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    A Etterbeek, avec le Patriarche de Jérusalem (2)

    Le dimanche 28 janvier 2024 une importante délégation de Chevaliers s'était donné rendez-vous à l’église Notre-Dame Immaculée de la Communauté Grecque Melkite Catholique de Belgique (Paroisse de Saint Jean Chrysostome), rue de l’Orient 41, à Etterbeek (1040 Bruxelles) où le Patriarche de Jérusalem avait annoncé sa visite.

    Nous nous étions fait un devoir de participer à l’office religieux présidé par Sa Béatitude Yussef Ier  Absi, Patriarche de Jérusalem depuis 2017, protecteur spirituel des Chevaliers de l’Ordre du Temple de Jérusalem et de l’Ordre de la Sainte-Croix de Jérusalem.

     * Le Patriarche de Jérusalem à Etterbeek (2)

    Cet office religieux avait attiré une foule très importante de paroissiens. Plusieurs diplomates avaient également rehaussé cette cérémonie religieuse par leur présence bien sympathique.

     * Le Patriarche de Jérusalem à Etterbeek (2)

    A l’issue de cette longue mais très belle cérémonie, Sa Béatitude a revêtu plusieurs Chevaliers (membres des deux ordres), généreux bienfaiteurs, du sautoir de Grand Officier de l’Ordre patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem.

     * Le Patriarche de Jérusalem à Etterbeek (2)      * Le Patriarche de Jérusalem à Etterbeek (2)   

    Frère André, Grand Chancelier Prieural

    Lien avec le site du Patriarche Yussef 1er Absi

    Lien avec le portrait du Patriarche Yussef 1er Absi

    Lien avec l’Église Melkite de Belgique

     


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  • Voici un parchemin tracé dans le cadre de notre action philanthropique et présenté pour la première fois ce 21 septembre 2018 à l'occasion du premier anniversaire de la Commanderie de Saint-Léger (Péruwelz - Belgique).

    A la rencontre des chrétiens d'Orient

    Introduction

    Depuis quelques années notre Grand Prieuré de Belgique bénéficie de la protection de Sa Béatitude le Patriarche catholique melkite de Jérusalem. Il est notre protecteur spirituel et garant de la sincérité de notre engagement templier. Chef de l’Eglise orientale des Grecs Melkites, « Sa Béatitude » - c’est ainsi que nous devons appeler tout Patriarche – règne sur quelques 700 000 Grecs melkites répartis dans tout le Proche-Orient. En Syrie, ils sont la troisième confession chrétienne après les Grecs orthodoxes et mes Syriaques orthodoxes. Tout en observant le rite byzantin, ils sont catholiques, c’est-à-dire rattachés à Rome, depuis 1724.

    Les qualificatifs « melkites » et « orthodoxes » nous amènent à nous poser les questions suivantes en débutant ce parchemin : Qui sont les chrétiens d’Orient ? D’où viennent-ils Quelles sont leurs réalités ? Sont-ils partout menacés et persécutés ?

    Les chrétiens d’Orient : 2000 ans d’histoire !

    Il existe une myriade de peuples que constituent les chrétiens d’Orient. Ce terme a d’ailleurs été inventé par les Français. Mais les communautés chrétiennes ne se définissent pas elles-mêmes de la sorte. Bien qu’elles aient toutes le Christ en commun, il existe trop de peuplades différentes que pour les réunir sous une coupole unique. En effet, elles ont chacune leurs singularités, leur langue, leurs coutumes.

    Les chrétiens d’Orient n’ont pas tous la même manière de se définir. Tout dépend du pays d’où ils proviennent. Si en Irak les personnes se présenteront d’abord en fonction de leur religion plutôt qu’en tant qu’Irakiens, en Égypte et en Syrie, la notion de peuple prime. Cependant, être chrétien en Orient est marqueur de différence, trait qu’ils mentionnent donc fréquemment lorsqu’ils se présentent.

    C’est en Palestine que les Évangiles situent la prédication du Christ et c’est entre la Méditerranée et l’Euphrate, le long du Nil, sur les rives du Bosphore que s’est développée et implantée la nouvelle religion – le christianisme – avant qu’elle ne se répande vers l’Occident. Cette religion nouvelle est apparue dans l’empire Romain d’Orient. En trois siècles, elle a pris la place des anciens dieux. Elle a fait une place importante au développement du monachisme.

    Ainsi se sont formées les Églises grecques, copte, assyro-chaldéenne, syriaque, arménienne et maronite, sur fond de débats théologiques fondateurs, dans la diversité de leurs rites, de leurs saints, de leurs traditions, de leurs lieux, de leurs langues sacrées, de leurs architectures et de leurs représentations iconographiques.

    Aujourd’hui, en dépit de toutes les vicissitudes de l’histoire ancienne et contemporaine, les chrétiens, au Proche et au Moyen-Orient, ne sont pas les traces résiduelles d’un passé caduc, mais les parties prenantes d’un monde arabe à la construction duquel ils ont largement contribué.

    Les chrétiens d’Orient vivent au Liban, en Syrie, en Irak, en Palestine, en Israël, en Jordanie, en Égypte, mais aussi en Arménie, en Éthiopie, en Érythrée, en Inde ou en Iran. Quelle est leur origine ?

    Les chrétiens sont présents en Orient depuis les origines du christianisme. En Irak, les liturgies chaldéennes utilisent une forme d’araméen, qui n’est autre que la langue parlée par le Christ. On est donc là aux sources du christianisme dans les traditions les plus anciennes de l’Église, mais aussi dans les plus variées et les plus divisées entre rites, langues et cultures différentes, arméniens, chaldéens, coptes, maronites, grecs, syriens et latins.

    Pour attirer l’attention sur leur situation de minorité, très souvent persécutée, nos regards se tournent généralement vers quatre pays : l’Égypte, la Syrie, l’Irak et le Liban. Mais nous devons élargir la notion géographique de Proche-Orient et de pays arabes pour y inclure les chrétiens d’Iran dont on parle trop peu.

    Les situations sont diverses, mais le côté minoritaire domine au milieu d’une majorité musulmane (chiite ou sunnite). Une menace pesait déjà sur l’existence de ces communautés surtout en Irak et en Syrie, avant même l’Etat islamique. Pour les autres pays, il y a des discriminations mais ce ne sont pas uniquement des victimes : ils participent à la vie du pays.

    Les relations ont longtemps été très positives dans une cohabitation facile, mais elles se sont dégradées pour atteindre parfois une extrême violence exercée par des groupes et des tendances fondamentalistes intolérantes. Dans beaucoup de villes et de régions, les chrétiens se sentent menacés : ils ont été victimes d’attentats ou sont l’objet de pression pour qu’ils quittent ces territoires où se trouvent leurs racines centenaires.

    Le conflit actuel pousse au communautarisme mais ces différents peuples vivent malgré tout sur la même terre et parlent la même langue. Beaucoup de musulmans ne veulent pas du départ de leurs frères chrétiens. Déjà parce qu’ils ont le droit d’être là mais aussi parce qu’ils apportent beaucoup de choses au pays.

    Le christianisme provient donc d’Orient. Celui pratiqué dans notre Occident en est imprégné et a encore beaucoup à apprendre de lui. Ce serait un désastre que ces communautés chrétiennes disparaissent.

    Les communautés chrétiennes d’Égypte, d’Irak ou de Syrie sont, avec celle du Liban, parmi les plus anciennes qui soient au monde. A des titres divers, elles sont depuis plusieurs dizaines d’années victimes d’attaques dont l’intensité semble aujourd’hui aller croissant : brimades, limitations du droit de célébrer le culte, destruction d’églises, violences contre les fidèles, parfois assassinats.

    Cette situation de persécution, qui varie d’un pays à l’autre, entraîne paupérisation, déstructuration du tissu social, déracinement. La survie même de ces minorités religieuses en Orient est incertaine. Tout cela est bien connu, mais nos sociétés – jusqu’aux diverses Églises de nos pays – ne réagissent qu’avec une modestie que les générations qui nous suivront considéreront peut-être comme une démission et se demanderont pourquoi nous sommes restés si indifférents face à cette situation.

    Intéressons-nous à présent aux raisons qui ont poussé les chrétiens d’Orient à se diviser.

    Pourquoi les chrétiens d’Orient se sont-ils rapidement divisés ?

    Les Églises d’Orient sont issues des grandes querelles autour de la définition de la nature du Christ qui ont divisé l’Église durant l’antiquité chrétienne. Ainsi, au début du 5ème siècle, l’Église assyrienne, qui rassemblait les chrétiens vivant en Mésopotamie, estimait qu’il fallait dissocier, dans la personne du Christ, les natures humaine et divine, alors que les évêques réunis au concile d’Éphèse (431) affirmaient le contraire !

    Quelques années plus tard, un moine de Constantinople, Eutychès (v. 378-454), développa à l’inverse une doctrine affirmant que la nature divine du Christ avait absorbé sa nature humaine. Il fut condamné par le concile de Chalcédoine (451) dont les conclusions étaient, par contre, rejetées par les Églises d’Égypte et de Syrie – qui forment depuis les Églises copte-orthodoxe et syrienne-orthodoxe – ainsi que par l’Eglise arménienne. Ces Églises qui se sont séparées aux conciles d’Éphèse et de Chalcédoine (aujourd’hui Kadiköy, sur la rive asiatique d’Istanbul) sont qualifiées de « préchalcédoniennes ».

