• Mes très chers Frères et Soeurs, 

    je vous prie de trouver ci-dessous une traduction plus ou moins fidèle du message de Noël que nous a transmis SAE le Grand Maitre de l'Ordre, Albino Neves, en portugais et en anglais.

    Par mandement de SE, Franz Ch. Grand Prieur Magistral de Belgique,

    Frère André B., Grand Chancelier Prieural de Belgique

    CE QUE SIGNIFIE ÊTRE UN SOLDAT DU CHRIST

    JOYEUX NOËL À TOUS LES MEMBRES DE l’OSMTH MAGNUM MAGISTERIUM

    Chers Frères et Sœurs,

    L'humanité aurait dû savoir depuis longtemps que par l'intellect et grâce à des formules « magiques », l'homme ne pourrait jamais arriver à ressembler à Dieu, car les Saintes Écritures nous ont déjà dit que la sagesse de l'homme est une folie aux yeux de Dieu.

    Nous, Chevaliers et Dames du Temple, qui avons déjà eu accès aux enseignements particuliers du christianisme, nous ne devrions plus avoir de doutes : c’est seulement lorsque la parole de Dieu pénètre et demeure dans le cœur (l’âme) d'un homme que celui-ci peut découvrir Dieu en lui-même.

    Quand l'homme découvre Dieu en lui-même, il commence aussi à voir Dieu dans l'autre et le relie ainsi à Dieu qui est l'énergie suprême, source de toutes les vies et d'où tous les vies proviennent.

    Quand l'homme découvre Dieu en lui-même, il devient ce qu’illustrent les deux principaux enseignements de Jésus : « Dieu est en toutes choses » ; « Aime vraiment ton prochain comme toi-même ».

    Notre mission, en tant que soldats du Christ, est de changer le monde par notre exemple de vie, nos attitudes, notre dignité, l'honneur, l'honnêteté et les principes élevés qui caractérisent la vie d'un vrai chrétien. Nous savons que c'est un terrain impénétrable pour celui qui a un caractère douteux et qui ne recherche dans l'Ordre que le moyen de se magnifier lui-même, qui fantasme sur les Templiers, mais déshonore la Chevalerie templière.

    Aujourd'hui plus que jamais, face à tous les événements, toutes les actions indignes et déshonorantes dont nous avons été témoins, nous comprenons un peu mieux comment le 51ème Grand Maître, Dom Fernando de Sousa Fontes (in memoriam), a fait preuve de prudence dans la nomination de son successeur, en suivant les règles, afin de ne pas laisser l'Ordre tomber entre les mains de traîtres et d’infidèles, suivant ainsi l’exemple de son père, le 50ème Grand Maître Dom Antonio Campello qui œuvra tant d’années avec beaucoup d'amour et de dévouement, et, comme tout être humain, avec des coups sûrs mais aussi quelques erreurs.

    L'OSMTH Magnum Magistère devrait leur être reconnaissant d’avoir été prudents dans le maintien de l'Ordre et de ses moyens pendant une période très difficile de l'humanité que constituait la Seconde Guerre mondiale et au-delà dans la reconstruction de l’Ancien Monde.

    Avec l'avènement d'Internet et des réseaux sociaux, de nombreuses branches templières sont apparues, dirigées par ceux qui ne se sont pas conformés aux normes statutaires et qui ont décidé de renier le serment qu'ils avaient prononcé quand ils ont rejoint l'OSMTH Magnum Magistère et qui, dans de nombreux cas, ne recherchaient que la gloire et l'argent.

    Dans ce contexte, c'est à nous, membres de l'OSMTH Magnum Magistère de maintenir notre démarche stable, en suivant les règles de l'Ordre, ses statuts, les sept vertus des chevaliers Templiers, le code de l'honneur, les règles de Saint-Bernard, bref, « pour lutter pour le bien du bien », comme l'a fait et enseigné l’Apôtre Paul.

