• * 220725 Saint Jacques le Majeur

    220725 – Liturgie du lundi 25 juillet 2022

    Fête de saint Jacques le Majeur

     Lundi de la 17ème semaine du Temps ordinaire 

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Au-dessus de Colmars les Alpes, au Val d'Allos, sur la route du col des Champs,

    Statue de saint Jacques le Majeur (Compostelle)

    Introduction :

    Comme il marchait le long de la mer de Galilée, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère, en train de réparer leurs filets, et il les appela. (Mt 4, 18.21)

    Source : Prions en Église

    Prière 1

    Dieu éternel et tout-puissant, tu as consacré l’offrande du bienheureux Jacques, le premier de tes Apôtres à verser pour toi son sang; accorde à ton Église de trouver dans son témoignage une force, et dans sa protection un appui constant. Amen.

    Source : Prions en Église

    Prière 2

    Purifie-nous, Seigneur, par la Passion de ton Fils, puisqu’elle est le baptême qui nous sauve. Nous pourrons alors t’offrir un sacrifice agréable en la fête du bienheureux Jacques, le premier des Apôtres à boire à la coupe du Christ. Amen.

    Source : Prions en Église

    Jacques le Majeur

    Fils de Zébédée et de Marie Salomé, saint Jacques est appelé le Majeur. Cette épithète lui vient de sa qualité d’aîné. Il est le frère aîné de l’apôtre saint Jean, et tous deux sont surnommés Boanerges, c’est-à-dire « fils du tonnerre » (Marc III : 17) (l’épithète permet aussi de le distinguer de l’autre apôtre saint Jacques le Mineur, fils d’Alphée).

    Saint Jacques est l’un des tout premiers disciples à suivre Jésus, et il est un de ses plus proches. Il participe, avec Pierre et Jean, à des événements importants : la Transfiguration, l’agonie de Jésus au Mont des Oliviers. Ce même groupe de trois apôtres est le seul à le suivre lorsqu’il va ressusciter la fille du chef de la synagogue. Enfin Jacques est cité parmi les témoins de la troisième apparition de Jésus après sa mort, sur les bords du lac de Tibériade (épisode de la pêche miraculeuse rapporté par saint Jean).

    Jacques est le seul apôtre dont la mort est rapportée dans le Nouveau Testament :

    « Il (Hérode) fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean. » (Actes, XII:2)

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Statue de saint Jacques le Majeur avec sa tenue de pèlerin et son bourdon, le bâton du pèlerin. Basilique Saint-Jean-de-Latran.

    Saint Jacques le Majeur (+ 1er siècle)

    Saint Jacques le Majeur était fils de Zébédée et de Marie Salomé, et frère de saint Jean l’Évangéliste. Ils étaient pêcheurs sur le lac de Tibériade, compagnons de Simon et d’André. Ils étaient dans la barque de leur père et réparaient les filets quand Jésus, passant sur le rivage, leur dit : « Suivez-moi. » Ils le suivirent. Avec Pierre, Jacques et Jean seront les plus proches des apôtres de Jésus. Ils assistent à la Transfiguration, ils entrent dans la maison de la petite fille de Jaïre, ils seront au Jardin des Oliviers. Jacques, comme Jean, désire la première place auprès du Maître (Marc 10, 37). Il y gagnera l’annonce de son martyre : « Ma coupe, vous la boirez. » De même quand il veut faire tomber le feu du ciel sur un village inhospitalier, ce fils du tonnerre s’attire une réprimande. Jésus ne ménage pas ceux à qui il accorde sa confiance privilégiée. Jacques but la coupe du Seigneur en l’an 43, lors de la persécution d’Hérode. Etienne avait eu la place de premier martyr. Jacques le suivit de peu. A la fin du 7ème siècle, une tradition fit de Jacques l’évangélisateur de l’Espagne, avant sa mort ou par ses reliques. Son corps aurait été découvert dans un champ grâce à une étoile : le campus stellae, devenu Compostelle. Après Jérusalem et Rome, ce fut le lieu d’un des plus célèbres pèlerinages de la chrétienté, au Moyen Age et de nos jours encore.

    Extrait du site « Eglise catholique en France »

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    1ère lecture : La faiblesse et la force de l'Apôtre

    Lecture de la seconde Lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (2 Co 4, 7-15)

    Frères, nous, les Apôtres, nous ressemblons à des gens qui portent un trésor dans des poteries sans valeur ; ainsi, on voit bien que la puissance extraordinaire que nous avons ne vient pas de nous mais de Dieu.

    À tout moment, nous subissons l'épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés ; nous sommes désorientés, mais non pas désemparés ; nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais non pas anéantis.

