• * Hé

    5ème lettre : , le Souffle de Vie

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    • Valeur numérique : 5
    • Signe astrologique : le Bélier
    • Signification : la fenêtre, le souffle
    • Rayonnement : Bleu

    Notions - Clefs :

    • le féminin ; le Souffle divin ; la respiration ;
    • l’accomplissement d'une réunification ; un élan créateur ;
    • la communication par les cinq sens ; le cri de joie spontané.
    • Le mercure est le fluide universel qui pénètre en toute chose et qui subit le principe formateur du soufre.
    Symbolisme

    Hé est la lettre du souffle de vie. C'est le mode de communication entre les différents niveaux de l'âme, regroupant les cinq principes (Hé a une valeur de 5) : Nefesh, Roua'h, Neshamah, H'ayah, Yeh'idah.

    Origine

    Les premiers pictogrammes représentant le Hé, figuraient un homme en prière, les bras levés vers le ciel en signe d'adoration ou de joie. On peut donc supposer que le rôle profond du Hé, soit d'exprimer un cri de joie rituel, poussé vers tout ce qui dépasse et terrifie les créatures. Ceci expliquerait que le Hé en tant que cri spontané, n'ait pas d'étymologie précise. La forme du Hé protosinaïtique évoque un peigne, constitué d'un manche et de trois dents.
    Le peigne permet de démêler les cheveux, qui symbolisent l'émanation de l'énergie divine, à travers la barbe et les cheveux de l'Ancien des jours.

    Signification

    Le mot Hé, apparaît dans la Genèse (47:23), pour signifier "voici", dans le sens de donner :"voici (hé) pour vous la semence". Toutefois, le Hé peut aussi être utilisé comme un cri de joie ou de triomphe, exprimant une libération du souffle. Ainsi le verset de la Genèse pourrait très bien se traduire par "Hé ! pour vous la semence".

    Forme de la lettre

    La lettre est constituée par un Daleth et un Youd, la ligne verticale et la ligne horizontale du Daleth symbolisent le monde physique, le Youd représente le Monde à Venir. Ceci indique que le présent du Hé contient la marque du Monde à Venir. Les trois barres qui forment le Hé, sont les symboles des trois principaux vêtements de l'âme :
    la ligne horizontale correspond à la pensée en état d'équilibre ;
    la ligne verticale attachée à la ligne horizontale, à la parole ;
    la ligne verticale non attachée, à l'action.
    D'un autre point de vue, la ligne horizontale représente l'essence, la ligne verticale attachée, la transcendance et la ligne verticale gauche, l'immanence.

    Guématria

    Le nombre 5, valeur numérique du Hé, symbolise en premier lieu les 5 degrés de l'âme et les 5 livres de Moïse.
    Il faut relever également, que dans les unités, de 1 à 9, 5 occupe la place centrale et installe une symétrie dans les unités. De nombreuses formes vivantes sont formées autour d'une symétrie fondée sur le nombre 5.
    Cinq est donc le symbole du centre et du moment présent.
    Le nombre 5 est associé à la protection contre le mauvais œil, traditionnellement, pour se protéger, on étend la main droite ouverte en disant : "H'amsah bieinék'a" (5 dans ton oeil).
    Le cinquième jour de la Création (Genèse 1:20-22) est celui d'une grande expansion vitale, avec l'ordre de croître et de multiplier.
    Le nombre 5, comme la lettre Hé, est un symbole de vie, ou plus exactement de souffle de vie. Comme le nombre 4, le 5 représente la matière, à la différence que la matière du 4 est stérile, alors que celle du 5 est porteuse d'un élément supplémentaire, la semence, lui permettant d'exprimer sa vitalité. Le 5 est la vie dans les 4 mondes de la Kabbale, ou encore la vitalité des éléments.
    Pris au sens négatif, le 5 est l'illusion de la vie matérielle et symbolise alors la chute.
    5 est également le nombre de l'homme, dont les proportions s'inscrivent parfaitement dans l'étoile à 5 branches, symbole du microcosme.

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    Quelle indomptable puissance créatrice dans cette Lettre qui préside au signe du Bélier, le premier de la roue du Zodiaque !

    Et, ce qui peut sembler paradoxal dans notre culture, elle représente l'essence du Féminin, au-delà de ce que peut signifier pour nous l'image de la femme sur la Terre.

    Elle apparaît deux fois dans le Nom divin Yod – – Vav – , où elle manifeste la face féminine de Dieu, unie à Yod et Vav (Face masculine). vient nous dynamiser.