    Le premier combat à mettre en œuvre doit être mené contre nous-mêmes, car en nous réside notre plus grand ennemi et cet ennemi doit être combattu jour après jour si vraiment nous souhaitons rester dignes d'appartenir à notre Ordre et de porter le manteau blanc sur nos épaules et la croix rouge sur notre poitrine.

    L'homme moderne, avec toutes ses avancées dans les domaines les plus divers de la science et à travers toutes les connaissances et les réalisations technologiques continue de sentir un grand vide en lui. Cela semble aussi déclencher en lui l’éveil et le besoin de sa renaissance comme moyen pour atteindre la sainteté de Dieu.

    Nous, Templiers, sommes tenus d'aider l'humanité en ce moment de transition, nous rappelant d’autres mots de Jésus que Dieu existe et qu’il est donc nécessaire de chercher Dieu en nous.

    Nous devons nous rappeler tous les jours qu'il faut sacrifier nos désirs, nos volontés et nos avantages égoïstes pour construire un nouvel homme, un monde nouveau. Après tout, ne sommes-nous pas des soldats de notre Seigneur Jésus-Christ et ne sommes-nous pas sur terre pour continuer son œuvre ?

    Nous devons vivre intensément pour construire un monde meilleur, non pas pour notre mérite, mais en veillant à ce que tout honneur et toute gloire de tout ce qui sera fait le soit à la gloire du Seigneur et non pour la nôtre.

    Dans cette quête quotidienne par la prière et l'observation, sachons plaider au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, demandant à Dieu de nous bénir aujourd'hui et toujours et qu’il nous aide à remplir notre mission en tant que soldat du Christ.

    C’est dans le cadre de ce principe que je souhaite que chacun suive de plus en plus les enseignements de Celui qui est venu sur terre pour apporter à tous la vie éternelle, le véritable symbole de la Noël, et que je vous souhaite à tous un Joyeux Noël et une année 2020 pleine de réalisations pour un monde meilleur.

    Dom Albino Neves

    Grand-Maître

    OSMTH MAGNUM MAGISTERIUM


    votre commentaire
  •  * Sixième anniversaire !

    En ce 16 mars 2019, nous fêtons le sixième anniversaire de la réalisation de ce blog !

    Merci à Francine pour en avoir établi la structure originale.

     * Sixième anniversaire !

    87000 visites :

    pour nous, c’est un sérieux encouragement à poursuivre nos recherches et nos réflexions mais surtout à les partager avec vous.

    Un tout grand MERCI...

    • aux visiteurs occasionnels… puisque ce blog est public…
    • à tous les inscrits à la newsletter...
    • aux membres de nos Commanderies belges pour les nombreux parchemins qu'ils nous ont transmis et que nous avons publiés.
    • aux membres des Prieurés amis (de France, de Suisse et d’Italie notamment…) qui nous soutiennent depuis longtemps.

     

    Rappelons notre adresse de contact si vous souhaitez formuler l’une ou l’autre remarque ou question :

    fa624724@gmail.com

    Merci pour vos encouragements !

    Frère André, Grand Chancelier Prieural

     * Sixième anniversaire !


    3 commentaires
  •  * Voeux du Grand Prieur de France                  * Voeux du Grand Prieur de France                 * Voeux du Grand Prieur de France

     

    O.S.M.T.H--O.C.M.T.H

     Ordo Supremus Militaris Templi Hierosolymitani

    Ordo Christi Militiae Templi Hierosolymitani

     

    GRAND PRIEURÉ  AUTONOME DE FRANCE

    PRIEURÉ du  NORD  - PRIEURÉ du CENTRE – PRIEURÉ du SUD

    PRIEURE LYONNAIS OSMTH

     

    L’ensemble des Frères du Grand Prieuré Autonome de France et du Prieuré Lyonnais du GPM de France présentent leurs meilleurs vœux de bonheur, de prospérité et de santé à tous nos Frères de l’Association des Prieurés Traditionnels des Gaules.

    Continuons, Frères Chevaliers, nous sommes sur le bon chemin pour une plus grande fraternité entre les Hommes.