    Partout et toujours, nous subissons dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps.

    En effet, nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle.

    Ainsi la mort fait son œuvre en nous, et la vie en vous.

    L'Écriture dit : J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé. Et nous, les Apôtres, animés de cette même foi, nous croyons, nous aussi, et c'est pourquoi nous parlons.

    Car, nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous.

    Et tout ce qui nous arrive, c'est pour vous, afin que la grâce plus abondante, en vous rendant plus nombreux, fasse monter une immense action de grâce pour la gloire de Dieu.

    – Parole du Seigneur –

    Texte extrait du site « Vercalendario.info »

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Commentaire 1 :

    L’apôtre Paul enseigne que les épreuves et les afflictions de cette vie sont temporaires et peu importantes comparées aux bénédictions de l’éternité. Il parle aussi aux saints de Corinthe du jugement et témoigne que Jésus-Christ nous permet d’être réconciliés avec Dieu. Tandis que Paul continue de défendre sa conduite de ministre de Dieu, il conseille aux saints de se séparer de toute injustice et se réjouit qu’ils aient ressenti la tristesse selon Dieu et se soient repentis.

    En d’autres termes, ces versets nous apprennent que nos épreuves et nos afflictions sont peu importantes comparées aux bénédictions et à la progression éternelles que nous connaissons quand nous les endurons fidèlement.

    De plus, ces versets nous apprennent les deux vérités suivantes : comme dans la condition mortelle nous sommes séparés de Dieu, nous devons marcher par la foi et non par la vue. Nous serons tous jugés par Jésus-Christ selon ce que nous aurons fait dans la condition mortelle.

    Extrait du site de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Psaume : Ps 125, 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6

    R/ Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant. (125, 5)

    Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,

    Nous étions comme en rêve !

    Alors notre bouche était pleine de rires,

    Nous poussions des cris de joie.

    R/ Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant.

    Alors on disait parmi les nations :

    « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »

    Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :

    Nous étions en grande fête !

    R/ Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant.

    Ramène, Seigneur, nos captifs,

    Comme les torrents au désert.

    Qui sème dans les larmes

    Moissonne dans la joie.

    R/ Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant.

    Il s’en va, il s’en va en pleurant,

    Il jette la semence ;

    Il s’en vient, il s’en vient dans la joie,

    Il rapporte les gerbes.

    R/ Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant.

    Texte extrait du site « Jardinier de Dieu »

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Commentaire 2 :

    Ce psaume est précédé du titre « Chant des montées », ce qui veut dire qu’il était chanté non pas dans le Temple de Jérusalem, au cours des célébrations de la fête des Tentes, mais pendant le trajet même du pèlerinage. (La route de Jéricho à Jérusalem monte suffisamment pour justifier cette appellation). Lorsqu’on le chantait, l’exil à Babylone était bien fini, le Temple reconstruit, alors pourquoi en reparler ? C’est qu’il fallait bien puiser dans cette merveilleuse expérience la force de croire encore aux autres promesses de Dieu. « Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve ! Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie. »

    Cette joie bien réelle du retour au pays n’est rien auprès de la jubilation qui remplira nos cœurs lors de la grande montée finale à Jérusalem (dans ce psaume, Sion ou Jérusalem, c’est la même chose).

    Toujours comme Israël, quand on rappelle le passé, on a les yeux tournés vers l’avenir. Dieu a déjà accompli des « merveilles » pour son peuple : la libération d’Égypte d’abord, celle de l’Exil ensuite, mais il en accomplira bien d’autres, car il y a encore bien des captifs à ramener à Sion ! Il y a tous ceux qui sont encore dispersés en terre étrangère, ceux pour lesquels a été écrit le Livre de Baruch. Mais surtout, il y a tous les captifs du monde : dans les chaînes des dominations de toute sorte, de la violence, de la haine, de l’injustice ou du mépris.

    À force de relire les vieux oracles, on a compris qu’ils promettaient beaucoup plus et beaucoup mieux que ce qu’on avait osé croire au début. Oui, Dieu a promis le retour de l’exil à Babylone, mais on découvre peu à peu que c’est de tous nos exils qu’il promet de nous faire revenir. Parce que la fidélité de Dieu est sans limites, et aussi parce que son amour ne se limite pas à son peuple. Bel exemple de relecture des textes au long des siècles, c’est-à-dire au fur et à mesure que la foi d’Israël mûrit et s’ouvre à une compréhension de plus en plus grand du mystère de Dieu.

