• Le Panthéon

    Situé en plein cœur historique de la ville, entre la piazza Navona et la fontaine de Trevi, le Panthéon, est l'un des monuments emblématiques de Rome. Cet ancien temple romain intact est incontournable !

    Accès : Situé au coeur de Rome, il est préférable d'y accéder à pied ou en bus, de nombreuses lignes de bus passent dans la Corso Vittorio Emmanuele II (40, 46, 62, 63, 64, 70 ...)

    Adresse : Piazza della Rotonda

    Horaires : ouvert tous les jours de 9h00 à 19h30, les dimanches de 9h00 à 18h00 et les jours feriés de 9h00 à 13h00. Fermé le 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

    Tarifs : entrée gratuite. Audioguide 5 €

     * 5 - Le Panthéon

    Le temple, tel que nous le connaissons actuellement, a été construit sous l'empereur Hadrien, entre 118 et 125, à la place d'un précédent temple, construit par Agrippa, détruit par le feu. Consacré à tous les dieux romains, le temple est donné par l'empereur Byzantin Phocas au Pape Boniface IV qui le reconverti en église en l'an 609. C'est cette transformation du Pantheon qui l'a sauvé de la destruction. La Panthéon est composé d'un imposant portique de 33 mètres de large et 15,5 mètres de profondeur, soutenu par 16 colonnes monolithiques de granit. Le fronton porte une dédicace à Agrippa "M. Agrippa L. F. cos. tertium fecit” (Marcus Agrippa, fils de Lucius, consul pour la troisième fois, le fit bâtir.

     

     * 5 - Le Panthéon

     

    Le reste du Panthéon est formé d'une partie ronde supportant la fameuse coupole de 43 mètres de diamètre (qui est égale à la hauteur du temple).

    En pénétrant à l’intérieur du Panthéon, vous franchissez deux portes en bronze, d'époque antique.

     

     * 5 - Le Panthéon

     

     

     * 5 - Le Panthéon

    L'intérieur est impressionnant, la gigantesque coupole à caissons est percée en son sommet d'un oculus, seule source de lumière de l'édifice. La coupole, d'une taille exceptionnelle, a servi de modèle à Michel Ange pour celle de Saint Pierre de Rome, mais sans arriver à en égaler le diamètre ! Plusieurs niches, encadrées de colonnes, sont placées tout autour du Panthéon, abritaient des statues de dieux à l'époque antique. Elles sont aujourd'hui transformées en chapelle et abritent pour certaines des tombeaux (les rois Victor Emmanuel II et Umberto I, Raphaël ...)

     * 5 - Le Panthéon

    A l'extérieur, la piazza della rotonda est ornée en son centre d'une belle fontaine surmontée d'un obélisque.

    Pour en savoir plus sur l'obélisque du Panthéon

    Source : http://www.rome-passion.com/pantheon.html


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  • La place Navone - Piazza Navona

    Située en plein cœur historique de la ville, à proximité du Panthéon, la place Navone est l'une des places les plus connues de Rome et la plus grande. La piazza Navona est un lieu de passage obligé !

    Accès : Situé au cœur de Rome, il est préférable d'y accéder à pied ou en bus, de nombreuses lignes de bus passent dans la Corso Vittorio Emmanuele II (40, 46, 62, 63, 64, 70 ...)

    Adresse : Piazza Navona

    Tarifs : gratuit

     

     * 4 - La place Navone - Piazza Navona

     

     

     * 4 - La place Navone - Piazza Navona

    Construite à l'emplacement de l'ancien stade Romain de Domitien (81-96 après J.C) elle reprend la forme de la piste.

    Longtemps laissée à l'abandon, avant de devenir un marché, c'est le Pape Innocent X qui commande la rénovation de la place vers 1650.

    Il commande au Bernin la Fontaine des Quatre Fleuves pour orner le centre de la place Navone. De même l'église Sant'Agnese in Agone est restructurée et son sens inversé pour que la façade (de Borromini) donne sur la piazza Navona.

    Le palais familial, qui bordait la place est par ailleurs lui aussi reconstruit.

     

    La fontaine monumentale, qui orne le centre de la place est l'oeuvre du Bernin.

    Elle est consacrée à quatre fleuves, représentés par des statues, qui représentent les quatre continents : le Danube pour l'Europe, le Nil pour l'Afrique, le Rio de la Plata pour l'Amérique et le Gange pour l'Asie.

    L'ensemble est surmonté par un obélisque, provenant du cirque de Maxence. Les hiéroglyphes racontent la prise du pouvoir de Domitien.

    Au sommet est gravée une colombe tenant un rameau d'olivier, élément faisant partie des armoiries d'Innocent X. 

    Pour en savoir plus sur l'obélisque de la place Navone

     

     * 4 - La place Navone - Piazza Navona

    Deux autres fontaines sont placées aux extrémités de la place, la fontaine du Maure et de Neptune.

     

     * 4 - La place Navone - Piazza Navona

     

    Cette place, très animée, est entourée de terrasses où il fait bon de s'installer pour y manger ou y boire un café. Néanmoins, au vu des prix prohibitifs, il est parfois préférable de s'éloigner de quelques rues ...