    Salutations fraternelles à nos Frères Belges et Italiens et à vous tous !

    SE, Roger DOMIN,

    Grand Prieur des Prieurés Autonomes de France

     


    votre commentaire
  • Notre Frère Chapelain Jean Paul te souhaite une bonne et heureuse année, pleine de joie, pleine de bonheur. Qu'elle t'apporte une très bonne santé, à toi et à toute la famille !

    Il t'invite aussi à méditer ceci :

     * Les voeux de notre Frère Chapelain pour 2019

    LE DIEU QUE JE VÉNÈRE

    " Le Dieu que je vénère ne déclenche ni pensées ni actions négatives. Il éclaire, il apaise, il produit de l'amour. Loin d'augmenter les fissures ou d'amplifier les divisions, il nous fait pénétrer dans l'unité et l'harmonie du Tout. Il nous remplit de reconnaissance, pas de jalousie. Il comble nos frustrations ou nous signale leur ridicule. Il nous agrandit au lieu de nous rapetisser, tout en nous ramenant à une humilité modeste. Ce Dieu-là n'exige pas qu'on tue mais qu'on aime et qu'on perpétue la vie ".

    (L’homme qui voyait à travers les visages - Éric-Emmanuel Schmitt)


    1 commentaire
  • Bien aimés Frères et Soeurs,

    je vous transmets de bons vœux en provenance du Prieuré de San Martino, au centre de l'Italie !

    Frère Alessandro U., Prieur de Wallonie

     * Voeux en provenance d'Italie

    Carissimi Fratelli e Sorelle, carissimi Amici.

    Che per questo Natale nostro Signore Gesù Cristo possa portare la pace e la buona volontà che soltanto lui può donare ai suoi figli.

    Preghiamo che la luce della nostra fede possa essere sempre da guida per il nostro cammino.

    Dear Brothers and Sisters, dear Friends,

    Chers Frères et Soeurs, chers amis,

    May this Christmas Our Lord Jesus Christ bring peace and goodwill that only he can give to his children.

    En ce Noël, puisse notre Seigneur Jésus-Christ apporter la paix et la bonne volonté que lui seul peut donner à ses enfants.

    We pray that the light of our faith can always be a guide for our journey.

    Nous prions pour que la lumière de notre foi puisse toujours guider notre voyage.

    Fr. Nadir Balilla Tontini, Fr. Andrea Pini e tutto il Priorato di San Martino

     * Voeux en provenance d'Italie


    votre commentaire
  • Message de notre ami et Frère Grand Prieur de France

    Mes Frères et Sœurs et Amis,

     * Message du Grand Prieur de France (Lyon)

    Nous qui sommes affairés à préparer cette veillée de Noël...

     

    Prenons le temps de nous tourner, un instant, vers Notre Seigneur.

     * Message du Grand Prieur de France (Lyon)

    Demandons lui d’ouvrir notre cœur aux autres, demandons lui de nous donner la lumière !

    Qu’il fasse descendre l’Esprit Saint sur tous les Hommes de bonne volonté pour qu’ils nous donnent la PAIX.

    Joyeux Noël à tous !

    SE Roger DOMIN


    votre commentaire
  • Message de Noël

     * Message de notre Frère Prieur de Belgique

    Son Excellence, Grand Prieur Magistral,

    Excellence, Frère Prieur de Wallonie, 

    Frère Grand Chancelier prieural,

    mes bien chers Frères et Soeurs,

     * Message de notre Frère Prieur de Belgique

    En cette belle fête de Noël, prions la Vierge Marie, notre protectrice afin que nos familles soient plus unies ; qu'elle mette en nous le souci des plus démunis qui ne connaissent qu'une vie blessée et qu'elle nous aide à transmettre aux égarés notre espérance de chrétiens. C'est dans l'espoir d'une vie meilleure que je vous souhaite très fraternellement, une excellente année, une bonne santé pour vous et vos familles.