    C’est Dieu, ce n’est pas l’homme qui a choisi Jérusalem comme point de ralliement pour son peuple. C’est bien pour cela que l’attachement du peuple juif pour Jérusalem est si fort, si passionné : c’est parce que c’est la ville choisie par Dieu lui-même. Car c’est sur un ordre de Dieu, transmis par le prophète Gad que David a construit sur l’autel du Seigneur où se dresse encore l’esplanade du Temple de Jérusalem. Souvent on parle de Jérusalem ou de la colline du Temple en disant « le lieu où Dieu a choisi de faire habiter son Nom ». Et Dieu lui-même parle de Jérusalem en l’appelant « la ville que j’ai choisie ». C’est dire le poids symbolique accumulé sur le nom de Jérusalem au long des générations. Puisqu’elle est le lieu visible de la présence de Dieu, elle est la Ville Sainte par excellence.

    La foi biblique va continuer à se développer dans le sens d’une ouverture croissante sur l’ensemble de l’humanité : au fur et à mesure qu’on découvre que l’élection d’Israël est au service du salut de l’humanité tout entière, on entrevoit Jérusalem non pas seulement comme la patrie des fils d’Israël, mais comme le point de ralliement ultime de tous les peuples. Isaïe ouvre souvent de telles perspectives.

    [….]

    Si bien que quand ce psaume est chanté sur la route qui mène à Jérusalem, on a conscience de se diriger vers le centre de la vie d’Israël, mais aussi vers le centre du monde, car un jour, ce ne seront plus les seuls exilés qui emprunteront cette route, ce ne seront plus les seuls pèlerins d’Israël, ce seront tous les peuples ! […]

    Commentaires de Marie-Noëlle Thabut

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Alléluia. Alléluia.

    Heureux ceux que le Seigneur a choisi du milieu du monde pour qu'ils portent du fruit, un fruit qui demeure.

    Alléluia.

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Évangile : Le Christ révèle à Jacques la vraie gloire de l'Apôtre

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 20, 20-28)

    La mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande.

    Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils : ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume. »

    Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. »

    Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. »

    Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre les deux frères.

    Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

    – Acclamons la Parole de Dieu –

    Texte extrait du site « Vercalendario.info »

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Commentaire 4 a :

    En étudiant la Bible nous pouvons définir une progression dans toute réception d’un appel. Il y a la première étape, celle de l’appel proprement dit, comme libre initiative de Dieu, avec les craintes humaines légitimes que cet appel suscite mais aussi l’aide et le support que prodigue Dieu... Puis, viennent, pour la personne, la séparation intérieure et l’engagement qui se manifeste à l’extérieur, qui sont à vivre, pour chacun, sur le chemin de la réponse à l’appel. Et enfin, comme des fruits du chemin parcouru, naissent l’ouverture plus large de soi et la configuration au Christ…

    Quel éclairage renouvelé, recevons-nous, aujourd’hui, de ce dialogue entre Jésus, les fils de Zébédée et leur mère ? Remarquons que cette fois-ci, les personnes ne sont pas appelées mais que ce sont elles qui demandent des places, avec insistance. La mère se prosterne, elle s’impose à Jésus…

    Mais, au bout du compte, il y a bien un appel dans le « pouvez-vous » que Jésus adresse aux deux frères. Que nous enseigne donc cette scène ? Deux choses au moins… la réactivité et la démarche de Jésus pour que l’autre se transforme

    Il est bon de mesurer la réactivité du Seigneur. Dans cette situation qui part mal, le Seigneur ne rompt pas mais, au contraire, cherche le contact. Jésus demande à la mère « que veux-tu ? », la poussant à parler puis il interroge les fils en les mettant ainsi en avant… « Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? ». Jésus n’a pas peur d’aller vers la clarification en s’adressant aux bonnes personnes, en leur posant les bonnes questions… La clarification, c’est ce que dit Jésus après la réponse large et généreuse des deux frères « Nous le pouvons. ». Jésus dit « Ma coupe, vous y boirez ». Il y aura ensuite la réaction des dix autres…

    Que veut donc dire Jésus lorsqu’il dit : « Ma coupe, vous y boirez »? Comment sa réponse peut-elle éclairer notre propre chemin ?… Boire à la coupe du Christ… Une évocation de la future coupe eucharistique. Une expression de la solidarité réciproque entre Jésus et ses disciples. Une manifestation du chemin pascal que devra suivre le disciple à la suite de son maître. Il y a tout cela… Mais à travers cela, surtout, le fait d’être porté dans sa propre existence par le Christ. Le « oui », généreux mais mal situé de Jacques et Jean, va devenir un vrai « amen »…