    Vous pouvez aussi vous laisser tenter par la spécialité du glacier Tre Scalini, le tartufo, une glace au chocolat au cœur de cerise, entourée de morceaux de chocolat noir et le tout recouvert de chantilly !

     

     * 4 - La place Navone - Piazza Navona

     Source : http://www.rome-passion.com/place-navone.html

     


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  • La Basilique Saint Jean de Latran

    La basilique Saint Jean de Latran est située au Sud-Est de Rome, à proximité des remparts. Saint Jean de Latran est la cathédrale de Rome, le Pape en est l'évêque. Il s'agit de la plus ancienne église, elle est de ce fait la "mère et tête de toutes les églises". Elle est l'une des 4 basiliques majeures.

     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

    Saint Jean de Latran a été fondée au 4ème siècle par l'empereur Constantin, sur les terres de la famille des Laterani. Sa taille, 100 mètres de long et 65 de large, en faisait un monument exceptionnel, aujourd'hui encore, seule la basilique Saint-Pierre de Rome la dépasse en taille. De l'église antique il ne reste rien, les invasions et les incendies ayant détruits à plusieurs reprises Saint Jean de Latran. L'édifice actuel date principalement du 17ème siècle, le Pape Innocent X ayant commandé à Borromini la rénovation de l'intérieur. La façade principale a été ajoutée dans les années 1730 par Galilei.

    Saint Jean du Latran est d'une grande importance historique. Elle a été le siège de la papauté jusqu'au début du 14ème siècle, 5 conclaves s'y sont déroulés et les fameux accords du Latran y furent signés. Ces accords établis entre Mussolini et le Pape ont permis de fixer le rôle du Saint Siège sur Rome.

    La façade principale, de style baroque, est faite de travertin (pierre blanche calcaire). Elle est ornée de pilastres et de colonnes qui la divisent en 5 espaces. Les portes sont surmontée d'une loggia, elle-même surmontée d'une balustrade portant 15 monumentales statues de 7 mètres de haut, qui représentent des docteurs de l'église, Saint Jean, Saint Jean-Baptiste et le Christ au centre.

    A noter la porte centrale en bronze qui provient de l'antiquité, puisqu'elle provient du Sénat romain. La porte latérale droite, est la porte Sainte qui n'est ouverte que les années Saintes.

     

     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

      * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

     

    La seconde façade, qui donne sur la place Saint Jean de Latran et son obélisque, a un aspect très différent de la façade principale.

    De style renaissance elle a été construite dans les années 1580 par Carlo Fontana sur ordre du Pape Sixte Quint.

    Cette façade est décorée de pilastres. La loggia du premier étage sert à la bénédiction papale (le jour de l'ascension). Elle est surmontée de deux campaniles du 13ème siècle.

     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

    L'intérieur de la basilique Saint Jean de Latran que nous voyons aujourd'hui est baroque et date de la restauration de 1650, réalisée par Borromini. Celui-ci réalisa un travail de modernisation pour transformer l'intérieur médiéval en baroque.

     

     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

     

     

     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

    Ainsi, le nombre d’arcades de la nef passa de 14 à 5, les espaces comblés étant remplacés par de larges niches abritant les statues monumentales des 12 apôtres.

    Le superbe sol, de style cosmatesque a été conservé et date du 15ème siècle. De même, le plafond en bois sculpté et doré du 16ème siècle a été conservé.

     

    A la croisée du transept vous trouverez l’autel papal et son baldaquin du 14ème siècle.
    Cet autel gothique est réservé au Pape, évêque de Rome à Saint Jean de Latran. Le baldaquin est supporté par des colonnes et contient deux bustes reliquaires avec les crânes de Saint Paul et de Saint Pierre.

     

     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

    Le transept de Saint Jean de Latran a gardé une grande partie de sa décoration du 16ème siècle avec des fresques présentant entre autre la fondation de la basilique.

     

     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

    L'abside est décorée d'une très belle mosaïque du 4ème siècle mais largement refaite au 13ème siècle. La mosaïque est chargée de symboles : le visage du Christ est placé au-dessus d'une croix sur laquelle coulent les eaux du baptême. Ce flot se divise en 4 fleuves symbolisant les évangiles irriguant la Terre. Marie et Saint Jean sont de part et d'autre de la croix.
    Dans l'abside vous pourrez aussi admirer le trône pontifical.

     

     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

    De la nef, moyennant une obole, vous pourrez accéder au magnifique cloître de Saint Jean de Latran.
    Le cloître gothique date du 13ème siècle et a conservé ses belles colonnes droites ou torsadées avec des incrustations de style cosmatesque. De même du côté jardin, une jolie mosaïque cosmatesque fait le tour du cloître.

     

     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

    Le baptistère est accessible en ressortant de Saint Jean de Latran par la façade latérale. Le baptistère, octogonal date du 4ème siècle, de l'époque de l'empereur Constantin. Pendant plusieurs siècles il a été le seul baptistère de Rome.

      * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

     

    A l'intérieur, 8 colonnes de porphyre rouge soutiennent un entablement de 8 colonnes de marbre blanc.

    Dans le dôme est représentée la bataille du Pont Milvius qui opposa Maxence à Constantin. Constantin mit sa victoire sur le compte du dieu des chrétiens ce qui le poussa à la conversion et à favoriser le culte chrétien.