    Frère Jacques B., Prieur de Belgique


    votre commentaire
  •  * Prière

    Heureuse fête de Noël !

    Sainte fête de la Nativité, dans la joie et la paix du Christ !

    Frère André B.

     * Prière

     

     

       

    Moine-Chevalier de Notre-Dame

    Grand Chancelier Prieural


    votre commentaire
  • Intronisation des Dames

    Message du Grand Prieur Magistral

    à notre bien aimée Sœur Carole E.

    Écuyère, vous allez maintenant être intronisée en qualité de Noble Dame. Je dis bien « intronisée » et non « armée », car les mains de femmes ne sont pas faites pour tenir l’épée. Au contraire, leur rôle fut d’humaniser les conflits.

    Les Dames ont apporté à la rudesse des Chevaliers, la douceur, l’élégance et la poésie. C’est aux Dames que furent dédiées les œuvres et les prouesses chevaleresques. C’est pour elles que chantèrent ménestrels, trouvères et troubadours !

    Nobles Dames, grâce ici vous soit rendue !

    Votre symbole, à la place de l’épée, sera la rose.   * Message du GPM aux Dames du Temple 

    Lien vers un parchemin relatif au symbolisme de la rose

    Elle représentera pour nous la dignité chevaleresque.

    Soyez fière et digne de la porter !

    Frère Franz Ch., E.M.C., Grand Prieur Magistral de Belgique


    votre commentaire
  • Le site le plus sacré du christianisme

    A l’occasion de travaux de rénovation, des ouvriers ont mis au jour, pour la première fois depuis des siècles, la pierre originelle du tombeau où, selon la tradition chrétienne, Jésus a été déposé après sa crucifixion. La tombe de Jésus-Christ a été ouverte pour la première fois depuis des siècles à Jérusalem.

    Pour la première fois depuis des siècles, des scientifiques ont mis au jour, mercredi 26 octobre, ce qui est considéré comme le tombeau de Jésus-Christ. Située dans l'église du Saint-Sépulcre, dans la vieille ville de Jérusalem, la tombe était recouverte d'une plaque de marbre depuis au moins 450 ans.

    Les scientifiques grecs chargés de la restauration du tombeau ont procédé au retrait de cette plaque de marbre recouvrant la pierre considérée comme originelle du tombeau du Christ. Le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem, le custode de Terre Sainte, des représentants du Patriarcat latin, ainsi que des moines coptes, des prêtres arméniens et d’autres membres des six communautés qui y cohabitent étaient présents. La scène a été filmée par le National Geographic.

    "Nous avons été surpris par la quantité de matériau de remplissage" lorsque la plaque a été retirée, témoigne Fredrik Hiebert, archéologue à la National Geographic Society, présent sur les lieux. "L'analyse scientifique sera longue, mais nous pourrons enfin voir la surface rocheuse sur laquelle, selon la tradition, le corps du Christ a été déposé", poursuit-il. 

    Dans la tradition chrétienne, le lit de la sépulture de Jésus a été taillé dans le flanc d'une grotte calcaire après sa crucifixion par les Romains en l'an 30 ou 33. Ce site est considéré comme le plus sacré du christianisme.

    Adresse pour voir la vidéo : (à copier / coller dans votre moteur de recherche).

    http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/video-la-tombe-de-jesus-christ-ouverte-pour-la-premiere-fois-depuis-des-siecles-a-jerusalem_1894545.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20161029-[lesimages/image2]

    D'après Franceinfo - 28 10 2016

    C'est le lieu le plus sacré du monde chrétien, mais la tombe du Christ, abritée ici à Jérusalem (Israël) depuis 1810 dans cette structure de marbre, menaçait de s'écrouler. Dans le cadre de sa rénovation, pour la première fois depuis plus de 200 ans, l'épaisse plaque de marbre du tombeau du Christ a été soulevée par des scientifiques. Le lit funéraire va-t-il révéler de nouveaux éléments sur sa mort ? Un élément capital pour les chrétiens du monde entier.

