• * Aleph

    1ère lettre : Aleph, le Roi et la Reine 

     * Aleph

    •      Valeur numérique : 1
    •     Élément : Air
    •     Signification : Le Bœuf (bête à cornes)
    •     Rayonnement : Une Rose épanouie, rouge foncé et or

    Notions - Clefs :

    •    Unité – Puissance – Stabilité – Individualité.
    •    Le commencement ; l'unité parfaite ; le silence ; le père
    •    Prendre conscience de notre royauté.
    Symbolisme

    Aleph est le symbole de l'unité, du principe, par cela de la puissance, de la continuité, de la stabilité, de l'équanimité. C'est aussi le centre spirituel d'où rayonne la pensée, en établissant un lien entre les mondes supérieur et inférieur.

    Origine

    Le tracé de cette lettre (araméen) correspond à une tête de bœuf avec ses cornes.
    Le bœuf symbolise la puissance pacifique et le calme. Il est l'image de l'instructeur qui trace un à un les sillons du savoir, symbolisés par les lignes de caractères de la Torah, dans l'esprit de son élève pour le préparer à recevoir la connaissance.

     
    Signification
    • Racine "Alaph" : se familiariser, s'habituer, s'apprivoiser, apprendre de, s'attacher à ; et par extension c'est le fait d'enseigner, de multiplier et de produire.
    • Racine "Eleph" : bœuf, gros bétail, famille, mille.
    • Racine "Alouph" : ami, familier, apprivoisé, gros bétail, bœuf, chef de famille.
    Langue hébraïque

    Bœuf, gros bétail, prince, enseigner, 1000.

     
    Forme de la lettre

    Aleph est composée de trois parties :
    - en haut un Youd à l'endroit, en bas un Youd à l'envers, un Vav pour réunir ces deux lettres. Cette composition attache le Aleph au Tétragramme car les trois lettres Youd, vav, youd totalisent 26, valeur du nom de D-ieu.
    Les 2 youd établissent un lien entre les cieux et la terre, signalé par le vav symbolisant ici l'homme avec un penchant spirituel.
    Dans la Torah, quand le aleph est écrit en minuscule, il représente l'humilité et appelle à la téchouva (repentir).

     
    Guématria

    Le nombre 1, associé au caractère de la lettre aleph, est un concept d'unicité et d'individualité.
    1 représente la Divinité, contenant tout et d'où tout découle. Le 1 surgit du néant en maintenant son silence, il est la plénitude du vide du néant. A partir du mouvement de 1 peut jaillir l'univers.
    L'écriture pleine d'Aleph (Aleph-Lamed-Pé), révèle la valeur 111, ce nombre conforte l'unité car c'est la valeur numérique de l'expression "Eh'ad Hou Elokim" : D-ieu est Un.

    * * * * *

    Première lettre de l’alphabet hébreu, Aleph les contient toutes. Elle symbolise l’origine mystérieuse de l’existence.

    C’est l’étincelle initiale, la Bible des initiations.

    La rencontrer, c'est rencontrer notre Splendeur, la Couronne éternelle qui nous attend depuis toujours.

    Aleph est l'élan premier, le commencement de toute chose, le début du Chemin, mais aussi le Chemin lui-même, puisque Elle contient en Elle l'énergie de toutes les Lettres.

    Elle peut évoquer un nouveau départ.

    Elle encourage l'élan créateur des pionniers du Nouveau. Mais pour cela Elle nous invite tout d'abord au silence, au recueillement dans notre sanctuaire intérieur. Dans ce silence intérieur, Elle nous aide à laisser émerger la volonté de notre âme, et prendre ainsi une décision sans hâte, basée sur une conviction intime inébranlable.

    Avec le sentiment de la Justesse viennent la paix et la confiance.

    Nous pouvons avancer dans la direction choisie, dans la force tranquille de ceux qui se sentent accompagnés par le Divin.

    Entreprendre une action dans la conscience d'Aleph demande l'Unité, sur un plan intérieur, mais aussi, si deux ou plusieurs sont concernés, entre tous les participants.

    Aleph nous enseigne que la conscience d'Unité est la base de toute action pour l'évolution, que celle-ci concerne les plans matériel, affectif ou spirituel.

    Toute entreprise qui ne repose pas sur le fondement de l'Unité est vouée à l'échec.

    Aleph est la Rose qui fleurit sur la Croix.

    Elle rayonne dans le chakra du cœur, le centre de cette croix humaine qui se dessine lorsqu'on ouvre les bras. Elle invite au dépassement suprême. Unis à elle, nous sommes réellement invincibles, nous pénétrons dans la conscience de l'Unité absolue, où plus rien d'extérieur ne peut nous nuire, car l'univers entier fait partie de nous, et agit avec nous.

    Marie Elia - Rencontres avec la Splendeur – Le pouvoir guérisseur des Lettres hébraïques – Éditions de l’Émeraude

    Qu’est-ce que Aleph ? C’est une bête cornue (Cf. le graphisme de la lettre) ainsi que le montre son dessin primitif. Et puis il subira des avatars, les cornes ne se tiendront plus vers en-haut, mais vers le côté, pour finalement tomber en verticale vers le bas. Nous trouverons là l’alpha grec et enfin l’amorce de notre A.

    Nous savons que l’écriture exprime toute une partie non seulement de notre inconscient, mais de l’inconscient collectif. L’évolution de la lettre se fera en fonction de l’évolution de l’humanité. De même qu’autour du 18ème siècle av. J.-C., Abraham, venant d’Ur, ville lumière, conduit tout ce peuple hébreu à vivre une nuit avant d’atteindre une lumière encore plus vive, c’est-à-dire la Terre Promise, de même nous verrons très nettement dans les dessins des lettres une chute du symbole de leur signification profonde.

    Il est intéressant de voir que le mot Aleph est essentiellement la bête cornue, mais aussi la racine du mot qui veut dire enseigner, instruire et aussi l’époux, le prince, le chef, le général des armées, celui qui va conduire les hommes, les instruire.

    Quel est le rapport de ces significations avec la bête cornue ? Il est dans le symbolisme des cornes, de celui des cheveux qui ont la même composition chimique que les cornes et que nos ongles. Ils sont nos racines d’en-haut, nos antennes qui symboliquement sont dressées vers le ciel pour en recevoir l’information, et aussi l’énergie, la nourriture nécessaire pour vivre ce message et pour pouvoir en instruire les autres. Celui qui enseigne est le chef, celui qui sert de charnière entre le monde divin et le monde qui en recevra la connaissance.

    C’est dramatique que ces cornes qui, au début, étaient orientées vers le haut, vers le monde du MI, ce monde de l’archétype, sont maintenant tendues vers le monde du MA. L’humanité est coupée du monde d’en-haut, coupée de ce noyau divin en nous et au lieu de chercher nos informations dans la conscience aiguë à l’intérieur de nous, nous allons les chercher à l’extérieur. Nous avons perdu le contact avec les lois ontologiques que le monde divin est prêt à nous donner. Déjà le monde grec ne possédait plus la sagesse divine, mais la sagesse du monde et dans le A latin, les cornes sont totalement à l’envers.

    Aleph, en fait, est formé par une autre lettre qui est transversale, Vav et deux petits Yod enserrés par Vav, ce qui lui donne le nombre proche du Tétragramme divin, Yod – Hé – Vov – Hé qui a pour valeur arithmologique 26.

    Le Nombre Un a pour lettre hébraïque Aleph, Nom divin Ehiech (l’essence de Dieu, celui que nul œil humain n’a jamais vu).

    Aleph = 1. D’où vient le 1 ? Nous ne le savons pas, de même que pour le point en géométrie, nous ne pouvons lui donner une origine. Et nous verrons que toutes les autres lettres vont procéder de lui. Il semblerait qu’il soit un don divin par excellence.

    Il est curieux que le point qui est indéfinissable est aussi une négation dans sa signification dialectique. Il est et il n’est pas. Il en est de même pour 1 et pour Aleph qui symbolise par ses cornes et leurs transformations, cette énergie divine créatrice.

    La lettre Aleph va émailler la langue hébraïque comme pour la féconder d’une manière essentielle, car ce sera toujours elle qui va apporter la lumière divine, sans laquelle les autres lettres ne pourraient pas vivre.

    Aleph va nous poser le problème du pourquoi de la Création. Car, à partir du moment où Aleph va poser Beith, le 1 posant le 2, où Dieu va poser l’altérité, nous entrons dans le mystère. Pourquoi Aleph, étant tout le don de l’amour divin, Dieu a-t-Il encore besoin de créer ?

    Nous verrons, au fur et à mesure que nous entrerons dans l’intelligence des lettres, que le 1 se suffit à lui-même, qu’il n’a pas besoin du 2, tout en en ayant besoin. Dieu a besoin et n’a pas besoin et cependant dans Sa perfection absolue, Il a besoin de cette création qui viendra s’ajouter à sa perfection pour l’amener encore à un plus que parfait.

    De même, dans notre évolution personnelle, nous devons tendre vers un équilibre parfait qui, à la limite, est la mort et qui devra se rompre un jour pour nous amener encore plus loin. C’est ainsi qu’on arrive à comprendre Beith qui, en entrant dans le mystère d’Aleph, qui se donne pour être reçu, rejoint celui-ci et l’enrichit. C’est pourquoi, lorsque ces deux lettres sont posées, tout est dit, le rythme est créé, nous pourrions nous arrêter là.

    Et si les autres lettres viennent enrichir la danse sacrée, c’est pour poser les lois qui vont permettre à Beith de rejoindre Aleph.

    Annik De Souzenelle – Les lettres hébraïques : des énergies vivantes – Revue Panharmonie – n° 176 – Mars 1979

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

    Lien vers la prière à Aleph             Lien vers la Lettre Beith

     


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