• 220417 – La Fête de Pâques

    Rubrique – La Semaine sainte à St-Léger

    La Commanderie de St-Léger s’est proposé de vous présenter quelques travaux au sujet de la Semaine sainte. Ses Chevaliers vous en souhaitent bonne lecture et de fructueuses réflexions ! Vos commentaires sont toujours les bienvenus !

     Le sens et l’importance de la fête de Pâques 

     * La fête de Pâques

    La fête de Pâques est la plus importante pour les chrétiens. Elle célèbre la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l’élément central de la foi chrétienne. Elle est la fête chrétienne la plus ancienne et la fête centrale de l’année liturgique.

     * La fête de Pâques

    Que fête-t-on à Pâques ?

    La célébration de la fête de Pâques est l’occasion pour les chrétiens de renouveler leur profession de foi baptismale. C’est la raison pour laquelle les adultes demandant le baptême (les catéchumènes) sont baptisés dans leurs paroisses pendant la Vigile pascale. Le cierge pascal, symbole de la présence du Christ, est alors allumé et brillera du dimanche de Pâques à celui de la Pentecôte.

    La Résurrection du Christ est l’accomplissement des promesses faites par Dieu à son peuple. C’est pourquoi la fête de Pâques, célébrée par une messe solennelle, est le sommet du calendrier liturgique chrétien. Ce jour d’allégresse est marqué dans les églises par la couleur blanche ou dorée, symbole de joie et de lumière.

    Les évangiles font le récit des événements du dimanche matin qui a suivi la mort de Jésus, lorsque les disciples de Jésus (les apôtres et les saintes femmes) ont trouvé son tombeau vide. Ils racontent aussi que Jésus leur est apparu à de nombreuses reprises dans des circonstances diverses pendant 40 jours jusqu’à une dernière apparition, lorsqu’ils l’ont vu monter au Ciel.

     * La fête de Pâques

    Les origines de Pâques

    Étymologiquement, Pâques signifie « passage ». La fête chrétienne de Pâques trouve ses racines dans la fête juive de la Pâque, qui célèbre le passage de la mer rouge par les Hébreux lors de la libération d’Égypte.

    Depuis la Résurrection du Christ, c’est la célébration du passage avec lui de la mort à la vie que les chrétiens célèbrent. Par sa Résurrection, le Christ sauve l’Homme du péché et l’appelle à la vie éternelle.

     * La fête de Pâques

    Que dit la Bible sur Pâques ?

    Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 28, 1-9)

    Après le sabbat, à l’heure où commençait le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent faire leur visite au tombeau de Jésus. (…)

     * La fête de Pâques

    Or l’ange, s’adressant aux femmes, leur dit : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait. Puis, vite, allez dire à ses disciples : ‘Il est ressuscité d’entre les morts ; il vous précède en Galilée : là, vous le verrez !’ Voilà ce que j’avais à vous dire. » (…) Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 16, 1-9)

    Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. (…)

     * La fête de Pâques

    En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de peur. Mais il leur dit : « N’ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé. Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : ‘Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.’ ».

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 24, 1-9)

    Le premier jour de la semaine, de grand matin, les femmes se rendirent au sépulcre, portant les aromates qu’elles avaient préparés.

     * La fête de Pâques

    Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Elles ne savaient que penser, lorsque deux hommes se présentèrent à elles, avec un vêtement éblouissant. Saisies de crainte, elles baissaient le visage vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 24, 13-33)

    Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Alors ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route, et qu’il nous faisait comprendre les Écritures ? »

    A l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « C’est vrai ! Le Seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre ». A leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment ils l’avaient reconnu quand il avait rompu le pain.

     * La fête de Pâques

    Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d’eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ! ».

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 20, 1-24)

    Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu’il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. (…) Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. 

     * La fête de Pâques

    Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.  En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n’entre pas.  Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas vu que, d’après l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

     * La fête de Pâques

    Éclairages du pape François

    « Jésus-Christ, par amour pour nous, s’est dépouillé de sa gloire divine ; il s’est vidé de lui-même, il a assumé la forme de serviteur et s’est humilié jusqu’à la mort, et la mort de la croix. Pour cela Dieu l’a exalté et l’a fait Seigneur de l’univers. Par sa mort et sa résurrection, Jésus indique à tous le chemin de la vie et du bonheur : ce chemin est l’humilité. »

    « Sa résurrection accomplit pleinement la prophétie du Psaume : la miséricorde de Dieu est éternelle, son amour est pour toujours, il ne mourra jamais. Nous pouvons nous confier totalement à lui, et nous lui rendons grâces parce qu’il est descendu pour nous jusqu’au fond de l’abîme. »

    « Ce même amour par lequel le Fils de Dieu s’est fait homme et est allé jusqu’au bout du chemin de l’humilité et du don de soi, jusqu’aux enfers, jusqu’à l’abîme de la séparation de Dieu, ce même amour miséricordieux a inondé de lumière le corps mort de Jésus, l’a transfiguré, l’a fait passer dans la vie éternelle. Jésus n’est pas retourné à la vie d’avant, à la vie terrestre, mais il est entré dans la vie glorieuse de Dieu et il y est entré avec notre humanité, il nous a ouvert à un avenir d’espérance. Voilà ce qu’est Pâques : c’est l’exode, le passage de l’homme de l’esclavage du péché, du mal à la liberté de l’amour, du bien. »