    Pas de corps dans la tombe

    Dans le cadre de ces travaux, pour la première fois des chercheurs vont pouvoir analyser et dater les différentes composantes du tombeau. Et notamment le rocher sur lequel aurait reposé le corps du Christ. Selon l'évangile, l'intérieur de la tombe est censé être vide. C'est l'humidité des lieux et les deux millions de visites par an qui menaçaient directement le lieu sacré.

    Adresse pour voir la vidéo : (à copier / coller dans votre moteur de recherche).

    http://www.francetvinfo.fr/societe/religion/jerusalem-le-mystere-du-tombeau-du-christ_1898771.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20161101-[lestitres-coldroite/titre7]

    D'après Franceinfo - 31 10 2016

    Rappel historique

    Le Saint-Sépulcre est, selon la tradition chrétienne, le tombeau du Christ, c'est-à-dire la grotte (maintenant englobée dans l'église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem) où le corps de Jésus de Nazareth fut déposé au soir de sa mort sur la Croix.

    Jésus étant mort vers la neuvième heure (vers 15 h) du vendredi, Joseph d'Arimatie obtint de Pilate de disposer du corps. Avec Nicodème, il s'empressa de l'ensevelir avant la fin du jour, parce que le lendemain, samedi, était jour de shabbat (Matthieu 27:57-60, Marc 15:42-46, Luc 23:50-54, Jean 19:38-42).

    Le sépulcre était une cavité taillée dans le roc. Ce tombeau se trouvait dans un jardin non loin du Golgotha (Jean 19:41). Il était neuf et personne n'y avait été enseveli (Matthieu 27:60, Luc 23:53, Jean 19:41). Ayant revêtu d'un suaire le corps de Jésus et l'ayant déposé dans le tombeau, Joseph et Nicodème roulèrent une grosse pierre devant l'entrée pour le fermer.

    Le récit de la Résurrection du Christ commence lorsque le dimanche, le lendemain du shabbat, les Myrrhophores, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et Salomé, « le premier jour de la semaine se rendirent au sépulcre de grand matin, comme le soleil venait de se lever » (Marc 16:2). Elles trouvèrent la pierre déplacée et le tombeau vide ; elles coururent en avertir les apôtres.

    Selon Eusèbe de Césarée, l'empereur romain Hadrien fit construire, au 2ème siècle, un temple consacré à Vénus sur l'emplacement du Saint-Sépulcre pour dissimuler le tombeau où Jésus avait été inhumé.

    Le premier empereur chrétien, Constantin le Grand ordonna, vers 325-326, que le temple soit remplacé par une église. Selon la tradition, pendant la construction de l'église la mère de Constantin, l'impératrice Hélène, aurait découvert la Vraie Croix ainsi que le Saint-Sépulcre. Socrate le Scolastique donne une description complète de la découverte dans son Histoire ecclésiastique.

    La tombe du Christ est vénérée par de nombreux croyants comme étant le lieu où le corps de Jésus de Nazareth a été enseveli avant qu'il ressuscite. Un édicule de marbre a été bâti au-dessus du tombeau ; c'est celui-ci que l'on peut voir aujourd'hui.

    D'après les fouilles menées dans la basilique actuelle par le franciscain Virgilio Corbo dans les années 1960, des traces de tailles de pierre et de culture ont été mises au jour. Elles indiquaient une utilisation du mont du Golgotha bien avant sa mention dans le Nouveau Testament. Hors de la ville, le lieu servait de carrière de pierre malaki dès le 8ème siècle av. J.-C.. Par la suite, au 1er siècle, les cavités furent recouvertes de terre et le lieu fut transformé en jardin. C'est le jardin du « Golgotha » dont parlent les Évangiles. Par ailleurs, des traces de cultures furent trouvées dans la grotte de l'Invention de la Croix.

    Dans le même temps, tout un réseau de grottes sépulcrales fut édifié à l'ouest de la carrière. Les tombeaux furent creusés dans de hautes parois rocheuses verticales ; parmi ces derniers on trouve surnommée, selon l'usage, la « tombe de Joseph d'Arimathie ».

