• * Zayin

    7ème lettre : Zayin, l'action de la grâce

     * Zayin

    • Valeur numérique : 7
    • Signe astrologique : le Gémeaux
    • Signification : le glaive
    • Rayonnement : Feu jaune orangé

    Notions - Clefs :

    • Le pouvoir de la magie blanche ; l’action de se souvenir ;
    • la purification, la libération des inscriptions négatives profondes ;
    • les codes de l'hérédité ; le libre arbitre ; l’analyse ; le mental.
    Symbolisme

    Zayin est une lettre de puissance et de discernement, le pouvoir du libre-arbitre accordant le choix de faire ou de ne pas faire. Zayin force à s'assumer, à se prendre en charge, il symbolise le combat intérieur, le choc des oppositions, le but à atteindre et la forteresse à conquérir. Il est la tension constante entretenu entre l'homme et ses valeurs.
    Par sa septième place dans l'alphabet, il évoque le Chabbat.

    Origine

    La signification du symbole protosinaïtique n'est pas très sûre, on pense parfois que les trois traits du signe schématisent une flèche. En raison de la forme de l'idéogramme, certains voient une balance, non pas en tant que symbole d'équilibre, mais dans sa fonction d'instrument permettant de comparer deux choses. L'épée tranche et sépare, la balance discerne entre deux valeurs opposées, fonction que l'on retrouve dans le symbolisme général de Zayin.

    Signification

    "Le nom Zayin est le nom du Saint, béni soit-Il, car dans ce mot est contenue la racine "zan", signifiant nourrir et D-ieu nourrit toutes ses créatures" (Autioth de R. Akiva). Le nom 'zayin", rappelle "keli-Zayin", c'est-à-dire une "arme".
    Il ne faut pas non plus négliger le fait que le mot "zinah", qui est "Zayin" au féminin, signifie "alimentation" ;ceci en relation avec le verbe "zon", "nourrir".

    Forme de la lettre

    La forme primitive devait être une épée ou un couteau, mais ce dessin s'est réduit à deux traits, représentant la lame et la poignée, coupés par un troisième, la garde. Zayin est un Vav qui, en son sommet, s'étend dans deux directions et se retrouve couronné. Ou plus précisément, Zayin est un Vav couronné par un Youd.

    Guématria

    Le nombre 7 que représente Zayin, est sans doute le plus important de la Bible :
    • 7 jours de la Création
    • 7 jours de la semaine
    • 7 terres
    • 7 mers
    • 7 cieux
    • 7 Palais célestes
    • le jubilée après 7 fois 7 ans
    • les 7 branches de la Ménorah
    • 7 les Patriarches d'Israël (Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aaron, Joseph, David).
    Le 7 est le nombre de l'accomplissement de l'espace et du temps et de la réflexion après un cycle accompli.
    La valeur pleine du nom Zayin est égale à 67, ce nombre est surtout connu pour être celui du nom de la Séfirah Binah, représentant l'analyse et le discernement.

    * * * * *

    Il faut que la double nature de l’homme (matérielle et spirituelle) s’harmonise, sans se heurter, afin de faire avancer l’individu.

    Qui peut dire quand sonne l'heure de la Grâce ? Elle est une Épée de lumière qui tranche net les arraches qui emprisonnent l'âme. Rien ne lui résiste, sauf notre libre arbitre que les forces de lumière respectent toujours, s'il nous conduit à fermer la porte. Zayin garde le Chemin de l'Arbre de la Vie éternelle.

    Elle est le Glaive de l’Éternel et nous offre son pouvoir de guérison.

    Son énergie lève les anathèmes, les malédictions et les mémoires négatives profondes, d'ordre familial ou collectif, ou même de vies antérieures.

    Son action vient toucher les inscriptions de l'hérédité physique ou psychiques.

    L'ADN humain porte la mémoire subtile du corps de résurrection.

    Zayin a le pouvoir d'activer ce code secret, si nous lui laissons totalement le passage. 
    Il s'agit là de son action la plus haute.

    En tant qu'épée, Zayin évoque l'idée d'un combat. Mais il s'agit d'une guerre intérieure, parce que la conscience vécue de l'Unité se conquiert.

    Zayin nous délivre de la loi du talion « œil pour œil, dent pour dent », 
    et rend la suprématie à la loi d'Amour.

    Marie Elia - Rencontres avec la Splendeur – Le pouvoir guérisseur des Lettres hébraïques – Éditions de l’Émeraude

    Zayin a pour valeur 7 et s’écrit avec un Yod et un Noun final. Le Noun fait une espèce de crochet, mais quand il est final il est comme un Vav prolongé.

    Après le 6, donc après Vav et jusqu’au Yod, le 10, nous allons avoir Zayin, Heith et Teith qui vont comprendre en leur milieu Yod, comme si l’homme, à partir de Vav, était gros de Yod. Et ces trois lettres vont symboliquement réaliser, avant de mettre au monde le Yod, trois étapes essentielles de l’humanité et de chacun de nous en particulier.