    « Voici le sommet de l’Évangile, voici la Bonne Nouvelle par excellence : Jésus, le Crucifié, est ressuscité ! Cet événement est à la base de notre foi et de notre espérance : si le Christ n’était pas ressuscité, le Christianisme perdrait sa valeur ; toute la mission de l’Église serait vidée de son élan, parce que c’est de là qu’il est parti et qu’il repart toujours. Le message que les chrétiens apportent au monde, le voici : Jésus, l’Amour incarné, est mort sur la croix pour nos péchés, mais Dieu le Père l’a ressuscité et l’a fait Seigneur de la vie et de la mort. En Jésus, l’Amour l’a emporté sur la haine, la miséricorde sur le péché, le bien sur le mal, la vérité sur le mensonge, la vie sur la mort. »

    Pape François

     * La fête de Pâques

    Conclusion

    La fête de Pâques est la plus importante pour les chrétiens. Elle célèbre la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l’élément central de la foi chrétienne.

    Synthèse de recherches proposée par le Frère Commandeur A. B., Très Noble et Bienfaisant Chevalier du Christ

    Sitographie :

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/careme-et-paques/semaine-sainte-paques/

    https://lille.catholique.fr/quest-ce-que-la-semaine-sainte/?gclid=CjwKCAjwuYWSBhByEiwAKd_n_tBS0s2NYEwtUkz1DATPmSiTOjz4qz94WIC34bpSrMOymQBJZ1HNyBoCUVsQAvD_BwE


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  • 220415 – Le Vendredi saint

    Rubrique – La Semaine sainte à St-Léger

    La Commanderie de St-Léger s’est proposé de vous présenter quelques travaux au sujet de la Semaine sainte. Ses Chevaliers vous en souhaitent bonne lecture et de fructueuses réflexions ! Vos commentaires sont toujours les bienvenus !

     Le Vendredi saint 

     * Le Vendredi saint

    L’office du Vendredi saint, appelé « célébration de la Passion du Seigneur », est centré sur la proclamation du récit de la Passion.

    Toute la journée du Vendredi saint est consacrée à la commémoration de la Passion du Christ, à savoir son supplice et sa mort sur la croix. Ce jour-là, les croyants revivent le supplice de Jésus-Christ en redécouvrant chaque étape, appelées stations.

     * Le Vendredi saint

    Le Vendredi saint (comme tout autre vendredi pendant la période du carême), les chrétiens catholiques ne mangent pas de la viande, mais peuvent consommer uniquement du poisson. De plus, ce dernier doit être bouilli et non frit ou fait en beignets.

    Si vous êtes un chrétien et vous croyez que le Seigneur Jésus-Christ est le Fils Éternel de Dieu et qu'il est mort à cause de vos péchés, le Vendredi saint sera donc pour vous le jour de l'année le plus saint, solennel et triste. En fait, il ne s'agit pas d'un jour de fête, mais de prière.

    Chez les catholiques romains, aucune messe n'est célébrée le jour du Vendredi saint. Priez donc le Seigneur devant le Saint-Sacrement.

    Nombreuses sont les églises qui peuvent aussi organiser un « Chemin de croix ».

    Au cas où vous auriez des invités pendant cette période, vous pourriez leur offrir du thé en après-midi accompagné des brioches de carême. Il s'agit de petits pains enrobés de sucre en forme de croix. Vous pouvez les faire griller ou les préparer simplement.

    Le Vendredi saint, pendant ce jour, certaines personnes se privent totalement de nourriture et d'autres le font partiellement.

     * Le Vendredi saint

    Retenez qu'à 15 h vous devez prier.

    Au cas où vous ne seriez pas à l'église à cette heure, arrêtez tout ce que vous faites et adonnez-vous si possible à la prière. Par tradition, Jésus est mort sur la croix à cette heure.

    Pensez à la mort de Jésus tout au long de la journée. C'est en fait l'essence même du Vendredi saint.

     * Le Vendredi saint

    Conseils

    Pour ceux qui n'ont pas pu faire le pèlerinage à l'Église du Saint-Sépulcre qui se trouve à Jérusalem, sachez que le Chemin de croix a été établi par saint François d'Assise. Vous avez la possibilité de méditer sur la Passion de notre Seigneur depuis votre église locale.

    Faites l'effort d'être solennel en ce jour. Comportez-vous comme si vous assistiez à une cérémonie funèbre.

     * Le Vendredi saint

    Les faits

    Trahi par son disciple Judas, le Christ est arrêté. Il est accusé de semer le désordre par ses enseignements et surtout d’usurper le titre de Messie, c’est-à-dire de Fils de Dieu envoyé pour sauver les hommes. Interrogé par Ponce Pilate (gouverneur romain de la région), flagellé par les soldats, Il est condamné à être cloué sur une croix (supplice alors réservé aux criminels).

     * Le Vendredi saint

    Chargé de la croix, le Christ gravit la colline du Golgotha (littéralement « Mont du crâne », autrement appelé « Calvaire ») et tombe plusieurs fois d’épuisement. Crucifié, Il expire au bout de quelques heures. Descendu de la croix par ses proches, Il est enveloppé dans un linge blanc (le « linceul ») et mis au tombeau.