    « Amen », c’est lorsque le « oui » porte aussi le « non » à assumer. C’est lorsque ma faiblesse, ma fragilité ne sont pas gommées, mais révélées et assumées. C’est lorsque le travail n’est pas qu’extérieur, travail sur l’autre, mais devient aussi intérieur, travail sur soi. C’est lorsque j’y suis de tout moi-même, oui et non, extérieur et intérieur. C’est le chemin que Jésus propose, un chemin qui libère de la tentation du pouvoir, qui toujours tend à être muet, secret, instrumentalisant l’autre, le réduisant à néant… Ce qui sauve, en ce jour, les deux frères, c’est que tout soit dit, ouvert, révélé. Ils sont alors libres de devenir par rapport à eux-mêmes, par rapport à ce qu’ils sont en vérité… Les dix suivront le même chemin, eux aussi… C’est cela qui se joue aussi lorsque je me mets sous le regard et la parole du frère… Je deviens pauvre, je me reconnais démuni, sans défense mais libre et désirant, ne cherchant plus à obtenir des autres mais je cherche à me donner moi-même, à devenir, à aimer et non à obtenir ou à acquérir. Je suis porté par l’autre. Je prends le chemin de Jésus. Il n’a pas cherché à travailler de l’extérieur sur l’autre. Il a assumé la situation qui était la sienne, la situation humaine, se laissant transformer par elle, se donnant, se recevant du Père… Et par cela il a rendu possible la transformation de l’autre… en le portant, en lui donnant de boire à la même coupe pleinement…

    Commentaires du Père Jean-Luc Fabre – Site « Jardinier de Dieu »

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Commentaire 4 b :

    Aujourd'hui, l'épisode que nous raconte ce passage de l'Évangile nous met face à une situation qui arrive assez souvent dans les diverses communautés chrétiennes. En effet, Jean et Jacques ont fait preuve de générosité en abandonnant leur maison et leurs filets de pêche pour suivre Jésus. Ils ont entendu le message du Seigneur annonçant un Royaume et offrant la vie éternelle, mais ils n'arrivent toujours pas à comprendre la dimension de ce que propose le Seigneur et c'est pour cela que leur mère demande quelque chose de bon mais qui reste au niveau des aspirations purement humaines : « ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume ». (Mt 20,21)

    De la même manière, nous entendons et suivons le Seigneur, comme l'ont fait les premiers disciples, mais parfois nous n'arrivons pas à saisir l'exactitude de son message et nous nous laissons emporter par des intérêts personnels ou des ambitions à l'intérieur de l'Église. Nous oublions qu'en acceptant le Seigneur, nous devons nous donner à Lui entièrement et avec confiance, que nous ne pouvons pas penser à obtenir la gloire sans accepter d'abord la croix.

    La réponse de Jésus met précisément l'accent sur cet aspect : pour faire partie de son Royaume, l'important c'est d'accepter de boire de la même « coupe » (cf. Mt 20,22), c'est-à-dire, être prêts à donner nos vies pour l'amour de Dieu et nous consacrer au service de nos frères, avec la même attitude miséricordieuse que Jésus. Dans sa première homélie, le pape François a souligné que pour suivre le chemin de Jésus il faut porter sa croix, car « Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix, quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas des disciples du Seigneur ».

    Suivre Jésus exige, par conséquent, une grande humilité de notre part. Depuis le baptême nous avons été appelés à être ses témoins afin de transformer le monde. Mais nous ne réussirons cette transformation que si nous pouvons être les serviteurs des autres, dans un esprit de grande générosité et de dévouement, mais toujours dans la joie de suivre le Seigneur et de faire ressentir sa présence.

    Commentaires de Mgr. Octavio Ruiz Arenas,

    Secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Homélie :

    Dans l’Évangile, Jacques et Jean ont fait le choix de suivre Jésus. Mme Zébédée, la maman, intervient en leur faveur. Elle veut pour eux une bonne place dans les allées du pouvoir. Elle ne veut pas qu’ils végètent dans la vie et elle a bien raison. Elle a estimé que Jésus était la bonne filière pour arriver au pouvoir. Qu’ils se donnent à fond dans ce projet… Qu’ils aillent jusqu’au bout de leur choix ! Et que leur engagement soit récompensé !

    Evidemment, elle n’imagine pas qu’avant la gloire, il y aura la croix. Jacques fut le premier témoin à verser son sang pour le Seigneur. Il reçut la grâce du martyre.

    Si nous avions entendu la conversation, nous aurions sans doute réagi comme les dix apôtres et nous pouvons profiter de la réponse du Seigneur : « Celui qui veut devenir grand parmi vous sera mon serviteur ».

