• * Heith

    8ème lettre : Heith, la Force de Motivation

     * Heith

    • Valeur numérique : 8
    • Signe astrologique : le Cancer
    • Signification : la barrière
    • Rayonnement : bleu indigo

    Notions - Clefs :

    • L'obstacle, l'épreuve, la limite ; la puissance de la vie ; la volonté, la motivation ;
    • la notion d'enjeu, d'urgence ; la frontière ;
    • marquer de la séparation entre deux choses.
    Symbolisme

    HeIth désigne une barrière qui sépare l'intérieur de l'extérieur. Cette barrière sert à délimiter la propriété, marquant la séparation entre les choses de valeurs et les choses saines. H'eth symbolise l'équilibre universel, c'est un réservoir d'énergie et de force vitale.
    Cette huitième lettre symbolise : la culture, la nourriture, la réceptivité, l'énergie féminine, la frontière et la limite, la vie.

    Origine

    Dans son évolution, l'idéogramme de Heith ou H'éith a primitivement représenté une fleur en forme de calice avec une queue ondoyante. Ensuite, le dessin d'une barrière ou d'une haie s'est clairement précisé, afin de symboliser un lieu clos ou déterminé. Il y a une certaine continuité avec le signe du Zayin, l'idéogramme précédent, car ce dernier, en tant que balance, permet de déterminer, de séparer et d'extraire des parties.
    Chaque part devient une propriété que l'on clôture, selon la loi d'une société organisée. Ainsi, chacun peut posséder sa part du moment qu'il accepte que les autres puissent posséder la leur.

    Signification

    Dans la Bible, le mot est utilisé pour désigner la "bête", ceci en relation avec "h'ayoth", signifiant 'bêtes", mais plus littéralement 'vitalité".
    H'eth doit être pris comme un caractère représentant un réservoir de vitalité.

    Forme de la lettre

    Le H'eth est composé par deux Zayin, côte à côte, reliés par le haut. Toutefois, Isaac Louria préfère voir dans la forme du H'eth, la réunion d'un Zayin à gauche etd'un Vav à droite. Ainsi le H'eth devient une force capable de réunir les divergences de Zayin et de Vav.

    Guématria

    Le nombre 8 est celui du service divin par lequel on peut s'élever. Traditionnellement, le huitième jour est celui de la circoncision. 8 est l'univers en mouvement et en transformation, équilibré par les lois naturelles. Il y a dans le nombre 8, une notion de résurrection et d'éternité future. Le mot hébreu pour huit est "shmonah", qui contient la racine "shémén", l'huile et plus particulièrement l'huile d'onction.
    La valeur pleine du nom H'eth est égale à 418, c'est aussi le nombre de 'h'atath", mot signifiant 'péché", ou désignant un "sacrifice expiatoire".

    * * * * *

    L’alchimie se met au service de la nature dont l’initié doit déchiffrer progressivement ces lois afin de progresser dans la lumière.

    Rien n'est impossible, tout est une question de motivation... à condition, bien entendu, que celle-ci jaillisse de l'âme de lumière, de notre cœur profond.

    L'enseignement de Heith est d'une grande beauté, et s'adresse au plus intime de notre être.

    Cette belle lettre est l'initiale du mot Haïm, « la vie », et le chiffre 8 évoque la lemniscate (Une lemniscate est une courbe plane ayant la forme d'un 8), le mouvement d'énergie qui anime tout ce qui vit.

    Heith nous aide à ne pas craindre la confrontation avec l'obstacle, les difficultés, 
    afin de voir en elle la main divine qui nous invite à grandir, à bouger, à agir.
    C'est parce que la force de pesanteur l'attire vers le bas que la plante va pousser vers le haut, dans un élan de vie irrésistible.

    Ce sont les efforts investis qui rendront une œuvre plus belle, « nourrie » par l'énergie qui lui aura été consacrée.

    Heith nous propose de changer de regard sur ce qui nous apparaît comme une difficulté. 
    S'il est vrai que la Vie nous teste, c'est avant tout un défi d'amour.

