui leur fut adressé par le Seigneur : « Comme il [Jésus] marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c’était des pêcheurs. Jésus leur dit : “Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes” » (Mt 4,18-19 ; Mc 1,16-17).

    Mais André avait déjà fréquenté le Seigneur et bénéficié avec lui d’une certaine intimité. Celle-ci avait préparé son cœur à répondre au moment de l’appel décisif sur le bord du lac de Galilée. L’évangile de saint Jean en témoigne lorsqu’il nous rapporte qu’André, alors disciple de Jean-Baptiste, entendit un jour ce dernier proclamer que Jésus était « l’Agneau de Dieu » (Jn 1,36) et qu’à ces mots, il se mit en marche à sa suite avec un autre disciple, qui n’est pas nommé. Saint Jean nous rapporte que lorsque Jésus vit qu’ils le suivaient il leur demanda : « Que cherchez-vous ? ». Ils lui répondirent : « Maître, où demeures-tu ? » Jésus leur dit : « Venez et voyez ». Alors, conclut saint Jean, « ils vinrent donc et virent où il demeurait et ils restèrent auprès de lui ce jour-là » (Jn 1,37-39). André était donc quelqu’un qui cherchait et qui partageait l’espérance d’Israël de la venue du Messie-Sauveur. En Jésus, il trouva celui vers qui son désir aspirait.

    Le récit se poursuit de cette manière : « André, le frère de Simon Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord son frère Simon et lui dit : “Nous avons trouvé le Messie (autrement dit : le Christ)”. André amena son frère à Jésus » (Jn 1,40-43). André fut donc le premier des Apôtres à être appelé à suivre Jésus et il démontra dès le début un esprit apostolique marqué. C’est pour cette raison que l’Église byzantine l’honore sous le vocable de « Protóklitos », qui signifie « premier appelé ».

    Le pape Benoît XVI, dans la catéchèse qu’il donna à son sujet, résume très bien ce que nous pouvons retirer des passages évangéliques qui le concernent : « L’Apôtre André, dit-il, nous enseigne […] à suivre Jésus avec promptitude, à parler de lui avec enthousiasme à ceux que nous rencontrons, et surtout à cultiver avec lui des relations vraiment intimes, conscients que c’est seulement en lui que nous pouvons trouver le sens ultime de notre vie et de notre mort ».

    Si la question de Jésus a réveillé en nous aussi le désir de le rencontrer dans l’intimité de sa demeure, nous savons désormais où le trouver : c’est dans son Église qu’il nous invite à venir : « Venez et vous verrez ».

    Homélie extraite du site « Catholique.org » le 30 novembre 2007

     * 211130 Saint André

    Prière :

    Seigneur Esprit-Saint ouvre les yeux de notre cœur,

    et accorde-nous d’y discerner, au-delà de ce qui s’y donne à « voir »,

    la présence cachée de l’Époux, afin que nous puissions devenir

    nous aussi les témoins de sa venue, et proclamer à nos frères,

    d’une façon aussi convaincante qu’André :

    « Nous avons trouvé le Messie ».

    Prière extraite du site « Catholique.org » le 30 novembre 2007 

     * 211130 Saint André

    La liturgie de la fête de saint André nous invite à faire une interruption dans notre lecture continue de saint Luc, pour entendre l’appel des premiers disciples, dans l’Évangile de Matthieu.

    Saint Grégoire le Grand était frappé par le fait que ces hommes, Simon-Pierre et André son frère, puis Jacques et Jean, abandonnent leurs filets pour suivre Jésus dès le premier mot, sans avoir vu aucun miracle, ni entendu aucune promesse de récompense. Telle est la foi vigoureuse que Jésus attend de ses disciples : une foi qui ne se fonde pas sur des signes, mais sur la confiance absolue dans celui que nous reconnaissons, à la lumière de l’Esprit, comme notre Seigneur et Maître.

    La promptitude, la générosité, bref la liberté avec laquelle ces simples pêcheurs répondent à l’appel de Dieu devrait nous donner honte de notre tiédeur, remarque le prédicateur qui précise : « En suivant le Seigneur, ils ont abandonné tout ce qu’ils auraient pu désirer en ne le suivant pas. Il n’y a pas ici de prix fixé ; mais le Royaume de Dieu te coûte ni plus ni moins que ce que tu possèdes. Il coûta ainsi à Zachée la moitié de ses biens, puisqu’il se réserva l’autre moitié pour rembourser au quadruple ce qu’il avait pris injustement (cf. Lc 19,8). Il coûta à Pierre et à André l’abandon de leurs filets et de leur barque. Il coûta deux piécettes à la veuve (cf. Lc 21,2), et un verre d’eau fraîche à tel autre (cf. Mt 10,42). Oui, comme nous l’avons dit, le Royaume de Dieu te coûte ni plus ni moins que ce que tu possèdes ».

    Pierre et André laissent leurs filets : instrument de travail pour un pêcheur ; instrument de combat pour un gladiateur, qui s’en servait pour immobiliser son adversaire. Quels sont les filets que nous avons à lâcher pour pouvoir suivre Jésus ? Filets d’une préoccupation trop grande pour mes activités professionnelles, qui me tiennent emprisonnées dans leurs mailles ? Filets de liens familiaux trop fusionnels – ils étaient avec leur père dans la barque dont Jésus les retire – ou de liens humains trop forts, qui m’empêchent de répondre à l’appel de Dieu sur moi ? Ou filets que je jette sur mon entourage pour le maîtriser : jugements, médisances, manipulation, violence, séduction ?