    Nous voilà renvoyés à la banalité de nos vies quotidiennes. Faire son travail, donner de son temps, de sa compétence, sous le regard du Seigneur, c’est le suivre.

    Daniel Boëton – Abbaye de La Trappe de Notre Dame du Port du Salut – 53260 Entrammes

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Prière :

    O Très glorieux Apôtre saint Jacques, vous qui, le long de la mer de Galilée, avez été appelé par Notre Seigneur à le suivre, et qui, docile à cet appel divin, avez quitté, avec le plus généreux détachement, non seulement tout ce qui vous servait tous les jours à gagner votre vie, mais qui de plus avez abandonné votre père pour suivre le divin Sauveur; ah, combien de fois ai-je non seulement été appelé moi-même, mais ai-je été sollicité par Sa grâce à mener une vie plus réglée et plus chrétienne, et j'ai toujours résisté fortement aux invitations réitérées de mon Dieu pour ne suivre que mes mauvais penchants et les maximes perverses d'un monde aussi corrompu que gâté. Oh ! Faites donc que désormais, toujours docile à écouter la voix de mon Dieu et ses saintes inspirations, je me détache de l'affection que j'ai pour la vanité des choses terrestres, et que je n'aie plus de goût que pour les biens éternels et les délices du Ciel.

    Prière extraite d’une neuvaine à saint Jacques

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Conclusion :

    Avec saint Jacques le Majeur, nous parlons aujourd’hui d’un personnage central, tant dans la Bible que dans l’histoire chrétienne ! La Bible nous rapporte que Jacques venait de Galilée et fut un des premiers appelés par le Seigneur à la suivre. Jésus le surnomma, avec Jean son frère, Boanergès, c’est-à-dire fils du tonnerre ! C’est dire le caractère de notre saint…

    Jacques faisait partie du groupe des privilégiés choisis par Jésus pour assister aux évènements majeurs de son existence comme sa Transfiguration et son Agonie. L’Évangile de sa fête nous rappelle qu’il visait les plus hautes charges, et que le Seigneur lui révéla que sa grande mission serait de « boire la même coupe » que Lui-même, c’est-à-dire de donner sa vie en témoignage. Cela arriva vers l’an 42, au témoignage des Actes des Apôtres, tout près de la fête de Pâques. Hérode Agrippa le fit décapiter. Il fut le premier apôtre à mourir pour le Seigneur. Des textes anciens rapportent qu’il pardonna à son bourreau. Depuis le 9ème siècle son corps se trouve à Compostelle en Galice, où il fut l’objet d’une immense vénération dans tout l’occident qui multiplia les pèlerinages à son tombeau. Saint Jacques est d’ailleurs souvent représenté en habit de pèlerin avec la célèbre coquille « saint Jacques » au chapeau.

    Henri Forestier, le 25 juillet 2020

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

    * 220725 Saint Jacques le Majeur

    Méditation proposée par notre Frère Chapelain Jean-Paul VS :

    Dieu, éternel et tout-puissant, tu as consacré l’offrande du bienheureux Jacques, le premier de tes Apôtres à verser pour toi son sang. Accorde à ton Église de trouver dans son témoignage une force, et dans sa protection un appui constant.

    Extrait du Magnificat du lundi 25 juillet 2022

    Références :

    http://www.gcatholic.org/calendar/2022/General-D-fr.htm

    https://www.prionseneglise.fr/textes-du-jour/messe/2022-07-25

    https://schola-sainte-cecile.com/2008/07/24/25-juillet-messe-de-saint-jacques-le-majeur-fils-du-tonnerre/

    http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juillet/saint-jacques-le-majeur-apotre-c-42-fete-le-25-juillet.html

    https://www.vercalendario.info/fr/evenement/liturgie-catholique-25-juillet-2022.html

    https://www.churchofjesuschrist.org/study/manual/new-testament-study-guide-for-home-study-seminary-students/introduction-to-2-corinthians/unit-23-day-4-2-corinthians-4-7?lang=fra

    https://www.paroissesaintmaxime.org/commentairesPourSite/9-12-2012.pdf

    https://jardinierdedieu.fr/article-mt-20-20-28-boire-a-la-meme-coupe-108483719.html

    https://www.portdusalut.fr/homelie-saint-jacques-le-majeur-25-juillet/

    https://evangeli.net/evangile/jour/V_25

    http://lemondeducielangelique.centerblog.net/1391-neuvaine-a-saint-jacques-le-majeur

    http://motspirituel.org/samedi-25-juillet-saint-jacques-le-majeur-apotre/

    Magnificat du lundi 25 juillet 2022 page 311              É « guillemets »


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