    Elle nous invite à danser avec elle, à soulever son voile et à découvrir son essence.

    Les résistances à l'évolution sont normales, mais aucun problème ne reste sans solution pour le Chevalier de bonne volonté qui marche main dans la main avec les Intelligences divines.

    Heith nous encourage (et nous aide) à rassembler toute la puissance de notre réelle motivation, en orientant celle-ci de façon juste. Ce n'est pas le moment de nous endormir, mais d'agir dans cette conscience. Alors la Barrière s'incline et s'efface devant nous.

    Marie Elia - Rencontres avec la Splendeur – Le pouvoir guérisseur des Lettres hébraïques – Éditions de l’Émeraude

    Zayin, Zeith et Teith sont comme les matrices de Yod, la dernière lettre. Elles vont être écrites de telle façon que Yod se trouvera au milieu d’elles. Le Yod ne pourra naître que quand les énergies, après avoir joué dans Zayin et Heith, seront présentes au niveau de Teith.

    Zayin, lié au nombre 7, est symbole de la plénitude acquise et chaque fois qu’il y a une perfection, il y a nécessairement une rupture de cette perfection pour passer à un autre cycle.

    Le Shabbath, lié à Zayin, le septième jour, c’est le retournement du Divin qui n’est pas autre chose qu’un retournement de la conscience pour passer à un autre plan de conscience. Dieu va être parfaitement insaisissable. Il va laisser jouer la Création afin de se faire connaître. Et, à partir de Heith, cela va être toute cette aventure de la conquête du Divin par la Création.

    La lettre Heith a pour valeur 8. Elle est l’initiale du mot Heith. Elle est comme un petit rectangle ouvert à la base. A ne pas confondre avec He.

    Heith, qui exprime une idée de barrière, va évoluer tout au long des deux millénaires qui précèdent notre ère chrétienne, jusqu’à faire le ETA grec qui va donner notre H, sans en avoir le son guttural.

    Pourquoi cette barrière ? Parce que suivant l’évolution proposée, nous venons de vivre un plan de réalité où tout a été vécu en plénitude.

    Zayin a fait son œuvre de rupture pour nous faire passer à un plan supérieur et nous amener à un champ énergétique bien supérieur à celui vécu dans notre dernière expérience. Dans cette qualité de vie qui nous est maintenant dévolue, il est indispensable que nous soyons testés. Car si nous n’avons pas acquis les structures nécessaires pour y pénétrer, nous risquons d’être brûlés, anéantis. Cette barrière est semblable à tous les Gardiens du Seuil des différents mythes. Il nous faut donner le mot de passe qui ne signifie pas seulement une reconnaissance entre frères, comme il en est le cas dans les sociétés initiatiques, mais il représente la vibration qui correspond à un champ énergétique nouveau et si nous ne sommes pas capables de le prononcer, de le vivre, donc de l’être, nous ne pouvons pas entrer. Ce ne sera pas le fait d’une punition, mais une mesure de prudence. La barrière est là pour le vérifier.

    La lettre Heith est faite du Yod qu’entourent Heith et Tav. Si nous supprimons le Yod, nous lisons Hath, c’est-à-dire le mot : « terreur », lié à l’idée du Grand Œuvre alchimique où l’esprit dépendant d’un nouveau champ de conscience est terrifié.

    Il est certain que quand nous entrons dans une nouvelle terre, il y a crainte et tremblement. Nous sommes devant l’inconnu et cet inconnu fait peur. En hébreu le mot TERA qui est « la crainte », donne naissance au Hieros grec, qui est le sacré.

    Dieu, le sixième jour demande à l’homme de nommer les animaux des champs, c’est-à-dire d’avoir sur eux le pouvoir qui lui fait conquérir son premier champ de conscience.

    Puis Adam est plongé dans le sommeil, TARDEMA (même racine que Thora), qui est la descente dans la profondeur, c’est-à-dire qu’il doit faire tout ce cheminement à partir de l’image de Dieu que nous sommes, jusqu’à aller vers sa parfaite ressemblance (DEMA) et devenir Yod – He – Vov – He.