     

     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

    L'escalier Saint - Scala Santa

     

     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

    De l'autre côté de la rue, près du palais du Latran, vous trouverez le bâtiment contenant l'Escalier Saint (Scala Santa).

    L'Escalier Saint a été ramené de Jérusalem par Sainte Hélène, la mère de Constantin. Cet escalier aurait été celui du palais de Ponce Pilate, que le Christ aurait gravi avant sa mort.

    Il est de tradition de le gravir à genoux.

    L'Escalier Saint mène à l'ancienne chapelle des Papes (Sancta Sanctorum) qui contient de très précieuses reliques dont une icône du Christ dite achiropite (non faite par la main de l'homme, faite par un ange).


     * 3 - La Basilique Saint Jean de Latran

    Source : http://www.rome-passion.com/saint-jean-latran.html


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  • Le Palais des papes de Castel Gandolfo

    * 2 - Le Palais des papes de Castel Gandolfo

    Le palais pontifical de Castel Gandolfo (en italien : Palazzo Pontificio ou Palazzo Apostolico) est une résidence papale qui se situe dans le palais de villégiature d'été du 13ème siècle sur un domaine de 55 hectares, à Castel Gandolfo, au Mont Albain, à 20 km au sud-est de Rome en Italie. Propriété du Vatican, bénéficiant d'une extraterritorialité, en vertu des accords du Latran, il est surnommé « Vatican II » par le pape Jean-Paul II (1920-2005).

    Historique

    Vers 1200, la famille Gandolfi fait construire un château fort baptisé Castel Gandolfo sur les ruines du vaste domaine historique de la cité antique d'Albe la Longue du 12ème siècle av. J.-C., et de la villa romaine Albanum Domitiani du 1er siècle, résidence d'été construite par l'empereur romain Domitien (51-96). Le domaine, qui s'étend sur 14 km2 sur le Mont Albain entre la Via Appia et le lac d'Albano, passe quelques décennies plus tard aux mains des Savelli qui le gardent pendant trois siècles.

    * 2 - Le Palais des papes de Castel Gandolfo

    Entrée du palais pontifical sur la Piazza della Liberta

    * 2 - Le Palais des papes de Castel Gandolfo

    Vue sur la Piazza della Liberta depuis l'entrée du palais

    En 1596, par la bulle de la Congrégation des Barons, le palais Gandolfo-Savelli et le vaste domaine sont acquis par la Chambre apostolique du Saint-Siège sous le pape Clément VIII, au motif que le famille Savelli refusait d'honorer une dette de 150 000 écus contractée à la fin des années 1490 auprès de cette Chambre. Par le décret consistorial du 26 mai 1604, ils sont incorporés au patrimoine inaliénable du Saint-Siège et sont choisis comme lieu de villégiature d'été par de nombreux papes à partir de 1626 sous le pontificat d'Urbain VIII, pour échapper à la canicule romaine avec son climat estival local sec et frais. C'est en effet ce dernier, prince Barberini, qui confie à l'architecte Carlo Maderno, assisté de Bartolomeo Breccioli et Domenico Castelli, une importante vague de travaux de restauration et d'aménagement de la forteresse (sur les ruines de la villa de Domitien) avec vue sur le lac, Rome et la mer ainsi que la construction d'une villa proche de la forteresse (appelée villa Barberini) de 1623 à 1644.

    Le pape Benoît XIV fait construire en guise de salon d'apparat un salon chinois.

    * 2 - Le Palais des papes de Castel Gandolfo

    Le pape Jean-Paul II et le président George W. Bush et son épouse Laura Bush à Castel Gandolfo, le 23 juillet 2001

    * 2 - Le Palais des papes de Castel Gandolfo

    Le pape Benoît XVI à Castel Gandolfo, en 2009

     

    En 1870, à la suite de la prise de Rome par les troupes du roi Victor-Emmanuel II d'Italie (annexion de Rome au Royaume d'Italie (1861-1946) et la fin des États pontificaux et du pouvoir temporel) et de la controverse de la question romaine, le palais est fermé durant 60 ans, en même temps que toutes les résidences papales hors du Vatican. En 1929, lors de la création de l'État du Vatican à la suite des accords du Latran, signés le 11 février entre le président Benito Mussolini et le pape Pie XI, le palais redevient résidence d'été pontificale, bénéficiant d'un statut d'extraterritorialité. La même année est créée une ferme biologique dans les jardins.

    Améliorés à plusieurs reprises entre 1930 et 1934 par le pape Pie XI qui y fait installer l'électricité (d'où son nom gravé au-dessus de nombreuses portes : Pius XI, P.M), le palais et le domaine pontifical, associés aux domaines voisins des Villa Cybo, Villa Barberini et jardin du Maure, s’étendent sur une surface supérieure aux 44 hectares du Vatican, avec 55 hectares (2 km de long sur 150 à 800 m de large), allant du centre de Castel Gandolfo jusqu'aux abords d'Albano Laziale au sud.

    En 1934, le télescope du Vatican de l'Observatoire du Vatican, confié depuis l’origine à la Compagnie de Jésus, est transféré sur le toit du palais, la colline du Vatican n’offrant plus l’obscurité nocturne nécessaire aux observations de la voûte céleste.