    Au début du 4ème siècle, les lieux de la crucifixion et de l'ensevelissement de Jésus de Nazareth sont dissimulés sous un forum romain.

    En choisissant comme date pour la dédicace de l'église du Saint-Sépulcre le 13 septembre 335 (date coïncidant avec la dédicace du temple de Jupiter capitolin, Constantin manifeste l'intention apologétique qui l'anime dans cette entreprise de la remise en valeur du tombeau du Christ).

    Jérusalem tombe en 638 aux mains des Arabes mais les pèlerinages ne sont pas pour autant interrompus et des princes et ecclésiastiques continuent à se rendre aux lieux saints sans discontinuer, dans un mouvement qui s'amplifie à partir du 10ème siècle.

    Au Moyen Âge, le Saint-Sépulcre est le lieu de pèlerinage par excellence : une destination prestigieuse de pèlerinage pour la chrétienté occidentale. Jérusalem est alors sous domination musulmane depuis le 7ème siècle. Les musulmans réservent la basilique de la Résurrection, où se trouve le Saint-Sépulcre, au culte chrétien en prélevant un droit d'entrée lucratif auprès de chaque pèlerin, taxe qui finira par irriter ces derniers dont le nombre ne cesse croître.

    Au début du 11ème siècle, en 1009, à la suite d'autres bâtiments chrétiens comme le monastère de Sainte-Catherine du Mont Sinaï, la basilique de la Résurrection est détruite par le calife fatimide Al-Hakim qui, se pensant investi d'une autorité divine, persécute chrétiens, juifs et certains musulmans.

    À partir de 1027, les relations entre l'Empire byzantin et les califes s'améliorent, permettant un accord entre l’empereur Michel IV et le calife Al-Mustansir Billah sur la restauration des lieux saints. L’église est reconstruite grâce à des collecte à travers la chrétienté et aux donations de l’empereur byzantin. Le travail est achevé en 1048 sous Constantin IX Monomaque. Dès 1020, dans un contexte politique instable où se succédaient au pouvoir fatimides et abbassides, dans une insécurité latente, les pèlerinages avaient repris, parfois sous forme de cortèges armés anticipant les croisades.

    Cinquante ans plus tard, la première croisade est prêchée en Europe à partir de 1095. L'église de la Résurrection, si elle est en mauvais état, n'est ni spoliée ni profanée. Pourtant, le thème de l'atteinte au Saint-Sépulcre fait partie des slogans destinés à susciter l'indignation des chrétiens. Ceux-ci sont appelés à délivrer les lieux saints de Jérusalem.

    Les rois de Jérusalem, à l'exception de Baudouin Ier dont le couronnement se fit à Bethléem, étaient oints et couronnés à l'église du Saint-Sépulcre ; le maître du Temple et celui de l'Hôpital ainsi que le patriarche détenaient chacun une clef nécessaire pour ouvrir le trésor de l'église du Saint-Sépulcre qui contenaient les couronnes royales. C'est également dans l'église du Saint-Sépulcre, en dessous du Calvaire, que ces souverains étaient enterrés, leur corps reposant dans un monument consacré à la gloire du Christ.

    Suivant les récits d'Eusèbe de Césarée, hagiographe de l'empereur Constantin, et Socrate le Scolastique, écrivain du 5ème siècle, l'endroit aurait déjà été considéré comme le lieu de la crucifixion et de sépulture de Jésus de Nazareth et tenu en vénération par la communauté chrétienne de Jérusalem avant les fouilles et la construction d'une église (la première datant de 335). La communauté se serait toujours souvenue du lieu, même lorsque le site fut recouvert par le temple d'Hadrien.

    Eusèbe de Césarée insiste en particulier sur la découverte du tombeau : « Il est offert à tous ceux qui viennent pour en être les témoins visuels, une preuve claire et visible du miracle dont ce lieu a été la scène » (Vie de Constantin, Chapitre XXVIII).