    Après que l’homme eut nommé les animaux, Dieu lui fait connaître son féminin, c’est-à-dire la profondeur de son être, son puits profond dans lequel sont toutes ses énergies. L’homme nu de la Bible, c’est l’homme tout à fait connaissant qui connaît le chemin. La notion de honte est fausse, c’est le verbe « attarder », il ne s’attarde pas, mais va tout de suite plus loin. Il sait ce qui lui reste à faire.

    Le serpent qui est « connaissant » se fait barrière. C’est lui qui va nous tester, car nous avons à devenir les énergies qu’il représente.

    Dans le mot HACHEDEN, les animaux des champs, les deux HE sont réunis. Ils ont chacun la valeur 5. Remplacés par Yod (10) nous trouvons le nom divin SHADAI qui est le Tout-Puissant.

    Le serpent, instrument du Divin a pour nom en hébreu, NAHASH avec au centre Heith entre Noun (germe) et Shin qui est l’explosion de toutes les énergies, l’explosion nucléaire. Et lorsque nous vivons notre Shin, nous sommes des êtres totalement réalisés.

    Le serpent nous offre ce fameux fruit, c’est-à-dire une nourriture que nous ne sommes pas encore capables d’intégrer. N’étant pas capables de vivre les lois sans les enfreindre, les événements se retournent contre nous. C’est ce que nous vivons aujourd’hui encore au lieu d’avoir, après Heith, pu atteindre Yod dans l’harmonie et non dans la douleur.

    Quand Heith est vu se présenter devant le Saint-Béni-soit-Il, il a été renvoyé, car il commence le mot HATA qui veut dire « pêché ».

    HATA est le mot que nous rencontrons pour la première fois dans l’histoire de Caïn et d’Abel. On parle beaucoup du « péché originel », terme extrêmement mauvais, car qu’avons-nous à faire avec quelqu’un qui a commis un péché dans la nuit des temps?

    La Genèse est un présent et chacun de nous participe d’une erreur. La rédemption ne serait-elle pas davantage liée à l’histoire de Caïn et d’Abel qu’à cette faute ontologique parce qu’il y a tout le drame du sang qui y coule et que la terre boit ?

    Et nous allons voir que le Christ a donné son sang pour purifier cette terre du sang d’Abel. Le mot « péché » n’apparaît qu’avec le mythe de Caïn et d’Abel. Il signifie d’ailleurs le fait de « mal viser » plus que de pécher.

    Lorsque Caïn jalouse son frère parce que son offrande n’a pas été reçue, Dieu lui dit: « Si tu relèves ton visage (symboliquement), si tu vis cet événement au plus haut niveau de ton être, avec l’intelligence des choses divines, « Tov » ! C’est bien ! Mais si tu regardes en bas, le péché, HATA, se couche à ta porte et il porte ses désirs sur toi. Domine-le ». Et nous voyons que quand l’homme est pris dans des événements passionnels, ce n’est pas lui qui désire faire le mal, mais c’est le mal qui désire l’homme.

    Celui qui désire est toujours en état d’infériorité par rapport à celui qui est désiré. Il est esclave de l’objet désiré et celui-ci a une puissance sur lui. Donc si Caïn entre dans l’intelligence divine des événements, il ne donnera pas prise à ses désirs. Mais « visant mal », il a donné à l’événement une puissance sur lui, puissance que seul Dieu doit avoir. Il y a transfert de puissance et les énergies alors se retournent. L’homme est intervenu et a transgressé toutes les barrières. HATA ontologiquement est un garde-fou.

    AR, Aleph et Heith, signifie « frère » et c’est par lui que Aleph, le Divin, se fait barrière.

    Qu’il est bon pour des frères de vivre ensemble à condition que cette fraternité soit vécue vraiment par le dépassement de cette barrière qui se présente à nous pour trouver le Divin au travers de tous les écrans psychiques. Et si nous trouvons le Divin dans l’autre, nous le trouvons aussi en nous, parce qu’il y a résonnance. C’est pour cette raison que les communautés sont l’épreuve la plus difficile. On ne peut vivre ces barrières successives que sont tous les autres dans une communauté, que si on a conscience du Divin.