    Elle nous invite à respirer en conscience, ce qui dépasse la notion d'un simple exercice. L'air que nous respirons l'est aussi par tous nos frères et sœurs de l'humanité, que nous les aimions ou, par les animaux et les végétaux. L'atmosphère de la planète représente également son champ vibratoire dans lequel nous baignons tous, et dont nous sommes responsables.

    Respirer en conscience devient un acte d'unité – au grand potentiel guérisseur – qui nous rapproche de notre réalité divine.

    Dans l'air vibre une énergie de vie, le prana, nourriture essentielle pour nos corps subtils. nous invite à ouvrir les fenêtres de notre être pour l'accueillir dans nos profondeurs intimes et le laisser circuler, sans chercher à le retenir. La respiration nous enseigne qu'il faut accepter de se vider pour être rempli. Si nous cherchons à retenir la Lumière de peur qu'elle s'échappe, nous bloquons l'échange, nous figeons la force de vie.

    La lettre est la 5ème lettre de l'alphabet hébreu, elle correspond au « E » des alphabets occidentaux.

    venant du fond de l'être est un appel, un émerveillement.

    Comme la lettre Aleph, est à la fois une consonne et une voyelle muette. Elle est de plus un signe du féminin.

    Marie Elia - Rencontres avec la Splendeur – Le pouvoir guérisseur des Lettres hébraïques – Éditions de l’Émeraude

    La cinquième lettre de l’alphabet hébraïque, , a pour valeur 5 et il ne faut pas la confondre avec celle qui a pour valeur 8, la lettre Heith qui, elle, n’a pas la petite ouverture en haut à gauche. La lettre ne correspond pas à un mot : elle est une des rares lettres monosyllabiques. Elle signifie « le souffle ».

    Au début de son histoire, elle représente un petit homme qui souffle et qui prend toutes ses forces d’en haut. Elle symbolise essentiellement les poumons. La lettre étant entièrement signifiée par le haut du corps ou verra très vite disparaître le bas de son graphisme pour ne plus avoir que le dessin stylisé d’une barre verticale avec trois branches horizontales. Et comme les autres lettres, celle-ci se retournera et formera E constitué par la tête et les deux bras du petit bonhomme.

    Le symbolisme de cette lettre nous est aussi donné par le cinquième jour de la Création, celui des oiseaux du ciel et des poissons dans l’eau. Tandis qu’au deuxième jour, dont la lettre symbolique est l’homologue de . Il y avait eu séparation des eaux, le Maïm s’étant séparé en deux formant le monde du MI, celui d’en haut et du MA, celui d’en bas. Nous voyons donc que les oiseaux symbolisent toute l’évolution vers le monde d’en haut et que les poissons sont le germe d’en bas.

    Lorsque la lettre Hé alla trouver le Saint-béni-Soit-Il pour lui demander de présider à la création du monde, le Saint-béni-Soit-Il la renvoie en lui disant qu’elle était avec le VAV et le YOD chargée de former le Tétragramme Divin, Yod – He – Vov – He, et que consacrée à une si importante fonction, elle n’avait pas à en réclamer une autre.

    Nouvelle analyse du Tétragramme sacré

    Reprenons l’analyse des trois lettres composant la Tétragramme sacré.

    Une phrase du Zohar nous informe que le Tétragramme est une épée, le Yod en est le pommeau, le Vav la lame et les deux Hé, les deux tranchants.

    Tout notre travail essentiel, lorsque nous sommes vraiment entrés dans notre incarnation — pas celle de l’enfance, mais à partir du moment où nous allons vraiment entrer dans notre corps symboliquement — nous avons à vivre les contradictions des deux Hé, pôles de la dualité, dans un mariage, c’est-à-dire à un niveau supérieur, où les rapports entre les êtres ne sont plus des rapports de force, mais d’amour.

    Ces deux pôles de la contradiction vont être vécus d’une part par une expérience de la lumière et d’autre part par une redescente dans les ténèbres, dans toute la somme énergétique que nous sommes, mais que nous n’avons pas encore extraite de sa gangue afin de l’amener à nouveau à la lumière, avant de redescendre encore un peu plus loin dans encore plus de ténèbres et de remonter à encore plus de lumière. Et ainsi de suite jusqu’à ce que la totalité des énergies soit ramenée à la lumière et fasse de nous des êtres totalement réalisés, car nous sommes appelés à devenir divins.

    Le mythe de Noé symbolise merveilleusement ces montées et ces descentes, le vol des oiseaux nous renseignant sur le travail qui se fait à l’intérieur de l’Arche, la colombe signifiant la montée dans les hauteurs et le corbeau la descente dans les profondeurs.