     * Le Vendredi saint

    De nos jours

    Les chrétiens sont appelés au jeûne (qui consiste à se priver de nourriture suivant l’âge et les forces du fidèle), démarche de pénitence et de conversion, expression de l’attente du Christ. L’office du Vendredi saint, appelé « célébration de la Passion du Seigneur », est centré sur la proclamation du récit de la Passion. Il est proposé aux fidèles un Chemin de croix qui suit les étapes de la Passion du Christ.

    Le sens du Chemin de croix

     * Le Vendredi saint

    Depuis vingt siècles, la mémoire des dernières heures de la vie de Jésus a retenu l’attention de l’Église et la piété des fidèles a trouvé dans le chemin de croix un moyen d’exprimer sa dévotion en dehors de la liturgie proprement dite. Le Vendredi saint, l’Église nous fait suivre le Christ pas à pas dans le combat qu’il a accepté de vivre pour nous racheter de nos péchés.

     * Le Vendredi saint

    Le chemin de croix qui accompagne Jésus vers sa mort est une contemplation active qui veut aider chacun à entrer dans le mystère de l’amour de Dieu, manifesté en son Fils. D’autre part, dans l’intercession pour le monde tel que Jésus l’a vécu en s’offrant sur la croix, une telle démarche ne peut se faire que dans la perspective de sa Résurrection à Pâques. Le chemin de croix apparaît donc comme un pèlerinage « en esprit », c’est pourquoi il touche celui qui l’entreprend sous trois aspects, tant physiques que spirituels : la marche, la méditation et l’intercession.

    • La marche

    Pour épouser les sentiments du Christ, il est nécessaire d’avancer pas à pas. Pour entrer dans les profondeurs de l’amour du Père, il faut qu’un chemin se creuse, de station en station. Le déplacement physique invite à un déplacement intérieur. Il s’agit de se laisser façonner par la marche, de suivre le Christ pas à pas, de nous laisser conduire sur le chemin qu’il emprunte, et non de le précéder. Il s’agit d’entrer plus profondément dans notre condition de disciple.

    • La méditation

    Le pas à pas s’accompagne du mouvement progressif de la méditation qui nous invite à faire mémoire du chemin accompli par Jésus lui-même. L’Évangile est le fondement de cette méditation qui appelle le pèlerin à une découverte progressive de la miséricorde du Père, en même temps qu’il est invité en contemplant Jésus anéanti sous les coups de la Passion, à reconnaître en lui le Christ, Serviteur de l’amour du Père pour notre humanité.

    • L’intercession

    Tout pèlerinage s’accompagne de prière. Dans le cadre du chemin de croix, la prière voudrait prendre en charge toutes les situations de souffrance, d’épreuve, de détresse, de mort que nous rencontrons autour de nous dans la vie quotidienne ; toutes les vies des hommes de ce monde que le Christ, dans son mystère pascal, a offertes au Père.

    La pratique du Chemin de croix peut se faire de manière solennelle, communautaire et processionnelle ou de manière privée, au sein d’une église ou même en pleine ville.

    Le Chemin de la croix n’est pas un acte de sadomasochisme, il est l’unique qui vainc le péché, le mal et la mort, parce qu’il débouche sur la lumière radieuse de la résurrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espérance et de l’avenir. Celui qui le parcourt avec générosité et avec foi, donne espérance et avenir à l’humanité. Il sème l’espoir.

    Les 14 stations du Chemin de croix

     * Le Vendredi saint

      1ère  station : Jésus est condamné à mort

      2ème station : Jésus est chargé de sa croix

      3ème station : Jésus tombe sous le bois de la croix

      4ème station : Jésus rencontre sa Mère

      5ème station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix

      6ème station : Véronique essuie la face de Jésus

      7ème station : Jésus tombe pour la seconde fois

      8ème station : Jésus console les filles de Jérusalem

      9ème station : Jésus tombe pour la 3ème fois

    10ème station : Jésus est dépouillé de ses vêtements

    11ème station : Jésus est attaché à la croix

    12ème station : Jésus meurt sur la croix

    13ème station : Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère

    14ème station : Jésus est mis dans le sépulcre

    15ème station : avec Marie, dans l’espérance de la résurrection

    Traditionnellement les Chemins de croix comptent 14 stations, aujourd’hui, on ajoute parfois une 15ème station, celle du tombeau vide qui relie ainsi, en finale, toutes les stations à la résurrection.

    Eglise catholique en France

    Lors de l’office du Vendredi saint les fidèles sont invités à s’avancer pour vénérer la croix. Un geste que chacun peut parfaitement faire depuis chez soi, malgré le confinement.

    « Voici le bois de la Croix qui a porté le salut du monde ». C’est généralement avec ces mots que le prêtre, lors de l’office du Vendredi saint, porte la croix à l’autel.

    Au cours de la célébration, après la lecture du récit de la Passion du Christ, les fidèles sont invités à s’avancer pour vénérer la Croix en la touchant ou en l’embrassant. Si en raison du confinement les chrétiens ne peuvent assister physiquement aux offices, il existe mille et une façons d’y participer depuis chez soi.

    Pour le Vendredi saint pourquoi ne disposeriez-vous pas une croix chez vous afin de la vénérer quelques instants ? Agenouillez-vous devant elle et consacrer quelques minutes à vous remémorer la Passion du Seigneur et le sens de son sacrifice. Vous pouvez également en profiter pour réciter un Notre Père. Enseignée aux disciples par Jésus Lui-même, la prière du Notre Père est « brève mais audacieuse » avait ainsi expliqué le pape François lors d’une audience générale. Elle ne commence pas par une formule d’adoration, mais par l’affirmation de la « confiance filiale ». Cette prière veut donc faire « tomber les barrières » pour que l’homme s’adresse « sans crainte » à son Père « plein de compassion ».