    Très proche de AR il y a le nombre 1 qui est un des noms divins, EHAD, dans lequel il y a surtout cette notion de frère. Dans le tétragramme le frère, c’est chaque HE qui a pour frère l’autre HE, et chaque HE doit épouser l’autre, doit passer la barrière et structurer toute cette colonne vertébrale, cette échelle de Jacob que nous avons à vivre pour construire le sommet de notre temple.

    La lettre TEITH ne correspond pas à un mot. Le hiéroglyphe primitif, c’est l’écu, le bouclier, donc encore une barrière.

    Tout au long de la Bible nous retrouvons cette notion. Ainsi Dieu, avant que Moïse ne revienne en Egypte pour libérer les Hébreux, se met sur son chemin pour le faire mourir. Dieu se fait barrière, afin que Moise puisse se mesurer à Pharaon et permettre aux Hébreux de sortir d’Égypte, de leur matrice, d’assumer leur naissance lorsqu’ils ne passeront pas la Pâque, la Mer Rouge, etc. Dieu va le tester. C’est une mort initiatique. Lorsque se fait le dépassement des barrières, il y a libération.

    Si 7, Zayin, est une mort, 8, Heith, est une barrière et la résurrection au-delà de la barrière. Les baptistères primitifs étaient octogonaux. Le nombre 8 est bien le symbole de la résurrection.

    Il est juste qu’avant de rencontrer Yod nous avions à nous mesurer à Teith, au bouclier, le Yod-He-Vov-He étant le profil de l’épée. La rencontre de l’épée et du bouclier se retrouve dans toutes les guerres saintes, la guerre sainte que nous devrions mener à l’intérieur de nous-mêmes et non à l’extérieur. C’est là que se rencontrent l’épée et le bouclier.

    L’homme, avec le nombre 9, va symboliser la dernière perfection. Le 7, la perfection acquise impliquait une rupture de cette plénitude pour passer à un autre plan. Arrivés au 9, l’homme et la Création toute entière se revêtent d’une perfection totale. Et lorsque le bouclier a pu vérifier la possibilité de la personne de mettre au monde Yod, donc de rencontrer l’épée, il se retourne et se fait coupe. Il reçoit alors l’épée.

    Ce 9, symbole de perfection se retrouve chez Pythagore, Platon, avec les neuf Muses, les neuf Prophétesses de l’Ile de Sein chez les Druides, les neuf Béatitudes qui contiennent toute la dimension de l’évolution de l’homme dans la perspective chrétienne. C’est tout le Grand Œuvre Alchimique qui s’accomplit.

    Teith va se présenter devant de Saint-Béni-soit-Il, se réclamant d’être l’initiale du mot TOV. Son graphisme est intéressant, nous le verrons souvent sous la forme du serpent qui se mord la queue. C’est l’homme qui enfante le Divin, c’est aussi la naissance de l’Enfant Divin. Tov signifie le bien dans l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal que le serpent va proposer à Adam et à la femme. C’est aussi le mot qui va ponctuer chaque jour de la Création. Il sera répété sept fois et le dernier jour par Tov Meod, l’ensemble.

    Le Saint-Béni-soit-Il renvoie la lettre en disant : « Tu es Tov, mais tu n’es que la graine du véritable Tov. Tu ne salueras pas la création du monde, car tu es réservé pour le monde futur. Tu n’as rien de commun avec le monde que je veux créer maintenant. Le bien que tu représentes est enfermé et caché en toi, ainsi qu’il est écrit : « Grande est l’abondance de ta bonté que tu as cachée pour ceux qui te craignent ». C’est précisément à cause du bien que tu caches en toi, que les Portes du Temple seront enfoncées dans la terre, ainsi qu’il est écrit dans les Lamentations de Jérémie : « Ses portes sont enfoncées dans la terre ».

    Tov ne sera véritablement Tov que lorsqu’il aura intégré tout ce qui est encore dans les ténèbres.