    Comment Rome et Constantinople se sont-elles séparées ?

    La rivalité a été permanente entre les deux grands pôles du christianisme, Rome et Constantinople, jusqu’à la chute de l’Empire byzantin, en 1453. Au début, aucune controverse théologique ne les séparait et tous les deux acceptaient les résolutions des conciles de Nicée (325) et de Constantinople (381) qui avaient fixé le Credo. Celui-ci affirme notamment la foi des chrétiens dans le Père, le Fils et « l’Esprit Saint qui procède du Père ».

    En 589, un concile local à Tolède (Espagne) a modifié cette définition et enseigné que « l’Esprit procède du Père et du Fils ». Cet ajout de « et du Fils » (en latin : Filioque) s’est généralisé dans l’Eglise latine au 9ème siècle.

    Les Carolingiens, qui disputaient aux Byzantins l’héritage de l’Empire romain, en tirèrent prétexte pour mettre en doute l’orthodoxie doctrinale de Constantinople. En riposte, en 867, le patriarche Photios de Constantinople a qualifié l’adjonction du « Filioque » de « blasphème ».

    La rupture sera définitive au 11ème siècle, lorsqu’en 1054, le cardinal Humbert de Silva Candida, légat de Léon IX, partit à Constantinople et y excommunia le patriarche Michel 1er Cérulaire. Le sac de Constantinople par les Croisés en 1204 ruinera pour longtemps toute chance de réconciliation.

    Pourquoi des Églises orientales sont-elles unies à Rome ?

    A partir du 15ème siècle, des tentatives ont eu lieu pour réunir Eglises d’Orient et d’Occident. En 1439, le concile de Ferrare-Florence (Italie) a adopté une union entre latins et orthodoxes, que ces derniers ont ensuite dénoncée, invoquant un chantage à l’aide militaire au moment où Constantinople était menacée par les Turcs – elle tombera en 1453.

    Dans les siècles suivants, sous l’influence des missionnaires latins au Proche-Orient et dans les pays slaves, des parts plus ou moins importantes des Églises orientales vont s’unir à Rome, sur la base de ce qui avait été décidé à Florence. De son côté, l’Église maronite – présente en majorité au Liban – a toujours proclamé ne s’être jamais séparée de Rome.

    Une existence confrontée à la conquête arabe

    Entre 632 et 661, la rapide conquête arabe des quatre premiers califes, introduisant au Moyen-Orient l’islam comme religion nouvelle, a constitué un défi pour les chrétiens même si la liberté de conserver leurs croyances leur fut laissée. En dépit de leur statut de « protégés » (« dhimmis ») et de la diminution progressive de leur proportion dans la population, ceux-ci ont continué à jouer un rôle majeur dans l’administration et la vie intellectuelle et sociale, aussi bien sous les différents califats que dans l’Empire ottoman entre 1453 et 1923.

    Par les traductions qu’ils ont été amenés à réaliser, les chrétiens d’Orient ont été des passeurs culturels. Par leur place dans les arts, l’architecture, l’artisanat, ils ont participé à l’essor de la nouvelle civilisation dont ils ont adopté progressivement la langue. Leurs Églises y sont restées vivantes comme le montre la poursuite de leurs créations architecturales et artistiques. Ils ont joué un rôle majeur dans la vie sociale, dans la politique, l’économie, les arts et les lettres des pays auxquels ils appartiennent.

    Aujourd’hui, dans certaines régions, la crise, destructrice pour tous, que traversent le Proche et le Moyen Orient, menace les chrétiens dans leur existence. Au-delà du drame humain que cela représente, au-delà des craintes pour la préservation d’un patrimoine matériel et immatériel deux fois millénaire, c’est la question de la diversité du monde arabe qui est en cause.

    Vous présenter les chrétiens d’Orient, c’est vous permettre d’appréhender leur histoire et leur diversité. C’est également tenter de vous faire comprendre le rôle majeur que ces communautés ont joué dans le développement politique, culturel, intellectuel et religieux de cette zone géographique. . Au-delà de la préservation du patrimoine matériel et immatériel, c’est la question de la diversité du monde arabe et de sa riche histoire qui est posée.

    L’expression française « Chrétiens d’Orient » apparue au 19ème siècle, définit donc des populations qui vivent dans un espace allant de la Turquie à l’Iran, en « Terre Sainte », et dans les territoires actuels de la Syrie, du Liban, de l’Égypte, de la Jordanie et de l’Irak. Tentons à présent de retracer les grandes lignes de l’histoire du développement du christianisme en Orient.

    Évangélisation et premières communautés

    Les Évangiles situent la prédication du Christ en Palestine. Avant de se répandre, la religion nouvelle s’est implantée sur les rives du Bosphore, entre la Méditerranée et l’Euphrate.

    De Jérusalem à Éphèse, en passant par Antioche, Alexandrie et Damas, c’est dans cet espace que, sur les pas du Christ et de ses Apôtres, s’est établi le christianisme avant que la « bonne nouvelle » ne se répande rapidement de l’Arabie du Nord à Rome, mais également au-delà des frontières de l’Empire romain, vers l’Ethiopie et le royaume d’Arménie, et encore plus loin vers l’Est, dans l’Empire parthe et le long du Tigre et de l’Euphrate.

    Jusqu’au 3ème siècle, les chrétiens, déjà très nombreux dans l’Empire romain, ont souffert de persécutions récurrentes : les fidèles se sont organisés dans l’intimité avant de célébrer la nouvelle religion dans des maisons dédiées. Peu à peu, les chrétiens se sont retrouvés autour des premiers lieux de culte chrétiens appelés « domus ecclesiae ».

    Avec l’Edit de Milan en 313, accordant la liberté de culte à toutes les religions, l’Empire romain s’est rapidement couvert d’églises. L’Empereur Constantin a ordonné la construction d’églises sur les différents sites qui commémoraient la vie de Jésus-Christ : la basilique du Saint-Sépulcre (lieu de la Résurrection) et celle de l’Eléona (lieu de l’Ascension) à Jérusalem et la basilique de la Nativité à Bethléem. Les basiliques illustrant le lien entre le pouvoir royal et la nouvelle religion se sont alors développées dans tout l’Empire. Les fidèles s’y rassemblaient, en particulier pour célébrer l’eucharistie.

    Les conciles et l’origine des églises orientales

    En réaction à Byzance, des querelles théologiques se sont exprimées. Elles seront à l’origine des Églises orientales. Après le concile de Nicée en 325, et celui de 381 à Constantinople, deux importants conciles se sont tenus à Éphèse en 431 et à Chalcédoine en 451 : une question fondamentale se posait alors, celle de la nature du Christ : était-il divin ou humain ? Face à cette question, de nombreuses divergences aboutiront à la constitution de différentes Églises : l’Église nestorienne, les Églises monophysites copte, syriaque (ou jacobite), arménienne et éthiopienne.

    De nos jours, il existe encore une vingtaine d’Eglises parmi ces croyants. Ils sont pour 60 % orthodoxes et 40 % catholiques. Ce sont les Eglises originelles du christianisme, ce sont celles qui ont préservé jusqu’en 2018 l’histoire du Christ, les lieux de son parcours sur cette terre, et des traditions remontant aux origines de la foi chrétienne. Ces chrétiens célèbrent en arabe, en syriaque, en copte, en éthiopien, en grec, en latin. Ils ont été persécutés depuis des siècles mais ont su pourtant vivre très longtemps en pays musulman en préservant leur foi.

    Le monachisme et les pélerinages

    Avant de se développer en Palestine, en Syrie, en Mésopotamie et dans la péninsule arabique, le monachisme est né en Égypte au 3ème siècle avec les « Pères du désert », des hommes pieux, tels que Pacôme († 348) et Antoine († 356) qui se sont retirés du monde et sont partis dans le désert afin d’y rechercher solitude et pauvreté. Ils y fonderont des communautés qui répondront à des règles strictes et introduiront le christianisme dans les franges les plus reculées du territoire.

    Le monastère de Saint-Syméon, grâce aux pélerinages de dévotion dus à la présence de ses reliques, est devenu peu à peu un centre important jusqu’à la fin du 6ème siècle.

    Etre chrétien après la conquête arabe

    A partir du 7ème siècle, les Arabes ont commencé à conquérir des espaces immenses où ils ont installé des califats successifs qui ont morcelé de plus en plus le territoire jusqu’alors unifié sous l’empire romain. La religion musulmane y a été instaurée religion d’État. Cependant, la conquête achevée, les populations en grande majorité chrétiennes, ont pu garder leur religion, leurs lieux de culte, leurs biens, leurs institutions et leurs activités économiques. En dépit de leur statut de « dhimmis » (c’est-à-dire « protégés ») et de la diminution progressive de leur population (notamment à partir du 13ème siècle), les chrétiens ont continué à jouer un rôle majeur dans l’administration, dans la vie intellectuelle, sociale et culturelle des différents califats, principautés et royaumes musulmans. Les Églises chrétiennes d’Orient ont poursuivi leur développement sous la domination islamique : activité missionnaire très importante, fondation de nombreux monastères, productions littéraires et artistiques dont témoignent aujourd’hui encore les églises du quartier copte du Caire.