    Au cours de cet office du Vendredi saint on écoute le récit de « La passion selon saint Jean ». Il n’y a pas de « messe du Vendredi saint », mais l’Office de la Passion. On prie ensuite pour les grandes intentions de l’Église pour le monde et on vient avec amour et recueillement pour la vénération de la croix de Jésus. L’Office de la Passion se termine par le Notre Père et la communion. 

    En voici le déroulement :

    Première lecture : « Le serviteur souffrant »

    Lecture du récit de la Passion selon saint Jean

    Prière aux grandes intentions de l’Église

    Présentation de la croix

    Vénération de la croix

    Prière du Notre Père

    Communion

    Bénédiction de l’assemblée

    L’office du Vendredi saint, office de la Passion, ne comporte pas de célébration eucharistique. Il n’y a donc pas de Messe du Vendredi saint, car l’Église est en deuil et il n’y a pas de consécration ce jour-là. On donne la communion avec les hosties qui ont été consacrées la veille, c’est pourquoi on appelle l’office du Vendredi saint, Messe des Présanctifiés et non messe du vendredi saint.

     * Le Vendredi saint

    Présentation de la croix

    On assiste à l’office de la croix, à la présentation de la croix et la vénération de la Croix. Il y a plusieurs manières liturgiques de faire la présentation de la croix. Habituellement, le prêtre ou le diacre se rend près de la porte de l´église où l’on a disposé la Croix non voilée, entre les cierges allumés. Il prend la Croix et tous s’avancent en procession à travers l´église vers le sanctuaire. Au départ de la procession, puis au milieu de l´église, enfin devant l´entrée du sanctuaire, celui qui porte la Croix fait la présentation de la croix en l´élevant et en chantant : « Voici le bois de la Croix, qui a porté le salut du monde ».

    Le peuple répond : « Venez, adorons ! ».

    La présentation de la Croix peut se faire aussi dans le chœur en dévoilant le crucifix qui est couvert d’un tissu violet ou rouge.

    Après l’avoir dévoilé, on invite les fidèles à venir faire la vénération de la croix.

     * Le Vendredi saint

    Vénération de la croix

    Après la présentation de la croix, pour venir vénérer la croix, le prêtre, les ministres et les fidèles s´avancent les uns après les autres : ils passent devant la Croix et lui rendent hommage. Pour la vénération de la croix, on peut l’embrasser, faire la génuflexion devant elle ou seulement s’incliner. La coutume la plus fréquente est d’embrasser la croix. Pendant ce temps, on chante l´antienne de la croix ou d´autres chants. Déjà à la fin du 4ème siècle, la pèlerine Égérie décrit le déroulement de cette vénération de la croix.

    Homélies du Vendredi saint

    Les homélies du Vendredi saint sont habituellement très courtes à cause de la longueur de la lecture de la passion.

     * Le Vendredi saint

    En résumé

    Le Vendredi saint est un jour de deuil, où les chrétiens commémorent le procès et la mort de Jésus sur la croix. Il nous rappelle le don que Jésus a fait de sa vie pour le monde.

    L'office du Vendredi saint, généralement célébré à 15 heures, car c'est l'heure, nous dit l'Évangile, où Jésus est mort, cet office, donc, comporte le récit de la Passion et la vénération de la croix.

    Le Vendredi saint est un jour de deuil, de tristesse, où l'Église contemple le don d'amour que le Seigneur fait de sa vie pour elle et pour le monde. Jésus, toute sa vie, a manifesté le don de sa vie pour tous les hommes.

    En acceptant librement de mourir, nous comprenons que ce don ne s'impose pas, qu'il se propose et que Jésus tiendra bon. La liberté que Dieu accorde à l'homme d'aimer ou non, de croire ou non est à ce prix.

    Une chose est certaine : Dieu ne menace personne, pas même ceux qui le torturent et veulent sa mort. Dieu ne peut que donner son amour, c'est si difficile à croire parfois, nous qui imaginons que Dieu inventerait châtiments et punitions au nom d'une justice qui n'est rien d'autre que nos propres projections de vengeance. Mais Dieu n'est pas comme nous il ne peut que donner son amour, pas de trace de vengeance en lui.

    Voilà ce que le Vendredi célèbre et dévoile. En ce temps de confinement, où le monde porte une lourde croix, soyons certains que Jésus la porte avec nous.

    Disquisitions de Messire Axel Vanderhoudelingen, Chancelier de Commanderie - Le 15 avril 2022

    Lien avec le parchemin suivant : La fête de Pâques

     

    Bibliographie :

    Missel quotidien vespéral publié par les moines du Mont César

    Sitographie :

    https://croire.la-croix.com/Saints/Vendredi-Saint#:~:text=Le%20Vendredi%20Saint%2C%20l'%C3%89glise,La%20passion%20selon%20Saint%20Jean%22

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vendredi_saint

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/careme-et-paques/semaine-sainte-paques/435044-vendredi-saint/

    https://liturgie.catholique.fr/lexique/vendredi-saint/

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/careme-et-paques/semaine-sainte-paques/370608-quel-est-le-sens-du-chemin-de-croix/

    http://www.liturgiecatholique.fr/Vendredi-saint.html

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/careme-et-paques/semaine-sainte-paques/496777-vivre-le-vendredi-saint-2020-propositions-liturgiques/


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  • 220414 – Le Jeudi saint

    Rubrique – La Semaine sainte à St-Léger

    La Commanderie de St-Léger s’est proposé de vous présenter quelques travaux au sujet de la Semaine sainte. Ses Chevaliers vous en souhaitent bonne lecture et de fructueuses réflexions ! Vos commentaires sont toujours les bienvenus !