    À partir de 1943, la résidence pontificale accueille plus de 3 000 réfugiés juifs à la suite des rafles qui ont lieu en Italie.

    25 hectares du domaine sont destinés à l´exploitation agricole et à l'approvisionnement du Vatican en primeurs et en lait issus de l'agriculture biologique.

    Les papes Pie XII (1876-1958) et Paul VI (1897-1978) sont décédés dans ce palais. Jean XXIII initie la tradition de réciter l'angélus dominical depuis le petit balcon du premier étage, avec les fidèles venus se masser dans la cour. Jean-Paul II fait installer une piscine et un toit coulissant dans la cour du palais apostolique pour se protéger du soleil. Benoît XVI, qui déclare « Castel Gandolfo est ma seconde maison », y passe quelques mois après sa renonciation effective du 28 février 2013, avant de se retirer au Monastère Mater Ecclesiae du Vatican.

    En 2014, le pape François ouvre au public les jardins de Castel Gandolfo (jardin Barberini, jardins du Belvédère, ruines du palais impérial de l'empereur Domitien), des visites guidées ayant lieu depuis le premier mars. Il juge en effet que la villa Barberini, entretenue par une cinquantaine d'employés aux vêtements noirs à liseré rouge, est une résidence d’été trop imposante pour y prendre ses quartiers d’été.

    Architecture

    Une enceinte haute de trois à sept mètres de haut contourne le parc couvert de passages fermés, arcades, et galeries souterraines.

    Les jardins à l'italienne respectent la disposition antique des trois terrasses. Le palais se trouve dans la ville de Castel Gandolfo.

    Les plans actuels ont été réalisés par Pierre de Cortone.

    La salle d'audience moderne peut accueillir 800 personnes.

    L'organisation et la décoration du Castel Gandolfo recopie celles des appartements du Vatican : meubles dorés surmontés de crucifix, tentures de damas rouge, sièges aux armes pontificales.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_des_papes_de_Castel_Gandolfo


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  •  L'abbaye de San Nilo

     * 1 - L'abbaye de San Nilo

    Habitée depuis des temps reculés, Grottaferrata est remarquable surtout pour la splendide abbaye fondée vers 1004 par les moines basiliens calabrais Nilo et Bartolomeo sur les ruines d'une antique villa romaine ayant probablement appartenu au grand orateur Marco Tullio Cicerone.

    Le complexe, situé dans un château grandiose, est l'unique édifice rescapé des nombreux monastères grecs construits en Italie et en Europe entre le sixième et le treizième siècle. Le rite catholique grec n'est différent du rite latin que par ses aspects extérieurs, et a été diffusé en Italie méridionale vers le seizième siècle quand, à la suite de l'invasion des Balkans par les Turcs, de nombreux albanais de la communauté monastique se sont déplacés vers l'Italie.

    Le complexe est entouré d'un fossé et d'un pont destinés à sa défense, entourant une première cour composée d'un bourg et d'un jardin, œuvre du Sangallo. On peut admirer dans la seconde cour la Basilique de Sainte Marie de Grottaferrata.

    L'église à trois nefs abrite de précieuses mosaïques du 13ème  siècle et l'icône de la Madone Theotokos. Dans la chapelle de San Nilo on peut admirer les fresques de Domenichino, représentant les scènes de la vie de San Nilo et sa discipline comptant parmi les chefs d'œuvre du 17ème siècle italien. La basilique est flanquée d'un campanile d'origine restauré en 1930.

    Le scriptorium

    L'abbaye de San Nilo est célèbre pour la présence du laboratoire scientifique de restauration et de conservation des livres anciens et l'école de miniature et de paléographie. Le laboratoire est dédié au travail délicat de « traitement » et de conservation du patrimoine livresque. Cette activité fait du monastère un centre culturel important.

     

    Source : http://www.visitlazio.com/fr/dettaglio/-/turismo/623553/abbazia-di-san-nilo


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  • Notre voyage dans la cité éternelle

    Rome - Mai 2017

    Deuxième partie : du mercredi 16 au dimanche 20 mai

    Programme du mercredi 

    Nous nous sommes levés à 5 h du matin pour partir à 6 h 30 afin de nous rendre à l’audience du Pape François. Après 3 h de route nous sommes arrivés au contrôle de la place Saint-Pierre. Ayant tous un laisser-passer, nous avons pu rejoindre sans encombre les places assises (+/- 10 000 personnes). Après quelques instants de patience, le Pape a fait son entrée sur la place, debout dans sa « papa mobile ». Ce fut un moment très intense et émouvant à la vue du Pape. Après avoir pris place sur le parvis de la Basilique, il bénit les fidèles présents. Des représentants des différents pays, dans leur langue respective, ont fait la lecture du jour : Évangile de Saint Jean 15, 1-8. Le Pape François, dans sa catéchèse, est revenu sur la figure de sainte Marie Madeleine, la présentant comme « l’Apôtre de l’espérance ».  

    Voici le lien pour écouter et voir l’homélie du Saint Père : 

    Lien vers l'homélie du Pape

     * Notre voyage dans la cité éternelle (2) * Notre voyage dans la cité éternelle (2) 

    Au déjeuner nous avons reçu la visite de notre Frère Italien, Grand Officier de notre Ordre en Italie, représentant le Grand Prieur d’Italie retenu par ses obligation professionnelles. Pendant le repas nous avons eu l’occasion de parler et de convenir de la suite de notre rencontre. Il avait été convenu de se revoir le vendredi et qu’il vienne loger avec nous à l’hôtel où nous tiendrions un chapitre blanc.