    Si dans la Bible RA, qui se rapproche de la notion de ténèbres, est considéré dans certains cas comme l’esprit des Elohim, on pourrait en déduire que Dieu est l’esprit du mal. Mais il ne s’agit pas de Dieu en tant qu’Il se fait mal, mais en tant qu’Il se fait barrière. Quand tout ce RA (le mal) sera intégré au Tov, le Tov sera véritablement le Tov. Ce n’est que quand nous serons devenus entièrement lumière, étant allés dans nos profondeurs chercher toute la somme des énergies qui nous constituent, que nous serons Tov. Celui-ci n’a rien à voir avec le petit Tov du départ, c’est-à-dire avec l’élément lumière élémentaire du départ, Les Portes du Temple enfoncées dans la terre sont tout le symbolisme du grain de blé, du Tov du départ qui deviendra toute lumière.

    Lorsque tous ces ténèbres sont intégrés, naît le Yod, la dixième lettre qui est le retour à l’Unité. Les HE, 5 + 5, se sont épousés, la colonne vertébrale aura été construite, l’homme met vraiment au monde le Yod qu’il est, ce Yod – He – Vov – He à venir.

    Si nous nous intéressons au sens des lettres hébraïques, c’est parce qu’il y a en nous un appel au dépassement de l’absurde extérieur pour entrer dans une compréhension profonde de ce que nous sommes. C’est Yod – He – Vov – He qui travaille en nous pour que les HE se marient et que nous devenions véritablement Yod – He – Vov – He.

    Yod, cette petite virgule, c’est la main, la réunion des deux mains qui n’ont pas par hasard cinq doigts. Elles sont le prolongement du souffle et quand les deux mains se rejoignent, elles sont aussi la connaissance. Toute la main est symbole de connaissance, d’expérience. La toute dernière expérience, c’est celle qui a intégré la dualité et qui vit la réalisation du Divin total. C’est pourquoi Isaï, parlant de cette arrivée de l’humanité à la réalisation de son unité, dit : « Il n’y aura plus ni soleil, ni lune, car Yod – He – Vov – He sera ta lumière à toujours ». Soleil et Lune, symboles des terres de l’espace-temps que nous vivons jusqu’à ce que nous entrions dans le Divin qui est notre dernier espace-temps, l’éternité même.

    Ce qui est important, c’est de bien connaître au départ les neuf premiers nombres, puis le dix. Ce sont les nombres des principes. Le dix sera l’actualisation et le départ d’un autre plan. Les unités sont aux dizaines ce qu’est le premier chapitre de la Genèse par rapport à l’autre. Les structures du monde sont mises en place et dans ce qu’il est, convenu d’appeler la seconde Genèse, Yod – He – Vov – He qui n’apparaît qu’à ce moment, va commencer à travailler. Dans le premier chapitre ce sont uniquement les Elohim. Tout ce faire divin va commencer à jouer dans le second chapitre, Yod – He – Vov – He va travailler avec Elohim. Lorsqu’après la création des Lois, les principes sont posés, nous entrons dans l’Univers. Après chaque dizaine il y a un cycle complet supérieur, c’est pourquoi le Saint-Béni-soit-Il dit au 9 : « Tu seras le 900 et, à ce moment-là, beaucoup plus que le 9, parce que sera accompli tout ce monde des principes ».

    A la fin de la Genèse, il y a cette phrase qui mérite que nous nous y attardions :

    « Les cieux et la terre sont achevés dans le jour où Dieu a créé le ciel et la terre pour les faire ». La Création est loin d’être faite, elle n’a pas encore joué avec Yod – He – Vov – He qui est l’homme lui-même, qui entre en travail avec le Créateur.

    Comme il en est dans une œuvre artistique, l’artiste commence à créer, il pose le principe de son œuvre, mais après il n’en est plus le maître, c’est l’œuvre qui a une personnalité. Elle s’empare du créateur et se fait avec lui.

    Annik De Souzenelle – Les lettres hébraïques : des énergies vivantes – Revue Panharmonie – n° 176 – Mars 1979

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

     Lien vers la prière à Heith     Lien vers la lettre Teith

     


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