         Le sens et l’importance du Jeudi saint  

    1. Les rituels du Jeudi saint

    Le Jeudi saint est le jeudi qui précède Pâques. Pour les chrétiens, cette journée célèbre la Cène, terme issu du latin « Cena » qui signifie « repas du soir ».

     * Le Jeudi saint

    La Cène est le nom donné au dernier repas pris par Jésus-Christ avec les douze apôtres, avant son arrestation le soir du Jeudi Saint, la veille de sa crucifixion et trois jours avant sa résurrection.

     * Le Jeudi saint

    Au cours de ce repas, Jésus lave les pieds de ses disciples, les invitant ainsi à devenir les serviteurs des autres.

     * Le Jeudi saint

    Il prend le pain et le vin, il rend grâce, instituant ainsi le Sacrement de l’Eucharistie en disant « Ceci est mon corps, ceci est mon sang », offrant ainsi son corps et son sang pour le salut des hommes.

    Ce soir-là est aussi celui de la séparation de Jésus d’avec ses disciples. Après le repas, il s’est rendu avec eux au Jardin des Oliviers pour y prier et méditer.

     * Le Jeudi saint

    Jésus est trahi par Judas au Jardin des Oliviers

    C’est là qu’une bande munie d’épées et de bâtons (Évangile selon St Jean) vient l’arrêter. On présume que cette bande est téléguidée par Judas car elle n’a pas besoin d’indicateur pour trouver Jésus.

    2. Que célèbrent les chrétiens lors du Jeudi saint ?

    Pour les chrétiens, le Jeudi saint est un jour spécial.

    Célébré au milieu de la Semaine sainte, il commémore l'institution du sacrement de l’Eucharistie lors du dernier repas du Christ, peu de temps avant l’arrestation de ce dernier et sa mort sur la croix.

     * Le Jeudi saint     * Le Jeudi saint     * Le Jeudi saint

    Les 3 Évangélistes

                                                          Matthieu                                  Marc                                      Luc          

    Trois Évangélistes – Matthieu, Marc et Luc – rapportent le récit de la Cène, la veille de l’arrestation de Jésus. Alors que ce dernier se trouve au Cénacle avec ses disciples, Jésus prend du pain et du vin, et après les avoir bénis, il les offre en proclamant : « Prenez, mangez, ceci est mon corps. [...] Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés » (Matthieu 26, 26-30).

     * Le Jeudi saint

    Au cours de ce même repas, Jésus s’agenouille devant chacun de ses disciples et leur lave les pieds, prenant ainsi la posture du serviteur. Face à leur incompréhension, il leur explique : « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous » (Jean 13, 1-15). C’est pourquoi, au cours de la messe du soir, l'Église catholique répète ce geste de Jésus. 

    Dans la soirée, après ce repas partagé, le Christ se rend au Jardin des Oliviers, lieu de son arrestation. De nos jours, le Jeudi saint, après la messe de la Cène du Seigneur, il est procédé au dépouillement de l’autel : le tabernacle est laissé ouvert, les crucifix sont voilés et les fidèles sont invités à veiller jusque tard dans la nuit, afin de demeurer présents auprès du Christ qui vit son agonie au Jardin des Oliviers

    3. Comment se déroulent les célébrations du Jeudi saint ?

    L’Église catholique célèbre deux offices spécifiques le jour du Jeudi saint : le matin a lieu la messe chrismale et le soir la messe de la dernière Cène. 

    3.1. La messe chrismale

    Célébrée la plupart du temps le Jeudi saint, la messe chrismale a parfois lieu un autre jour de la Semaine sainte (le mardi ou le mercredi). 

     * Le Jeudi saint

    La messe chrismale, dont le nom provient du grec « khrisma » signifiant « huile, onction », est une célébration qui réunit l’Évêque du diocèse, ainsi que de nombreux prêtres. Au cours de cette messe a lieu la consécration du saint-chrême, l’huile sainte servant à bénir les nouveaux baptisés lors de la Vigile pascale. Cette huile sert également tout au long de l’année lors des célébrations des baptêmes ou des confirmations. 

    L’Évêque bénit également d’autres huiles saintes servant notamment pour le sacrement des malades. 

    C’est aussi au cours de la messe chrismale que les prêtres renouvellent leurs promesses sacerdotales : vivre de façon unie au Christ, demeurer fidèle à ses engagements liés à l’ordre, annoncer la parole de Dieu, etc.

    3.2. La messe de la Dernière Cène

    La messe de la Cène du Seigneur commémore l’institution de l’Eucharistie et reproduit également le geste du lavement des pieds, tel qu’il est raconté par saint Jean. Elle a lieu dans la soirée et ouvre les trois jours du Triduum pascal, célébrant la Passion, la mort puis la résurrection du Christ.  