    L'archéologue Martin Biddle de l’Université d'Oxford a avancé une théorie selon laquelle l’expression « preuve claire et visible » pouvait être liée à un hypothétique graffiti « c'est le Tombeau du Christ », inscrit dans la roche par des pèlerins chrétiens avant la construction du temple romain. Des graffiti anciens semblables sont toujours visibles dans les catacombes de Rome ; ils indiquent notamment les tombeaux de saints particulièrement vénérés.

    A Jérusalem,l’ouverture de la tombe du Christ devrait permettre de nouvelles découvertes

    Lorsque la plaque de marbre a été retiré, les scientifiques ont d’abord été surpris par la quantité de matériau de remplissage placé en dessous. Celui-ci a été patiemment déblayé jusqu’à dévoiler une seconde plaque, marquée d’une croix, cassée par endroits et laissant apparaître la pierre du lit funéraire du Christ, a indiqué Fredrik Hiebert, l’archéologue du National Geographic, qui couvre en exclusivité cet évènement.

    Grâce à ce dévoilement, des recherches approfondies vont être menées, qui devraient permettre de nouvelles découvertes concernant l’histoire de ce lieu. Selon des témoignages rapportés par les organes de presse de la Custodie de Terre Sainte, à l’ouverture, des perturbations magnétiques auraient eu lieu.

    Une première depuis 1810

    C’est la première fois que cette pierre tombale est soulevée depuis l’année 1810, lorsque de précédents travaux de restauration avaient été entrepris à la suite d’un incendie, a indiqué à La Croix le P. Eugenio Alliata, franciscain spécialiste du Saint Sépulcre. « C’est émouvant car c’est quelque chose qui n’arrive qu’une fois en plusieurs centaines d’années », a-t-il ajouté.

    Selon les Évangiles, le corps de Jésus, après sa crucifixion par les Romains en l’an 30 ou 33, a été posé dans un tombeau taillé dans le roc. Des femmes puis les disciples Pierre et Jean, venus trois jours après sa mise au tombeau, ont affirmé qu’ils n’avaient pas trouvé le corps de Jésus.

    Humidité et fréquentation importante

    Le tombeau est situé dans une petite structure, connue sous le nom d’édicule, qui a été reconstruite en marbre à la suite d’un incendie. Il est soutenu depuis des dizaines d’années par une structure métallique, qui maintient ensemble les blocs de marbre. Mais ceux-ci se désolidarisent sous l’effet de l’humidité et de l’afflux quotidien de milliers de pèlerins et touristes.

    Il était donc urgent de restaurer l’édicule, dressé sous la coupole de l’église, pour « le reconstruire à l’identique, en plus solide », a indiqué la Custodie de Terre sainte, gardienne des lieux. Seules les pièces trop fragiles ou cassées seront remplacées tandis que les plaques de marbre pouvant être conservées seront nettoyées. La structure qui les supporte sera consolidée.

    Ainsi, depuis mai, des échafaudages ont été montés autour de l’édicule, tandis qu’une structure métallique a été apposée devant l’entrée pour protéger les touristes.

    Quelle est l’annonce ?

    Le scoop est tombé en pleine Semaine sainte. Mardi 22 mars au matin, les pèlerins présents au Saint-Sépulcre ont assisté, surpris, à une scène inhabituelle : la bénédiction d’échafaudages sur le chantier de restauration du tombeau du Christ, par des religieux grecs-orthodoxes, franciscains et arméniens.

    Personne, ou presque, ne savait qu’un chantier était sur le point de se tenir dans la Basilique de la Résurrection. Ces derniers mois, des scientifiques grecs d’Athènes avaient mené leurs études de faisabilité en toute discrétion, supervisés par les Eglises de Terre sainte, gardiennes des lieux saints. Quelques nouvelles étaient bien parues au fur et à mesure, mais uniquement en grec, notamment sur le site du patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem.

    Travaux terminés pour Pâques 2017

    Les travaux devraient commencer juste après la Pâques des orthodoxes, le 1er mai, et durer au moins huit mois.