    Un monde d’images

    Bien que vivant sous un régime musulman où la représentation de Dieu est interdite en ce qui concerne l’islam, les chrétiens ont pu continuer à produire des images saintes, dans la continuité de l’Antiquité tardive. Les icônes coptes ou encore les panneaux de bois peints de l’église de la Muallaqa, célèbre église du Caire, témoignent de la grandeur du christianisme. C’est à cette époque que semble apparaître l’iconostase, cette cloison de pierre ou de bois revêtue d’icônes qui sépare l’espace sacré, le sanctuaire où se déroule l’adoration des offrandes, de l’espace profane où se tiennent les fidèles. Les décors de l’époque médiévale se multiplient. Les églises, libanaises notamment, s’ornent de fresques : c’est le cas de la fresque de Beyrouth qui illustre la Vierge.

    Langues et chants liturgiques

    Au cours des siècles suivant la conquête arabe, les populations autochtones majoritairement chrétiennes ont adopté progressivement la langue arabe et l’ont intégré dans la liturgie et le décor des églises. Cette arabisation est partie de Bagdad, où l’on traduisait la Bible en arabe dès le 9ème siècle. Dans la vie liturgique, l’arabe a rapidement été utilisé et a pris le pas sur les langues traditionnelles, notamment la langue copte (qui disparaîtra autour du 16ème siècle), le grec et le syriaque.

    Interactions intellectuelles, artistiques et culturelles

    Entre les civilisations chrétienne et musulmane, des influences, des emprunts et des échanges culturels et artistiques vont naturellement avoir lieu. En Egypte, entre 750 et 1258, les chrétiens ont pu investir le nouveau pouvoir et occuper des places stratégiques.

    Dans la Bagdad abbasside, ils se sont illustrés comme médecins ou savants, et ont contribué pour une très large part au mouvement de traduction du grec en arabe.

    N.B. : Les Abbassides sont une dynastie arabe musulmane qui règne sur le califat abbasside de 750 à 1258.

    En se côtoyant, artisans et artistes chrétiens et musulmans ont participé aux développements iconographique et stylistique d’objets du quotidien ou de la liturgie. Le style reflète l’influence de l’environnement islamique dans lequel s’insère la chrétienté orientale.

    Les croisades

    Entre le 10ème et le 13ème siècle, la « Terre Sainte » est devenue un lieu d’affrontements entre chrétiens et musulmans. Les chrétiens orientaux furent les principales victimes de ces évènements. En Syrie et en Irak, le recul du christianisme s’est accentué à partir du 10ème siècle. En Égypte, ce n’est qu’à partir du 14ème siècle, avec son lot d’émeutes et de conversions plus ou moins contraintes que l’on a assisté à une marginalisation de la communauté copte.

    Au contact des cultures orientales, syriaque, grecque et arabe, les croisés ont intégré à leurs propres traditions des éléments qu’ils y avaient recueillis. Ils ont permis des échanges artistiques et culturels qui s’illustrent notamment dans l’architecture et la littérature. De même, les artistes orientaux ont utilisé le style croisé dans l’iconographie locale.

    Un monde unifié

    Au 15ème siècle, la conquête ottomane a fait entrer les chrétiens de Mésopotamie, de Syrie et d’Égypte dans l’empire ottoman. Cette conquête ne s’est pas accompagnée de bouleversements politiques ni sociaux car le droit musulman concernant les « dhimmis » (protégés) a continué de s’appliquer. Les chrétiens ont alors profité de l’unification de la Méditerranée sous le pouvoir ottoman : les pélerinages ont augmenté et des échanges commerciaux se sont organisés entre des melkites, des maronites et des Arméniens depuis l’Égypte vers des ports européens.

    L’Empire ottoman a développé parallèlement de nouvelles alliances diplomatiques et commerciales. Le système dit des « capitulations » a permis d’ouvrir l’espace marchand méditerranéen et de réglementer les rapports et interventions de différentes puissances européennes avec, notamment, les populations chrétiennes de l’Empire ottoman.

    N.B. : Une capitulation est une convention par laquelle une puissance accorde, sur les territoires relevant de sa juridiction, certains droits et privilèges aux ressortissants d’une autre puissance.

    Un firman de l’époque a notamment permis aux Franciscains de reconstruire le Saint-Sépulcre.

    N.B. : Un firman est une ordonnance promulguée par un souverain musulman oriental.

    Les chrétiens orientaux passeurs culturels entre Orient et Occident

    Les ambitions internationales de l’Empire ottoman ont favorisé les relations intellectuelles, diplomatiques et économiques entre l’Orient et l’Occident. L’Europe a commencé alors à s’intéresser à l’apprentissage des langues orientales et a accueilli des chrétiens pour enseigner l’arabe dans des chaires universitaires nouvellement créées. Ces chrétiens ont aussi été impliqués dans la traduction en arabe d’Évangiles destinés à être imprimés. C’est ainsi que les premiers livres imprimés en caractères arabes sont apparus début du 17ème siècle.

    Grâce au système des « capitulations », des chrétiens latins se sont implantés durablement dans l’Empire ottoman et ont pu s’appuyer sur les chrétiens autochtones pour jouer les intermédiaires.

    De même, ces commerçants et artisans ont été amenés à s’installer dans les grands ports de la Méditerranée tels que Venise et Marseille. Cette implantation a été facilitée par la présence, depuis le 10ème siècle, de « colonies » notamment arméniennes et maronites. De grandes familles de commerçants ont ouvert des comptoirs dans l’espace ottoman et développé des relations commerciales avec l’Europe et le monde. Ainsi la soie produite au Mont Liban à partir du 16ème siècle est devenue un des principaux produits d’exportation de la région.

    Une terre de pélerinages et d’ambitions

    A partir du 16ème siècle, la papauté a multiplié les initiatives en direction des chrétiens orientaux. Des collèges ont été fondés à Rome et ont accueilli des Grecs (1576), des maronites (1584), ou encore des Arméniens. Les Eglises, à l’exception des maronites, se sont divisées entre « catholiques » et « orthodoxes ».

    Les « capitulations » et les traités internationaux signés entre les sultans ottomans et les cours européennes et russes se sont renouvelés au cours des siècles, confortant la volonté de protection des lieux saints. Jérusalem et Bethléem deviennent des enjeux.

    Le 8 février 1852, l’Empire ottoman a édité un firman établissant un statu quo qui stipulait propriété et droits égaux entre les communautés chrétiennes dans la Basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, dans la Basilique de la Nativité à Bethléem et à la Tombe de la Très Sainte Vierge Marie à Jérusalem. Les fidèles ont pu ainsi se recueillir sur les lieux saints et en rapporter des objets symboliques.

    Le renouveau artistique de l’icône

    Dans l’Empire ottoman, le 16ème siècle correspond à une période d’essor économique, sociétal, artistique pour les communautés chrétiennes. L’art sacré des icônes cherche à extraire le visible de l’invisible. L’influence grandissante de l’Occident dans le choix des sujets et leur style iconographique permettent l’émergence au 18ème siècle, d’un véritable art de l’icône chrétienne. À Alep, apparaissent au 17ème siècle des écoles et des dynasties d’artistes chrétiens, enlumineurs, peintres d’icônes, miniaturistes. Mais Alep n’est pas le seul centre de création : Beyrouth, Jérusalem, Damas, Le Caire participent à ce mouvement. On voit apparaître alors sur ces icônes, aux côtés de la figure du Christ, des caractères arabes.

    Tentons une synthèse de tous ces propos !

    Synthèse partielle

    Le Proche-Orient a toujours été une terre de pélerinages mais il fut aussi une terre de drames. On a beaucoup évoqué le massacre des Arméniens mais beaucoup moins celui des chrétiens en Syrie en 1860 et la terrible famine perpétrée la même année au Mont Liban et qui frappa essentiellement les chrétiens.

    Les chrétiens d’Orient font partie intégrante de l’histoire de cette région. Cette histoire commencée il y a 2000 ans, avec toutes ses péripéties : premières Églises formées peu après la mort du Christ, formations des diverses Églises au gré des conciles glosant sur la divinité ou non du Christ et émergence des Églises grecque, copte, assyro-chaldéenne, syriaque arménienne et maronite, toujours sur fond de querelles théologiques.

    Et puis vint la conquête arabe des quatre premiers califes (entre 632 et 661) introduisant l’islam comme religion nouvelle.

    Mais les chrétiens se sont adaptés et ont été tolérés sous forme de « dhimmis », c’est-à-dire « protégés » mais avec des droits moindres, et ont continué à jouer un rôle clé au Proche-Orient dans l’administration comme dans la vie intellectuelle et sociale, y compris sous l’empire ottoman. Ils furent des passeurs culturels. Ils participèrent activement au nationalisme arabe.

    Les chrétiens d’Orient furent les principales victimes des Croisés, car ils étaient suspects aux yeux des chrétiens d’Occident comme des musulmans.

    Au début du 20ème siècle, les chrétiens formaient encore 20 % de la population du Proche-Orient. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 3 % (encore 30 % au Liban et 9 % en Égypte).

    De plus en plus, partout, ils sont la cible des extrémistes, de l’Irak à l’Égypte en passant par la Syrie. Aujourd’hui, la question est de savoir si cette diversité du monde arabe, si riche culturellement, va pouvoir encore continuer.