    Le filet dont Jésus veut me rendre expert à sa suite pour travailler avec lui à «rassembler les enfants de Dieu dispersés», est tout au contraire celui de la gratuité de l’amour, du service désintéressé, du don de soi. « Y a-t-il donc sacrifice plus précieux, demande encore Saint Grégoire, que celui dans lequel l’âme, présentant son offrande à Dieu sur l’autel de son cœur, s’immole elle-même ? ».

    Père Joseph-Marie, fsj

     * 211130 Saint André

    Prière :

    Seigneur, donne-moi la force de me lever moi-aussi à ton appel,

    de laisser les filets dans lequel je suis empêtré

    ainsi que ceux dans lesquels je tiens les autres prisonniers,

    pour devenir à ta suite, serviteur de la vraie liberté :

    celle qui consiste à accomplir la volonté de ton Père,

    en te suivant sur le chemin que tu ouvres devant nous.

    Père Joseph-Marie, fsj 

     * 211130 Saint André

    En fêtant saint André, le frère de Simon Pierre, nous sommes remis devant notre appel : « Venez. » Jésus commence sa prédication par un appel. Il prend l’initiative, c’est lui qui appelle ces deux hommes « à sa suite. » Le oui de ces hommes implique un changement de vie radical, ils deviendront « pêcheurs d’hommes », dans un don de soi total. Ils répondent immédiatement à l’exigence radicale de Jésus, ils quittent tout. Nous assistons ainsi à une naissance de l’Église. Alors que ces hommes étaient en plein travail, Jésus les appelle au cœur de leur vie quotidienne. C’est pour eux une révolution qui change leur vie. Un chemin nouveau s’ouvre devant eux. Ces deux pêcheurs qui faisaient leur travail de tous les jours sont appelés à construire le Royaume de Dieu. Nous acceptons, nous aussi, de vivre cette aventure avec le courage d’une réponse inconditionnelle. Nous remettons notre désir dans le désir de Dieu, habités par le désir de faire sa volonté. Le désir de Dieu est amour pour nos lieux de vie. Dans l’humilité, nous contemplons le chemin de Dieu en nous, dans notre communauté. C’est la reconnaissance de l’autre pour un plus grand amour. Là, nous réalisons l’œuvre de Dieu.

    André est avec Jean le Baptiste dans l’Évangile de Jean quand Jésus passe. Il entend Jean le Baptiste dire qu’il est l’Agneau de Dieu. Il demande ou le Maître demeure. « Venez et voyez » dit Jésus. Sans hésiter et avec beaucoup de simplicité il se met à suivre Jésus. L’apôtre Jean raconte comment André invite son frère Simon pour le rapprocher de Jésus. Il lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » et il l’amène à lui. Il est le premier à confesser Jésus comme Messie. Sans attendre, il gagne son frère Simon pour Jésus. Simon deviendra le premier Pape de l’histoire de l’Église. Nous sommes témoins de la hâte des apôtres. « Aussitôt, laissant leurs filets, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent. » Dès que nous avons entendu l’appel qui vient de Dieu, nous voulons l’accueillir. Notre fidélité donne du sens à tout ce que nous faisons. Nous achevons en Dieu le mystère de la création. Dans notre foi nous recevons le monde en transformation, en marche vers Dieu. Là, nous trouvons la finalité et les raisons de notre nouveau travail. C’est ainsi que nous bâtissons la civilisation de l’amour.

    Nous avons entendu nous aussi la voix de Jésus, et nous voulons le suivre pour demeurer dans le désir de Dieu. Nous savons que travailler à l’unité de nos familles, de nos foyers, de nos communautés, nous oblige à chaque instant de « tout laisser » pour suivre Jésus. André est nommé en relation avec son frère Pierre. Nous voulons, dans une fraternité nouvelle, prier pour la réalisation de l’unité des Églises « Orthodoxes » et « Catholique ». Que ces Églises-sœurs réalisent la volonté de Dieu qui est l’unité de l’Église. Ainsi l’Église du Christ vivra de ces « deux poumons », elle pourra œuvrer avec toutes les églises « sœurs ». C’est la victoire de l’amour dans toutes les dimensions de notre vie. André emmène à Jésus les Grecs qui veulent rencontrer le Messie. Comme lui, nous avons une mission à accomplir, nous sommes les premiers appelés à la nouvelle évangélisation. Toutes les occasions nous sont données pour faire connaître Jésus autour de nous. Les apôtres ont donné leur vie pour l’annonce de l’Évangile.

    Père Gilbert Adam

     * 211130 Saint André

    Prière :

    Demandons en cette fête de saint André, la grâce de l’unité pour l’Église.

    Père Gilbert Adam

     * 211130 Saint André

    Ces dernières années, nous avons évoqué l’apôtre saint André dans trois parchemins que nous vous invitons à relire en ce 30 novembre 2021 :

    Le 30 novembre 2017 : Saint André, apôtre

    Le 30 novembre 2018 : Fête de saint André, un des premiers apôtres

    Le 30 novembre 2019 : Fête de saint André, un des premiers apôtres

    Mise en page : Frère André B., Grand Chancelier Prieural de Belgique

    Références :

    https://qe.catholique.org/homelie/16871-saint-andre-apotre

    http://mission.catholique.org/12648-saint-andre-apotre

    http://www.pere-gilbert-adam.org/Saint-Andre.html

    http://rue-des-9-templiers.eklablog.com/171130-saint-andre-apotre-a131995354

    http://rue-des-9-templiers.eklablog.com/181130-saint-andre-apotre-a149184328

    http://rue-des-9-templiers.eklablog.com/191130-saint-andre-apotre-a148207084


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