    L’après-midi nous nous sommes rendus au Musée du Vatican (8) où la visite fut assez superficielle du fait d’un nombre important de touristes, ce qui ne nous a pas permis de nous concentrer sur le sujet. Nous sommes bien sûr passés voir la Chapelle Sixtine au lieu du Vatican, lieu célèbre par sa beauté artistique et historique où est accueilli le conclave pour la désignation de tout nouveau Pape. Et retour à l’hôtel.

    * Notre voyage dans la cité éternelle (2) * Notre voyage dans la cité éternelle (2)

    Programme du jeudi

    Toujours très tôt, nous sommes partis pour Monte Cassino (9), où nous sommes allés découvrir l’Abbaye du même nom pour une visite guidée. Fondée par Benoît de Nursie (10) en 529, elle est le berceau de l’ordre des Bénédictins. Elle sert de retraite à des souverains et à des pontifes tels que le prince franc Carloman, frère de Pépin le Bref, le roi lombard Ratchis (avec sa famille), et saint Grégoire. Renfermant d’immenses richesses, dont une précieuse bibliothèque (Didier du Mont-Cassin, abbé de 1058 à 1087, a fait venir de Byzance des livres enluminés byzantins), cette dernière est en partie placée sous la protection de Rome, avec une galerie de précieux tableaux.

    L'abbaye, plusieurs fois menacée lors des invasions et des guerres, fut pillée, saccagée et brûlée en 589 par les Lombards du duc païen Zotton de Bénévent. La plupart des moines qui ont pu échapper au massacre se sont réfugiés à Rome où le pape Pélage II leur a permis de bâtir un monastère près de Saint-Jean de Latran. Quelques moines sont sans doute restés près des ruines de l'abbaye, mais l'administration de l'ordre est restée à Rome pendant 130 ans. Le martyrologe romain, à la date du 2 mars, mentionne 80 martyrs mis à mort par les Lombards pour avoir refusé d'adorer une tête de chèvre et manger des chairs consacrées aux dieux germaniques.

    Après une période de troubles en Italie (liés surtout à l'hégémonie lombarde sur la péninsule), le pape Grégoire II a envoyé, en 717, le moine Petronax afin qu'il organise la reconstruction de l'abbaye (le nouvel abbé sera alors considéré comme étant le « second fondateur du Mont-Cassin »), qui est de nouveau en partie détruite par les pirates sarrasins en 883. À la demande du pape Agapet II, l'abbé Aligern entreprendra sa reconstruction à partir des années 950.

    En 1349, elle subit le violent séisme qui secoue toute l'Italie et détruit ou endommage gravement tant de monuments antiques ou médiévaux. Le monastère est pratiquement détruit.

    Les fresques réalisées par le peintre baroque Luca Giordano furent terminées à la fin des années 1670.

    Plus récemment, le 15 février 1944, la position stratégique de l'abbaye sur une colline dominant la route allant de Rome à Naples, lui valut d'être le théâtre d'une bataille meurtrière durant laquelle elle fut une dernière fois détruite par les bombardements alliés.

    Après la Seconde Guerre mondiale, elle fut reconstruite à l'identique de 1948 à 1956, sous la direction de l'ingénieur et architecte Giuseppe Breccia Fratadocchi (1898-1955), suivant le programme de l'abbé reconstructeur Ildefonso Rea : Dove era, come era de (« là, où il était et tel qu'il était »).

    Le 24 octobre 1964, l'église abbatiale reconstruite fut consacrée par le pape Paul VI.

    Dans les années 1980, la basilique fut décorée de fresques de Pietro Annigoni (le maître et ses élèves).

    Le 23 octobre 2014 le pape François changea la structure de l'abbaye territoriale en application du motu proprio Catholica Ecclesia du pape Paul VI. Il transféra ainsi les 53 paroisses relevant jusque-là du territoire de l'abbaye ainsi que le clergé et les séminaristes en relevant, vers le diocèse de Sora-Aquino-Pontecorvo, renommé pour l'occasion en diocèse de Sora-Cassino-Aquino-Pontecorvo (Italie). L'abbaye est donc actuellement constituée de l'Église Abbatiale et de son monastère.

    * Notre voyage dans la cité éternelle (2)

    Benoît de Nursie (10) (né vers 480 ou 490 à Nursie, (en italien Norcia) en Ombrie, mort en 543 ou 547 dans le monastère du Mont-Cassin ; en latin Benedictus de Nursia), saint Benoît (en latin Sanctus Benedictus de Nursia) pour les catholiques et les orthodoxes, est le fondateur de l'ordre des Bénédictins et a largement inspiré le monachisme occidental ultérieur.

    Il est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident, grâce à sa Règle qui a eu un impact majeur sur le monachisme occidental et même sur la civilisation européenne médiévale. Il est souvent représenté avec l'habit bénédictin (coule noire), une crosse d'abbé, ainsi qu'un livre.

    Saint Benoît est fêté le 11 juillet, date de la célébration de la translation de ses reliques à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire. Retour à l’hôtel !