    Ce même symbolisme est présent dans le cinquième jour de la Genèse, le germe poisson étant symbole des énergies des profondeurs. Il se retrouve également dans la dernière descente de Job dans les eaux souterraines, où il est accompagné par Yod – Hé – Vov – Hé Lui-même, pour en extraire les énergies que nous sommes et les ramener à la lumière.

    Au contraire tous les symboles des oiseaux vont être ceux de la montée dans la lumière depuis le plus petit des oiseaux jusqu’au plus grand, l’aigle, dont il est question aussi bien dans les mythes grecs que dans l’Apocalypse.

    Voici donc les deux souffles ascendant et descendant. C’est la vie humaine. Le souffle nous est donné dans les deux narines qui sont les prolongements des poumons. Le jour où Adam a été créé, Dieu souffle un souffle de vie dans ses narines, l’âme étant don du souffle divin.

    La lettre représente l’article défini. Ainsi si Adam est le nom d’Adam, HA-ADAM est « Le » Adam. Autrement dit, chaque personne et chaque nom en hébreu est défini par la qualité de son souffle. Les deux prolongent les deux poumons.

    D’autre part, ce n’est pas un hasard que nous ayons cinq doigts à chaque main, lesquelles réunies vont faire le Yod (valeur 10), mariant ainsi toutes nos contradictions, les intégrant totalement. Le Yod, qui est censé être situé à la base de la colonne vertébrale, commence alors à vibrer et à remonter le long de l’épine dorsale et lorsqu’il aura atteint son sommet, l’homme sera devenu Yod – Hé – Vov – Hé Lui-même. Il entrera dans la dimension du Dieu qu’il est en puissance.

    Symboliquement, nos deux mains sont extrêmement importantes. Elles sont inséparables l’une de l’autre et font l’œuvre du Yod. Comme on parle d’un troisième œil par rapport aux yeux, on pourrait dire que le Yod est la troisième main. Yod veut dire « main ». Cette troisième main représente ce « faire » intérieur que nous sommes enjoints d’accomplir dans notre vie et qui est symbolisé par le « faire » extérieur, en particulier par le travail manuel qui joue un grand rôle dans la constitution de notre être.

    Un des mots les plus intéressants illustrés par le , est Ahavah qui s’écrit He – Beith – He et qui veut dire l’amour, dans lequel les deux Hé, les deux poumons, les deux mains, pétrissent les deux lettres Aleph et Beith qui sont les relations entre Créateur et créé. Et comme Aleph et Beith réunis forment le mot AV, le Père, toute la relation du Père et de sa Fille, la Création, représente de même que l’amour, un échange de souffle entre le Père et la Fille.

    Si nous prenons conscience de cela et si nous relevons la polarisation de nos désirs et de nos échanges de souffle avec le Divin, nous aurons des rapports bien plus justes avec les autres. Généralement nous n’aimons pas véritablement l’autre, parce que cela ne passe pas par le Divin et que la plupart du temps c’est nous que nous aimons dans l’autre.

    En hébreu, il n’y a pas de présent, il n’y a qu’un participe qui sert de présent, sauf pour le verbe « être ». Toute la Bible est écrite pour signifier le présent au futur en rajoutant une petite lettre qui va rendre le futur passé et qu’on appelle « conversif ».

    Si bien que, par exemple en lisant la Genèse, on se trouve devant un futur qui est aussi un passé, c’est-à-dire ni futur, ni passé, donc présent. La forme verbale va rendre compte d’un verbe qui est de tous les temps, qui est de l’instant, mais qui s’incarne aussi bien dans le passé que dans le présent et le futur. Le verbe être est pourtant employé une fois au présent dans l’Exode IX, un peu avant que Moïse va se mesurer avec le Pharaon. Dieu dit à Moïse : « Tu diras à Pharaon que s’il ne laisse pas sortir les Hébreux d’Egypte, la main de Yod – He – Vov – He est sur Pharaon, sur son troupeau, sur son peuple, sur tout le pays, etc. » Cette phrase si grave contient deux fois Yod – He – Vov – He une fois par la main et une fois par lui-même.

    Adaptée à notre temps elle signifie : « Si nous ne laissons pas sortir d’Egypte, c’est-à-dire du monde de la servitude, nos énergies consacrées à faire le Yod en nous, alors la main de Yod – He – Vov – He est sur nous et toutes ces énergies se retourneront contre nous, créant des maladies, des cancers, des dépressions nerveuses, etc…, etc… »

    Annik De Souzenelle – Les lettres hébraïques : des énergies vivantes – Revue Panharmonie – n° 176 – Mars 1979

    Synthèse de recherches mise en page parle Frère André B.

    Lien vers la prière à Hé       Lien vers la Lettre Vav


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