    Etre chrétien dans le monde arabe aujourd’hui

    La fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle ont profondément marqué les communautés chrétiennes de l’Empire ottoman qui ont connu tout à tour espoirs, difficultés, renoncements, exils et parfois un effondrement sanglant. En 1860, des chrétiens ont été massacrés en Syrie. En 1915, le génocide arménien par les jeunes Turcs a abouti au déplacement d’une population nombreuse vers des camps libanais, syriens et égyptiens…

    Les évènements traumatiques, économiques ou encore politiques ayant redessiné la carte du Moyen-Orient ont entraîné les premiers mouvements migratoires. L’exil fait partie de l’histoire de ces communautés et pose le problème de la mémoire et de la transmission.

    Ces troubles et mouvements politiques ont conduit à une revitalisation des pratiques culturelles et religieuses chrétiennes. En 1968, un an après la Guerre des Six Jours, la ferveur populaire qui a suivi l’apparition de la Vierge dans le quartier de Zeitoun au Caire a témoigné de la nécessité de se tourner vers une figure protectrice.

    Aujourd’hui encore, au Liban, les rues abondent d’autels dédiés à deux saints maronites thaumaturges ayant vécu aux 19ème et 20ème siècles. On peut donc parler d’une nouvelle dynamique culturelle et religieuse.

    Les sites archéologiques, les églises et les monastères sont les preuves matérielles de la présence bimillénaire des chrétiens dans le monde arabe. Aujourd’hui, certains lieux ont été partiellement ou totalement détruits, des églises pillées, des manuscrits brûlés, des statues abattues. D’autres lieux encore, font l’objet d’une surveillance accrue par les populations locales soucieuses de la pérennité de leur héritage et de leur foi.

    Malgré les vicissitudes de l’histoire, des manuscrits, archives, icônes ont pu être protégés et transmis, telle qu’à la bibliothèque du patriarcat syriaque catholique de Charfet, au Liban, qui conserve des manuscrits du Tur Zbdin et du sud-est de la Turquie déplacés après les évènements de 1915. Cette même bibliothèque, avec le soutien de la Bibliothèque Nationale de France et de l’Œuvre d’Orient, a lancé des campagnes de restauration de manuscrits et imprimés dont, la perte serait irrémédiable pour la survie de la mémoire patrimoniale des chrétiens du monde arabe.

    Depuis maintenant plus de trois ans, les chrétiens d’Orient sont persécutés et certains subissent même un véritable martyr face à l’Etat islamique. Beaucoup sont partis, d’autres vivent dans la promiscuité des camps de déplacés.

    Tandis que beaucoup de chrétiens d’Orient sont partis en exil, la vie continue malgré tout pour quelques chrétiens d’Orient sur le sol de tous leurs ancêtres.

    Alors que l’actualité récente a donné un coup de projecteur à la dramatique situation des chrétiens du Proche et du Moyen-Orient, il nous a paru urgent, pour nous, Chevaliers de l’Ordre du Temple de Jérusalem, de revenir sur leur histoire et leur patrimoine. Car ils ne sont pas les traces résiduelles d’un passé révolu, mais bien les acteurs toujours présents d’un monde arabe à la construction duquel ils ont largement contribué.

    Conclusion

    En proie aux pires violences depuis un siècle, les chrétiens ont-ils encore un avenir au Moyen-Orient ? Le désespoir grandit face à l’indifférence de l’Occident.

    Les chrétiens d’Orient vont-ils disparaître ? En Syrie comme en Irak, les autorités religieuses le redoutent sérieusement. De passage à Rome, début 2016, le patriarche Ignace Joseph III Younan, chef de l’Eglise syro-catholique, a dénoncé l’indifférence de l’Occident face au drame des chrétiens du Moyen-Orient. Il craint que se produise en Irak et en Syrie ce qui est arrivé en Turquie, où l’on ne peut pratiquement plus parler d’une présence chrétienne.

    En mars 2016, Mgr Antoine Audo, président de Caritas Syrie, déplorait à son tour l’exode massif des chrétiens de Syrie. Depuis le début de la guerre, leur nombre dans le pays aurait baissé de près de 2 millions à 500 000, selon ses estimations. À Alep, les trois quarts des chrétiens qui étaient 160 000 auraient quitté la ville. Les trois cathédrales d’Alep ont été fortement endommagées.

    Édifices religieux détruits

    Partout où les combattants du « groupe Etat islamique » ont planté leurs drapeaux, les croix des églises ont été retirées, les édifices religieux détruits ou incendiés, les minorités – chrétiens, chiites, yézidis, Chabaks, Turcomans – pourchassées ou massacrées. Ceux qui n’ont pu s’enfuir en abandonnant tout sur place se sont terrés dans leurs maisons, s’exposant à une mort quasi certaine.

    C’est ainsi qu’en août 2014, à la prise par les djihadistes de Daech de la ville chrétienne de Qaraqosh, près de Mossoul au nord de l’Irak, 45 000 personnes se sont retrouvées en une nuit sur les routes de l’exil, fuyant vers le Kurdistan irakien. Les retardataires n’ont eu que le choix entre se convertir ou payer l’impôt. Certains ont dû céder toutes leurs richesses, jusqu’à leurs bagues et leurs boucles d’oreille pour avoir la vie sauve. Un traumatisme terrible, même si les chrétiens exilés ont ensuite pu compter sur la protection des « peshmergas » kurdes.

    Dans cette région en pleine mutation, les chrétiens sont de plus en plus « les victimes collatérales » d’enjeux complexes : radicalisation de l’islam, lutte pour l’hégémonie régionale entre l’Arabie saoudite et l’Iran, appétits jamais assouvis de pétrole et gaz, course aux armements ou encore ingérences occidentales.

    En fait, le reflux de la présence chrétienne au Moyen-Orient n’est pas nouveau. Il s’observe depuis la naissance de l’islam il y a 14 siècles et a connu des épisodes dramatiques comme le génocide des Arméniens en 1915.

    Aujourd’hui, pour un chrétien, rester en Irak ou en Syrie est devenu une vocation. Les Églises incitent leurs fidèles à ne pas prendre le chemin de l’exil. Mais souvent, les prêtres eux-mêmes n’osent plus imposer ce calvaire à leurs paroissiens.

    Ce qui est nouveau, c’est qu’une cassure psychologique désormais irrémédiable s’est produite, et a rompu la convivialité. Pour nombre de chrétiens de la région, un retour au passé est impossible, cela d’autant plus que leurs maisons ont été pillées par leurs anciens voisins.

    Les chrétiens d‘Orient sont-ils dès lors condamnés à disparaître ? Leur diaspora reste importante, mais c’est du monde musulman que devra venir la solution, avec le développement de sociétés ouvertes et pluralistes.

    La présence d’une diversité religieuse est très importante pour le développement de ces pays. S’ils s’enferment dans une culture monoreligieuse, sans respect de l’autre, ils se condamnent à terme : ce sera la fin de leur prospérité.

    Synthèse de recherches mises en page par le Frère André B.

    Commandeur de Saint-Léger - Bailli du Hainaut - Grand Chancelier Prieural de Belgique

    Bibliographie

    Ouvrage collectif coordonné par Samuel Lieven

    Le livre noir de la condition des chrétiens dans le monde

    XO Editions, 2014

     

    Guerre, pétrole et radicalisme – Les chrétiens d’Orient pris en étau

    Editions Salvator, 2015

     

    « Le massacre des chrétiens d’Orient »

    In « L’Histoire », n° 405, novembre 2014

     

    Sitographie

    http://www.lemondedesreligions.fr/papier/2017/86/splendeur-et-fragilite-des-chretiens-d-orient-30-10-2017-6787_238.php

    https://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/la-fin-des-chretiens-d-orient-200479

    https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_vincent-gelot-on-ne-peut-pas-reduire-les-chretiens-d-orient-a-de-simples-victimes?id=9726706

    https://www.laliberte.ch/dossiers/histoire-vivante/articles/les-chretiens-d-orient-vont-ils-se-relever-343017

    https://www.revue-etudes.com/article/la-france-et-les-chretiens-d-orient-13751

    https://www.unige.ch/theologie/actualites/chretiens-dorient/

    https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Chretiens-d-Orient

    https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Chretiens-d-Orient/Quelle-est-l-origine-des-chretiens-d-Orient

    http://www.lalibre.be/culture/arts/l-histoire-riche-et-tragique-des-chretiens-d-orient-5a1c3b40cd707514e8f44b06


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  • Youssef I Absi en Belgique (3)

    Le Patriarche de Jérusalem au « Last Post » à Ypres

    Le samedi 22 septembre 2018, le Patriarche grec-catholique, Youssef I Absi, a participé à un « Last Post » exceptionnel à 13 h, à la Porte de Menin à Ypres, en compagnie des Chevaliers de l'Ordre de la Sainte-Croix et des Chevaliers de l’Ordre du Temple de Jérusalem.

     * Youssef I Absi en Belgique (3)

    Le Last Post : un rituel quotidien pour ne jamais oublier la Grande Guerre

    Chaque soir depuis 1928 à Ypres, en Flandre belge, se déroule une cérémonie à la porte de Menin. Des centaines de personnes se réunissent pour exprimer leur gratitude envers les soldats britanniques tombés durant la Grande Guerre.