    Programme du vendredi

    Retour au centre de Rome pour une visite de la Basilique Saint-Pierre (11). Elle est construite à l'emplacement du tombeau de saint Pierre, apôtre du Christ, à proximité de l'ancien cirque de Néron dans lequel saint Pierre fut supplicié ainsi que de nombreux chrétiens.

    L'obélisque ornant la place Saint-Pierre provient d'ailleurs de ce cirque.

    Un petit édifice semble avoir existé dès le 2ème siècle, en l'honneur de saint Pierre.

    Mais c'est l'Empereur Constantin qui fit construire à cet emplacement une grande basilique à cinq nefs à partir de l'an 319.

    Cette basilique était déjà richement décorée et a été restaurée et agrandie à plusieurs reprises.

    Au 14ème siècle, les Papes, pour des raisons politiques, s'installèrent à Avignon avec toute leur cour. A leur retour, un siècle plus tard, la papauté quitte le palais du Latran (en ruine) et s'installe au Vatican. Mais la Basilique de l'époque constantinienne tombe elle aussi en ruine. Une restauration fut envisagée et même commencée, mais finalement, une reconstruction complète fut préférée.

    La construction dura plus d'un siècle et les plus grands architectes et artistes de la renaissance s’y succédèrent tels que Raphaël, Perruzzi, Michel-Ange qui réalisa la grande coupole, Vignole, Giacomo della Porta, Carlo Maderno qui modifia le plan pour en faire une croix latine (la nef plus longue que le transept) et finalement le Bernin (qui était en charge de la construction de deux clochers, mais le premier s'effondra suite à une erreur de calcul… La basilique Saint Pierre n'a donc pas de clocher. Le Bernin réalisa aussi la place Saint-Pierre et sa colonnade. Le Pape Urbain VIII consacra la nouvelle basilique en 1626, soit 1300 ans après la première… Néanmoins, les travaux continuèrent jusqu'au 18ème siècle.

    * Notre voyage dans la cité éternelle (2)  * Notre voyage dans la cité éternelle (2)

    Nous avons quitté la Basilique Saint-Pierre et la place pour une visite à caractère historique. Nous avons commencé par découvrir, derrière la maison communale,  le Forum : il est situé entre le Capitole et le Colisée. Le Forum romain (12) est un vaste espace regroupant de nombreuses ruines de l’époque romaine. Après avoir asséché le lieu, cette zone inhospitalière devint le lieu central de l’époque. Il est le centre religieux, politique et judiciaire de la ville de Rome. On y trouve également les ruines du sénat, la tribune aux arranges, le temple de Saturne, de Castor et Pollux.

    * Notre voyage dans la cité éternelle (2)

    Notre autocar, ayant eu un petit accrochage, a dû entre-temps retourner au garage pour subir une petite réparation.

    Nous avons donc poursuivi la visite à pied pour nous rendre ensuite au restaurant. Nous sommes passés devant le monument Victor Emmanuel (13) (dit vulgairement « la machine à écrire » vu sa forme). Il fut construit entre 1885 et 1927 en l’honneur de l’unification de l’Italie.

    Au restaurant nous avons accueilli notre Frère Italien qui poursuivit la visite en compagnie de notre groupe et nous servit en autre de guide. Il nous a fait découvrir l’endroit où le pape Alexandre VI (Borgia) venait rencontrer ses conquêtes féminines.

    Nous avons terminé la visite historique par le Colisée (14) : monument emblématique de la ville. Amphithéâtre le plus grand de Rome, il mesure 187 m de long 155 m de large et 50 m de hauteur ; il peut accueillir 55 000 personnes. Si au départ il avait un caractère religieux destiné à entretenir de bons rapports entre les dieux et la ville, à partir de 80, il devint le centre de jeux cruels entre animaux et gladiateurs.

    * Notre voyage dans la cité éternelle (2)

    Avant notre retour à l’hôtel, nous sommes passés par la Basilique de Saint-Paul hors des murs (15).

    La Basilique Saint-Paul est l'une des quatre basiliques majeures de Rome et un haut lieu de pèlerinage. Elle fait partie des églises dites « hors les murs », c'est-à-dire situées à l'extérieur des remparts de Rome.

    La Basilique Saint-Paul a été construite à l'emplacement de la tombe du saint, décapité à l'époque de Néron. Un petit édifice était déjà présent lorsque l'empereur Theodosius, à la fin du 4ème siècle, ordonna la construction d'une vaste basilique à 5 nefs. Elle a été la plus grande église du monde jusqu'à la construction de la Basilique Saint-Pierre. Embellie et enrichie au fil des siècles, elle fut presque totalement détruite en 1823 par un terrible incendie. Elle fut reconstruite selon le plan d'origine mais l'essentiel de la décoration est de style néoclassique avec quelques éléments de l'ancienne basilique qui ont pu être réutilisés.