    4. Signification et sens du Jeudi saint

    4.1. Au temps de Jésus

    Le repas pascal au temps de Jésus avait lieu le soir du 14 nizan (année civile des Hébreux qui correspond en principe à une partie de nos mois de mars et d’avril où tombe le Jeudi saint).

     * Le Jeudi saint

    Ce repas, appelé « Séder » dans le rituel juif, commémorait la libération des Hébreux de l’esclavage dont ils étaient victimes en Égypte, et plus précisément le repas pascal que les Hébreux mangèrent debout, à la hâte, avant de quitter l’Égypte pour partir dans le désert. Au chapitre 12 du Livre de l’Exode, il nous est raconté que « le peuple juif conservera souvenir de ce jour et le célébrera par une fête en l’honneur de l’Éternel comme une loi perpétuelle pour ses descendants » (Ex 12/14).

    Le repas du « Séder » se prend au cours des deux premiers jours de la Pâque (Pessah). Cette fête dure sept jours et se déroule pendant « la semaine des Azymes ». Elle célèbre à la fois la fertilité de la terre et la sortie d’Égypte. Pendant la semaine des Azymes, aucune nourriture contenant du levain n’est consommée. On ne mange donc que du pain azyme.

    Ainsi dans l’Histoire du Salut, Jésus célèbre la dernière Pâque juive et la première Pâque chrétienne. A ce moment, la perspective du Christ ne consiste plus à se préparer à la traversée de la Mer Rouge, mais bien à la traversée de la Mort, par sa Passion et sa Résurrection. De même que le peuple juif a fait mémoire de l’Exode, le Christ demande aux apôtres : « Faites cela en mémoire de moi ». Ceci explique pourquoi les chrétiens célèbrent Pâques tous les dimanches à la Messe, dans l’Eucharistie.

    4.2. Du rituel juif au rituel chrétien

    Marc, l’Évangéliste, interprète le dernier repas de Jésus (Marc 14, 22-25). Il met en scène la Pâque de Jésus qui, pour lui, va accomplir celle d’Israël. Pour Marc, il s’agit d’un véritable passage du rituel juif au rituel chrétien.

    Pour ses disciples, Jésus identifiait son corps et son sang au pain et au vin. Sa mort prochaine représentait un nouveau sacrifice pascal. Selon l’Évangéliste Marc et, à sa suite, Luc et Matthieu, ce repas est celui de la fête du Messie, sa Pâque, son passage de la mort à la vie et la libération offerte à ceux qui le mangent avec lui.

    Autre moment important de ce dernier repas : Jésus lave les pieds de ses disciples. Il s’agenouille devant chacun des douze apôtres, leur témoignant ainsi de la tendresse.  Dans beaucoup d’églises, la liturgie de la cérémonie du Jeudi Saint commence par ce rite du lavement des pieds. Depuis le début de son pontificat, le pape François a décidé de décentraliser cette célébration en dehors du Vatican pour l’accomplir dans des prisons ou dans un centre d’accueil pour réfugiés.

    5. Importance de la liturgie du Jeudi saint

    Cette liturgie permet au chrétien de vivre une expérience spirituelle d’une grande solennité qui l’ouvre à une profonde intimité avec Jésus : le dernier repas du Christ, qui lui donne son corps et son sang ; puis le lavement des pieds qui l’implique personnellement ; et enfin la veillée d’adoration au cours de laquelle il est amené à veiller auprès du Christ agonisant.

    Souvenons-nous que Jésus, après le lavement des pieds, proclame : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelé amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père » (Jean 15, 15).

    6. La peinture murale de Léonard de Vinci

     * Le Jeudi saint

    La Cène est aussi un des plus célèbres tableaux peint par Léonard de Vinci. Elle a fait l’objet de ma part d’un parchemin intitulé « La symbolique de la dernière Cène ». Le thème de ce parchemin est l’étude de l’œuvre de Léonard de Vinci, notamment par le biais de l’analyse des différentes références symboliques figurant dans ce tableau.

    Lien vers le parchemin relatif à ce tableau : La symbolique de la dernière Cène

    Frère Écuyer Freddy D. de la Commanderie de St-Léger - Le 14 avril 2022

    Sitographie :

    https://qe.catholique.org/la-semaine-sainte/45706-quel-est-le-sens-du-jeudi-saint

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/careme-et-paques/semaine-sainte-paques/435041-jeudi-saint/

    http://rue-des-9-templiers.eklablog.com/le-sens-du-jeudi-saint-a129392850

    https://www.linfo.re/magazine/bien-etre/l-importance-du-jeudi-saint-pour-les-chretiens

    https://cybercure.fr/les-fetes-de-l-eglise/paques/semaine-sainte/article/celebration-et-histoire-de-l-office-du-jeudi-saint

    https://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Jeudi-saint

    https://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Semaine-sainte/l-evangile-du-jeudi-saint

    https://fr.aleteia.org/2018/03/25/petit-guide-de-la-semaine-sainte/

    https://www.lejourduseigneur.com/fetes-chretiennes/le-jeudi-saint

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/careme-et-paques/semaine-sainte-paques/371362-messe-chrismale/

    https://www.ndesperance.be/post/jeudi-saint-j%C3%A9sus-r%C3%A9unit-ses-amis-et-prend-la-tenue-de-serviteur

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeudi_saint

    https://icalendrier.fr/religion/fetes-catholiques/jeudi-saint

    https://www.linfo.re/magazine/bien-etre/l-importance-du-jeudi-saint-pour-les-chretiens


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  • 220413 – La Semaine sainte

    Rubrique – La Semaine sainte à St-Léger

    La Commanderie de St-Léger s’est proposé de vous présenter quelques travaux au sujet de la Semaine sainte. Ses Chevaliers vous en souhaitent bonne lecture et de fructueuses réflexions ! Vos commentaires sont toujours les bienvenus !