    Financée par les trois principales confessions chrétiennes du Saint-Sépulcre (Grecs-orthodoxes, latins, arméniens) ainsi que par des contributions publiques et privées, cette restauration, confiée à une équipe grecque, est prévue pour durer huit mois afin d’être terminée pour les fêtes de Pâques de 2017.

    Ce travail des archéologues sera visible dans le cadre d’un documentaire diffusé en novembre prochain sur la chaîne National Geographic.

    Claire Lesegretain et Marie Malzac

    Comment la tombe va-t-elle être restaurée ?

    Les Eglises ont décidé de procéder à une restauration conservative : autrement dit, l’édifice sera démonté puis reconstruit à l’identique, et consolidé. Toutes les plaques de marbres qui peuvent être conservées seront nettoyées ; seules les pièces les plus fragiles seront remplacées.

    Cette structure de forme cubique s’appelle en fait « édicule ». Elle abrite un vestibule et, juste derrière lui, une chambre funéraire. Recouvert d’un toit plat, l’édicule est placé au centre de la rotonde du Saint Sépulcre. Depuis l’époque du Mandat britannique, il est imbriqué dans une structure d’acier.

    Pourquoi ces travaux ?

    Lors d’une conférence donnée récemment à Athènes, une scientifique grecque, Antonia Moropoulou, a présenté les défauts structurels de l’édifice. Certains datent de sa construction, en 1810, après un grand incendie en 1808. Jusqu’en 1868, le dôme de la rotonde ne le protégeait pas entièrement des intempéries. Fragile et instable, l’édicule fut également malmené par plusieurs tremblements de terre (en 1931 et 1934 notamment) et a par ailleurs commencé à s’affaisser sous propre poids.

    Antonia Moropoulou a également souligné les facteurs plus récents qui contribuent à fragiliser l’édifice aujourd’hui. En premier lieu, l’importante fréquentation du Saint Sépulcre, où se pressent chaque année plusieurs millions de pèlerins et touristes.

    L’humidité entraîne la distorsion des blocs de marbre entre eux tandis que les cierges, en se consumant pendant des heures à proximité, causent d’importantes contraintes thermiques sur le marbre. Quant aux fumées, elles entraînent une accumulation de dépôts noirs et huileux...

    Qui va financer ce chantier ?

    Les travaux sont financés par les trois principales confessions chrétiennes du Saint-Sépulcre les grecs-orthodoxes, les franciscains, les arméniens. A leur participation s’ajouteront des financements public du gouvernement grec et des bienfaiteurs privés. Le Fonds mondial pour les monuments (World Monuments Fund, WMF) s’est dit intéressé pour participer.

    Quelle est l’histoire de ce tombeau ?

    La véritable tombe du Christ fut probablement ensevelie vers 135, quand l’empereur Hadrien fit élever un temple païen dans le jardin de la Résurrection. Après 335, l’empereur Constantin fit construire la première église du Saint-Sépulcre. La roche originelle fut recouverte de marbre : ce fut le premier édicule.

    Endommagé par les Perses en 614, pillé et détruit en 1009 sur ordre d’Al-Hakim bi-Amr Allah, il fut remplacé par un édicule de facture romane vers 1014.

    En 1555, il fut remplacé par un édifice assez proche du précédent mais marqué par l’influence gothique. Il ne résista pas à l’incendie de 1808 et fut remplacé par l’actuel édicule.

    Mélinée Le Priol (avec Custodia.org)

    Mise en page par le Frère André B., Grand Chandelier Prieural

    Références 

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-S%C3%A9pulcre 

    http://www.la-croix.com/Religion/Monde/A-Jerusalem-tombe-Jesus-ouverte-pour-premiere-fois-depuis-deux-siecles-2016-10-30-1200799737

    http://www.la-croix.com/Religion/Monde/A-Jerusalem-tombeau-Christ-etre-restaure-2016-03-24-1200748950


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique