• * Daleth

    4ème lettre : Daleth, la Grande Porte

     * Daleth

    • Valeur numérique : 4
    • Planète : Mars
    • Signification : la porte
    • Rayonnement : Indigo sur fond de constellation d'Orion

    Notions – Clefs :

    • La stabilité ; l’univers ; le monde matériel créé ;
    • Un passage décisif ; le gardien du seuil, le sphinx ; le dépouillement ;
    • Se dévêtir de soi-même ;
    • Le soufre est le principe du feu formateur.
    • Il brûle au centre des êtres et il assure leur fixité.
    Symbolisme

    Daleth, c'est la porte du monde et la stabilité de la création issue du Beth. La pénétration dans la matière épaisse de la création , produit un apprauvissement de la lumière de l'Ein-Sof (dont le Guimel possède encore la richesse), c'est pourquoi Daleth est souvent regardé comme un symbole de pauvreté.
    Daleth rend la parole créatrice et permet une action individuelle sur les choses, la concentration de la pensée et de la volonté.
    "Pourquoi le Daleth tourne-t-il sa face vers le Hé"? Parce que tous ceux qui sont pauvres dans ce monde seront riches dans le monde futur(Autioth de Rabbi Akiva).

    Origine

    L'ouverture que décrit le daleth est une forme triangulaire, qui rappelle un pan de peau fermant une tente de nomades. Le trait de base indique le sol et montre que le daleth est un symbole d'équilibre et de stabilité, toutefois cette barre horizontale basse est passée dans le haut de la lettre de l'alphabet carré.

    Signification

    Le nom daleth désigne une porte ou un battant de porte d'un bâtiment, d'une maison, d'un sanctuaire ou d'une ville. Le mot daleth vient de la racine dal signifiant vacillant, chancelant. Tous ces mots évoquent l' affaiblissement et l'appauvrissement de la lumière dans les degrés inférieurs de la création.

    Langue hébraïque

    Ouverture, porte, commissure (des lèvres), pauvre, indigent, faible, maigre (dal), affaiblir, diminuer (dillel), défaire, détacher (dildel) , tresses et boucles de cheveux (dala), retirer (dola), délivrer, sauver, branche (dalit).

    Forme de la lettre

    La forme de cette lettre est constituée par deux lignes formant un angle droit, représentant un homme courbé, avec un point à l'angle, symbolisant la conscience de l'ego. Ces deux lignes sont deux vav, l'un vertical, l'autre couchée. La ligne supérieure s'étend de Hokhmah (sagesse) à Binah (connaissance) et la ligne verticale de Hokhmah à H'essed (bonté).

    Guématria

    Dans le 4, l'opposition du 2 prend forme et s'imprime dans la création. cette empreinte est la réalité, ou plus exactement, la nature de cette formation, que nous percevons à travers ses manifestations objectives.
    Lorsque nous sommes à l'extérieur d'une maison, nous percevont l'intérieur à travers sa porte, manifestée par la lettre daleth. De même, nous percevons la création à travers la nature.
    Le cercle de la vie est structuré en 4 secteurs dont le passage nécessite un accès, une porte. Cela se retrouve également dans les 4 mondes (Atsilouth, Beriah, Yetsirah, Assiah), contenant les 10 Sephiroths.
    La valeur 4 de daleth symbolise l'univers créé, formel et matériel, base de toutes création durable.
    Le 4e jour de la création correspond à l'apparition des corps lumineux rythmant les saisons, les jours et les années. La séparation de la lumière et des ténèbres. La valeur pleine du nom daleth est égal à 434.
    Cette valeur et celle de l'expression "ish milh'amah" (homme de guerre) (exode 15 : 3) et montre bien la force d'opposition entre ténèbres et lumières.

    * * * * *

    Son rayonnement se traduit en énergie vitale.

    La porte de notre véritable Demeure nous appelle aujourd'hui. Saurions-nous la franchir en abandonnant derrière nous les vieux manteaux et tout ce qui nous attache encore à l'ancien ?

    Nous connaissons tous l'énergie de Daleth, car nous avons tous traversé de multiples portes, des passages qui nous ont transformés et dont nous portons l'empreinte, tout au long du grand Voyage de l'âme.

    A l'aube d'une ère nouvelle, Daleth se manifeste dans toute sa splendeur. Elle est bien la Porte ultime de la Maison du Grand Retour, où le Royaume de Lumière dont nous avons la nostalgie devient un avec la Terre vivante.

    Daleth évoque une notion de dépouillement, de mise à nu. 

    Pour ce changement qui nous attend, il est nécessaire de lâcher d'anciens bagages, de renoncer à quelque chose qui ne pourra plus exister dans ce Nouveau qui nous appelle.

    Daleth n'est pas toujours facile à intégrer, car grande est son exigence.

    Elle est pourtant Amour infini. Elle est le Sphinx qui nous pose sa question, une question-miroir qui nous renvoie à nous-mêmes.

    Elle pose les questions fondamentales dont les réponses ne sont pas des mots mais des vécus.

    Elle est le Gardien du Seuil qui ne s'incline que devant le pur élan de notre âme.

    Daleth est l'initiale du mot Daat, la Connaissance.

    Daat est le Joyau qui brille sur le front de l'Homme Nouveau, la Connaissance vivante qui est notre héritage et que le mental humain ne peut pas saisir.

    Marie Elia - Rencontres avec la Splendeur – Le pouvoir guérisseur des Lettres hébraïques – Éditions de l’Émeraude

    Daleth, c'est la porte du monde et la stabilité de la création issue du Beth. La pénétration dans la matière épaisse de la création, produit un appauvrissement de la lumière de l'Ein-Sof (dont Guimel possède encore la richesse), c'est pourquoi Daleth est souvent regardé comme un symbole de pauvreté.

    Daleth a la valeur 4. Il a la forme d’une petite potence et veut dire : porte. Son histoire est simple. Il est représenté par un triangle, un peu comme la porte d’une tente, d’une maison primitive. Le triangle, comme les autres lettres, va devenir plus ou moins de travers, pencher à droite et à gauche. Il est étrange de voir cette lettre qui a pour valeur 4, représentée par un triangle conformément à ce que le Saint, béni soit-Il lui a ordonné, à savoir de ne jamais se séparer du 3. Alors de quoi s’agit-il ?

    Le Nombre Quatre a pour lettre hébraïque Daleth, nom divin Dagul (le plus élevé, le glorieux).  

    Le nombre 4, c’est l’équilibre, la stabilité, l’arrêt par rapport au 3 qui est le mouvement, l’énergie. Le 4 rend aussi quelquefois compte d’une épreuve, à la limite d’une quarantaine effective, puisque liée à une maladie contagieuse qui s’incube pendant quarante jours, ou encore à cette coutume mystérieuse de quarante jours après la mort où il se passe toujours quelque chose de très important que nous ignorons. Il est intéressant que ce 4 soit un arrêt, une épreuve et, en même temps une porte.

    Et Mem, le nombre 40, signifie la matrice, le lieu de la gestation qui se termine par une porte. L’enfant, en naissant, sort de la matrice de sa mère pour entrer dans une autre matrice, celle de son foyer. Nous allons toujours de notre naissance à notre mort de matrice en matrice, dans lesquelles nous avons à assumer notre gestation. Et lorsque le temps sera venu, nous naîtrons à une naissance que nous ignorons. Si nous voyions la mort de l’autre côté, nous nous en réjouirions.

    La plupart du temps les gens vont vivre ce 4, ce temps de gestation, comme une épreuve. Mais si nous prenons conscience que tout 4 est une porte, à ce moment-là la vie prend un sens.

    Les lettres Daleth et Guimel ne doivent jamais se séparer parce que les structures que représente ce 4, doivent contenir la vie, cette énergie qui passe à l’intérieur. Si l’enfant ne la rencontre pas, il ne pourra assumer ses neuf mois de gestation et si le ventre reste stérile, s’il ne contient pas le 3, c’est-à-dire toute l’énergie pour faire cet enfant, celui-ci ne se fera pas non plus.

    Le mot Daleth correspond donc au 4, la lettre Tav à 400 et Lamed qui est au milieu, au 30. Encore une fois Daleth et Guimel sont réunis. Mais s’ils ne doivent pas se séparer, ils n’en doivent pas davantage s’écraser l’un, l’autre. Ils doivent être ensemble dans un juste rapport. Si le 4 écrase le 3, les structures seront prégnantes, si le 4 prédomine sur le 3, Lamed, symbole du mouvement, de vie, n’existe plus, il ne reste que la matrice qui se dessèche, devient stérile.

    Et que reste-t-il ? Le mot Dath fait du Daleth et du Tav, qui veut dire la Loi. Or si cette loi est trop contraignante, elle écrase la vie. Et si la vie n’a pas de loi, elle ne peut grandir. Mais ces lois ne sont pas immuables et au fur et à mesure que l’homme va grandir, les lois aussi se transforment.

    Le 4 n’est juste que s’il est au service du nombre 3, de Guimel. La structure est inséparable de la vie.

    Si nous traçons sur deux triangles homologues les jours de la création nous nous apercevons que le jour un correspond au jour quatre, que le jour deux correspond au jour cinq et que le jour trois correspond au jour six.

    Donc le premier jour fut celui de la révélation de la Lumière et le jour quatre furent créés les luminaires dans le ciel. Le jour deux il y eut séparation des eaux d’en bas et des eaux d’en-haut, tandis que le jour cinq furent créés les oiseaux dans le ciel et les poissons dans l’eau. Le troisième jour fut celui de la séparation du sec et de l’humide et de l’apparition de la verdure, des arbres, de toute cette fécondité. Deux opérations se font aussi le sixième jour, la création des animaux et de l’homme. Le septième jour Dieu se retire afin que toute sa création puisse librement retrouver le chemin, la remontée de ses énergies. Ainsi, lorsque l’homme arrive le dernier, il récapitule le tout, il est tout cela dans ses structures intérieures, il est le MI et le MA, les ténèbres et la lumière, le soleil et la lune.

    Retourner au Aleph, c’est-à-dire au Père, c’est remonter tous ces niveaux énergétiques que nous portons à l’intérieur de nous-mêmes. Donc, le quatrième jour, création des luminaires, le grand pour éclairer le jour et le petit pour éclairer la nuit et un petit troisième, les étoiles qui sont le Lamed entre les deux colonnes du quatre, colonnes du Daleth, sortes de chambranles symbolisant ses structures.

    Dans l’Apocalypse l’Apôtre Jean dit : « Les sept étoiles sont les sept Anges des sept Eglises ». Ce sont ces Anges qui parcourent l’échelle en montant et en descendant. Ce sont ces énergies qui viennent d’en-haut pour nous nourrir et nos énergies qui viennent d’en-bas et qui vont à la rencontre des autres.

    Dans l’étude des autres lettres, nous verrons encore que le soleil et la lune correspondent aux structures espace/temps. La lune va marquer le temps et le soleil l’espace. Mais en haut de l’échelle « il n’y a plus ni espace, ni temps, ni soleil, ni lune, car Yod – Hé – Vov – Hé sera ta lumière à toujours. » Tant que nous ne sommes pas reliés au Divin que nous sommes, nous traverserons des espaces liés au temps.

    C’est pour cela que quand nous mourrons, nous ne serons pas tout de suite dans l’éternité. Nous entrerons dans un nouveau temps.

    Ces quarante jours après la mort, à quel temps, correspondent-ils ? Nous ne le savons pas. Et ce n’est qu’après la mort qu’il y aura évolution à travers des espaces/temps, à travers ces « terres nouvelles » dont parle l’Apôtre Jean dans l’Apocalypse, et que nous entrons dans de nouveaux plans de conscience.

    Quand selon l’ordre du Saint, béni soit-Il, Guimel rencontre Daleth c’est dans le mot Gad qui signifie « bonheur ». C’est-à-dire que le 3 et le 4 réunis, donnent le nombre 7, si important. Lorsque nous retournons le mot Gab, nous avons Dag le poisson. C’est le germe de tout le bonheur en perspective, le poisson étant un germe renfermant la totalité. Chaque terre conquise n’est que le germe d’une terre nouvelle à atteindre. Et au septième jour, il y a totalité, tout est accompli. Dieu se retire, Il se fait germe à l’intérieur de nous pour que nous devenions Lui.

    Annik De Souzenelle – Les lettres hébraïques : des énergies vivantes – Revue Panharmonie – n° 176 – Mars 1979

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

    Lien vers la prière à Daleth      Lien vers la Lettre Hé


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