     * Youssef I Absi en Belgique (3) 

    Le Last Post – la sonnerie aux morts – se joue depuis 1928 pour commémorer les 54.896 soldats et officiers du Commonwealth britannique qui ont disparu. Chaque jour, par tous les temps, les clairons du Last Post Association sonnent à 20 heures à la Porte de Menin leur ode aux soldats tombés. En 1928, le chef de la police d’Ypres, Pierre Vandenbraambussche, a fondé the Last Post Association. La cérémonie du Last Post à Ypres se tient depuis lors tous les jours.

    À Ypres, la cérémonie de la Porte de Menin rappelle tous les soirs que les forces polonaises ont libéré la ville, même si les combats faisaient toujours rage non loin de là.

    C'est ici même, à l’ancienne entrée médiévale, que les soldats passaient il y a un siècle pour se rendre au front. Ce monument a été construit après-guerre par les Britanniques pour montrer leur attachement à cette terre où tant de leurs compatriotes sont tombés. Inauguré en 1927, il dresse sur ses murs une liste des noms de 54 896 soldats de l’Empire disparus au cours du conflit.

    The Last Post Association est toujours chargée de l’organisation quotidienne de cet hommage. Selon sa longue tradition, les sonneurs de l’Association portent l’uniforme des volontaires locaux de la brigade des pompiers, tous appelés à en devenir membre.

     * Youssef I Absi en Belgique (3)

    Au cours de cette cérémonie, une délégation de quatre membres des deux Ordres chevaleresques a déposé une couronne de coquelicots au pied du mémorial.

     * Youssef I Absi en Belgique (3)  * Youssef I Absi en Belgique (3)  * Youssef I Absi en Belgique (3)

     * Youssef I Absi en Belgique (3)

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     * Youssef I Absi en Belgique (3)

    Ces quelques photos sont de très beaux souvenirs de cette belle cérémonie. Nous remercions Francine, l’épouse du Bailli du Hainaut, le Frère Bailli de Namur et la Sœur Ecuyère Dominique pour leurs beaux reportages. 

    Le dimanche 23 septembre, le Patriarche a clôturé sa visite en Belgique en célébrant un office dans la paroisse St Jean Chrysostome à Etterbeek. Une délégation importante du Grand Prieuré autonome de Flandre a rejoint à cette occasion les autorités du Prieuré de Wallonie pour saluer le Patriarche Youssef I Absi avant son retour au Proche-Orient.

    Frère André B., Grand Chancelier Prieural de Belgique 


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  • 180922 Youssef I Absi en Belgique (2)

    Le Patriarche de Jérusalem en visite à Ypres

    Le samedi 22 septembre 2018, le Patriarche grec-catholique, Youssef I Absi, a poursuivi sa visite en Belgique dans la ville d’Ypres où il a célébré un office particulier pour l’Ordre de la Sainte-Croix de Jérusalem.

     * Youssef I Absi en Belgique (2)

    Lien vers « L’Ordre Patriarcal de la Sainte-Croix »

    Plusieurs membres de l’Ordre des Chevaliers du Temple de Jérusalem, également membres de l’Ordre patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem, ont assisté à cet office.

     * Youssef I Absi en Belgique (2)

    Au cours de cette cérémonie, SE le Grand Prieur de France, Roger D., a, lui aussi, été fait Chevalier de la Sainte-Croix de Jérusalem. 

     * Youssef I Absi en Belgique (2)   * Youssef I Absi en Belgique (2)   * Youssef I Absi en Belgique (2)

    Ces quelques photos sont de très beaux souvenirs de cette belle cérémonie. Nous remercions notre Frère Bailli de Namur et la Sœur Ecuyère Dominique pour leur beau reportage dont nous avons extrait les meilleurs clichés.

      * Youssef I Absi en Belgique (2)

    Frère André B., Grand Chancelier Prieural de Belgique


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  • Youssef I Absi en Belgique (1)

    Le Patriarche Youssef I Absi en Belgique

     * Youssef I Absi en Belgique (1)

    Le Patriarche grec-catholique, Youssef Absi, est arrivé jeudi 20 septembre 2018 à Bruxelles pour une visite pastorale au cours de laquelle il a tout d’abord rencontré le roi Philippe de Belgique et de hauts responsables européens.

     * Youssef I Absi en Belgique (1)

    Il a ensuite passé une partie de la journée et la nuit au Monastère de Chevetogne.

     * Youssef I Absi en Belgique (1) 

    Le Monastère de Chevetogne est un monastère de moines bénédictins de rite Byzantin et Latin situé en province de Namur, en Belgique.

     * Youssef I Absi en Belgique (1)

    Le monastère présente la particularité de comporter deux églises : une église pour la liturgie de rite romain, dédiée au Christ Saint Sauveur, et l'autre pour les cérémonies en rite byzantin, dédiée à l'Exaltation de la Sainte Croix.

     * Youssef I Absi en Belgique (1)  * Youssef I Absi en Belgique (1)

    Lien vers l’analyse de la « fête de l’Exaltation de la Sainte-Croix »

    Ce monastère unique a été délibérément placé sous le signe de l'œcuménisme par son fondateur, le moine bénédictin belge Lambert Beauduin, même si la communauté est presque uniquement composée de moines catholiques rattachés directement à la Confédération bénédictine. Les moines de cette abbaye sont devenus une référence en matière de chants liturgiques orthodoxes russes et grecs.

    La vocation œcuménique de l'abbaye se traduit au quotidien dans le déroulement des célébrations. Les moines se répartissent en deux groupes liturgiques, l'un célébrant selon la tradition de l'Occident, l'autre selon la tradition de l'Orient byzantin. La spécificité du projet monastique de Chevetogne tient à ce que les deux rites ont été adoptés en vue de la réconciliation de l'Orient et de l'Occident chrétiens, par-delà les ruptures confessionnelles, pour donner corps ainsi à la primauté de la prière. L'office byzantin est célébré en slavon (parfois en grec). L'office romain est célébré en français, avec quelques pièces en latin.

    Synthèse de recherches mise en page par le Frère André B.

    Lien vers la suite de la visite pastorale du Patriarche de Jérusalem en Belgique

    Références :

    https://monarchie.be/fr/agenda/recherche

    http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/94604/

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Chevetogne

    http://walloniebelgiquetourisme.be/fr-be/content/monastere-de-chevetogne


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  • A Etterbeek, avec le Patriarche de Jérusalem

    Le dimanche 24 septembre 2017 nous nous sommes donné rendez-vous devant l’entrée de l’église Notre-Dame Immaculée de la Communauté Grecque Melkite Catholique de Belgique (Paroisse de Saint Jean Chrysostome), rue de l’Orient 41, à Etterbeek (1040 Bruxelles).

    Nous avons participé à l’office religieux de 11 h (en langue arabe, araméenne et français) présidé par Sa Béatitude Gregorios III Laham, Patriarche de Jérusalem.

      

     

    C’était pour nous l’occasion de rencontrer, sans doute pour une des dernières fois, Sa Béatitude dans l’exercice de ses fonctions de Patriarche de Jérusalem puisque sa Sainteté le Pape François vient de lui accorder la permission de prendre une retraite bien méritée.

    Lien avec un portrait de Sa Béatitude Gregorios III, Laham

    Merci à nos Frères et Soeurs du Grand Prieuré Autonome de Flandre pour leur présence à cette belle activité et pour les photos qu'ils nous ont transmises.

    Frère André B. Grand Chancelier Prieural

    Lien avec la présentation de l’Église de la communauté grecque melkite catholique de Belgique

    Lien avec la présentation du nouveau Patriarche de Jérusalem, Sa Béatitude Youssef I Absi

     


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  • Portrait du Patriarche de l’Eglise grecque-melkite

    notre nouveau protecteur

     * Le nouveau patriarche de l’Eglise grecque-melkite

    L’archevêque syrien Joseph Absi est devenu le nouveau Patriarche de l’Eglise grecque-melkite catholique.

    L’Eglise grecque melkite catholique, de rite byzantin, unie à Rome depuis le 18ème siècle, a son siège à Damas (Syrie). Elle compte 1,3 million de fidèles, principalement en Syrie, au Liban, en Terre Sainte et dans les pays de la diaspora, notamment en France, aux Etats-Unis, au Brésil et en Argentine.

    Le nouveau Patriarche a été élu mercredi 21 juin 2017 par les évêques melkites, réunis en Synode à Ain Traz, au sud-ouest de Beyrouth. Agé de 71 ans, originaire de Damas, musicologue de formation, Joseph (Youssef) Absi succède au Patriarche Grégoire III Laham. Âgé de 84 ans, à ce poste depuis l’an 2000, sa démission a été acceptée le 6 mai dernier par le Pape François.

    Comme il est de coutume, au lendemain des élections de patriarches d’Eglises orientales en communion avec Rome, le Pape François lui a accordé la « communion ecclésiastique », dans une lettre en français rendue publique jeudi 22 juin 2017. Le pontife, le félicitant de son élection, a relevé qu’elle intervient « dans une situation délicate pour l’Eglise gréco-melkite ». Les chrétiens d’Orient sont en effet « appelés à témoigner de façon spéciale de leur foi dans le Christ mort et ressuscité ».