    La première image de Zayin est celle d’une flèche qui traverse une peau d’animal. Très vite elle va se styliser en ne gardant plus que deux plans horizontaux qui nous amèneront à notre Z en sens contraire pour commencer. Pour comprendre cette évolution de la lettre, rapportons-nous à son histoire auprès du Saint-Béni-Soit-Il. Se référant au psaume : « Souviens-toi du Sabbath », elle prétend elle aussi à présider à la Création, premièrement parce que « Souviens-toi » en hébreu commence par la lettre Zayin et, deuxièmement, parce que le Sabbath a lieu le septième jour. Mais le Saint-béni-soit-Il la renvoie en disant : « Non, tu ne présideras pas à la Création puisque tu es comme le Noun final, tu as la forme d’un sabre effilé, tu présides donc à la mort, à la destruction ». Et, en effet, le mot Zayin veut dire une arme, plus précisément une flèche.

    Le jour du Sabbath, Dieu qui se retire se fait arc ; le Père laisse partir l’enfant qui est la flèche, c’est-à-dire toute la Création. Tout en se retirant, Dieu est toujours là discrètement, laissant la Création jouer son rôle, chanter son chant, vivre sa vie. Et si l’on peut comparer la Création à un expire, la flèche va être tout le mouvement de l’inspire, du retour au Divin qui va nous obliger à passer à travers nos états de conscience successifs.

    La lettre Zayin va œuvrer pour nous obliger à mourir à un plan pour rentrer dans un autre. Elle est redoutable parce qu’elle va détruire quelque chose pour nous contraindre à reconstruire. Ce qui est intéressant, c’est que le chiffre 7 en hébreu s’appelle Scheva, ce qui est très proche de Shiva, le dieu des Hindous et cela nous incite à penser qu’il y a une origine commune à ces deux mots, car ils ont la même fonction, Shiva détruisant tout ce qui ne ressortit pas à l’unité, tout ce qui rend compte de la dualité. Or Zayin va œuvrer pour que les deux Hé, ces deux pôles de la contradiction, fassent le Yod.

    Le mot Zakor signifie à la fois « souviens-toi » et « mâle ». C’est faire œuvre mâle de se souvenir. Lorsqu’on dit : « Dieu se souvient des hommes », Dieu se fait mâle et descend dans l’homme. Lorsque nous descendons en nous pour trouver le Soi qui est le germe divin, nous trouvons Dieu qui descend dans l’homme pour « se souvenir de lui ».

    Le mot Ezer est aussi très important. On y retrouve le Reish qui vaut 70 et qui est donc dans la même note que Zayin qui est 7. C’est un mot que nous trouvons au moment de la création de la femme, de ce pôle féminin dans l’homme, qui est «l’aide». Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul, faisons une « aide » semblable à lui. ».

    Généralement les traducteurs mettent « semblable » au lieu d’ « aide ». C’est faux, c’est Nagod, c’est-à-dire face à face. C’est tout le mystère du féminin par rapport à nous tous.

    Les deux mots Zakor et Ezer se complètent. On pourrait aussi dire : il n’est pas bon que l’homme soit séparé (composé des mêmes lettres) de lui-même, faisons-lui prendre conscience de ses profondeurs.

    Analysons encore les mots Ar ou Ra signifiant l’ennemi, mais aussi l’ami, le mot Zov ou Zobov qui s’écrivent Zayin, Beith ou Zayin, He et Beith. Là, Zayin œuvre dans Beith qui lui, œuvre dans la Création et qui alors veut dire « écouler ». C’est l’écoulement des énergies que l’homme va réaliser. Et quand Hé se trouve au milieu et que cela passe par le souffle, nous avons le mot « Zahav » qui est l’or. Donc l’écoulement de toutes nos énergies donne l’or. C’est aussi l’écoulement divin que les Hébreux appellent « le sperme divin » qui descend dans l’Arbre de Vie et qui va féconder tous les mondes, c’est le pays de Havilah, là où coule l’or.

    Zayin est la toute première lettre qui nous sépare du Yod après que l’homme ait vécu le 6. Le passage du 6 au 7 est fantastique, parce que l’homme qui reste dans le 6, reste dans la répétition, dans la chaîne du Samsâra. Le 7, ce sont les terres nouvelles, les cieux nouveaux que nous trouvons aussi dans l’Apocalypse. C’est très important de passer ce 6, de vivre le Shabbath qui est la Fille qui touche à la dernière terre et qui donc s’accomplit.

    Nous allons à présent aborder l’étude de la lettre Heith, la première barrière où nous allons être testés : sommes-nous oui ou non capables d’aller plus loin ? Les Lois sont implacables.

    Annik De Souzenelle – Les lettres hébraïques : des énergies vivantes – Revue Panharmonie – n° 176 – Mars 1979

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

     Lien vers la prière à Zayin     Lien vers la Lettre Heith


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