     Présentation générale de la Semaine sainte 

     * La Semaine sainte

    Introduction

    La Semaine sainte commence le dimanche des Rameaux et s'achève avec la Veillée pascale, pendant la nuit du Samedi saint au dimanche de Pâques.

    La Semaine sainte est, pour les chrétiens, la semaine précédant Pâques et la dernière partie du Carême. Elle est destinée à commémorer la Passion du Christ.

    Le Triduum pascal de la Passion et de la Résurrection du Christ commence le jeudi soir de cette semaine et se termine le soir du dimanche de Pâques.

    Ces trois jours sont le sommet de l'année liturgique car c'est par sa mort que le Christ a détruit la mort et c'est en ressuscitant qu'il a restauré la vie.

    La Semaine sainte est composée de cérémonies liturgiques qui n'ont lieu qu'une fois par an. La première d'entre elles est le dimanche des Rameaux.

     * La Semaine sainte

    Le Dimanche des Rameaux

    A l’origine… Six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus vient à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur.

     * La Semaine sainte

    C’est en mémoire de ce jour que les catholiques portent des rameaux (de buis, d’olivier, de laurier ou de palmier, selon les régions). Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche, en procession : marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ.

    Juste avant le début de la messe, ces branches de buis ont été bénies par le prêtre et transformées en « sacramental », un objet qui nous rapproche de la célébration des sept sacrements.

    Diocèse de Lille

     * La Semaine sainte

    La procession des Rameaux

    La procession des Rameaux fait revivre symboliquement le chemin de Jésus depuis Béthanie jusqu’à Jérusalem. Il y a, dans ce parcours, comme un condensé de foi qui unit dans un même mouvement la certitude de la victoire et la désolation absolue de la passion. La liturgie associe cette procession joyeuse à la lecture de la Passion.

    Les foules ont acclamé Jésus comme un triomphateur avec des palmes et des chants. La tradition orientale faisait acclamer les héros avec des rameaux verts qui symbolisaient l’immortalité. Avec la procession chrétienne des Rameaux, le symbole acquiert une plénitude de sens. Il dit la victoire du Christ sur la mort, définitive et sans appel, accomplie par amour.

    Au cours des siècles, dans la tradition de l’Église, suivant divers usages, les palmes se sont transformées en différents bois ou buis. Ramener un rameau béni le jour de la procession marque la foi en la résurrection du Christ qui a traversé la Passion. Certaines personnes ne viennent même que pour cela ! Les humains ont besoin de gestes, de support pour vivre un contact concret avec Dieu. Ce geste s’harmonise avec la vie liturgique, en découle, la prolonge. Il aide à marquer chez soi, dans son quotidien, cette foi en la résurrection, autrement qu’en pensées. Le peuple s’introduit dans la liturgie.

    Christine Gilbert, La Croix, le 16 avril 2011

    Souvent, les fidèles utilisent leurs rameaux pour décorer la maison. On peut ainsi les placer derrière une peinture religieuse ou un crucifix.

     * La Semaine sainte

    L’essentiel pour les croyants est d’essayer de se rapprocher des vérités fondamentales de la foi révélées dans l’Écriture et la tradition, de vivre une sentimentalité qui centre sur Dieu, non pas sur soi, et d’approfondir une vie intérieure.

    L’intérêt de les utiliser comme pièces décoratives dans votre maison, c’est qu’ils évoqueront toute l’année le dimanche des Rameaux et vous rappelleront le récit de la Passion qui a été lu à la messe. C’est un moyen idéal de rester connecté à la Semaine sainte et d’honorer le Christ, Messie venu nous sauver du péché et de la mort.

    Extrait du site « Aleteia »

     * La Semaine sainte

    La Semaine sainte – appelée aussi la Semaine de la Passion – s'ouvre donc par le Dimanche des Rameaux, considéré comme l'une des douze grandes fêtes de l'année liturgique. C'est un dimanche festif, car il célèbre l'entrée du Christ à Jérusalem, où il est accueilli triomphalement par le peuple tenant des palmes. Les fidèles apportent ce jour des rameaux et le prêtre les bénit. Cependant, la venue du Christ à Jérusalem marque le début de la Passion du Christ, vers laquelle il s'avance volontairement. Ce dimanche ouvre donc la Semaine sainte. Dans l'Église catholique, on y lit le récit de la Passion du Christ.

     * La Semaine sainte

    Qu’est-ce que le « Triduum pascal » ?

    Mot latin signifiant « un espace de trois jours », le Triduum pascal, qui va de la messe du soir le Jeudi Saint au dimanche de Pâques inclus, est le centre de gravité de l’année liturgique.

    De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal.

    Lors de la dernière Cène, Jésus a offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres. La célébration du Jeudi Saint fait mémoire du Lavement des pieds, qui a la même signification que l’Eucharistie : Jésus est venu pour se faire serviteur et offrir sa vie.