    « En ce temps particulièrement difficile, souligne le pape, les Pasteurs sont appelés à manifester communion, unité, proximité, solidarité et transparence devant le peuple de Dieu qui souffre. »

    Le Pape félicite le nouveau patriarche et l’assure de sa prière : « Que le Christ, Bon Pasteur, vous soutienne dans l’accomplissement de la mission qu’il vous a confiée et pour le service qui vous est demandé », écrit le pape.

    « Je vous accorde avec une profonde joie la Communion Ecclésiastique sollicitée en conformité avec le Code des Canons des Églises Orientales », conclut le pape avant de confier le nouveau patriarche « à la maternelle protection de la Très Sainte Mère de Dieu ».

     * Le nouveau patriarche de l’Eglise grecque-melkite

    Sa Béatitude Joseph Absi est né à Damas le 20 juin 1946. Il est entré dans la Société des Missionnaires de Saint-Paul, où il a été ordonné prêtre le 6 mai 1973. Après avoir terminé ses études de philosophie et de théologie au Séminaire majeur de Saint-Paul à Harissa, au Liban, il a obtenu une licence de philosophie à l’Université libanaise, une licence en théologie à l’Institut Saint-Paul de Harissa, et un doctorat en sciences musicales et en hymnographie byzantine à l’Université du Saint-Esprit de Kaslik, également au Liban.

    Le nouveau patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem, de l’Eglise patriarcale grecque-melkite catholique a été professeur de philosophie à l’Institut Saint-Paul, professeur de grec et de musicologie à l’Université du Saint-Esprit de Kaslik. Il a aussi été supérieur général de son institut religieux.

    Le 23 juin 2017, Anne-Françoise de Beaudrap

    Le 22 juin 2001, il a été nommé archevêque titulaire de Tarse des melkites et évêque de la curie patriarcale. Il a été consacré le 2 septembre 2001 par le patriarche Grégoire III Laham. Il a également été élu, en 2001, supérieur des paulistes. Depuis le 15 juillet 2001, il était archevêque titulaire de Tarse des grecs-melkites, à la curie patriarcale de Damas. En 2006, il a quitté cette fonction pour devenir vicaire patriarcal de Damas, c'est-à-dire le délégué du patriarche melkite, chargé de l'archidiocèse de Damas.

    Le patriarche Grégoire III Laham a remis sa démission au pape François en février 2017 sur fond de tension au sein de l’Église melkite. Cette démission a été acceptée le 6 mai 2017. Le Saint Synode, réuni à Beyrouth au Liban, le 21 juin 2017, a élu Joseph Absi comme Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem. Il a alors pris le nom de Youssef. Il a reçu la communio ecclesiastica du pape François dès le lendemain.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Abs


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  • L’Ordre Patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem

    L'Ordre Patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem est un ordre religieux ouvert aux laïcs et créé en 1979 par le patriarche de l'Église catholique melkite qui en assume la direction en tant que grand maître. Il a pour objet la diffusion de la vie chrétienne dans la société actuelle, la promotion et le soutien des œuvres et des institutions religieuses, culturelles, charitables, sociales de l’Église patriarcale grecque-melkite.

    C'est un ordre de chevalerie religieux, issu de la très ancienne et noble distinction honorifique de la Sainte-Croix de Jérusalem décernée dès le 18ème siècle par le Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem, qui a la juridiction sur les Lieux Saints.

    Cette institution chrétienne internationale, dont le Patriarche est le Grand Maître indéfectible, est reconnue par le Saint-Siège et ouverte aux chrétiens laïcs de vertu chevaleresque souhaitant partager leur foi et leur pratique religieuse et apporter leur aide morale, intellectuelle et économique à tous les peuples, et particulièrement aux frères chrétiens de l’Orient.

    Le 7 mars 2015 a eu lieu une Cérémonie d'adoubement de l'Ordre Patriarcal de la Sainte Croix de Jérusalem à Saint Julien le Pauvre, Église capitulaire de France de l'Ordre. S.E. Mgr Charbel Maalouf, Archimandrite et Exarque patriarcal, a procédé aux adoubements des Dames et Chevaliers présentés par S.E. le Docteur Nicolas Haddad, G.C.C.J., Gouverneur de France.

    https://www.youtube.com/watch?v=qQ145_GHmsg

    Le samedi 23 septembre 2017, deux membres de l’Ordre des Chevaliers du Temple de Jérusalem ont été reçus Chevaliers de l’Ordre de la Sainte-Croix de Jérusalem en la crypte de l’Abbaye de Maredsous. L'office était présidé par Sa Béatitude Gregorios III Laham, en présence du Père Abbé de l'Abbaye et de quelques moines.

     * L'Ordre Patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem  * L'Ordre Patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem  * L'Ordre Patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem

     * L'Ordre Patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem

    Le dimanche 24 septembre 2017, une dizaine de membres du Grand Prieuré de Wallonie et treize membres du Grand Prieuré Autonome de Flandre, ont participé à l’office religieux en l’Eglise de la Communauté Grecque Melkite Catholique de Belgique (Paroisse de Saint Jean Chrysostome) rue de l’Orient à Etterbeek (Bruxelles).

     * L'Ordre Patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem

    Frère André, Grand Chancelier Prieural

    Lien avec le site du Patriarche Yussef Ier Absi :

     * Ordre Patriarcal Ste-Croix de Jérusalem

    ·         Site du Patriarcat de l'Église grecque-catholique melkite  :

    http://www.pgc-lb.org/fre/home

     

    Lien avec le site de l’Eglise Melkite Catholique :

    http://www.chretiensorientaux.eu/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=39&Itemid=63


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  • Notre ancien Protecteur : Gregorios III Laham

     * Portrait de notre Protecteur Grégoire III Laham

    Présentation de notre ancien protecteur

    Gregorios III Laham, né Loutfi Laham à Darayya, connu comme lieu de la conversion de saint Paul, près de Damas en Syrie, le 13 décembre 1933, est le patriarche actuel de  l'Église catholique melkite, avec le titre de « Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem des Melkites ».

    Chef de l'Église orientale des Grecs Melkites, Sa Béatitude Gregorios Laham enjoint les pays occidentaux à « aider les gens à rester en Syrie ». Il assume sa proximité avec le régime de Damas, qu'il considère comme protecteur pour les Chrétiens d'Orient.

    « Sa Béatitude » (c'est ainsi qu'on qualifie les patriarches) règne sur quelques 700.000 Grecs Melkites répartis dans tout le Proche-Orient. En Syrie, ils sont la troisième confession chrétienne après les grecs orthodoxes et les syriaques orthodoxes. Tout en observant le rite byzantin, ils sont catholiques, c'est-à-dire rattachés à Rome, depuis 1724.

    Le titre du Patriarche

    Le titre complet du Patriarche est :

    « Patriarche des grandes villes d'Antioche, d'Alexandrie et de Jérusalem, de la Cilicie, de la Syrie, de l'Ibérie, de l'Arabie, de la Mésopotamie, de la Pentapole, de l'Éthiopie, de toute l'Égypte et de tout l'Orient, Père des pères, Pasteur des pasteurs, Pontife des pontifes, treizième des saints apôtres ».

    Il existe également une formule plus courte :

    « Patriarche d'Alexandrie et de la terre d'Égypte, d'Antioche et de tout l'Orient, de Jérusalem et de toute la Palestine ».

    Intéressons-nous tout d’abord à sa biographie.

     * Portrait de notre Protecteur Grégoire III Laham

    La biographie du Patriarche Gregorios III Laham

    Son père meurt lorsqu'il a 4 ans. Il est alors élevé par sa mère et son grand-père jusqu’à l'âge de 10 ans puis passe deux ou trois ans dans un orphelinat, ce qui le poussera à fonder en 1966 « la Maison de la Divine Providence », qui accueille un orphelinat d’une centaine d’enfants, une école technique pour 500 étudiants et un centre pour la jeunesse.

    Le jeune Loutfi (qui signifie « gentil ») fut accepté, en 1943, au séminaire des Pères Salvatoriens, au Monastère du Saint Sauveur près de Saida (au Liban-sud) où il termina ses études philosophiques et théologiques. Il prononça ses vœux temporaires le 15 août 1949 et les vœux solennels le 20 janvier 1952. Ses supérieurs décidèrent de l’envoyer en 1956 à Rome pour pousser ses études théologiques. En 1961, il reçut le titre de Docteur en Sciences Ecclésiastiques Orientales de l’Institut pontifical oriental, dirigé par les Pères Jésuites. Là, il fut ordonné prêtre en 1959 au monastère de Grottaferrata près de Rome.

    Rentré au Liban après avoir terminé son doctorat en 1961, il est nommé supérieur du Grand Séminaire de son Ordre à Jeita (près de Beyrouth), charge qu’il maintient jusqu’à la fin de 1969. Il enseigna pendant ce temps, la théologie et la liturgie à l’Université du Saint Esprit de Kaslik (près de Beyrouth).

    Poussé par l’Esprit pour le travail de l’Unité de l’Église, il fonda en 1962 la Revue « Unité dans la foi ». Ce fut la première revue arabe qui traitait des questions œcuméniques. Ainsi, le Saint Synode de l’Église Melkite Catholique le nomma Secrétaire de la Commission œcuménique et liturgique. Il put, par après, préparer en 1972 à Beyrouth le premier congrès liturgique entre les deux Églises sœurs du Patriarcat d’Antioche, et continua avec zèle et persévérance à travailler pour le dialogue entre les deux Églises. Il a été par la suite invité à donner des conférences et à participer à différents congrès soit en Allemagne, en Italie, à Londres, etc.

    Ces charges n’ont pas pu arrêter le dynamique prêtre à servir plusieurs paroisses en Syrie et au Liban, où il s’est dévoué à l’enseignement et à la prédication. Ainsi il entama le travail sur le plan social en fondant le « Foyer de la jeune fille » avec plusieurs sections dans divers villages du diocèse de Saïda au Liban-Sud. Puis en collaboration avec les Pères Georges Kwaiter, Salim Ghazal et l’aide de certains amis allemands, il érigea le « Foyer de la providence » en 1966 à Salhieh, dans les hauteurs à l’Est de Saïda. Ce dernier projet social, formé d’une maison qui peut contenir 100 jeunes garçons, fut dédié à l’enseignement technique. Ce foyer comprenait aussi un centre pour les jeunes qui voulaient se consacrer aux activités sociales, paroissiales et religieuses. Ainsi, en 1971 l’idée d’un centre pour les « Études religieuses pour adultes » prit naissance.

    En 1974, après l’arrêt de l'archevêque Hilarion Capucci par les Autorités israéliennes, Sa Béatitude le Patriarche Maximos V Hakim le nomma Administrateur Patriarcal, puis Vicaire patriarcal de Jérusalem. Pendant les années 1974-75, il termina les projets en cours à Jérusalem, dont la restauration de la résidence patriarcale et l’équipement du foyer pour pèlerins y attenant; de même que la décoration de l’église-cathédrale de Jérusalem.

    Il se dévoua pour autant à créer en 1976 un centre d'Études Religieuses Orientales, avec une bibliothèque en plusieurs langues, devenu aujourd'hui une branche adjointe de l’Université de Bethléem. En 1977, il se consacra aussi au service social et institua la « Caisse financière commune » dans le but d’aider les étudiants besogneux de Jérusalem à poursuivre leurs études universitaires.

    Le Saint Synode, dans sa réunion du 9 septembre 1981, l’a élu à la dignité épiscopale. Il fut sacré à Damas le 27 novembre de la même année par Sa Béatitude le Patriarche Maximos V, assisté de LL. EE. Saba Youakim et François Abou Mokh. Depuis lors, il initia un projet d’habitation formé de 36 appartements pour recevoir plusieurs familles besogneuses de Jérusalem, avec une église, une grande salle et un centre sanitaire. Ce projet terminé en 1983, fut suivi de plusieurs constructions d‘habitations, d’écoles, de centres sanitaires, et de restauration d’églises paroissiales... En 1986, le Saint Synode le nomma à la tête de la Commission liturgique patriarcale et synodale. Il y travailla et continue à le faire avec zèle. En effet, avec l’aide de la Commission Liturgique, il termina en 1921 le livre de la « Divine Liturgie », ajoutant à l’ancienne édition différentes introductions et variantes. Il travaille aussi à compléter le livre des « Prières Liturgiques » en quatre volumes, qui rendent notre Église fière de sa tradition byzantine.

    En plus de tout cela, Sa Béatitude est prolifique. Il a notamment publié une « Introduction aux rites liturgiques et à leurs symboles dans l’Église orientale », « Voix du Pasteur », « Germanos Adam », « Histoire de l’Église Melkite », « L’Église Melkite au concile Vatican II », etc.

    En juin 2000, il invita tous les évêques catholiques de tradition byzantine au monde à un congrès dans la résidence patriarcale de Jérusalem. Ils ont pu étudier ensemble les problèmes communs à leurs églises. C’était la première fois qu’une telle réunion prenait place parmi les églises byzantines variées. Quand Sa Béatitude Maximos Hakim donna sa démission comme Patriarche de l’Église grecque-catholique melkite pour raison de santé, le Saint Synode, réuni à Raboueh, le 22 novembre 2000, accepta la démission du patriarche. Ainsi, de nouveau réuni le 29 suivant, le Synode élut Son Excellence l’Archevêque Loutfi comme Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem. Il prit alors le nom de Grégoire III, qui signifie le « Veilleur ».

     * Portrait de notre Protecteur Grégoire III Laham

    Sa Béatitude Gregorios III Laham est le 172ème Patriarche d’Antioche depuis saint Pierre, et le 21ème depuis le dédoublement de la hiérarchie dans le Patriarcat d’Antioche, en grecs-melkites catholiques et grecs-orthodoxes, en 1724.

    À la fin de 2014, il fonde l'organisme représentant en France l'Ordre patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem, institution melkite catholique qui aide moralement et financièrement les Chrétiens de Terre-Sainte.

    L’ordre patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem

    L'Ordre patriarcal de la Sainte-Croix de Jérusalem est un ordre religieux ouvert aux laïcs et créé en 1979 par le patriarche de l'Église catholique melkite qui en assume la direction en tant que Grand Maître. Il a pour objet la diffusion de la vie chrétienne dans la société actuelle, la promotion et le soutien des œuvres et des institutions religieuses, culturelles, charitables, sociales de l’Église Patriarcale Grecque-Melkite.

    En France, l'Ordre est représenté par une association « Les Chevaliers de la Sainte Croix de Jérusalem » (enregistrement N° W751227488) qui a son siège en l’église Saint Julien le Pauvre, 79 rue Galande à Paris Vème depuis la fin de 2014.

     * Portrait de notre Protecteur Grégoire III Laham

    Le Patriarche Gregorios III Laham

    Grand Maître de l'Ordre de la Sainte-croix de Jérusalem

    L'Eglise grecque catholique melkite

    L'Église grecque catholique melkite est une des Églises catholiques orientales.

    Les Grecs Melkites Catholiques sont des catholiques de rite byzantin. Le mot « Melkite » vient du syriaque « Malko » qui signifie « empereur ». Apparu en 451 après J.- C, ce nom fut attribué par les Monophysites aux Chrétiens qui leur étaient opposés après le Concile de Chalcédoine. Les Melkites ont reconnu à ce Concile : un seul et même Christ, Fils unique et Seigneur, en deux natures, sans confusion ou mutation, sans division ou séparation entre ces deux natures.

    Dans le nom de l’Église, le mot « Grec » vient du fait que les Pères de cette Église ont écrit leurs textes en langue grecque. Et le mot « Catholique » vient que cette Eglise s’est rattachée à Rome au 18ème siècle (séparation de l’Eglise grecque melkite orthodoxe).

    L'Église melkite fait partie de l'Église apostolique d'Antioche, fondée par saint Pierre. Située en Turquie près de la frontière avec la Syrie, elle a été la première ville païenne à recevoir l'Évangile : « C'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens » (Actes 11: 26).

    Contrairement aux autres églises orientales, catholiques ou non, l'Église Melkite n'est pas une Église nationale. C'est une Église particulière, dans le sens canonique du mot. Elle est répandue dans tout le Proche-Orient arabe et dans une diaspora qui prend de plus en plus d'ampleur. En effet, plus de la moitié de ses fidèles vivent, aujourd’hui, en dehors des limites orientales du Patriarcat.

    La liturgie de l’Église melkite catholique est de rite Byzantin. Elle est célébrée principalement en arabe avec des parties en grec et en syriaque. En diaspora, elle peut être aussi célébrée dans la langue locale.

    Le patriarche actuel, chef spirituel de l'Église Patriarcale Grecque Melkite Catholique, est Sa Béatitude Gregorios III Laham, Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem. Il est le vingt-et-unième dans la lignée des Patriarches Grecs Melkites Catholiques depuis 1724.

    Histoire de l’Eglise melkite

    Les Melkites sont des Chrétiens de rite byzantin ayant rejoint l'Église catholique en 1724. L'histoire des Melkites remonte au Concile de Chalcédoine, et est tout à fait singulière. Contrairement aux autres Églises de la région qui vont soutenir le Monophysisme (Coptes, Syriaques), les Melkites vont soutenir les décisions du Concile, et vont rejeter l'hérésie monophysite, ce qui leur vaudra l'appellation péjorative à l'époque de Melkites (Malka, en syrien, veut dire « Empereur », ce qui était une façon de stigmatiser leur soutien à l'Empire byzantin, l'Empereur byzantin Marcien ayant lui-même convoqué le Concile de Chalcédoine).

    Les Melkites sont historiquement rattachés à trois Patriarcats, ceux d'Antioche, de Jérusalem et d'Alexandrie. Des contacts réguliers ont lieu entre les Melkites et les missionnaires catholiques (Dominicains, Franciscains), établis en Terre Sainte bien avant l'union de Florence. On rapporte que des ecclésiastiques Melkites prennent très tôt le parti de Rome et certains d'entre eux font déjà mention du nom du Pape lors des offices en 1440. Néanmoins la majorité des Melkites refuse l'union de Florence, qui est abandonnée.

    La question romaine revient au 18ème siècle. Les ecclésiastiques catholiques tentent d'attirer les Melkites dans le giron de Rome, en s'impliquant cette fois dans les affaires de l'Église. Des missionnaires catholiques font un prosélytisme actif, aussi bien auprès des clercs que des fidèles. Les Melkites se scindent alors progressivement en deux groupes. D'une part ceux qui sont favorables à la pleine communion avec Rome et qui sont prêts à adopter sa théologie propre, d'autre part ceux qui rejettent la communion avec Rome et s'opposent au changement de la foi ancestrale qu'on veut leur imposer.

    À la suite de la mort du Patriarche Athanase en 1724, la rupture est consommée : les Melkites favorables à Rome se rattachent officiellement au Pape devenant l'Église grecque-catholique melkite, ceux qui rejettent Rome vont demeurer fidèles au Patriarcat orthodoxe d'Antioche en communion avec le Patriarcat de Constantinople. Cyrille VI Tanas est reconnu Patriarche de l'Église grecque-catholique melkite par le pape Benoît XIII en 1744.

    Par la constitution « Demandatam coelitus humilitati nostrae » du 24 décembre 1743, le pape Benoît XIV interdit la latinisation des rites. Le 25 juillet 1772, par la constitution apostolique « Orientalium dignitas », du pape Clément XIV, le patriarche d’Antioche devient « administrateur apostolique d’Alexandrie et Jérusalem » pour les melkites. En 1851, le pape Pie IX reconnait au Patriarche Maxime III Mazloum le titre de « Patriarche d'Alexandrie et de la terre d'Égypte, d'Antioche et de tout l'Orient, de Jérusalem et de toute la Palestine ».

    L'Église melkite catholique va toujours être soucieuse de son indépendance et de la conservation de ses rites, ce que le Pape Léon XIII reconnaît et garantit par l'encyclique « Orientalium Dignitas » du 30 novembre 1894.

    Organisation de l’Eglise melkite

    En 2009, les Melkites représentent la deuxième communauté catholique d'orient. Elle compte 1,3 million de fidèles dans le monde dont 700 000 au Proche-Orient. Essentiellement originaires de Syrie, du Liban et de Palestine, les Melkites sont présents dans tous les pays du Levant: au Liban : 425 000 fidèles, en Syrie : 170 000, en Jordanie : 30 000, en Palestine : 54 000 et également en Égypte : 6 500 (issus de l'immigration des Melkites de Syrie et du Liban au 19ème siècle, leur nombre a considérablement chuté dans les années 50-60 sous le régime nassérien. La communauté melkite d'Égypte était estimée à 40 000 personnes au début du 20ème siècle). Une importante diaspora vit au Brésil et en France ainsi qu'au Canada.

    Le siège patriarcal de l'Église grecque-catholique se situe à Damas (Bab Charki) où Sa Béatitude le Patriarche Grégoire III Laham réside, mais il dispose également d'une résidence secondaire à Raboueh, au Liban. Il séjourne aussi dans les deux autres patriarcats de Jérusalem et d'Alexandrie.

    Rappelons que l'Eglise paroissiale "Saint Jean Chrysostome" de Bruxelles se trouve à Etterbeek rue de l'Orient. Elle rassemble une importante communauté grecque catholique melkite (Lien URL). 

     * Portrait de notre Protecteur Grégoire III Laham

    Les chrétiens d'Orient

    Pourquoi les Églises catholiques orientales sont-elles différentes ?

    Les catholiques d'Orient, rattachés à Rome, ont des spécificités marquées !

    Dans une Église si attachée à l'unité, comment s'expliquent de telles différences ? 

    Wadie Andrawiss, historien des religions, répond à ces questions dans le texte suivant, publié le 26 mai 2014 :

    Les Églises catholiques orientales forment une des branches de l'Église catholique romaine. Elles ont pour origine d'anciennes Églises qui remontent aux racines même de l'Église universelle des premiers siècles mais qui, au travers des siècles, se sont séparées les unes des autres pour des motifs divers et variés. Dans certains cas, pour des motifs politiques parce que certaines se situaient hors de l'empire romain et même de l'empire perse.

    Les Églises catholiques orientales, sans renier leurs traditions, leurs langues liturgiques et leurs rites, se sont unies à Rome du 17ème au 20ème siècles. L'Eglise maronite seule, depuis son origine au 7ème siècle, a toujours été catholique. Les relations entre l'Église maronite et les latins se sont intensifiées dès le 12ème siècle, c'est-à-dire à la correspondante à la présence  active des croisés. Ces Eglise catholiques sont appelées également Églises Uniates du fait d’être unies à Rome. Ces Églises catholiques orientales ont été fondées au Moyen-Orient, en Afrique du Nord- Est ou en Inde méridionale entre le 17ème siècle et le 20ème siècle par détachement des Églises orientales non romaines dans un contexte global d'activité missionnaire, de propagande et d'influence diplomatique de l'Église catholique romaine latine.

    Aujourd'hui, avec la diaspora des fidèles qui ont quitté leurs pays d'origine, elles sont également implantées en Europe occidentale, en Amérique latine ou du Nord, en Océanie comme dans les pays islamiques. C'est pourquoi ces Églises font l'objet de débats et de critiques depuis leur origine, tant dans l'Église catholique où bien des fidèles, au nom de l'unité, n'acceptent pas leurs spécificités, que de la part des Églises orthodoxes byzantines ou orientales qui les considèrent comme des dissidences, responsables de leur propre affaiblissement.

    Ces critiques portent sur leur identité, en particulier sur leur niveau d’autonomie, sur les conditions de leur formation et de développement, ainsi que sur la légitimité de leur allégeance, à une période où la politique officielle du Vatican est le dialogue œcuménique et le respect des Églises orientales.

    Informations synthétisées et mises en page par le Frère André B., Grand Chancelier Prieural

    Sitographie

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_III_Laham

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_Patriarcal_de_la_Sainte-Croix_de_J%C3%A9rusalem

    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_grecque-catholique_melkite

    http://www.chretiensorientaux.eu/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=39&Itemid=63

    http://www.pgc-lb.org/fre/melkite_greek_catholic_church/Patriarchs

    http://croire.la-croix.com/Definitions/Vie-chretienne/Chretiens-d-Orient/Les-Eglises-catholiques-orientales


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  • L'église de la communauté grecque melkite catholique de Belgique

    Dans le cadre du rapprochement entre notre Ordre et notre protecteur,

    Sa Béatitude Grégoire III, Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem,

    nous donnons quelques fois rendez-vous

    devant l’entrée de l’église Notre-Dame mmaculée de la Communauté Grecque Melkite Catholique de Belgique

    (Paroisse de Saint Jean Chrysostome)
    Rue de l’Orient 41 à Etterbeek, 1040 Bruxelles

    Nous participons à l’office religieux puis nous rencontrons l’un ou l’autre responsable.

    L'église de la Communauté Grecque Melkite Catholique de Belgique

    Plan d’accès local

    L’église se trouve sous la flèche verte ci-dessous.

    L'église de la Communauté Grecque Melkite Catholique de Belgique

    Brève présentation de l’Eglise Grecque Melkite Catholique

    L’Église Grecque Melkite Catholique  plonge ses racines dans les Églises Apostoliques de Jérusalem, d’Antioche et d’Alexandrie. Elle est « catholique »  parce qu’elle a répudié toute appartenance ethnique et qu'elle prêche l’universalité du Message évangélique. Elle se rattache tout spécialement à la ville apostolique d’Antioche, où les disciples du Christ ont été appelés pour la première fois du nom de « Chrétiens » (Act : 11. 27).

    Cette Église est appelée « Melkite » (du syriaque « Melek » qui signifie roi), parce qu’elle a suivi le Concile Œcuménique de Chalcédoine (451) soutenu par l’Empereur de Constantinople.

    L’Eglise Grecque Melkite Catholique a participé à tous les Conciles Généraux et Universels c’est-à-dire les sept grands Conciles du premier millénaire et les trois grands Conciles Universels du deuxième millénaire ceux de Florence, Vatican I et Vatican II au cours duquel son Patriarche Maximos IV fut une figure éminente. Elle s’est toujours efforcée de réconcilier les deux grandes capitales de la chrétienté, Rome et Constantinople depuis la scission de 1054.

    L’Eglise Grecque Melkite Catholique utilise la langue arabe et grecque dans sa liturgie et, dans quelques paroisses, la langue araméenne.

    Les Saints Pères de cette Église dont saint Jean Chrysostome, saint Basile, saint Jean Damascène et d’autres ont écrit leurs grandes œuvres théologiques en grec, en arabe et en syriaque.

    Le chef spirituel actuel de l'Eglise Grecque-Melkite Catholique est Sa Béatitude Grégoire III, Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem. Il réside à Damas en Syrie avec une résidence au Liban.

    La communauté Grecque catholique compte environ 700 000 fidèles au Proche Orient et 1 300 000 dans l'ensemble des pays de l'émigration.

    Le nombre de diocèse est de 7 au Liban, 5 en Syrie, 2 en Palestine, 1 en Egypte et Soudan, 1 en Jordanie, 5 dans les deux Amériques, et 1 en Australie. Il y a aussi une paroisse en Irak et une au Koweït.

    Les évêques sont au nombre de 33. Les prêtres diocésains sont  environ 360 et autour de 700 religieux et religieuses. Il y a trois ordres religieux masculins et la Société des Missionnaires Paulistes. Il y a aussi six congrégations religieuses féminines ainsi que 10 monastères de vie contemplative. La plupart de ces congrégations sont au service des tâches apostoliques, éducatives, sociales et hospitalières.

    Père Samih Raad


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