     * Notre voyage dans la cité éternelle (2)

    Après le dîner en compagnie de notre Frère italien, Grand Officier de l’Ordre, et nos 3 accompagnants nous sommes entrés en chapitre blanc. C’est notre Frère Commandeur qui s’est chargé de l’accueil accompagné du Frère Prieur de Wallonie. Après les présentations des Frères belges et de leurs accompagnants, une méditation a été proposée par le Frère Chapelain à la suite de quoi le Frère Commandeur a proposé au Frère italien de prendre la parole avec comme sujet ce que doit être le Templier aujourd'hui. Notre Frère italien nous a parlé du rôle d'un chevalier qui doit souvent faire preuve d'héroïsme, non seulement pour lui mais aussi pour son prochain. Il doit sans cesse s'améliorer. Ensuite, à tour de rôle, chaque personne présente au chapitre a reçu de notre Frère italien, une petite icône comme souvenir de notre rencontre. (Résumé du chapitre blanc par notre Frère Philippe).

    A la fin du Chapitre, les Sœurs et Frères de la Commanderie Saint Georges de Notre-Dame de Leffe ont remis au Frère Italien, un petit présent qui représente saint Georges, à la suite de quoi une prière à Notre-Dame a été récitée par le Frère Chapelain. Le chapitre s’est terminé par des photos de famille. Notre Frère italien, Grand Officier de l'Ordre, sera présent en septembre en Belgique.

    Il est également partant pour nous accueillir lors d’un prochain voyage à Rome.

     * Notre voyage dans la cité éternelle (2) * Notre voyage dans la cité éternelle (2)

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    La soirée s’est terminée par le verre de l’amitié au bar de l’hôtel.

    Programme du samedi

    Le matin nous sommes partis pour Tivoli et la Villa d’Este, sans oublier de déposer notre Frère italien près d’un arrêt de bus !

    La Villa d'Este, située dans la ville de Tivoli, près de Rome, est un chef-d'œuvre de l'architecture italienne et de l'aménagement de jardins. Par sa conception novatrice et l'ingéniosité des ouvrages architecturaux de son jardin (fontaines, bassins, etc.), c'est un exemple incomparable de jardin italien du 16ème siècle. La Villa d'Este, un des premiers « giardini delle meraviglie » (jardin des merveilles), servit très tôt de modèle pour le développement de jardins en Europe et fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2002.

    La villa d'Este fut commandée par le cardinal Hippolyte d'Este, nommé gouverneur de Tivoli par le pape Jules II.
    Du 9 septembre 1550 à sa mort en 1572, il fit construire, à la place de l'ancien couvent de Sainte-Marie Majeure, une résidence entourée de fabuleux jardins en terrasses, dans le plus pur style maniériste. Le peintre des ambitieuses décorations intérieures est Livio Agresti de Forlì.

    Le cardinal s'inspira de la villa d'Hadrien toute proche, un palais de l'empereur Hadrien, pillant une grande quantité du marbre qui s'y trouvait pour les besoins de la construction de la villa d'Este. Il reprit les techniques d'approvisionnement en eau des anciens Romains pour alimenter les multiples fontaines des jardins. Par la combinaison d'éléments architecturaux et de jeux d'eau, les jardins de la villa d'Este ont exercé une très grande influence sur les créations paysagères en Europe.

    L'architecte Pirro Ligorio conçut les jardins de la Villa, secondé par Thommaso Chiruchi de Bologne, un des plus éminents ingénieurs hydrauliciens du 16ème siècle (il avait travaillé sur les fontaines de la Villa Lante). À la villa d'Este, il fut assisté, pour la conception technique des fontaines, par un Français, Claude Venard, qui était un constructeur expérimenté d'orgues hydrauliques. La poésie, la peinture et la musique ont célébré la villa d'Este. Liszt, qui y fut l'invité du cardinal Gustav Hohenlohe, la prit pour thème de ses pièces pour piano Les Jeux d'eaux à la Villa d'Este ou Les Cyprès à la Villa d'Este.

    Durant la Première Guerre mondiale, l'Italie, qui combat contre l'Empire austro-hongrois, réquisitionne, par l'intermédiaire de la municipalité le 7 janvier 1916, la villa qui appartient suite aux successions de la maison d'Este vers la famille Hohenlohe-Schillingsfürst à la couronne d'Autriche et la transforme en lieu de garnison pour ses troupes. La villa sera dès lors propriété nationale.

    Les soubassements de la villa d'Este accueillent le musée didactique du livre ancien, consacré à l'étude et à la conservation des livres anciens.

    * Notre voyage dans la cité éternelle (2)

    Nous avons quitté Tivoli pour prendre notre déjeuner à la taverne del Barone à Fumone où un repas typique de la région nous a été servi : charcuterie, fromage, pâte, côtes de porc et agneau et de la salade, pour se terminer par un verre de liqueur. Tout ceci au son d’accordéon. Retour à l’hôtel.

    Programme du dimanche

    Valise, petit déjeuner, transfert à l’aéroport et retour en Belgique, avec une grosse frayeur au décollage !

    Frère Jean Paul, avec la collaboration du Frère Philippe H.