     * La Semaine sainte

    Le Jeudi saint

    Le Jeudi saint au plus tard doit avoir lieu, dans l'Église catholique la bénédiction des saintes huiles et la confection du saint chrême dans la cathédrale par l'évêque. C'est la messe chrismale. Celle-ci peut aussi avoir lieu le mardi ou le mercredi dans certains diocèses.

    Le lavement des pieds est célébré dans l'après-midi du Jeudi saint ou avec la messe du soir. Le soir a lieu une seconde messe, la messe de la Cène. C'est la dernière messe avant celle de la nuit de Pâques.

    Lien vers le parchemin suivant (de notre Frère Ecuyer Freddy D.) : Le Jeudi Saint

     * La Semaine sainte

    Le Vendredi saint

    Le Vendredi saint, l'Église est en deuil, il n'y a pas de messe. Traditionnellement dans l'après-midi il y a dans chaque paroisse un chemin de croix, souvent à 15 h, puis le soir une célébration liturgique, la célébration de la Passion et de la Croix, qui suit le même déroulement qu'une messe : trois lectures, la troisième étant la Passion selon saint Jean ; une prière universelle solennelle ; la vénération de la Croix ; la communion avec les hosties consacrées la veille à la messe du soir ; c’est pourquoi on appelle traditionnellement l’office solennel du Vendredi saint « la messe des présanctifiés ».

    Dans la liturgie du Vendredi saint, nous méditons le mystère de la mort du Christ et nous adorons la Croix, sur laquelle l’œuvre du salut est accomplie.

    Suite à ce combat victorieux, l’Église contemple le Christ au tombeau, dans le « repos » du Samedi Saint. Elle est comme Marie, parfaite croyante qui conserva la foi et qui espéra contre toute espérance en la résurrection de Jésus.

    Après la longue veille dans l’obscurité de la Vigile pascale, l’Alléluia de la résurrection retentit de nouveau. Le feu de l’amour de Dieu illumine la nuit : le Christ a vaincu la mort, et nous avec lui.

    Eglise catholique en France

    Lien vers le parchemin suivant (de Messire Axel) : Le Vendredi saint

    Le Samedi saint

    Le Samedi saint il n'y a pas non plus de messe. Le soir, on procède à la veillée pascale (bénédiction du feu nouveau, de l'eau baptismale, annonce de la Résurrection), puis on célèbre la messe solennelle de la Vigile pascale.

    La Vigile pascale rassemble, par ses rites, tous les éléments du message de Pâques.

    D’après Wikipédia

     * La Semaine sainte

    Qu’est-ce que la Vigile pascale ?

    La célébration de la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques est « une veille en l’honneur du Seigneur » durant laquelle les catholiques célèbrent Pâques, passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort. C’est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge de Pâques sont allumés, puis la flamme est transmise aux fidèles.

    C’est aussi durant cette veillée – ou Vigile pascale – que sont célébrés les baptêmes d’adultes. Ils sont l’occasion pour les fidèles de renouveler les promesses de leur baptême. À l’issue de leur chemin de catéchuménat, vécu depuis plusieurs années, cette nuit pascale constitue un sommet pour leur initiation chrétienne.

    Au cœur de la vigile, les rites spécifiques aux sacrements d’initiation sont parlants : la plongée dans l’eau, symbole de mort et de vie, passage à la résurrection dans le Christ. On est baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

    Au sortir de l’eau, les nouveaux baptisés seront revêtus du vêtement blanc. Ils le porteront au cours de certaines célébrations du temps pascal. S’ils sont confirmés ce soir-là, il y aura le rite avec le saint chrême, la marque de l’Esprit-Saint. Avec toute l’assemblée, ils recevront le cierge allumé. Tels des porteurs de la lumière de foi dans leur vie, ils participent à la liturgie eucharistique et communient pour la première fois.

    Ce qui est beau à voir et non moins significatif, c’est la joie rayonnante de ces nouveaux baptisés. Cette émotion profonde et toute simple mais qui en dit long sur la transformation humaine et spirituelle qu’ils sont en train de vivre. Ils sont les mêmes hommes, les mêmes femmes qu’auparavant mais tout autre quand même puisque résolument disciples de Jésus de Nazareth.

    Église catholique en France

    Synthèse de recherches proposée par le Frère Commandeur A. B., Très Noble et Bienfaisant Chevalier du Christ

    Lien vers le parchemin suivant : La fête de Pâques

    Sitographie :

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/careme-et-paques/semaine-sainte-paques/

    https://lille.catholique.fr/quest-ce-que-la-semaine-sainte/?gclid=CjwKCAjwuYWSBhByEiwAKd_n_tBS0s2NYEwtUkz1DATPmSiTOjz4qz94WIC34bpSrMOymQBJZ1HNyBoCUVsQAvD_BwE

    https://fr.aleteia.org/2019/04/14/que-faire-de-vos-nouveaux-et-anciens-rameaux-benis/

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Semaine_sainte#:~:text=La%20Semaine%20sainte%20est%2C%20pour,soir%20du%20dimanche%20de%20P%C3%A2ques

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/careme-et-paques/semaine-sainte-paques/369564-triduum-pascal/

    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/careme-et-paques/semaine-sainte-paques/435060-quest-ce-que-la-vigile-pascale/


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