    Sitographie

    http://www.visitlazio.com/fr/dettaglio/-/turismo/623553/abbazia-di-san-nilo

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_territoriale_du_Mont-Cassin

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Villa_d%27Este

    http://www.rome-passion.com/basilique-saint-pierre.html

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_des_papes_de_Castel_Gandolfo

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_de_Nursie

    http://www.rome-roma.net/fontaine-de-trevi.html

    http://www.rome-passion.com/basilique-saint-paul.html

    http://www.rome-passion.com/colisee.html

    http://www.rome-passion.com/forum-romain.html

    http://www.rome-passion.com/pantheon.html

    http://www.rome-roma.net/monument-a-victor-emmanuel-II.html

    http://www.rome-passion.com/place-navone.html

    http://www.rome-passion.com/place-espagne.html

    http://www.rome-passion.com/saint-jean-latran.html

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Villa_d%27Este


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  • Notre voyage dans la cité éternelle

    Rome - Mai 2017

    Première partie : lundi 14 et mardi 15 mai

    Ce 14 mai, huit Sœurs et Frères de la Commanderie Majeure Notre-Dame de Brogne et de la Commanderie Saint-Georges de Notre-Dame de Leffe et trois accompagnants sont partis pour Rome. Ils ont intégré un groupe de 27 personnes qui se sont envolées pour une semaine à Rome. Voici le récit de leur beau voyage !

     * Notre voyage dans la cité éternelle

    Après un vol sans problème, nous sommes arrivés en autocar à l’hôtel « Le Méridien » à Palestrina (à 50 km de Rome) où nous avons pris possession de nos chambres respectives.  Notre groupe s’est ensuite retrouvé pour un bon apéritif qui a mis tout le monde de bonne humeur !

    Programme du lundi

    Le matin, après le petit déjeuner, nous sommes partis pour une journée d’excursion dans le Latium, région de Castelli Romani, avec la visite de la ville de Frascati. Ses origines anciennes  sont liées à l’époque romaine du  16ème siècle.

    Là nous avons découvert un monastère grec : Exarchie de Santa Maria di Grottaferrata, également appelé Abbaye de San Nilo (1). Cette abbaye a été fondée en 1004, par les moines Basiliens Calabrais Nilo et Bartolomeo, sur les ruines d’une antique villa romaine, ayant appartenu au grand orateur Ciceron.

    Eglise à trois nefs, elle abrite de précieuses mosaïques du 13ème siècle et l’icône de la Madonna Theodokos.

      * Notre voyage dans la cité éternelle       * Notre voyage dans la cité éternelle          * Notre voyage dans la cité éternelle

    Après notre déjeuner typique à Arricia qui est la perle de la Castelli Romani, nous sommes partis pour Castel Gandolfo (2), ancienne ville du Latium autrefois connue comme Alba Longa (mont Albain) à 20 km de Rome. Depuis 1596, le castel et le domaine ont été acquis par la Chambre Apostolique du Saint-Siège et sont devenus la résidence d’été des Papes. Lors des accords du Latran, le castel et son domaine sont devenus domaine du Vatican. Nous n’avons malheureusement pas pu les visiter car les visites ne sont autorisées que le matin, et notre guide ignorait ce détail ! D’où notre retour à l’hôtel !

         * Notre voyage dans la cité éternelle  * Notre voyage dans la cité éternelle  

    Programme du mardi

    Le matin, après le petit déjeuner, nous sommes partis pour une visite des beautés de Rome. Le voyage fut long à cause des nombreux bouchons de circulation. Nous sommes arrivés à la Basilique Saint Jean de Latran (3), lieu historique, ancien lieu de résidence des Papes. Une partie de l’administration du Vatican y est encore logée. C’est la cathédrale de Rome ; le Pape en est son évêque. Elle est la plus ancienne église de Rome et, de ce fait, elle est considérée comme étant « la mère de toutes les églises ». Elle est une des 4 « Basiliques Majeures ».

      * Notre voyage dans la cité éternelle   * Notre voyage dans la cité éternelle

    Après le déjeuner, nous avons commencé la visite à pied des différentes places célèbres. La première, la piazza Navona (4). Située en plein centre de Rome, cette place est une des places les plus connues de la cité. Construite à l’emplacement de l’ancien stade romain de Donatien (81-96 après J.C.), on peut voir en son centre la fontaine des 4 fleuves (le Danube, le Nil, le Rio de la Plata et  le Gange).

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    Nous avons ensuite quitté cette place pour nous rendre au Panthéon (5), monument emblématique. Au début il fut un temple  construit sous l’empereur Hadrien où étaient vénérés les différents dieux romains. C’est en 609 que l’empereur Byzantin Phocas donna le temple au Pape Boniface IV qui le convertit en église. Le Panthéon est de forme ronde, supportant une coupole à caisson et ouverte en son centre (seule source de lumière). On peut également y voir les tombeaux de Victor Emmanuel 4 et Umberto, rois d’Italie, et celle du peintre Raphaël.

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    Toujours à pied nous nous sommes dirigés vers la Fontaine de Trevi (6), en passant par la Chambre des Représentants. La Fontaine de Trevi est la plus artistique de Rome. Cette fontaine est le terminus de « l’acqua vergine », aqueduc construit par Agrippa, pour alimenter les thermes proches du Panthéon. Elle se situe contre le palais Poli, le thème de la fontaine est la mer.

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    Nous avons terminé la découverte des places, par la Piazza Spagna (7), elle aussi très connue par les touristes surtout pour la belle perspective et surtout son bel escalier qui, par moment garni de belles fleurs, monte jusqu’à l’église de la Trinité.

     * Notre voyage dans la cité éternelle

     Lien vers la suite du récit

     


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